La tanière
Les paroles de l'Ours
Les paroles de l'Ours
Encore un jour se lève sur la planète France
Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd
Encore
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux
Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous
Encore un jour se lève sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour
Encore
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence
Alors elle va danser faire semblant d'exister
Qui sait si l'on ferme les yeux on vivra vieux
Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous nous aimerons
Comme des fous
Encore un jour se lève sur la planète France
Où j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour
Ici Dieu le Père qui te parle
Ou juste un de tes frères
Non ce n'est pas un scandale
Voici venue la fin des siècles
Mais non rien n'a changé
Les croisades se sont juste un peu
Satellisées mondialisées internetisées
Ca y'est mon vieux on t'a baisé
Et l'injustice court toujours
A pleine rue ça crie les appels au secours
Mais aujourd'hui le peuple est bien soumis
Non y'a pas de couleurs de peau
Non ni de frères égaux
De toute façon y'a jamais eu
Si tu crois encore
Qu'on peut sauver cette étoile
Mais si tu crois encore
Qu'on peut sauver cette étoile
Demain c'est l'an 2000 ou 3000 je sais plus
De toute façon qu'est-ce que ça change
Enfin mon Dieu l'histoire est bien connu
Violence puissance inconscience
Entrer dans le monde de l'intolérance
Et ça fait de l'audience pour le peuple de France
Et y'a les guerres d'Irlande on tue
Et puis y'a l'Algérie on tue
Mais quel est l'avenir en Yougoslavie
Et puis y'a ce gamin
Qui a le sourire aux lèvres
Mais c'est ça l'avenir
Mais si tu crois encore
Qu'on peut sauver cette étoile
Si tu crois encore
Qu'on peut sauver cette étoile
Comme un soleil de fin de siècle
Qui se couche entre tes bras
Demain je m'en irai peut-être
Si tu viens avec moi
Viens
Allons ensemble
C'est un joli soir pour mourir
Et si ta main tremble
Dis-toi qu'il faut juste partir
Moi j'irai tuer mon père
Non je ne suis pas un ange
S'il faut toucher la lumière
En ces jours étranges
On ira voir au clair de lune
Voir si le diable veut danser
Si dans nos yeux brûle l'écume
De ces océans enflammés
Puisqu'ici les dieux nous condamnent
Au nom de qui au nom de quoi
Viens trouver la paix
Moi j'irai tuer mon père
Non je ne suis pas un ange
S'il faut toucher la lumière
En ces jours étranges
Comme un soleil de fin de siècle
Qui se couche entre tes bras
Demain je m'en irai peut-être
Si tu viens avec moi
Encore une nouvelle rentrée
Encore peupler ce putain de lycée
Encore traîner les rues et les cafés
Encore fumer ma clope à la récré
Encore se taire ou bien se révolter
Et saluer mes frères apprivoisés
Encore attendre encore apprendre
Mais y'a rien à comprendre
Mais y'a rien à comprendre
Mais y'a rien à comprendre
J'veux m'en aller
J'veux m'en aller
Mais je veux pas crever
Dans cette inhumanité
Encore mes frères qui meurent de l'autre côté
Les fils de la lumière assassinée
Et moi qui rêve juste de rêver
Juste de quoi rêver encore
Juste de quoi rêver encore
Juste de quoi rêver encore
J'veux m'en aller
J'veux m'en aller
Mais je veux pas crever
Dans cette inhumanité
Mais y' plus d'étoile dans le ciel
Mais y'a plus d'étoile
Mais y'a plus
Mais
Maman m'a levé ce matin
Ou c'était peut-être demain
Je ne sais plus vraiment
La nuit s'allume doucement
Et mes yeux s'ouvrent lentement
Comme deux bougies dans le vent
Chevauchant mon vélo volant
A toute allure je tue le temps
Hallelujah
Si seulement c'était réel
J'verrais combien la vie est belle
Si je sortais du lit
Et je suivrais les hirondelles
Loin de cette chambre d'hôtel
Où je finis ma vie
Dans la mélancolie je me noie en enfer
Et la fumée de ma cigarette grimpe dans l'air
Les murs de la chambre
Oh crépuscule
Mais qui nous sauvera ?
La fumée se forme en escalier
A toi de descendre
Allez viens dans mes bras
Allez viens dans mon bras
Pourrait ce nirvana
Ne jamais s'éteindre ?
Mais qui nous sauvera ?
Et puis depuis le plafond
La douce musique m'appelle
On plane sur un air d'amour
Et je peux plus dire non
Alors je sors mon amour pour toi
Encore et encore...
Les cigarettes me brûlent
Et y'a plus d'ange ici
Et ça fait saigner mon coeur
Et ça fait saigner mon âme
Mais je peux plus dormir
Chaque nuit sans toi
Y'a plus qu'à mourir
dans tes bras
Les cigarettes me brûlent
Et y'a plus d'ange ici
Et ça fait saigner mon coeur
Et ça fait saigner mon âme
Mais je peux plus dormir
Chaque nuit sans toi
Y'a plus qu'à mourir
dans tes bras
Le soleil se lève et nous voilà encore
A l'aurore de nos rêves pour oublier la mort
Et la jeunesse brûle de ce feu suicidaire
Y'a plus rien à foutre ici dans cet enfer
Alors on reste là pauvre génération
Sans but sans pourquoi mais dis-moi
Où est l'horizon
Vivant ou sous la croix moi je sais qu'un jour
Un jour on s'envolera
Sous les soleils 2000
Non rien ne va changer
Y'a plus rien à foutre ici
Qu'être désespérés
Allez viens avec moi
Nos coeur à la lumière
Les étoiles dans nos bras
Et nos âmes en enfer
Mais nous sommes jeunes encore
Mais l'avenir est mort
Et nos ailes sont brisées
Reste la drogue encore
Pour nous enfuir
Alors on reste là pauvre génération
Sans but et sans pourquoi mais dis-moi où est l'horizon
Vivant ou sous ta croix moi je sais qu'un jour
Un jour tu t'envoleras
Sous les soleils 2000
Non rien ne va changer
Y'a plus rien à foutre ici
Qu'être désespérés
Allez viens avec moi
Nos coeur à la lumière
Les étoiles dans nos bras
Et nos âmes en enfer
Entre valium et extasy
Mais dis-moi qui va me sauver
Depuis que j'ai perdu Amandine
Moi je sais même plus où aller
Faudrait que j'calme un peu les bars
Faudrait que je speed un peu moins aux novocaïnes
C'est pas que je sois vraiment fétard
C'est juste qu'il me manque
Mon héroïne
Amandine
Même plus envie de me révolter
Même plus envie d'baiser mon chien
Et le monde peut bien cramer
Que ça ne ferait plus rien
J'ai perdu l'amour de ma vie
J'ai perdu mon ange mon bébé
Mais depuis que t'es plus dans mon lit
J'ai plus que des balles à me tirer
Amandine
Et ce putain de monde peut bien cramer
Et les drogues peuvent bien me faire planer
Jamais je ne crèverai sans toi
Salut poupée comment tu vas
Moi j'ai pas changé tu vois
A quelques millions de disques près
J'irais toujours dans l'humilité
Mais si tu veux que je t'explique
Un peu
La vie maintenant c'est super cool
J'ai des masseuses pour chaque couille
J'vasi dans les soirées huppées
Les vacances à St-Tropez
J'ai ma photo dans Voici
J'suis pote à Eddie Barclay
C'est plus fort que moi
J e suis une rock'n'roll star
J'voyage en hélicoptère
Toujours en célibataire
Au p'tit déj c'est cocaïne
Le sexe est mon héroïne
Mais si tu veux me parler
Faut être siliconée
J'bouffe du Mac Do au champagne
Au lit je suis une furie
J'mets des lunettes de soleil
Dans les boîtes de nuit
J'ai ma bouteille à mon nom
Ducon
C'est plus fort que moi
J e suis une rock'n'roll star
Alors poupée t'as tout compris
Moi j'ai pas besoin qu'on m'dise oui
J'suis comme une étoile filante
Toujours partys prenantes
Attends-moi aux toilettes
J'arrive
My funny Valentine
Sweet comic Valentine
You make me smile with my heart
Your looks are laughable
Unphotographable
Yet you're my favourite work of art
Is your figure less than Greek
Is your mouth a little weak
When you open it to speak
Are you smart?
Don't change a hair for me
Not if you care for me
Stay little Valentine stay
Each day is Valentine's day
Is your figure less than Greek
Is your mouth a little weak
When you open it to speak
Are you smart?
Don't you change one hair for me
Not if you care for me
Stay little Valentine stay
Each day is Valentine's day
Aller viens avec moi,
Nos coeur à la lumière,
Les étoiles dans nos bras
Ma drôle Valentine
Douce et comique Valentine
Tu me fais sourire de bon coeur
Tes airs sont ridicules Inphotographiables
Mais tu es pourtant mon œuvre d'art préférée
Est-ce que ta bouche est un peu faible
Quand tu l'ouvres pour parler?
Es-tu intelligente ?
Mais ne change pas d'un cheveu pour moi
Pas si tu tiens à moi
Reste, petite Valentine, reste
Chaque jour est le jour de la St-Valentin
Le ciel ne sera plus jamais
Aussi noir qu'il naît aujourd'hui
Comme un soleil ensorcelé
Tes yeux se perdent dans mes nuits
On n'était pas du même monde
Mais qu'est-ce que ça fait maintenant
Puisque les anges et les colombes
Se sont enfuis avec le vent
Depuis que t'es montée là-haut
Les anges n'ont jamais été plus beaux
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop
Paraît que t'étais une princesse
Moi je n'en ai jamais connue
Juste des larmes et des détresses
Et ma chanson un peu perdue
Si un jour tu veux redescendre
Sache que mon coeur est ouvert
Et qu'il saigne à n'en plus comprendre
Où est l'eden où est l'enfer
Depuis que t'es montée là-haut
Salut toi l'étoile filante
Ici-bas c'est le petit prince
Entends-tu les sirènes chantent
Le souffle de la fin qui vient
Combien de nuits que je te suis
Et les ailes n'ont pas poussé
Puisque cette nuit c'est écrit
Je m'en vais
Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin
Oh non ne pleure pas mon ange
Non ce n'était qu'un mauvais rêve
Mais tu sais qu'en ces jours étranges
Le monde crève
Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin
Un jour
Enfant d'une génération ratée
Qui pensait qu'à rêver
De drapeaux blancs
Moi j' veux du nucléaire
J' veux du sexe et du sang
Des bombes dans le RER
Même si je ne suis qu'un enfant
Enfant d'une génération ratée
Vautré devant la TV
On se branle devant les bombardement
Mon dieu que c excitant
Moi j' veux du nucléaire
J' veux du sexe et du sang
Des bombes dans le RER
Même si je ne suis qu'un enfant
Sous les ruines d'un monde
On se souvient Masoud
Que les rêves qu'on a fait
D'amour et de paix
God blesse america
God blesse america
Sous les ruines d'un dieu
On se souvient Masoud
Et les rêves de liberté
d'amour et de paix
God blesse america
God blesse america
Ouvrir les yeux sous le capitalisme
Le bonheur idéal et le sang versé!
Des milliards de pauvres
Des milliards d'humain
Mais des milliards d'humain
Ca vaut pas un dollars
Ouvrir les yeux
Sur ce pauvre bon dieu
Qui a rien demandé
Et qui c plus son nom
Tellement qu'il est perdu
Au milieu des horreurs
Que commettent ces fils
Au nom de l'ignorance
Ouvrir les yeux sur l'univers entier
Ouvrir les yeux et les fermer enfin
Ouvrir les yeux et puis quitter ce monde
Pour un meilleur demain
Moi j' veux du nucléaire
Du sexe et du sang
Des bombes dans le RER
Même si je ne suis qu'un enfant
God blesse america
God blesse america
Trop de sang sur le mur
Trop de mur entre les pays
Trop de pays dans l'union
Trop d'union monétaire
Trop d'inégalité
Trop d'argent trop de banque
Trop de guerre pour la paix
Trop d'enfant qui crève
Trop d'impérialisme
Trop de capitalisme
Trop de libéralisme
Mais sans libération
Nous ne voulons plus de vos solutions
Nous ne voulons plus de vos solutions
Il n'y a plus de rêves pour cette génération
Nous ne voulons plus de vos solutions
Nous ne voulons plus de vos solutions
L'union fait la force mais dis qui fera l'union?
Trop de faim dans le monde
Trop de MC Donald trop de vache tarée
Trop de télévision
Trop de cow boy du dimanche
Trop de dimanche dans l'année
Oui mon vieux c'est la chance d'être privilégié
Trop d'impérialisme
Trop de capitalisme
Trop de libéralisme
Mais sans libération
Nous ne voulons plus de vos solutions
Il n'y a plus de rêves pour cette génération
Nous ne voulons plus de vos solutions
L'union fait la force mais dit qui fera l'union?
Trop de prof qui récite des formules par cœurs
Mais ya rien qui explique la misère et l'horreur
C'est la loi des marchés c'est l'offre et le demande
D'offrir à la richesse, de demander à ces putin de pauvres
Putin d'éducation
Mais quand comprendras tu que nous n'accepteront jamais ta soumission
Nous ne voulons plus de vos solutions
Nous ne voulons plus de vos solutions
Il n'y a plus de rêves pour notre génération
Nous ne voulons plus de vos solutions
Nous ne voulons plus de vos solutions
Le système est corrompu et c'est ça définition
Si la grâce avait un nom
Elle porterait le tien
C'est écrit dans nos yeux
C'est écrit dans nos mains
Impossible est l'amour
Possible est de s'aimer
Mais pourvu que toujours
Reste l'Immaculé
Ne baisse pas les yeux
Et laisse les destins
Et le vert et le bleu
Se marient si bien
Because you are so gorgeous
Even if I want to be alone
You are so gorgeous
Even if I never wanted to fall
You are so gorgeous
Even if I used to walk alone
You are so gorgeous
Mais demain nul ne sait
Tu le dis si bien
Qui sait on s'aimerait
Sous le souffle divin
Mon Dieu que tu es belle
Mon Dieu que tu es douce
et le cœur et le ciel
et mon âme à genou
Because you are so gorgeous
Even if I want to be alone
You are so gorgeous
Even if I never wanted to fall
You are so gorgeous
Even if I used to walk alone
You are so gorgeous
Si l'amour est un temple
Et qu'il y faut prier
Comme on prierait le ciel
Si l'amour est un temple
Toi tu seras ma religion
Because you 're gorgeous
Even if I want to be alone
You are so gorgeous
Even if I never wanted to fall
You are so gorgeous
Even if I used to walk alone
You are so gorgeous
You are the one
You're the one
Rien ne sert de courir
mon amour tu sais
ils nous rattraperont
pas la place pour s'aimer
puisqu'elle est condamnée notre génération
rien ne sert de rêver mon amour tu sais
on est plus des enfants
puisque ici bas ne tombe de ce ciel sans merci
que des larmes de sang
rien ne sert de courir mon amour tu sais
ils ne comprendraient pas
que nous avons trouvé à la force d'aimer
dans nos cœurs un espoir
rien ne sert de pleurer tu sais bien mon amour
que nos larmes sont vaines
et que la seul chose qui fait battre leur cœur est la force et la haine
Nowhere to run,
Nowhere to hide in this world,
No dreams to have anymore in this world,
No reasons to stay that you can believe in,
No place for us, no place for us
c'est la fin des poèmes
c'est la fin de nos vies
mon amour tu le sais
c'est la fin des souffrances
c'est enfin le début de la liberté
mieux vaut tracer la route
traversée la lumière vers l'étoile perdue
que de vivre à moitié
que de collaborer à leur monde vendu
Nowhere to run,
Nowhere to hide in this world,
No dream to have anymore in this world,
No reason to stay that you can believe in,
No place for us
mais qu'est ce qu'on attends pour fuir ?
mais qu'est ce qu'on attends pour fuir ?
Mets ta langue ou tu sais
non ne t'arrête pas
continu de lécher
en total don de toi même
fais monter l'excitation
pour l'amour et la haine
mets ta langue ou tu sais
non ne t'arrête pas
continue de lécher
que j'aime quand tu fais ça
en total soumission
en total don de toi même
fais monter l'excitation
pour l'amour et la haine
ça fait du mal ça fait du bien
ça fait du mal ça fait du bien
mets ta langue ou tu sais
plus profond que ça
continue de bouger
j'aime quand tu fais ça
en total soumission
en total don de toi même
fais monter l'excitation
pour l'amour et la haine
ça fait du mal ça fait du bien
ça fait du mal ça fait du bien
ça fait du mal ça fait du bien
ça fait du mal ça fait du bien
A la lumière obscure
Je te croise enfin
Mon dieu que tu es belle
Toi la seule toi l'ultime
Entre les hommes égalité
S'il te plait prends ma main
Ne te fais plus attendre
Il est temps de s'étreindre
Il est temps de s'éteindre
Une dernière cigarette
Les guerriers de la route avaient pourtant prédit
La mort ou la naissance
Ca dépend du cœur
Au soleil qui s'incline
Allez finissons en
Et laissons s'accomplir le firmament
Plongé dans l'infini dans le gouffre sacré
De Katagena
Me noyer à jamais
Et puis quitter ce monde sans pudeur ni morale
Jveux qu'on baise sur ma tombe
Jveux qu'on baise sur ma tombe
que la grâce s'accomplisse
D'immortelle jouissance
Que les femme s'unisse dans un parfait accord
Rien que pour un instant
L'éphémère devienne
Eternité
J'aurais aimé t'aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Que c'est beau d'aimer
J'aurais aimer t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi
Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi
Ce monde n'est pas le mien
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière
Au revoir Franckie
Au revoir les printemps
Au revoir pauvre monde
A nous deux satan
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière
Never wanted to leave this way
Never throught i'd want it to end
But now that i've woken you up
Can i lie with you ?
Never wanted to close my eyes
Never through i would enjoy it
But now that i have met you
Can i leave with you ?
Would you take me with you ?
Would you take me with you ?
Please , take me with you
Just take me with you
N'ai jamais voulu partir de cette façon
Jamais pensé que je voudrais que ça finisse
Mais maintenant que je t'ai réveillée
Puis-je m'allonger avec toi?
N'ai jamais voulu fermer mes yeux
N'ai jamais cru que j'aimerais
Mais maintenant que je t'ai rencontrée
Puis-je partir avec toi?Me prendras-tu avec toi ?
Me prendras-tu avec toi ?
Je t'en prie, prends-moi avec toi Prends-moi juste avec toi
Breath every day of your life
You don't know why
I know you're just the evil-eye
But you look like
A fucking paradize
Be my princess
Be mine tonight
Beed everday of your life
You don't know why
I know you're just the evil-eye
But you look like
A fucking paradize
Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a perfect day
Somedays you cry
Somedays you smile
Somedays are better than others
Somedays you just wan to pass away
Somedays you feel like it's a beautiful day
Somedays you cry
Somedays you smile
Somedays are better than others
Now I dream I can fly ...
Far above the ground
Without you
Now I touch the sky
Respire chaque jour de ta vie
Tu ne saispas pourquoi
Je sais juste que tu es le mauvais œil
Mais tu ressembles
À un putain de paradis
Sois ma princesse, sois mienne ce soir
Certains jours tu as juste envie de trépasser
Certains jours te sens comme si c'était un jour parfait
Certains jours tu pleures
Certains jours tu souris
Certains jours sont meilleurs que d'autres
Maintenant je rêve que je peux voler
Loin au-dessus du sol
Sans toi
Maintenant je touche le ciel
One again I feel
The hole growing inside
I'm still running
Running through the grass
One again i dream
I can touch the sky
I keep on running
I keep on running
To the perfect world
Under beautiful skies
In a perfect world
Never will we die
Some days
you just wanna pass away
Some days
You just feel like it's a perfect day
Some days
You just wanna pass away
Some days
You just feel like in your beautiful day
In the perfect world
Under beautiful skies
In a perfect world
Never will we die
Some days
you just wanna pass away
Some days
You just feel like it's a perfect day
Some days
You just wanna pass away
Some days
You just feel like in your beautiful days
In a perfect world
Une fois de plus je sens
Le gouffre grandissant à l'intérieur
Je cours toujoursCourant à travers les herbes
Une fois de plus je rêve
Que je peux toucher le ciel
Je continue de courir
Je continue de courir
Vers le monde parfait
Sous des cieux magnifiques
Dans un monde parfait
Nous ne mourrons jamais
Certains jours tu as juste envie de trépasser
Certains jours te sens comme si c'était un jour parfait
Certains jours tu as juste envie de trépasser
Certains jours tu te sens comem dans tes beaux jour
What a strange star to live on
You say you're well
You say you're well
What a strange way to fall in love
So far apart
You say you're well
And you don't really care
Cause you're already up there
What a strange word to live with
You say you're well
You say you're well
What a strange way to fall appart
So far apart
You say you're well
Cause you don't really care
Cause you're already up there
Please just light the way
Now the rain is turning red , As God is bleeding
And you are dancing
Your dress is covered in blood
And you keep dancing
As i watch you , I swear
I'll stay with you up there
I know the voice that beckons me out of this hell
I know the road that you leads me home
So don't be scared you're not alone
So like the sun when all is dark please light the way
We don't need anything else but love to light the way
Quelle étrange étoile sur laquelle vivre
Tu dis que tu es bien
Tu dis que tu es bien
Quelle étrange façon de tomber amoureuxSi éloignés
Tu dis que tu es bien
Et tu n'y tiens pas vraiment
Car tu es déjà là-hautQuel étrange monde avec lequel vivre
Tu dis que tu es bien
Tu dis que tu es bien
Quelle étrange façon de partir en morceaux
Si éloignésTu dis que tu es bien
Et tu n'y tiens pas vraiment
Car tu es déjà là-hautS'il te plaît, éclaire juste le chemin
Maintenant la pluie devient rouge
Tandis que Dieu saigneEt que tu danses
Ta robe est couverte de sang
Et tu continues de danser
Alors que je te regarde, je jure
Que jeresterai là-haut avec toi
Je connais la voix qui me guide hors de cet enfer
Je connais laroute qui me mène à la maison
Alors n'aie pas peur tu n'es pas seule
Alors comme le soleil quand tout est noir
S'il te plaît éclaire le cheminNous n'avons besoin de rien d'autre que l'amour
Pour éclairer le chemin
The ocean has turned black again
And I'm still missing you my darling
Alone but hopeful I'm still here
Waiting for a sign you should be giving
Isn't it love
That we are feeling ?
Isn't it love
As i look into the rain
It seems as though I can see you face
In a sea of tears
Is the only place i can be with you ?
Yes it is love
That we are feeling
Yes it is love
That i feel
Yes it is love
That we are feeling
Yes it is love
That I fell
L'océan est de nouveau devenu noir
Yes it is love
Et tu me manques toujours mon amour
Yes it is love
Seul mais plein d'espoir, je suis toujours là
Yes it is love
Attendant un signe que tu devrais donner
Yes it is love
N'est-ce pas de l'amour
Yes it is love
Que nous ressentons ?
Yes it is love
N'est-ce pas de l'amour
Yes it is love
Que je ressens ?
Yes it is love
Lorsque je regarde dans la pluie
Yes it is love
Il semble que bien que je puisse voir ton visage
Yes it is love
Dans un océan de larmes
Yes it is love
Soit le seul endroit où je puisse être avec toi
Yes it is love
Oui c'est de l'amour
Yes it is love
Que nous ressentons
Yes it is love
Oui c'est de l'amour
Yes it is love
Que je ressens
Nous voila face à face
pour la dernière fois
entends tu les sabots
c'est l'armée du roi
non non ne pleure plus
il ne mérite pas
et leur monde est perdu
puisqu'on est condamné
qu'ils ont choisi pour nous
un jour viendra ou mon amour
on sera libre on sera beau
comme un étoile indestructible
Pourquoi pourquoi les innocents
Tombe de l'échafaud
sans messes ni tombeau
écoute ils frappent à la porte
mais nos âmes enlacées
sont bien trop loin pour eux
alors fermons nos yeux à tout jamais
rejoignons ensemble la liberté
Puisqu'on est condamné couplé x2
qu'ils ont choisis pour nous
un jour viendra ou mon amour
on sera libre on sera beau
comme une étoile indestructible
On a prié pour Toi
On en a dessiné des croix
A ton nom
On en a brûlé des livres
On a égorgé des enfants
Juste de quoi tuer le temps
Mais toi t'as pris différents noms
T'as choisi différents drapeaux
Dis mais pourquoi ?
Moi je me souviens de ma mère
Qui me chantait cette chanson : Alléluia
Alléluia inch'allah
Alléluia inch'allah
On en a fait toute une histoire
Où tu redescendais nous voir
Mais t'es pas venu
Nos sanglots pour uniques armes
A combattre pour que nos larmes
Ne soient pas perdues
De siècle en siècle
De jour en nuit
Et d'horreur en miséricorde
On T'a attendu
Mais l'espoir n'est pas l'Éternel
Et mon Dieu que la nuit est belle
Sur notre plaine perdue
Alléluja inch'allah
Alléluja inch'allah
A St Petersbourg, la neige tombe
C’est Dieu qui pleure l’histoire du monde,
des perles qui tombent, comme si le sang du ciel,
couvrait le siècle rouge
d’un drapeau blanc
A St Petersbourg, la neige tombe
Pour panser de coton, le pauvre monde
mais le monde, c’est les hommes,
les pays, les « Bons Dieux »
et les perles qui tombent et qui vous montent aux yeux
A St Petersbourg, on a perdu la guerre,
pas celle des canons, mais celle des idées,
mais, il y a Olga la blonde, celle qu’on appelle « Espoir »
et celle qui espère, de refaire le monde,
un monde fait de lumière et de neige en été,
et de soleil d’hiver et de nuit d’amour,
A St Petersbourg, moi, je n’irai jamais
et plus je te regarde et plus je sais,
que je t’aime, ma princesse, mon ailleurs, mon amour,
puisque l’âme est la richesse à St Petersbourg.
A St Petersbourg, la neige tombe
C’est Dieu qui pleure le sang du monde,
mais il y a Olga la blonde, celle qu’on appelle « Espoir »
et celle qui espère de refaire le monde,
un monde fait de lumière et de neige en été,
et de soleil d’hiver et de nuit d’amour
Quand il faudrait aider le pauvre
et quand ce pauvre a plein de frères
et que ces frères sont des millions
que ces millions sont des milliards
que ces milliards sont des humains
Mais des milliards d'humains ça vaut pas des milliards
Quand il faut garder Pinochet
Et tous les autres petites insectes
On a du temps à perdre
Et puis faut oublier
Y'a pas une dictature
Qu'on n'a pas financée
Y'a pas une mitraillette
Qu'on a pas fabriquée
Quand on laisse crever
Parce que soigner le pauvre
Non , monsieur , ça paye pas
Quand on laisse s'entretuer
Parce qu'armer le pauvre
Ouai , monsieur , ça paye bien
Et puis quand il faut sauver Bouddha
Y'a des minutes de silence
Tant qu'y a pas marqué dollar
Y'a pas de minutes de silence
Mais pour Sauver la bourse
Et le peuple bourgeois ...
God Blesse America
Laisser crever , c'est pas un crime
Quand on est économiste
Laisser crever c'est pas un crime
Quand on est économiste
O , min pays , je prie pour toi,
Pour tous mes frères,
Et pour moi-même,
Que la justice n'existe pas
Car s'il en est une,
On est mort
O , mon pays , je prie pour toi
Pour tous mes frères
Et pour moi même
Que la justice n'existe pas
Car s'il en est une ,
On est mort
Quand le World Crade s'enterre ,
C'est bien triste quand même
Quand le World Crade s'enterre
On se souvient Massoud...
Ils naissent un matin et comble de bonheur
Poussent un premier cri qu'ils pousseront toujours
Qu'ils sont beaux d'innocence et qu'ils sont beaux d'espoir
Qu'ils sont beaux de jeunesse, qu'ils sont tristes d'y croire
Puis comprennent un peu mieux, mieux de jour en jour
Que la vie c'est de vivre, sans jamais voir le jour
Que la vie c'est de vivre, vivre de jour en jour
Que vivre c'est frémir, et frémir à toujours
Ils parlent d'être libres, de fortunes, de pays
de femmes à conquérir, ils parlent de partir
Puis ils parlent d'amour comme on parle d'un rêve
Qu'on fait de jour en jour, jour après jour
Et puis voilà l'amour, et c'est alors qu'on s'aime
Et qu'on va s'inventer qu'on est roi qu'on est reine
On se prend à rêver qu'à deux on est invincible
Quand il n'est plus qu'attendre, à se partager
Alors ils marchent ensemble, en pauvres condamnés
Alors ils rêvent ensemble, de rêves fatigués
Alors ils marchent ensemble, car il faut bien vieillir
Puis ils vieillissent ensemble car il faut bien mourir
Ils meurent au matin, non ce n'est pas le soir
Ils meurent un matin bouffés par leur mémoire
Poussent un dernier cri, avant l'éternité
Car ici respirer rime avec agonie
Quand soudain le néant fait place à l'Infini
Quand enfin le silence nous ramène à la vie
Quand enfin délivrés de la pénitence
Jaillit de l'Imparfait la nouvelle naissance.
Usé par les hommes
par le bruit qui rend fou
usé par la vie
par les hurlements
usé par le silence
usé par le vent
usé par l'oubli
on oubli pourtant
qu'un jour on s'est aimé
qu'un jour on a vécu
que la vie est passée
que le passé n'est plus
qu'un jour on s'est aimé
que ce jour n'est plus
qu'une postérité
noyée dans l'inconnu
usé par un monde
qu'on ne comprends plus
qu'on a jamais compris
mais qu'il continue
à tourner encore
à tourner toujours plus
à faire tourner la tête
à nos âmes perdues
à nos cœurs qui appellent
et hurlent au secours
mais non y a plus de ciel
et non y a plus d'amour
et plus que des troupeaux
des vendus des vautours
des vendeurs de merveilles
des joueurs de tambours
usé par l'avenir
usé par un meilleur
qui ressemble au pire
et oui ça fait mal au cœur !
usé par l'ironie
qui tua ma jeunesse
usé par la comédie
usé par les promesses
usé par la folie
usé par le dégoût
usé d'être incompris
de marcher à genou
usé par l'usure
usé par les regrets
d'avoir fuit l'aventure
d'avoir fuit la beauté
te voila qui revient
te voila toi mon frère
qui me dit prend ma main
marchons vers la lumière
Et nos cœurs pleins d'espoir
et le cœur infini
on oublie qu'il fait noir
alors enfin on vie
et loin de leur tombeau
et loin de l'inhumain
on redevient fou à chaque matin
un jour on s'est aimé
et ce jour c demain
un jour d'humanité
un jour de gloire
un jour on s'est aimé
et ce jour s'est demain
un jour d'humanité
un jour d'humain
la la la la la la la la la la...
Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon Amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse
Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main
Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'Amour
A ta santé l'Amour
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'Amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman
Nos cœurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu couplet x2
Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne
Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon Amour
Y'a ces ombres derrière nous
Y'a ces idées vendues
Y'a ces drapeaux qui flottent
Et des hymnes dessus
Et puis y'a toi mon frère
Oui, toi qui n'y crois plus
Et puis y'a nos prières
Et nos causes perdues
Oui ils nous ont traqués
Comme on chasse les oiseaux
Menacés mais libres...
Y'a la mélancolie
L'amour qui bat de l'aile
Et nous avons vieilli
Les poings montent moins haut
Mais il reste la force
De croire en la beauté
La sève sous l'écorce
De la liberté
Nous marcherons encore
Sous les cieux de tempêtes
Menacés mais libres...
Nous nous en irons fiers
Rejoindre l'Éternel
Quand le corps rejoint la terre
Le feu ou l'océan
L'âme marie le ciel
Menacée mais libre
Aux lumières de la ville
Des visages sans nom
Nous tentons un exil,
Dis-moi, quel horizon ?
Au milieu des soirées, des rêves et des branleurs,
Écorchés, déchirés
Aux lumières de la ville,
Des visages sans nom
Au milieu des vipères et combats de scorpions,
Au feu dans les quartiers, y’a des rêves aux casseurs !
Écorchée, déchirée
Allez danse Debbie toute nue dans les bars !
Allez chante Charlie au gré des gyrophares !
Allez chante l’ami, allez danse la vie, allez transe la nuit !
Avec toi,
Aux lumières de la ville
Déchue, de ton regard,
Allez danse poupée au feu sur les comptoirs,
Défoncée !
Déchirée
Aux anges de mes nuits, sans dessous les étoiles,
Enfants du paradis recherchent une escale !
Écorchés, déchirés !
Allez danse Debbie toute nue dans les bars !
Allez chante Charlie au gré des gyrophares !
Allez chante l’ami, allez danse la vie, allez transe la nuit !
Allez danse Debbie, n’aie pas peur de mourir !
Que nous allume encore ton sourire en saphir !
Jusqu’au bout de la fête,
Aux plaisirs de la chair,
Allez viens, allez viens,
Allez viens
Dans le loup de la nuit
Allez brûle la vie,
La vie comme un éclair
Aux plaisirs de la chair,
De tes yeux le désir
J’ai la soif de vivre,
La fièvre qui monte
Et puis toi, et puis toi
Qui m’enivre, qui m’enivre
Allez danse Debbie…
En travers les néons,
Dans la mégacité
Aux merveilles,
Tu traces ton dessein
Petit bout d'évasion
Comme un phare au milieu
De la mer, tu éclaires
Une destination
Tu ressembles à ce rêve,
Que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait tant de fois,
Que j'ai fait avec toi !
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Aller dis-le, qu'on le refera !
Les yeux comme des perles au noir des mers de Chine,
Oh merveille, tu me donnes la main
Petit bout de beauté,
Poésie incarnée,
Prisonnier de tes reins, que c'est bon !
Quand tu me tiens tu ressembles à l'amour que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait tant de fois
Que j'ai fait avec toi
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez ! Jure et susurre qu'on le refera
Tu ignores le vide devant toi
Les vertiges et la peur,
Tu connais pas
Perdue dans les soirées,
Seule au milieu des loups
Tu t'enfonces
Au bord des précipices
Tu cherches les réponses
Aux abîmes de feu
De la cime tes yeux
À mon âme s'unissent
Tu ressembles au naufrage que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait trop de fois
Que j'ai fait avec toi
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez jure, allez crache
Qu'on le refera!
Tu ignores le vide devant toi !
Les vertiges et la peur
Tu connais pas
Tu ignores le vide devant toi !
Les vertiges et la mort
Tu connais pas
Eveillée, dans la cité perdue,
Au travers de la nuit toi tu vois bien,
Toi tu vois bien en travers la douleur et la mélancolie,
Tout ira bien,
Tout ira bien
Dans la cité perdue,
Au travers de la nuit
Toi tu vois bien,
Toi tu vois bien
En travers la douleur
Et la mélancolie,
Tout ira bien,
Tout ira bien
Du céleste s'éteint ma bouche
Aller vers toi !
Du parfum le désir que j'aime.
T'étais là,
Seule au bord du ravin, tu me dis
" On y va ? "
Toi contre moi,
Moi contre toi.
Dans la boîte d'ennui
C'est la soif qui a ...
Faim dans le ventre grandit,
S'envisagent les seins ;
Dans le cri de la nuit
Qui nous détruira, je n'ai peur de rien,
Quand tu es là,
Moi je ne crains,
Rien que toi, rien que moi
Faits de fièvres et d'envie
Dans la suie on se noie
Assoiffés d'interdits ;
Rien que toi rien que moi
Au sein de l'incendie
Je t'invite au combat et toi,
Tu me dis oui,
Aller viens ...
Sur la piste décollent
Les chevaux enragés.
S'emballent et puis se collent
Les lèvres empoisonnées.
S'unissent les venins
Et nous ne faisons qu'un.
Vérité du sacré,
Tu me donnes la clef.
Rien que toi, rien que moi
Faits de fièvre et d'ennui
Dans la suie on se noie
Assoiffés d'interdits ;
Rien que toi, rien que moi
Au sein de l'incendie
Je t'invite au combat
Et toi tu me dis oui
Allez viens...
À l'amour à la mort
Toi tu cherches le jour
À l'amour à la mort
Couteaux dans le velours
À l'anarchie des corps
Tu t'élèves et tu brûles
Tu gémis au secours
À la mort, à l'amour
À l'amour, à la mort
Toi tu cherches le jour
À l'amour à la mort
Couteaux dans le velours
À l'anarchie des corps
Tu t'élèves et tu brûles
Tu souris et tu cours
À la mort à l'Amour
Retiens-moi si tu peux refermer la blessure
Qui me tient à la vie et le mal qu'on se fait
Et les coups de couteaux qui transpercent et les plaies
Du silence et la nuit qui fait pleurer mon âme
Et la mélancolie, dis moi quand ça finit,
Les pouvoirs et les vents
Qui me poussent et qui m'attirent
Quand le cœur ne ressent que l'envie d'en finir
Dis quel est le chemin ?
La vierge ou la putain ?
Marie ou Marilyn
Peu m'importe ton nom
S'il y a la passion,
S'il y a la communion,
Des corps et des esprits,
Paris ou Miami,
Vas-y pour la folie,
Vas-y pour l'insomnie,
Va pour le paradis !
Les seins de Marilyn
Ou les saints de Marie
Tu sais moi je m'en fous
Quand elle est à genoux,
Quand elle me dit vas-y
Jusqu'au bout de la nuit,
En dessus sans dessous
Oui moi ça me rend fou,
Les seins de Marilyn
Ou les saints de Marie
Tu sais moi je m'en fous
Quand elle est à genoux,
Quand elle me dit vas-y
Jusqu'au bout de la nuit,
En dessus sans dessous
Oui moi ça me rend fou
Vas-y là dans le trou !
Oui moi ça me rend fou !
Retiens-moi si tu peux refermer la blessure
Qui me tient à la vie et le mal qu'on se fait
Et les coups de couteaux qui traversent les plaies
Du silence et la nuit qui fait pleurer mon âme
Et la mélancolie à l'heure où tout s'incline au vent des religions,
Dis-moi quand ça finit ?
Les pouvoirs et le sang
Qui me poussent et m'attirent
Quand le cœur ne ressent que l'envie d'en finir
Marie ou Marilyn ?
Peu m'importe ton nom !
S'il y a la passion !
S'il y a le frisson !
Marie ou Marilyn?
Peu importe ton nom!
S'il y a la communion!
S'il y a le frisson!
Les seins de Marilyn
Ou les saints de Marie
Tu sais moi je m'en fous
Quand elle est à genoux,
Quand elle me dit vas-y
Jusqu'au bout de la nuit,
En dessus sans dessous
Oui moi ça me rend fou,
Les seins de Marilyn
Ou les saints de Marie ?
Tu sais moi je m'en fous
Quand elle est à genoux,
Quand elle me dit vas-y
Jusqu'au bout de la nuit,
Vas-y là dans le trou !
Oui moi ça me rend fou !
À l'arrière des backrooms
Y'a des beautés divines
Vous ne soupçonnez pas
Les pulsions qui m'animent
Quand elle pris à vos pieds
Quand il y a plus qu'à s'aimer
Aux alliances éternelles
Immaculée conception de la vie, Paris ou Miami
Vas-y pour la folie, au gré des paradis
Artificiels --- faut bien toucher le ciel
Dans la beauté du sale
Dans la beauté du mal !
Artificiels --- faut bien toucher le ciel
Dans la beauté du sale
Dans la beauté du mal
Artificiels --- faut bien toucher le ciel
Dans la beauté du sale
Dans la beauté du mal
Les seins de Marilyn
Ou les saints de Marie
Tu sais moi je m'en fous
Quand elle est à genoux,
Quand elle me dit vas-y
Jusqu'au bout de la nuit,
En dessus sans dessous
Oui moi ça me rend fou,
Les seins de Marilyn
Ou les saints de Marie ?
Tu sais moi je m'en fous
Quand elle est à genoux,
Quand elle me dit vas-y
Jusqu'au bout de la nuit,
Vas-y là dans le trou !
Oui moi ça me rend fou !
Dans la cité des anges aux abords du Mexique
Nous tentons l'évasion dans le feu de la passion
Avec toi,
Tu verras
Dans la poussière noire, allez dans les loups
Au milieu des serpents, tu partages le sang
Avec moi,
Tu verras
Dans tes yeux,
Y'a la flamme
Y'a le feu
Qui ne s'éteint pas,
Dans tes yeux,
On y voit,
Toujours plus loin,
Dans tes reins
Perdus dans le désert nous suivons le chacal
Et les tambours indiens nous montrent les chemins
Qui nous mèneront droit au cœur
N'aie pas peur
Quel que soit le combat, tu te relèveras
Du royaume des morts, dragons et mauvais sorts,
À la force de l'âme, sous le chant du chaman,
Tu vaincras
Si tu crois
Dans tes yeux,
Y'a la flamme
Y'a le feu
Qui ne s'éteint pas,
Dans tes yeux,
On y voit,
Toujours plus loin,
Dans tes reins
J'hallucine
Que s'allume le ciel !
Que se fende la terre !
Devenir éternel.
Retourner la poussière.
Je gravirai les montagnes d'or,
Et le corps dans le corps
Au sommet,
Dans le sang unifié,
De tes nuit sans frontière
Je serai la lumière,
Comme un guerrier vaudou
Seul au milieu des loups,
Que les tambours indiens
Nous montrent les chemins
Dans le paranormal
Dans l'animal instinct !
Autour de moi les fous font la conversation
Les données du système moi, je n'y comprends rien
À la table des rois on a jeté les dés,
Les peuples sous la croix et les femmes au combat
Demain nous verrons bien toujours pire je suppose
Au plus bas du tréfonds de la nature humaine
Naufragés dans la nuit, direction la sortie
Nous tentons l'évasion comme on peut au milieu
Des mangas à la con, des crétins animés
L'infantilisation au service des pouvoirs
Au gré des élections c'est la prostitution
C'est Connard le Barbare qui gouverne l'étoile,
La faim sur les trottoirs de la Californie
Et la merde qu'on bouffe... au goût de paradis
On s'achète, on se vend
Au vent des hémisphères,
On se jette, on se prend
Contre un peu d'éphémère,
Sur l'étoile d'argent
Le cerveau ou la chair
Faudra choisir un camp
L'obscur ou la lumière,
L'obscur ou la lumière... solitaires, solidaires
À l'arrière des cafés
Au gré des verres de vin
Dans nos cœurs la beauté
Boit des coups la jeunesse
De dessous les pavés
Tu me passes le joint
Vont les grandes idées,
Dans le feu de l'ivresse
Il y a Martin et Lisa
Qui me disent " on y croit ".
Dire qu'on avait des rêves...
Rappelle-toi
Dans les économiques,
Dans la métaphysiques,
Dans les trop vieux combats,
Je m'en sortirai pas.
Au gré des connections,
Les millions, les questions.
Dans la meute aux médias
Je m'en sortirai pas.
Entre l'aube et la fin
Dans l'antre de ta main
Dans les jeux de l'étreinte
Dans les maux les complaintes
Dans la contestation,
Les fausses rebellions
Dans le faux dans le vrai,
Dans la sécurité
Ne me laisse pas
Au milieu de la pièce,
Théâtre de l'absurde,
Les comment dis pourquoi
On s'en sortira pas ?
Dans la beauté du mal,
Dans la beauté du sale
Sous les voiles ou les croix,
On en sortira pas.
Dans le noir du venin
Ce qu'on est ce qu'on feint,
Dans le bleu de l'absinthe,
Chez les putes chez les saintes,
On se donne on se perd
À passer des frontières,
À trainer sous l'orage,
Un jour vient le naufrage :
Entre l'or et la faim,
Accroché à ton sein
Dans le feu de l'étreinte
De nos corps qui s'esquintent
Dans les constellations,
Les sodominations,
Dans le faux dans le vrai,
Dans le brut dans l'abstrait,
Ne me laisse pas
À la lisière des rêves,
M'éteindre entre tes lèvres,
Sous les voiles ou les croix,
Au cœur de l'attentat...
Au vent des connections
T'as vu comme on se vend !
Par les quatre horizons
T'as vu comme on nous prend !
Dans le faux dans le vrai,
Dis-moi qu'est-ce que tu crois ?
Dans le brut de l'abstrait
Dis-moi quelle est la voie ?
Je serai l'accident,
Sur le bord de ta route
La larme de poison.
Caché entre les gouttes
Le joueur de pipeau
Fait danser les serpents.
Je serai le napalm
Qui s'accroche à la peau,
Tourne autour de ton âme
C'est moi le torero !
Qui remue dans la plaie,
Je serai le couteau.
Rien ne sert de t'enfuir,
Je te rattraperai.
Même en haut de ton empire,
Nous viendrons te chercher
Je serai le virus
Va dans le computer
De la foire au pognon,
Je serai le crackeur
Comme une pourriture
Qui ne s'arrête pas.
Au royaume du sombre,
De la thune et des rats,
Je serai comme une ombre
A chacun de tes pas
Comme une maladie
Qui frappe et qui s'en va.
Tu peux faire ta prière
J'ai fini de jouer.
Viens voir dans le désert
Aux mirages éclatés.
Pour le mal
Pour le mal
Le clean et puis le sale,
Le tendre et puis le mal
Qui ne s'arrête pas,
Je serai avec toi ;
La clef et puis la chaîne
Sous le chant des sirènes,
À chacun de tes pas
Je serai avec toi
Le beau et la laideur,
Le sang et puis le cœur
Qui ne s'arrête pas.
Je serai avec toi,
Soleil noir d'orage,
De sagesse est la rage,
À chacun de tes pas
Je serai avec toi
Pour le mal
Que tu m'as fait ;
Pour le mal
Que je te ferai...
Des ombres et des mystères qui tournent autour de toi.
En dedans la lumière, te souviens-tu de moi ?
On était volatile, je ne savais pas.
Le couteau dans la chair, toi tu combats
Dis pourquoi, Marta ?
Des cendres et des poussières qui traînent autour de toi.
Du sang dans les rivières, te souviens-tu de moi ?
Tu me laisses inutile, à courir après quoi ?
Des bouteilles à l'amer, un effluve de toi.
Dis pourquoi, Marta ?
Dans la chambre sans bruit
La nuit nous faisons route.
Amoureux solitaires
Sans regarder derrière.
Nous fuyons tous les deux,
Tu me dis qu'on est fou,
Alliés, là dans l'ombre,
Tu éclaires
Dans les draps de satin noir
Noires étaient nos nuits blanches.
Toi tu m'ouvrais la voie,
Moi je cambrais les hanches.
Au brûlant de la peau,
Au puissant des parfums
De la sueur de l'autre.
Comme deux sans abris
Au milieu de l'orage.
Sous les coups, sous la pluie
Nous joignons nos visages.
Au-delà des réels
Mon amour avec toi,
Allez viens on s'arrache,
Allez viens on se crashe !
Evadés,
Clandestins
Allez viens...
Allez envoie le corps, au défi de l'hardcore
Allez envoie tes rêves, allez envoie tes lunes,
Allez crame mon âme qui nous brûle passion, que nous
Mène l'union aux hallucinations,
Que la peur dans tes yeux fasse monter l'acide jusqu'au bord
De tes lèvres aussi noires que la nuit qui nous emmène
Au large sur des terres sacrées où l'on aime à saigner,
Où l'on aime à s'aimer.
Que l'on meure maintenant dans ce lit, fugitifs,
Accrochés à nous-mêmes, perdus sur le récif ;
Que s'arrête le temps !
Que continue l'instant !
Et que s'ouvre l'abysse devant toi mon amour
Aller délivre moi du plaisir qui nous ronge
Allez libère toi au violent de nos songes
Allez transe avec moi sans jamais t'arrêter.
Toute nue sous l'orage, je veux te voir pleurer
Hors de moi !
S'évader,
Clandestins
Dérapés.
Tu y crois toi ?
La magie des rencontres,
Et la peur de mourir
Doit y'avoir autre chose.
Tu y crois toi ?
Les enfants de l'amour ?
Moi putain j'ai du mal,
Doit y'avoir autre chose.
Tu sais bien quoi !
L'ivresse et puis la fête,
Tu sais bien quoi !
La paresse et la chair.
Et l'envie de se perdre
Dans les nuits l'un dans l'autre,
Peut-être j'y ai cru.
Je sais plu.
Tu y crois toi,
À tout c'qu'on te raconte,
Qu'on laisse crever nos vieux
Pour que tout aille mieux ?
Parce qu'on est égoïste,
Qu'il suffirait d'aimer,
Et de consumer ;
Mais qu'aimer de travers
Peut mener en enfer !
Tu sais bien quoi !
L'ivresse et les vertiges !
Tu la connais toi,
La caresse et la guerre.
Et l'envie de s'y perdre
Dans les nuits l'un dans l'autre,
Peut-être que j'y ai cru.
Je sais plus je sais plus !
Y'a la thune et la gloire,
Et l'odeur des charniers !
Le devoir de mémoire,
Les prénoms oubliés ;
La culture des racines,
L'art et la religion,
Le bonheur des familles,
Et la fragilité !
Et la fragilité !
Me dis pas toi
Que vivre fatigue,
Qu'on fait que s'évader,
Doit y'avoir autre chose.
Me dis pas toi
Que vivre fatigue,
Qu'on ne fait que passer,
Doit y'avoir autre chose.
Quand j’y suis arrivé la gare était déserte.
Varsovie au matin c’est un peu triste à voir, c’est vrai ;
capitaliste oblige je tire un peu de cash pour Kasia,
un gamin au café lui vient de planter son nez dans un bol de soupe froide ;
sac à dos accosté sur un quai solitaire
j’envoie par téléphone quelques photos loufoques, un peu de mon histoire
aux amis parisiens qui me disent : allez reviens c’est pas pour toi là-bas.
Tout seul dans le wagon mon regard qui se jette par la fenêtre,
je regarde Warsawa loin de moi qui s’en va.
Nous fendons l’horizon direction Zakopagne…
La neige tient le siège de la vieille Pologne,
j’imagine soudain oui qu’un jour d’autres trains ont du passer par là.
Vieille dame sans dent tire vieille charrette ;
telle vague céleste vole un oiseau sans tête.
Le jour se lève
sur la campagne,
un vieux cheval fou
me tient tête de loin,
parfois je rêve que je suis Jivago
et qu’elle m’attend là-bas
sous le vol du corbeau,
et qu’elle m’attend là-bas
sous le vol du corbeau.
Toujours dans le couloir une autre silhouette
vient joindre sa fumée,
sa fumée de cigarette.
Non je ne suis plus seul et d’un œil polonais
il me dit quelques mots, dans un silence slave
je le trouve beau.
Au wagon restaurant sur vieille gazinière
on me cuisine un steak qui saigne la vodka, il est beau l’ancien temps !
Bientôt tout ça sera sous plastique à la morgue
et ce sera comme ailleurs,
un croque-monsieur sans vie dans un wagon sans bruit.
Mon ami du couloir me rejoint sans surprise
et me tend sans rien dire un thé à l’eau-de-vie ;
sans comprendre un seul mot de l’autre nous parlons de nos femmes de nos vies,
voyageurs nous refaisons nos mondes,
et des gamins surgissent…
Ils ont l’œil du futur
et le cœur des étoiles !
Ici on sourit pas ou seulement quand on boit !
Y’a Bartek, y’a Ianek, y’a Vojtek et y’a moi !
Allez chante gamin que demain sera mieux
et laisse la vodka faire s’effacer la peine.
Ami toi d’un autre pays,
je te suis amoureux.
Le jour se lève
sur la campagne morte,
un vieux cheval fou
me parle un peu de loin ;
parfois je rêve que je suis Jivago
et qu’elle m’attend là-bas
sous le vol des corbeaux.
Tu voulais du médiocre et moi j’en avais pas,
tu voulais l’univers et moi j’avais que moi,
tu voulais le silence quand j’étais que musique,
qu’on marche parallèle quand j’allais qu’à l’oblique.
Tu voulais des rivières au milieu du désert,
tu voulais les voyages, moi j’étais sédentaire,
que je fasse des chansons qui m’emmènent au sourire,
j’y peux rien moi je n’ai que des larmes à leur dire,
et des plaines de pluie pour unique empire.
Quand je serai parti que lira mes poèmes
un autre romantique qui se verra en moi,
il se dira sans doute : « Oh c’est beau comme il l’aime ! »
Mais qu’il sache que je n’ai jamais aimé que moi ;
qu’au lit ou dans le cœur l’égoïsme est la mère
des générosités.
Que les femmes me pardonnent de n’être fait pour elles,
d’être comme un nuage qui recherche son ciel !
De n’être qu’un navire toujours à la détresse ;
et cette envie de fuir de ceux qui sont en laisse !
Pardonnez-moi vous tous qui vous liez les mains ;
vous qui pensez qu’à deux vous ferez mieux le chemin,
vous qui pensez que l’autre vous sauvera la peau
alors que de votre âme il fera des lambeaux !
En amour que l’on soit le plus grand des guerriers
ou la triste brebis qui cherche le berger,
on finit tous à terre à chercher les morceaux,
au bord du précipice à deux pas du grand saut,
à deux pas du tombeau.
Un ange est venu me voir me sortir de mes rêves,
poser sa main sur ma bouche, y déposer ses lèvres.
Tendrement contre mon cœur il m’a parlé de toi,
il m’a dit que tu allais bien, que tu ne reviendras pas.
D’un signe des ailes blanches qui dit qu’il faut partir,
quand moi j’étais que sanglots il m’a fait un sourire.
De jour en jour chaque soir faut que soleil se couche,
toutes les plus belles choses au monde ne valent pas ta bouche.
Je suis le Christ
et toi tu es ma croix,
et ça fait rire tout Rome !
Je suis le Christ,
juste un con planté là
d’avoir trop aimé les autres.
Je marche au milieu des foules qui me jettent des pierres ;
triste radeau sous la houle, bienvenue en enfer !
Et si l’amour a planté oui des clous dans mon cœur,
c’est qu’une seconde à t’aimer vaut des siècles dans la douleur.
L’ange aux allures de la mort m’a dit : « L’heure est venue.
Mon enfant ne regrette rien, l’amour tu l’as perdue. »
Alors moi je vais sans regret me planter sur ma croix,
me dire que oui, peut-être un jour, oui toi tu reviendras.
Je suis le Christ
et toi tu es ma croix,
et ça fait rire, et ça fait rire le bon peuple de Rome !
Je suis le Christ
juste un con planté là,
d’avoir trop aimé son hôte.
Des jours qui ne ressemblent qu’à l’ombre des nuits
Des silences qui résonnent à l’âme comme un cri
Quand les paupières n’ont même plus la force des orages
Quand porté par les flots je ne vois plus rivage
Des amours qui sont nés aux mauvaises saisons
Quand printemps a tardé à ouvrir ses bourgeons
Des lunes toujours pleines qui ne me sourient plus
Comme jouer aux échecs quand la reine est perdue
Que tout est noir
Que tout est noir
Comment te dire
Que tout est noir
Comment j’ai peur
Comment j’ai froid
Comment te dire
Quand t’es pas là
Que moi sans toi
Ça ne veut rien dire
Comment te dire, dis-moi
Comment te dire
Que moi sans toi
C’est comme un rire
Qui trouve pas
Vers où mourir
Mes sciences qui ressemblent qu’à l’ombre du doute
Le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte
Quand au cœur de l’iris c’est le temps des moussons
Qui vient noyer le blé juste avant la moisson
Dans les travers du temps je sais je t’ai perdue
Et tu l’as dit cent fois tu ne reviendras plus
Alors je peux partir comme un loup solitaire
Qui blessé s’en ira mourir auprès d’un hêtre
Moi j’aurais tant voulu que cet être soit toi
Tant voulu avec toi être un autre que moi
Au profond de ton ventre faire plus belle la terre
Oublier qui je suis et fermer les paupières
Que tout est noir
Que tout est noir
Comment te dire
Que tout est noir
Comment j’ai peur
Comment j’ai froid
Comment te dire
Quand t’es pas là
Que moi sans toi
Ça ne veut rien dire
Comment te dire
Comment te dire
Que moi sans toi
C’est comme un rire
Comme un triste navire
Qui sait pas où partir
Quand on est tellement seul que même la solitude
Vous semble être une amie dont on se passerait
Celle qui fut toujours là depuis le premier souffle
Qui depuis ce jour-là ne veut plus vous quitter
Quand vous ne savez plus qu’un jour vous saviez rire
Quand le mal a choisi votre âme pour empire
Quand tous les romantiques et les tristes du monde
Ont choisi votre cœur pour se mettre à pleurer
Que tout est noir
Que tout est noir
Comment te dire
Que tout est noir
Comment j’ai peur
Comment j’ai froid
Comment te dire
Quand t’es pas là
Que moi sans toi
Ca ne veut rien dire
Comment te dire, dis-moi
Comment te dire
Que moi sans toi
C’est comme un rire
Qui trouve pas
Vers où mourir
Dis-moi qui sont ces gens, qui se montrent indécents, qui s'embrassent en public
Moi je suis seul au monde, je n'ai pas de Joconde pour faire les romantiques
Dis quelle est cette ville aux éternelles idylles, j'ai oublié son nom
En connais-tu la route et le prix que ça coûte d'aimer à perdre raison
Dis-moi qui sont ces gens qui promènent en semant la grâce derrière eux
Rendant plus beau le monde qui emportent à la tombe, leur amour avec eux
Connais-tu leur chemin, le secret qui les tient à la bonne fortune
Moi je n'ai que mes mains pour abriter chagrin quand eux, ils ont la lune
Dis-moi qui sont ces gens qui abritent éclatant leurs yeux de trop d'orages
Dis-moi qui sont ces dieux qui des foudres et des cieux savent faire bon usage
Et rester hors du temps quand nous autres n'avons que l'hiver pour pâturage
Pour nos tristes pigeons qui sans destination nous renvoient nos messages
Dis-moi qui sont ces gens qui rient comme des enfants, qui se donnent la réplique
Celle des Roméo, des Tristan, des Rimbaud, celle des grandes musiques
Moi je n'ai que moi-même pour montrer de mon cœur sa nature impudique
Dis qui sont ces bourreaux qui me tuent sans un mot, de leurs yeux magnifiques
Dis qui sont ces bourreaux qui me tuent sans un mot, de leurs yeux magnifiques
Je marche dans des villes où des âmes sans nom me fredonnent le tien
Des concerts en sourdine où je chante ton nom pour oublier le mien
Pour oublier un peu que toi tu n’es pas là quand l’hiver se fait rude
Que je n’ai plus que moi avec qui partager ma propre solitude.
Je marche sous des cieux qui me rappellent un peu la couleur de ta flamme
Quand le rouge et le bleu donnent aux amoureux des beautés océanes
Moi je fuyais l’amour parce que j’avais trop peur, oui trop peur d’en mourir
Mais à trop fuir l’amour c’est l’amour qui nous meurt avant que de nous fuir
Je vivrais mille vies et dans mille pays ça ne changerait rien
Car de mille pays je reviendrais toujours m’éteindre entre tes mains
Si je m’y fais petit, allez dis s’il te plaît que tu me reprendras
Juste pour une nuit que tu me reprendrais je t’en prie, dis-le-moi
Que l’amour n’est pas mort car on ne peut mourir quand on est infini
Qu’il revivra encore cet amour qui est mort, qu’il reprendra la vie
Que la pluie dans mes yeux sera assez pour vaincre le désert dans les tiens
Que la pluie dans mes yeux sera assez pour faire renaître les fleurs au jardin
Je t’attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie
Je t’attends comme on attend voir pointer le jour quand il n’est que la nuit
Toi tu ne viendras pas car déjà trop de fois toi tu es revenue
Toi tu ne viendras plus car déjà trop de fois c’est d’autres qui sont venues
Il est tard et ça fait oui déjà quelques mois que tu t’en es allée
Des années ou des siècles les secondes sans toi c’est toujours l’éternité
Toi tu dois faire du beau sur des chemins où moi, où moi je ne suis pas
Et moi je reste là à voir passer le monde qui se fout de tout ça
Et la nuit moi j’ai peur, oui la nuit moi j’ai peur, moi j’ai peur d’en mourir
Et quand moi j’ai pas peur, c’est mon cœur qui a peur, qui a peur de te revoir partir
Moi j’ai froid dans la nuit quand toi tu n’es pas là, dans la nuit moi j’ai froid
Quand à côté de moi c’est une ombre sans vie, c’est une autre que toi
Quand à côté de moi c’est une ombre sans vie, c’est l’ombre de toi
Je suis perdu
Je suis perdu
Sur des chemins de pierre
Je marche nu
On s’est perdu
On s’est perdu
Et mon cœur en enfer
Que de toi ne battra plus
Je me suis perdu
Quand je t’ai perdu
J’ai perdu ma lumière
J’ai perdu Terre entière
Anéanti
Par une putain de bas étage
Par une blonde aux cheveux noirs
Qui m’a souri
Que j’ai suivie au petit jour
Qui s’est scotchée à ma mémoire
Six pieds d’amour
J’voudrais mourir
Là comme un con,
Petit garçon sur le trottoir,
Hurler ton nom au désespoir,
C’est pathétique
Qui aurait cru que le brigand,
Que le bandit de grand chemin,
Que le tigre sans cœur
Soit la brebis
Anéanti
Par un agneau aux dents de loup
Par une reine sans dessous
Une éclaircie
Qui cachait tellement bien l’orage
Qui avait promis le grand voyage
Puis qu’est partie là dans la nuit
J’suis comme un con
Sans horizon sur un trottoir
Petit garçon au désespoir
Putain c’est triste
De finir en tigre qui pleure
De finir en aigle sans aile
En tourtereau
Sans tourterelle
Anéanti
Par une blonde aux cheveux noirs
Une aurore qui n’était que soirs
Que soirs de pluie
Qui déployait l’armée des ombres
Quand dans mes yeux moi j’ai vu sombre,
Moi j’ai vu fondre
Oui des mers infinies
J’ai tout perdu
La bataille mais aussi la guerre
Qu’elle a bouffé dans son trou noir
Mes galaxies
C’est la débâcle à l’univers
Y’a trop de rides sous mes paupières
Y’a tant de triste
Qu’on dirait la Russie
Les putains sont des anges
Et les anges des putains
Mes larmes vont aux fleuves
Et les fleuves à la mer tu me laisses le cœur en laisse
Comme on laisse celui
Qu’un jour on crut d’amour
Qu’un jour on crut toujours
Puis qu’un jour on croit plus
Puis qu’un jour on oublie
Si nous nous sommes disparus
Comme un marin qui prend les nues
Pour l’océan
Et qui s’enfonce au fond de l’eau
L’amour emporté par les flots
Les flots du temps
Nous aurions pu nous unir mieux
Comme on dit s’unir devant Dieu
La mascarade
Non moi ne m’a jamais tenté
Oui que la sincère amitié
Des camarades
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Des bagues aux doigts
Et si la mienne était poème
Et si la mienne était en bois
Elle était pour toi
Elle était pour toi
Puisqu’ici tout s’évanouit
Nos rires dans la mélancolie
Tout prend le large
Beauté ne gardons que l’instant
Avant que les mauvais printemps
Ne sonnent la charge
Là où tu t’échoueras bientôt
Là où on s’est échoué trop
Où il fait froid
Tu verras bien des éclaircies
Tu les prendras pour l’infini
qui fera gonfler ton ventre
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se passent
La mort aux doigts
Pauvres de leur cupidité
sont ceux qui s’échinent à garder
L’autre pour soi
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Les cœurs en croix
Au diable leur stupidité
Car même à deux nous ne sommes faits
Ouais que de soi, sûr que de soi
Là où tu es d’autres pays,
Dans d’autres hommes, dans d’autres lits
Prends garde au vent
Qui parfois fait gonfler les voiles
Mais qui soudain quand ça lui prend
S’enrhume un peu
Pour nous laisser seuls au milieu
Quand pour rentrer ne reste que
L’océan à la nage
Quand le voilier devient radeau
Quand le manque devient le trop
Quand la vie a fait rage
Mon amour j’ai pas su tenir
Les promesses du devenir
Un avec toi
J’ai plus que moi-même à qui dire
Qu’il est triste mon triste empire
Qu’il est triste sans toi
Quel océan vers quel abîme
Dis-moi où mène ce chemin
Où tu n’es pas
Car si l’on ne meurt pas d’amour
Je peux te dire qu il est certain
Qu’on meurt de toi
Qu’on meurt de toi
Il y aura des fleurs
Dressées en cathédrales
Et des robes en couleurs
Non pitié pas de noir
J’ai toujours eu peur du noir
Je préfère la lumière
D’ailleurs quand j’étais enfant
Je dormais la porte ouverte
De peur que les bandits
Passent par la fenêtre
Pour me voler maman
Il y aura mes amantes
Les amants des amours
Les amours des aimantes
Enfin y’aura de l’amour
Et j’espère des enfants
Pour chanter « Mort aux vieux !
Mort aux morts, mort aux bons dieux ! »
Et pour pisser derrière l’église
De ce pauvre curé
Qui dit que des bêtises
Qui m’fait perdre mon temps
On jouera du Mozart
Mais pas de requiem
De la Flûte Enchantée
Ou bien mieux du Don Juan
Pour partir conquérant
Pour partir simplement
Sur un air de trompette
Partir à la conquête
Ouais le coeur à la fête
Il y aura des souvenirs
Il y aura les sourires
De quand j’étais enfant
De quand j’étais printemps
Quand on était au ventre
Quand on était au vent…
Non ne pleure pas mon frère
Non ne pleure pas ma mère
On sera bientôt ensemble
On remontera le temps
Et on sera en Sicile
Sûr, à la belle étoile
En chantant qu’on est fou
Et sac à dos m’entraîne
On pissera dans la mer
On pêchera des calmars
À faire rougir Némo
On refera notre histoire
En attendant Pierrot
Ami ne sois pas triste
Tu sais ma vie fut belle
Un peu courte mais magnifique
Comme un soleil levant
Le vent sur l’Atlantique
Je m’en vais en chantant
Vers une autre Amérique
Comme un soleil couchant
Sur le Pacifique.
Au-delà du brouillard c’est encore le brouillard,
dedans parfois je vois dans dix mille ans !
Au-delà du brouillard c’est encore le brouillard,
soudain je me souviens quand j’étais soleil levant.
Un vieux cerf s’étonne de me voir passer là
se demandant sans doute si je suis déjà mort,
d’autres temps d’autres lieux c’est un autre que moi
qu’il a croisé par là.
D’autres vents, d’autres dieux
silhouettes fantômes, hordes sauvages,
agonisant de n’avoir qu’une main à se tendre,
nulle trace dans le fleuve où j’ai nagé un jour avec femme,
où j’ai cru que l’amour était feu…
Oui mais feu notre amour
n’était que cendres au vent
et l’aube ne m’éclaire que des suppositions.
De silences en questions
on construit son empire,
et de châteaux de sable,
et de rives en dérives,
on dérive toujours,
on essaie d’être roi ;
on essaie d’être soi
de sourires en soupirs,
oui dans le lit des femmes
qu’on prend et qu’on oublie,
on s’oublie peu à peu
avant qu’on nous oublie.
On se croit loup des steppes
quand on n’est que brebis,
sans troupeau ni berger,
sans étoile,
halluciné ;
sur la route un vieil homme s’en va à la rencontre
d’un bien plus vieux que lui, et ce plus vieux c’est moi…
Ou peut-être toi !
Le vieil homme est assis sur un banc
il fume une danseuse,
je veux dire il fume une gitane,
comme on fume le temps,
je lui dis quelques mots.
Il me répond les siens,
on ne se comprend pas
mais nous faisons semblant,
tout en sachant tous deux
qu’en commun nous avons
la vielle dame en noir,
qui nous attend ?
Au-delà du brouillard c’est toujours le brouillard,
dedans parfois je crois que je suis soleil levant,
et mes rêves s’éteignent les uns après les autres
à chaque pas de plus,
c’est toujours un de moins
au-delà du brouillard, c’est toujours le brouillard !
Dedans parfois je vois dans dix mille ans !
Et je pense aux enfants de nos petits enfants,
que nous n’avons pas eus, mais qu’on aura demain
si j’avais mes vingt ans,
mais je n’ai pas d’enfant
et je n’ai plus vingt ans,
alors je marche seul
comme un vieux régiment
qui n’a plus de conquête,
quand on est au sommet
on ne peut que descendre
ou apprendre à voler
au-delà du brouillard !
Au-delà du brouillard,
sur la route un vieil homme
s’en va à la rencontre
d’un bien plus vieux que lui,
et ce pluvieux c’est moi.
J’ai passé tant de fois
De l’ombre à la lumière
Dessiné tant de croix
Pêché tant de rivières
Dans le train de la nuit
Qui va où ?
Je sais pas
À New-York ou Varsovie
Peu m’importe tu vois
Je cherche encore
Un chemin une route
Au Sud ou vers le Nord
Je cherche encore
J’ai prié tant de fois
Qu’un jour à moi s’unisse
Celle qui marche avec moi
Que je ne connais pas
Dans le vol de l’ennui.
Qui m’emmène où ?
Je sais pas
A New-York ou dans ton lit
Peu m’importe tu vois
Je cherche encore
Un chemin une route
Au Sud ou vers le Nord
Tu sais moi, je cherche encore
Je cherche encore
Un chemin une route
Au Sud ou vers le Nord
Je cherche encore
Allez tiens-moi tiens
Allez tiens-moi bien
Aussi loin que nous portera la route
Allez tiens-moi tiens bon mon amour
Allez tiens-moi tiens
Allez tiens-moi bien
Aussi loin que nous portera la route
Allez tiens-moi tiens bon mon amour
Si le temps qu’il nous reste n’est pas assez pour toi,
Si l’envie déjà te prend d’aller aimer un autre
Accorde-moi l’amour une dernière fois,
Je t’en prie mon amour serre-moi fort dans tes bras.
Et même si je suis fou, oui fou d’amour pour toi,
Dès le lever du jour je te laisserai partir
Puisqu’il n’est entre nous qu’un fragile fil de soi,
Qu’il n’y a plus d’amour,
Qu’il ne reste que moi
À danser, à danser
À danser, dans tous les bars du port
À danser, à danser
À danser, danser jusqu’à l’aurore
Dans la mégalopole
les mégalos polices
traînent entre les voitures
qui embrasent la nuit.
Sans papier sans espoir
traînent les sans-patrie,
sans rien dans le regard,
rien que des souvenirs.
À l’Alhambra
danse le flamenco !
Almeria,
que saigne le taureau !
Au cœur de nos tempêtes
tournent les girouettes !
Et qu’importent les vents
si vaincre est la direction !
Et gouvernent les gouvernements,
et passent, et passent les saisons ;
tranquillement s’effondre
le cours de nos actions…
À l’Alhambra
danse le flamenco !
Almeria…
Que saignent les taureaux !
Quand on perd son amour, c’est l’amour qui nous perd
De l’automne à l’été, oui c’est toujours l’hiver
La rivière et la mer qui n’ont plus d’estuaire
C’est les inséparables qui soudain se séparent
C’est comme se retrouver à dormir dans les gares
Quand la nuit est la nuit et la nuit pour toujours
Non le jour n’est plus jour quand on n’a plus d’amour
Quand on perd son amour, c’est les autres qui rient
Qui sont contents enfin de nous voir nous aussi
Comme ils l’ont tous été dans leur vie une fois
Comme un fou qui se saigne accroché à la croix
Quand on perd son amour, c’est l’amour qui nous crie
Tout le malheur du monde à réveiller la nuit
Notre cœur qui sait plus comment battre tout seul
Vaut mieux perdre la vie que perdre son amour
Vaut mieux ne plus penser que d’y penser toujours
Vaut mieux jamais aimer que d’aimer pour toujours
Mieux vaut mourir de mort que de mourir d’amour
Quand on perd son amour, c’est toujours une fille
Qui a fait monter des marées de sel à vos pupilles
Faut pas leur en vouloir ce ne sont que des filles
Et que bien trop souvent elles oublient d’être gentilles
Car si l’homme est un chien, c’est qu’il est plus fidèle
Plus fidèle à des chattes qui se feront la belle
Les filles c’est comme la mer ça dépend de la lune
Ça va et ça revient s’écraser sur la dune
Faire des châteaux de sable de la boue dans vos mains
Et donner l’illusion à qui prendra leurs reins
Éteint par tant d’années en lambeaux de souvenirs
qui flottent tristes drapeaux au ciel mon empire,
et qui sans toi n’est plus que cendres ?
Des connexions perdues laissées aux satellites,
qui s’en vont de mon cœur, les fréquences qui palpitent,
et des portables au lieu des lettres ;
tu vois je suis pas sûr que le progrès toujours
fasse progresser l’Homme à pas finir tout seul,
y’a qu’à voir comme les gens se quittent.
Mais ainsi va le monde et ainsi va la vie
nous courons tous ensemble vers la fin qui nous lie,
que des troupeaux
vers l’abattoir.
Je t’en prie, finis-moi !
J’en peux plus d’en mourir.
Je t’en prie, finis-moi !
J’ai perdu mon sourire.
Puisqu’ici non plus rien, non plus rien ne veut rien dire,
quelle prétention avions-nous, nous enfin de nous dire
que nous valions, oui quelque chose ?
Dans la rue c’est encore un autre bourré qui crie
toute la bêtise humaine pendant que moi je t’écris
autant de bêtises que lui.
Bientôt les éboueurs viendront ramasser poubelles
entre deux vides ordures, je leur donnerai ce mot
qui pouvait pas finir en de meilleures mains.
L’amour est infidèle et nous tristes fidèles
à l’amour nous brûlons et nous brûlons nos ailes
de tristes veaux
vers l’abattoir.
Je t’en prie, finis-moi !
J’en peux plus de ramper,
je deviens fou, tu sais
là, comme un échoué.
Oui je sais je suis glauque avec mes chansons tristes
mais j’emmerde le monde et il me le rend bien,
c’est un peu comme si nous étions quittes.
Toi l’autre que j’aimais, je te prie maintenant
de finir le travail que tu as commencé,
et s’il te plaît avec le sourire.
Non n’aie pas de remords de me donner la mort !
Tu sais moi avant toi j’en ai piétiné des cœurs
qui avaient vu en moi, ce que moi j’avais cru voir en toi.
Du bourreau au sauveur, de l’agneau au vampire,
on est tous un jour l’un, un jour l’autre, c’est le jeu
qui nous tue puis,
qui fait qu’on vibre !
Je t’en prie écris-moi ,
donne-moi des nouvelles.
Quand je serai en bas,
envoie-les vers le ciel !
Je t’en prie écris-moi,
donne-moi des nouvelles.
Quand je serai en bas
je t’en prie,
écris-moi.
Au-dedans les paupières
de tes yeux qui renversent
pile entre les phalanges,
de la pluie sur la braise.
Ces envies qui nous poussent
à embrasser le vide,
oui les bras en croix,
à filer à l’anglaise
dans tes yeux tout au bout
ce qu’il reste de nous
emporté par la mer,
qui s’endort sur les braises.
Accroché à leur cou
on finit tous un jour
par se croire immortel
sur le bord des falaises ;
j’ai pas voulu tout ça,
j’ai pensé qu’à moi,
j’ai pas voulu tout ça.
Au-dedans de tes yeux
les torrents traversant
paupières. Avant d’aller
s’échouer sur la braise.
on en a vu navires
qui ne sachant pas lire
les cartes se noyaient
tous au pied des falaises.
Qu’on soit rayon de feu,
que l’on soit fils de dieu
ou juste un indien fou
qui marche sur des braises,
qu’on ait le cœur amoureux
qu’on soit l’ombre des cieux
on n’est rien du tout,
qu’un fou sur la falaise.
Des flammes à la rivière !
Y’a des trous dans ma chair.
Ouais des siècles en enfer, à chercher,
ta flamme à la rivière.
Quand la plaine est aux fleurs,
quand les fleurs sont du mal,
quand j’ai mal à toi,
quand je suis sur des braises
au milieu des yeux rouges
de ces rois divorcés
qui recherchent une reine,
sur le bord des falaises
Que l’on marche sur l’eau !
Qu’on se soit aimé trop,
trop mené en bateaux
que l’on marche sur l’eau,
qu’on redevienne feu avec toi,
si tu veux,
ça n’y changera rien,
un jour oui tout s’éteint,
ça n’y changera rien de rien.
Un jour…
Oui, tout s’éteint.
Mes yeux coulent à la plaine
Tant leur amour est grand
Certains disent que parfois
Les pierres coulent du sang
C’est le mien mon amour
Et c’est pour toi qu’il coule
Qu’il coulera toujours
Dans mes yeux des torrents
Parfois tu verras lune
Éclairer les baisers
De celui que tu aimes
Que tu croiras aimer
Il sera dans tes bras
Et moi je serai là
Là comme un loup blessé
Qui ne peut plus se battre mais se bat encore
Car l’amour c’est la mort
Et t’aimer c’est saigner
Saigner de tout son corps
Oui l’amour c’est la mort
Oui l’amour c’est la mort
Et toi ça te fait rire
De voir qu’il n’en est qu’un
Qui pourra s’en sortir
Mon sang dans la rivière
Dis sais-tu où va-t-il ?
Il se perdra sans doute
Dans de tristes estuaires
Dans ma triste complainte
J’imagine soudain
Que tu passes par là
Que tu me tends la main
Pour danser sous la lune
En souvenir du temps
Où nous étions enfants
Où nous étions nous-même
Mais il n’y a que moi
Que moi et mes sanglots
Et la lune est la seule
À danser le tango
Car l’amour c’est la mort
Et t’aimer c’est mourir
Mourir de tout son corps
Oui l’amour c’est la mort
Et toi ça te fait rire
Comme un empereur triste
Qui voyant son empire
Se dit qu’il n’a plus rien
Plus rien à conquérir
Tu sais j’ai fait le deuil
De nous deux et de toi
Mais si nous deux c’est mort
Alors c’est mort pour moi
Dans ma main ce couteau
Cette entaille au poignet
Ressemble à ton sourire
Qui me dit qu’il faut partir
Je ne sens plus mon être
Et la douleur s’en va
Adieu mon assassine
Adieu pauvre de moi
Je danse avec l’amour
Je danse avec la mort
Et je crie à la nuit
S’il te plaît reviens-moi
Et je danse mon amour
Et je chante à la mort
Cette chanson d’amour
Cette chanson pour toi
Cette chanson pour toi
Comme un éclat de rire vient consoler tristesse
Comme un souffle avenir vient raviver les braises
Comme un parfum de soufre qui fait naître la flamme
Jeunesse lève-toi
Contre la vie qui va qui vient puis qui s’éteint
Contre l’amour qu’on prend qu’on tient mais qui tient pas
Contre la trace qui s’efface au derrière de soi
Jeunesse lève-toi
Moi contre ton épaule je repars à la lutte
Contre les gravités qui nous mènent à la chute
Pour faire du bruit encore à réveiller les morts
Pour redonner éclat à l’émeraude en toi
Pour rendre au crépuscule la beauté des aurores
Dis-moi qu’on brûle encore dis-moi que brûle encore
Cet espoir que tu tiens parce que tu n’en sais rien
De la fougue et du feu que je vois dans tes yeux
Jeunesse lève-toi
Quand tu vois comme on pleure à chaque rue sa peine
Comment on nous écœure perfusion dans la veine
À l’ombre du faisceau mon vieux tu m’auras plus
Ami dis quand viendra la crue
Contre courant toujours sont les contre-cultures
Au gré des émissions leurs gueules de vide-ordures
Puisque s’en est sonnée la mort du politique
L’heure est aux rêves aux utopiques
Pour faire nos ADN un peu plus équitables
Pour faire de la poussière un peu plus que du sable
Dans ce triste pays tu sais un jour ou l’autre
Faudra tuer le père faire entendre ta voix
Jeunesse lève-toi
Au clair de lune indien toujours surfer la vague
À l’âme au creux des reins faut aiguiser la lame
Puisque ici il n’y a qu’au combat qu’on est libre
De ton triste sommeil je t’en prie libère-toi
Puisque ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice
N’entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
Ne vois-tu pas le ciel à la portée des doigts
Jeunesse lève-toi
Comme un éclat de rire vient consoler tristesse
Comme un souffle avenir vient raviver les braises
Comme un parfum de soufre qui fait naître la flamme
Quand plongé dans le gouffre on sait plus où est l’âme
Jeunesse lève-toi
Contre la vie qui va qui vient puis qui nous perd
Contre l’amour qu’on prend qu’on tient puis qu’on enterre
Contre la trace qui s’efface au derrière de soi
Jeunesse lève-toi
Jeunesse lève-toi
S’en aller main dans la main
S’en aller bien avant que l’heure
Oublier qu’ici on n’est rien
Oublier qu’ici on a peur
S’aimer sous le croissant de la lune
Et puis faire l’amour sur la dune
À regarder les étoiles
À sauver notre idéal
Et puis suivre l’hirondelle
Puisqu’au feu est la colombe
L’amour sera notre ciel
Mon amour, tu seras ma tombe
On n’a pas besoin de leurs dollars
Juste tes rêves et sa guitare
C’est le soir de l’indépendance
C’est le soir de la renaissance
Puisque l’on s’aime
Puisque moi j’y crois encore
Quand tu dis que tu m’aimes
Que tu m’aimes à l’amour
Que tu m’aimes à la mort
Tant qu’on respire encore
S’en aller main dans la main
S’en aller suivre des lueurs
Oublier qu’ici on n’est rien
Oublier qu’ici c’est la peur
S’aimer sur le toit des buildings
Tendre le pouce à des Boeings
À regarder l’apocalypse
À attendre la fin de l’éclipse
Et puis suivre l’hirondelle
Puisqu’au feu est la colombe
L’amour sera notre ciel
Mon amour tu seras ma tombe
On n’a pas besoin de leurs dollars
Juste tes rêves et sa guitare
C’est le soir de l’indépendance
C’est le soir de la renaissance
Puisque l’on s aime
Puisque toi t’y crois encore
Quand je te dis je t’aime
Que je t’aime à l’amour
Que je t’aime à la mort
Tant qu’on respire encore
Faut s’aimer à la mort
Tant qu’on respire encore
S’en aller main dans la main
S’en aller bien avant que l’heure
Oublier qu’ici on n’est rien
Oublier qu’ici on a peur
S’aimer sous le croissant de la lune
Et puis faire l’amour sur la dune
À regarder les étoiles
À sauver notre idéal
Dans la nuit des temps nous marchons
Tous les deux sans histoire
Droit devant ton sourire d’enfer
Droit dans l’aléatoire
Dessous les comètes et les feux
Accoudés au comptoir
Nous, nous on se prend,
On se prend pour des dieux
L’important c’est d’y croire
On a pas la thune mais l’espoir
Pas le blé mais l’envie
L’important ami c’est d’aller
Jusqu’au bout de la nuit
Bien-sûr y’a les cons au pouvoir
Où tout ça nous mènera ?
Passer la nuit sur des trottoirs
À marcher dans le noir
Dans la nuit devant l’horizon
Fait de sang et d’ivoire
Droit dedans l’enfer et les guerres
Pile au fond du trou noir
Passés les rencontres et les adieux
Passés dans la passoire
On se dit que tout ça n’est qu’un jeu
Qu’un grand huit à la foire
On a pas la thune mais l’espoir
Pas le blé mais l’envie
L’important ami c’est d’aller
Jusqu’au bout de la nuit
C’est sûr y’a les cons au pouvoir
Où tout ça nous mènera ?
Passer la nuit sur des trottoirs
À marcher dans le noir
On a pas la thune mais l’espoir
Pas le blé mais l’envie
L’important ami c’est d’aller
Jusqu’au bout de la nuit
Toujours y’a les cons au pouvoir
Où tout ça nous mènera ?
Traîner la nuit sur des comptoirs
Ouais marcher dans le noir.
T’es rayon !
En soleil nous sortons de la boîte,
je trébuche et tu tiens
ma main contre ton sein.
Au milieu des pigeons
voyageurs nous serons !
La nuit aux éboueurs
toi tu donnes le cœur ;
tu dis viens sur les champs,
élisée de mon âme,
à faire chanter Paris,
allons marcher un peu…
Hôpital en cavale !
Insectes dans la nuit !
Viens toucher !
La lumière
c’est mort mais c’est tant pis !
Alice au bout des rêves,
quand fait suinter l’aiguille
pour un tour aux merveilles
et Dieu entre tes bras !
Assis sur la gouttière
apocalypse, enfin…
À Montmartre nos cœurs,
ce sacré dans tes mains.
Abîmés mais tranquilles
sur le toit de la ville,
à hurler du silence
sûr qu’on n’entend plus rien.
La bouche des métros
a bouffé notre amour,
nous rejoignons ceux-là
qui ont les yeux éteints.
Hôpital en cavale !
Chevaux fous dans la nuit !
Trajectoire éphémère
c’est mort et c’est tant pis !
Alice au bout des rêves,
j’irais bien avec toi
faire un tour aux merveilles,
et Dieu entre tes bras.
Alice…
Je vais comme une pierre lancée
Au milieu des buildings
Je traverse la plaine comme un souffle sans bruit
Je vais comme une flamme sous la neige brûlante
Que nul ne peut éteindre
On ne m’a donné ni arme ni larmes à mes yeux
Que ce cheval d’acier noir et ce corps sans visage
J’ai l’âme de l’enfant et la mémoire du vieux
L’éternité c’est long quand on marche sans coeur
Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Au travers les tempêtes
Moi je cherche le jour
Moi je cherche la flamme
Qui viendra m’éclairer
L’âme
Du haut de ma monture sur des escaliers de brumes
J’entends le cri des hommes qui ont perdu l’amour
Alors j’envie soudain ceux qui ont larme à l’œil
Qui pleurent l’océan à se noyer dedans
Celui qui m’a fait voulant faire de moi l’immortel
Invincible il a fait l’armure mais il a oublié le cœur
Puisqu’on a fait mon âme dans un acier linceul
C’est de l’humain tout entier dont moi je porte le deuil
Au hasard des cités, ami parfois je rêve
De croiser sur la route une femme à deux cœurs
Qui juste par amour partagerait son être
Mettre un peu de mortel à ma triste éternelle
Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Je traverse tempête
Moi je cherche le jour
Moi je cherche la flamme
Qui viendra m’éclairer
L’âme
Ami prends ma lanterne car j’ai perdu ma flamme,
mon amour est partie,
elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le cœur vide,
elle a fait des fertiles des averses,
l’aride.
Et l’horreur du monde n’est rien comparaison
à ce que l’amour fait à ceux qui dans l’union
pensent oublier un peu qu’on est triste ici-bas,
et qu’ici solitude
est le dernier repas.
Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu,
qu’on prend pour l’océan, dans lesquels on voit dieu,
qui font toucher du bout des doigts les horizons,
mais toujours à la fin,
on est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge,
et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué
à son nom que l’on crie au fond des verres de vin
à se dire que la vie,
oui n’était qu’une putain.
Ami regarde-moi, j’ai le cœur qui renverse,
la mémoire de ses yeux qui me colle à la peau
et dans les bars du port je cherche magie noire
pour délivrer mon corps du sort qu’on ma jeté,
et le sourire des filles non ne me fait plus rien
et je commence à croire que les hommes qui ont pris d’autres hommes pour amour
ont réglé la question, après tout dis-moi qu’est ce qu’elles ont de plus que nous ?
Si ce n’est cette force qui fait qu’elles vous oublient,
cette horreur au fond d’elles, ouais ce monstre qui crie quand elles vous font l’amour ,
tu sais qu’elles n’oublient pas qu’il n’y a qu’à la nature qu’elles ne tiennent parole.
À tous ceux dans leurs bras qui sont faits prisonniers,
j’ai l’âme solidaire et puis ma sympathie à ces fous qui comme moi
finiront pas la nuit,
je vous le dis putains,
putain vous m’aurez plus !
Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend
de remettre ma tête dans la gueule du serpent,
de me laisser encore crucifier le cœur
pour un joli sourire au parfum de leur fleur.
Marguerite ou Tulipe et de Rose à Lila
tu sais l’ami pour moi elles ont toutes ici-bas
quand elles vous montrent ciel, qu’elles vous disent qu’elles vous aiment,
elles ont toutes pour moi
l’odeur des chrysanthèmes.
Adieu les gentilles,
adieu les j’en pleure,
adieu les maudites qui ont pris ma lueur,
qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens contre le chant du cygne !
Et les beautés ?
Qu’elles crèvent
toutes ! J’en peux plus de ces jeux qui nous tuent,
j’en ai marre de ce cœur mon dieu qui ne bat plus,
et qui toujours s’incline aux pieds de fausses blondes
qui nous mènent à la cime,
qui nous traînent à la tombe.
Est-ce que tu crois qu’un jour,
là sur le bas côté,
tu me laisseras sans voix,
sans rien
que du sable,
entre mes mains
que des marées d’écume ?
Est ce que tu crois qu’un jour
là comme un vieux seigneur, saignant,
tu me laisseras en croix
éclater la lumière
de nos corps dans l’écume,
dans les marées d’écume ?
Est-ce que tu crois toujours qu’on peut vivre d’amour ?
Ouais, quand l’eau n’est plus fraîche,
quand laisse échapper le coeur
trop de sang dans l’écume,
dans des marées d’écume.
Est-ce que l’on tiendra assez loin ?
Est-ce qu’il y a quelque chose après ?
Est-ce que tu sauras nager loin ?
Est-ce qu’on se prend pour mieux se laisser ?
Tombées comme des poussières de dieu,
y’a plus que des cendres entre nous deux,
entre les flots
et les crocs aux rétines,
dis-moi est-ce que tu m’aimes ?
Est-ce que tout ça vaut la peine ?
J’en doute.
Est-ce que l’on tiendra le chemin ?
Est-ce qu’on s’en souviendra après ?
Est-ce qu’on ouvrira les yeux demain ?
Est-ce qu’on se prend pour mieux s’oublier ?
Est-ce qu’on aurait pu s’aimer mieux ?
Mieux souffler les braises ?
Entre nous deux,
y’a plus que les flots
et des crocs à nos rétines,
dis-moi est-ce que tu m’aimes ?
Est-ce que ça valait la peine ?
J’en doute.
Tu dois être au jardin
Ou peut être à la mer
À lancer tes pensées
Comme on lance des pierres
Tu dois être en été
Quand je suis en hiver
Là de l’autre côté
Des hémisphères
Toi tu dis que t’es bien sans moi
Et qu’au fond de mes bras il y fait trop froid
Toi tu dis que t’es bien que t’es bien que t’es bien sans moi
Et moi y’a quelque chose qui fait que j’y crois pas
Tu m’as jeté au vent
Jeté au vent amer
À mère tu m’as laissé
Ouais t’as fui ma lumière
Mais t’as gardé mon ombre
Elle te suivra partout
Même si tu n’en veux pas
Car je sais qu’elle est libre
Qu’elle est libre avec toi
Toi tu dis que t’es bien sans moi
Et que mes bras ne sont pas faits pour toi
Toi tu dis que t’es bien que t’es bien que t’es bien sans moi
Mais moi y’a quelque chose qui fait que j’entends pas.
Kasia s’endort dans son appartement
Sa mèche de cheveux qui fout le feu à la cinquième
C’est New-York qui a froid et moi aussi je crois
Mais de la voir posée là au centre des ombres
Comme le rayon d’un dieu mais d’un dieu sans église
Dans les cendres d’un feu qui le cœur vous aiguise
Comme un chemin de croix mais qui vous souffre pas
Comme une apparition
Elle se lèvera bientôt et je serai là à vide
On parlera un peu dans le marc du café noir
Puis elle mettra sur elle de la soie de Bombay
Des embruns aux paupières son âme hallucinée
Je suivrai du regard, gravirai les remparts
Et dans ses yeux sans fond où l’on cherche des histoires
J’y entendrai les voix qui nous mènent à la lumière
Qui nous mènent à la mer
Kasia dans les étoiles c’est l’étoile du nord
Le chemin infini qui relie l’âme au corps
C’est la beauté de tout ce qu’on ne peut tenir
L’oxygène à mes nuits la force des sourires
Qui file entre les mains c’est tout ce qu’on ne peut
Pas expliquer enfin c’est la grâce
Oui c’est Dieu
Et j’y crois
Quand elle danse pour moi qu’elle me fait sentir plein
Qu’elle joue avec mon âme qu’elle y met son parfum
Quand dans mes intérieurs
Y’a des brumes à l’aurore
Elle me prend dans ses doigts du pourpre
Elle fait de l’or
Et c’est là que je vais loin, loin du chemin des tristes
Quand elle m’emporte au fond
De ses yeux bien trop clairs
Qui ont la couleur d’un Est
Toujours un peu à l’Ouest
Elle, elle dit que tout va bien
Si tu la croises un jour à la pointe du jour
Elle t’emmènera sûr pour te montrer l’amour
Et ces ombres de chine qui deviennent lumière
Et ces vagues toujours qui retournent à la mer
Qu’on avait cru perdu, c’est celui qui revient
Quand ton âme des nues a perdu son chemin
Kasia quand elle est là c’est le chant des marins
Que tu entends au loin, c’est le dessin d’un sein
Qui fait oublier ce mal que l’on s’est fait pour rien
Kasia c’est pas la fin c’est juste nos destins
C’est un peu comme un don, un tableau italien
C’est un quatre septembre qui se marie en juin
Kasia s’endort dans son appartement
Sa mèche de cheveux qui fout le feu à la cinquième
C’est New-York qui a froid et moi aussi je crois
Mais de la voir, posé là au centre des ombres
Je m’assois à ses hanches, et je regarde Grâce,
Et puis quand je m’y penche sans prendre trop de place
Moi je suis les rivières de ses yeux qui lumièrent
L’oxygène à ma flamme
Sirens in my head
People talking loud
But I can't hear a thing
Hidden in the wood
In your neighbourhood
Trying to escape
But losing it
In the parking lot
In the club
At the motel
When I'm drunk
Tell me where you've gone
Baby what have i done
In the parking lot
In the club
In your bedroom
When I’m drunk
Tell me where you’ve gone
Baby what have i done
Silence in the wood
I'm in your neighbourhood
Violence all around
I’m looking for a light
Lying on a bench
Waiting for a soul
To pick me up in the lost and found
Your voice in my head
I'm so glad that you came
Though you tell me you don't understand
Why I hurt myself
Don't we all cut ourselves up
Until we feel the pain of who we are
Baby there's no victim there's no killer
Just you and me
And no one to forgive
I don’t care if i die
If i can't lose myself
Lose myself
Lose myself
Lose myself
So here i am
So here i am
Here i am braindead
So here i am
So here i am
Yeah here i am braindead
Braindead
In the parking lot
In the club
At the motel when i’m drunk
Tell me where you've gone
Baby what have I done
In the parking lot in the club
In your bedroom when I’m drunk
Tell me where you’ve gone
Baby what have I done
Baby what have I done
Baby what have I done
Des sirènes dans ma tête, des gens qui parlent fort mais je ne peux rien entendre
Caché dans la forêt, dans ton voisinage, essayant de m'enfuir mais perdant le contrôle
Sur le parking du club, au motel quand je suis saoul
Dis-moi où tu es partie, Bébé, qu'ai-je fait?
Sur le parking du club, dans ta chambre quand je suis saoul
Dis-moi où tu es partie, Bébé, qu'ai-je fait?
Silence dans la forêt,je suis dans ton voisinage, la violence tout autour je cherche une lumière
Gisant sur un banc, attendant une âme pour me rapporter aux objets trouvés
Ta voix dans ma tête, je suis si heureux que tu soisvenue
Bien que tu me dises que tu ne comprends pas
Pourquoije me fais du mal
Ne nous mutilons-nous pas jusqu'à ce que nous éprouvions la douleur d'être nous-mêmes?
Bébé, il n'y a pas de victime, il n'y a pas de tueur, juste toi et moi et personne à pardonner
Je me moque de mourir si je ne peux pas me perdrev
Alors me voilà, me voilà, en mort cérébrale
Turn away girl when you talk to me
Junk nation i am sick of you
Wish i could put my head in the sand
Information like a cartoon
My girl my girl i wanna feel
Fake world my girl you make it real
My girl my girl i wanna feel
Fake world my girl you make me real
Bitch you make me real
And when i see you
Everywhere i turn every time i see their faces around
I feel like i'm just another hollow man lost in the crowd
When you cut yourself up feels like i'm doing it to myself
I wanna smell you i wanna touch you i wanna feel you like a
wild dog
Fake tits big lips mummy buy me a new body
Blow up dolls nylon thongs and french perfume
Liposuction depilation hard porn pop corn rock hard implants
for graduation
Fast food hollywood do it cause it feels good
Nip and tuck what the fuck
If you mess up they can cut you up again
Botox silicone bad luck you're still alone
Superficial artificial you're just a piece of meat yeah
Get your pussy on the dance floor
Sound bites politicians u.f.o.s on the news think big
It's all one commercial break
White noise white trash everywhere i go it's all the same
shit
White noise white trash everywhere i look it's all the same
crap
You're empty? Take a pill
Unhappy? Take a pill
You're hungry? Take a pill
Too tired? Take a pill
Can't sleep? Take a pill
Braindead? Take a pill
Can't fuck? Take a pill
Or join the army
Retourne-toi ma belle, quand tu me parles
Nation de déchets, tu me dégoûtes
J'aimerais pouvoir enfoncer ma tête dans le sable
Les informations comme des dessins animés
Ma belle, ma belle, je veux sentir
Ce monde factice, ma belle, tu le rends réel
Ma belle, ma belle, je veux sentir
Ce monde factice, ma belle tu me rends réel
Pétasse, tu me rends réel
Et quand je te vois
Partout où je me retourne, à chaque fois
Je vois leurs visages autour
Je me sens comme si j'étais juste un autre homme
Invisible perdu dans la foule
Quand tu t'entailles, ça fait comme si je me le faisais à moi-même
Je veux te renifler, je veux te toucher, je veux te sentir comme un chien sauvage
Faux seins, lèvres pulpeuses , maman achète-moi un nouveau corps
Poupées gonflables, strings en nylonixet parfum français
Liposuccion, épilation, porno hard, pop-corn, des implants bandants pour ta promotion
Fast food, Hollywood, fais-le parce que ça fait du bien
Chirurgie esthétique, qu'importe
Si tu foires, ils peuvent te rouvrir
Botox, silicone, pas de bol tu es toujours seule
Superficielle, artificielle, tu n'es juste qu'un bout de viande, ouais
Ramène toncul sur la piste de danse
Des grands mots, politiciens, OVNIs, aux nouvelles, pense les choses en grand
Ce n'est qu'une pause pub
Parasitex, déchets blancs, partout où je vais c'est la même merde
Parasites, déchets blancs, partout où je regarde c'est les mêmes conneries
T'es vidé ? Prends une pilule
Malheureux ? Prends une pilule
T'as faim ? Prends une pilule
Trop fatigué ? Prends une pilule
Tu peux pas dormir ? Prends une pilule
Abruti ?Prends une pilule
Frustré ? Prends une pilule
Ou rejoins l'armée
Heaven's in my hand
Nothing to pretend
How I miss you
There's a part of me
I don't wanna be
Got nothing left to lose
Trying to forget
That we ever met
How I miss you
I'm a fake with blood in my hands
In a lonely space I'm in chains
I'm heading to the end alone
Now the shine in your eyes' gone
What the hell am I doing here ?
With only myself to fear
I'm heading to the end alone
Now the shine in your eyes' gone
I'm sorry that I hurt you babe
Babe, we're just who we are
Hey, hey, hey, now the shine in your eye's gone
Hey, hey, hey, I'm beating like a heart of stone
Heading to the end
I just need your hand
Help me baby
Standing on the edge
Looking for a sign
Of where I went wrong
Demons in my veins
Here I am again
Without you baby
In the blur where we're going
Where eveything, turns to dust
I don't know, I don't care
If it's real or not there
Cause in war I found peace
And in you, I found me
I suppose you're okay
That you don't mind if I stay
Sister don't cry for me
I'm back with the wolves
Howling with my friends
My only brothers
Running and burning and breathing the spirit of God
Has fallen upon us
Lost in the silence, breaking down heaven's door
We're killing the lambs
Sister don't cry for me
I'm back with the wolves
Howling with my friends
My only brothers left
Running and burning and breathing the spirit of God
Has fallen upon us
Lost in the silence, breaking down heaven's door
We're killing the lambs
We're tearing down heaven's door
We're killing the lambs
We're breaking on heaven's door,
We're killing the lambs
Le paradis est dans ma main, rien à simuler, comme tu me manques
Il y a une partie de moi que je ne veux pas être, je n'ai plus rien à perdre
Essayant d'oublier que nous nous sommes rencontrés, comme tu me manques
Je suis un imposteur avec du sang sur les mains
Dans un espace vide, je suis enchainé
Je vais seul vers la fin, maintenant la lueur dans tes yeux a disparu
Qu'est-ce que je fous ici
Ici, avec juste moi à craindre
Je vais seul vers la fin, maintenant la lueur dans tes yeux a disparu
Je suis désolé de t'avoir blessé, bébé
Mais bébé, nous ne sommes que ce que nous sommes
Maintenant la lueur de tes yeux a disparu
Je bats comme un cœur de pierre
Me dirigeant vers la fin, je n'ai besoin que de ta main
Aide-moi bébéAu bord du ravin, cherchant un signe d'où je me suis trompé
Des démons dans mes veines, me voilà à nouveau sans toi, bébé
Dans le flou où nous allons,où tout redevient poussière
Je ne sais pas et je m'en fous que ça soit vrai ou pas là
Parce qu'à la guerre j'ai trouvé la paix et qu'en toi je me suis trouvé
Je suppose que ça ne te pose pas de problème si je reste
Ma sœur, ne pleure pas, je suis de retour avec les loups
Hurlant avec mes amis, mes seuls frères
Courant et brûlant et respirant l'esprit de Dieu qui est descendu sur nous
Perdu dans le silence, brisant la porte du Paradis, nous tuons les agneaux
Nous déchirons la porte du Paradis
Nous tuons les agneaux
Nous brisons la porte du Paradis
Nous tuons les agneaux
In your leather jacket, my cigarette will make a hole
I'll end up in the ashtray blown into ashes by your love
Oh no, oh no, oh no
My girl she says
That everything's gonna be fine that everything's gonna be alright
She's off her head
To treat me like a piece of crap and tell me it's gonna be all right
I'll stay with you
Baby I’ll stick around with the ashes and the trash
I’ll stay with you, I won't let go
I’ll stay with you, I won't let go
Oh no, oh no, oh no
I won't let go
She says she wants to be mine
And she sleeps around that's her way of unwinding
When I'm wasted lying on the ground
She'll just send me another drink
She says it's not a crime
In your leather jacket, my cigarette will make a hole
Oh no, no, no, no, no
I’ll end up in the ashtray blown into ashes by your love
Oh no, oh no, oh no
Oh no, no, no
My girl she says
That everything's gonna be fine that everything's gonna be alright
She's off her head
To treat me like a piece of crap and tell me it's gonna be all right
I’ll stay with you
Baby I’ll stick around with the ashes and the trash
I’ll stay with you
I won't let go
I’ll stay with you
I won't let go
I’ll stay with you
I won't let go
I’ll stay with you
I won't let go
I’ll stay with you
I’ll stay with you
I’ll stay with you
I won't let go
Oh no, oh no, oh no
I won't let go
Oh no, oh no, oh no
I won't let go
Dans ton blouson en cuir ma clope fera un trou
Je finirai dans le cendrier réduit en cendres par ton amour
Ma gonzesse, elle dit
Que tout va bien se passer, que tout sera sera bien
Elle déraille
De me traiter commede la merde et de me dire que tout ira bien
Je resterai avec toi
Bébé, je traînerai par ici avec les cendres et les poubelles
Je resterai avec toi, je ne laisserai pas tomber
Elle dit qu'elle veut être mienne
Et elle couche à droite à gauche, c'est sa façon de se détendre
Quand je suis défoncé gisant sur le sol
Elle me donne un autre verre
Elle dit que ce n'est pas un crime
Dans ton blouson en cuir, ma clope fera un trou
Je finirai dans le cendrier réduit en cendres par ton amour
Ma gonzesse, elle dit
Que tout va bien se passer, que toutsera sera bien
Elle déraille
De me traiter comme de la merde et de me dire que tout ira bien
Je resterai avec toi
Bébé, je traînerai par ici avec les cendres et les poubelles
Je resterai avec toi
Je ne laisserai pas tomber
Kasia s’endort dans son appartement
Sa mèche de cheveux qui fout le feu à la cinquième
C’est New-York qui a froid et moi aussi je crois
Mais de la voir posée là au centre des ombres
Comme le rayon d’un dieu mais d’un dieu sans église
Dans les cendres d’un feu qui le cœur vous aiguise
Comme un chemin de croix mais qui vous souffre pas
Comme une apparition
Elle se lèvera bientôt et je serai là à vide
On parlera un peu dans le marc du café noir
Puis elle mettra sur elle de la soie de Bombay
Des embruns aux paupières son âme hallucinée
Je suivrai du regard, gravirai les remparts
Et dans ses yeux sans fond où l’on cherche des histoires
J’y entendrai les voix qui nous mènent à la lumière
Qui nous mènent à la mer
Kasia dans les étoiles c’est l’étoile du nord
Le chemin infini qui relie l’âme au corps
C’est la beauté de tout ce qu’on ne peut tenir
L’oxygène à mes nuits la force des sourires
Qui file entre les mains c’est tout ce qu’on ne peut
Pas expliquer enfin c’est la grâce
Oui c’est Dieu
Et j’y crois
Quand elle danse pour moi qu’elle me fait sentir plein
Qu’elle joue avec mon âme qu’elle y met son parfum
Quand dans mes intérieurs
Y’a des brumes à l’aurore
Elle me prend dans ses doigts du pourpre
Elle fait de l’or
Et c’est là que je vais loin, loin du chemin des tristes
Quand elle m’emporte au fond
De ses yeux bien trop clairs
Qui ont la couleur d’un Est
Toujours un peu à l’Ouest
Elle, elle dit que tout va bien
Si tu la croises un jour à la pointe du jour
Elle t’emmènera sûr pour te montrer l’amour
Et ces ombres de chine qui deviennent lumière
Et ces vagues toujours qui retournent à la mer
Qu’on avait cru perdu, c’est celui qui revient
Quand ton âme des nues a perdu son chemin
Kasia quand elle est là c’est le chant des marins
Que tu entends au loin, c’est le dessin d’un sein
Qui fait oublier ce mal que l’on s’est fait pour rien
Kasia c’est pas la fin c’est juste nos destins
C’est un peu comme un don, un tableau italien
C’est un quatre septembre qui se marie en juin
Kasia s’endort dans son appartement
Sa mèche de cheveux qui fout le feu à la cinquième
C’est New-York qui a froid et moi aussi je crois
Mais de la voir, posé là au centre des ombres
Je m’assois à ses hanches, et je regarde Grâce,
Et puis quand je m’y penche sans prendre trop de place
Moi je suis les rivières de ses yeux qui lumièrent
L’oxygène à ma flamme
I'm you
You on me
I want you
Need to suffer
It's so sad
A fucking mad
I'm still burn
So you're good for ?
I am blind
Never mind
In decline
In deniale
I won't love, I want love
I want love, I want it in me
Fixed pain
Sticks the pain
In your face
Take it slowly
Follow the swine
Swallow the prime
Be unkind
It's all you're good for
Oh my... oh my... oh my love
Come back to me
You're my love, oh my love
Oh my love, come back to me
I want you
You don't want me
I need you
Come closer
I'm so sad, so fucking mad
It's too bad
So I'm not for
You are blind
Never mind
You're divine
Don't lock to me
You're my love
I want love
You're my love
Needed in me
You're my love, I want love
You're my love
Come back to me
World's above
I'm dust
Now I'm the one who speaks
The only love can see me
If you don't want me to drag
You act now in the mac, in the mire
You will see and realise
I am dumb
I am ugly
I am numb
I am twisted
I am wicked
I am hollow
I'm a swine
Never mind
I am down
I am scary
You can't hear
Am i sorry ?
I am bored
I am easy
Soon be dead
And I don't mind
I am down
I am ugly
I am numb
I am twisted
I am wicked
I am hollow
I'm a swine
Never mind
I am bad
I am scary
You can't hear
Am I sorry ?
I am bored
I am easy
Soon be dead
And I don't mind
I want you
You want me
I want you, need to suffer...
Jesuis toi, tu es moi, je veux que toi tu souffres
Tu es si triste, terriblement folle, c'est trop dommage, c'est tout ce que tu vaux
Je suis aveugle mais n'y prête pas attention, en déclin en déni
Je veux de l'amour, je veux de l'amour, je veux de l'amour
Je le veux en moi
Pluie d'acide, élans de douleur dans ton visage, prends-le lentement
Suis le salaud, bois la tasse,sois méchante c'esttout ce que tu vaux
Oh mon amour, reviens moi
Je te veux, tu ne me veux pas, j'ai besoin de toi, rapproche-toi
Je suis si triste, terriblement fou,c’est trop dommage, c'est tout ce que je suis capable de faire
Tu es aveugle, mais n'y prête pas attention, tu es divine, ne m'assassine pas
Oh mon amour, je veux de l'amour, oh mon amour
J'en ai besoin en moi
Oh mon amour,je veux de l'amour, oh mon amour
Reviens-moi
Le monde est une pelote de poussière et je suis celui qui tourne
Et seul l'amour peut me sauver
Si tu ne veux pas que je te traîne maintenant
Dans la boue, dans la fange, tu verras tes mensonges intérieurs
Je suis stupide
Je suis moche
Je suis insensible
Je suis tordu
Je suis diabolique
Je suis creux
Je suis un salaud, n'y prête pas attention
Je suis mauvais
Je suis terrifiant
Tu es blessée
Est-ce que je suis désolé ?
Je m'ennuie
Je suis facile
Bientôt je serai mort et je m'en fous
Take me where i was when i first met you
Lost myself today like i used to do
Baby stop the car drop me off
Along the way i’ll find my way
Home under the bridge with my illegal friend
Angels by my side there's no need to stand
I know i can shout tell me you can hear
When you closed the door baby i just wanted more
Hanging with the ghosts downtown
Heaven's where i wanna be
Coast is far away fire on the raft
I'm grabbing what i can memories of you
I know i can shout tell me you can hear
When you closed the door i just wanted more
I am floating away hanging with the ghosts downtown like a
splinter in my soul
Heaven's where i wanna be
You dont know how sick i feel
Just like a dog left in the rain
Hanging around with the ghosts downtown
Heaven's where i wanna be
And i wish you were out of me
Emmène-moi où j'étais quand je t'ai rencontrée la première fois
Je me suis perdu aujourd'hui comme j'en avais l'habitude
Bébé, arrête la voiture, dépose-moi
Le long du chemin je trouverai ma voie
Ma maison sous le pont, avec mon ami clandestin
Les anges à mes côtés, il n'y a pas besoin de résister
Je sais que je peux crier, dis-moi que tu peux entendre
Quand tu as fermé la porte bébé, j'en voulais simplement davantage
Traînant avec des fantômes en ville
C'est au ciel que je voudrais être
La côte est loin, le radeau est en feu
J'attrape ce que je peux, des souvenirs de toi
Je sais que je peux crier, dis-moi que tu peux entendre
Quand tu as fermé la porte, j'en voulais simplement davantage
Je suis à la dérive, traînant avec des fantômes en ville comme une écharde dans mon âme
C'est au ciel que je voudrais être
Tu ne sais pas comme je suis écœuré
Comme un chien abandonné sous la pluie
Traînant avec des fantômes en ville
C'est au ciel que je voudrais être
I'll be the heat when you're cold
I'll be the star in the night
I'll be the peace when you get mad
I'll be the river when your soul runs dry
I'll be the colours when you're black and white
I'll be the ocean when you need to stray
I'll be the reason that you wanna stay
I'll be the music when you wanna dance
When there's no hope i'll be your last chance
I'll be the smile when you're sad
I'll be the peace when you get mad
Je serai la chaleur quand tu auras froid
Je serai l'étoile dans la nuit
Je serai l'apaisement quand tu deviendras dingue
Je serai la rivière quand ton âme s'asséchera
Je serai les couleurs quand tu seras en noir et blanc
Je serai l'océan quand tu auras besoin de te perdre
Je serai la raison pour laquelle tu voudras rester
Je serai la musique quand tu voudras danser
Quand il n'y aura plus d'espoir je serai ta dernière chance
Je serai le sourire quand tu seras triste
Je serai l'apaisement quand tu deviendras dingue
Is it OK?
Is it OK baby?
Is it what you wanted?
To wipe your hurt away
Take your make-up off
For a minute
Will you show me who you are?
Will you?
Don't be scared of me, babe
Show me who you are
I will keep the cold away
So don't close yourself down
It's OK
So don't close yourself down
It's OK baby
It’s OK
It’s OK baby
It’s OK
It’s OK baby
Questions in your eyes
Tell me more than tears
In this barren land
I'm holding on to you
I’m holding on to you
Don’t be scared of me, babe
Show me how you are
And I will
Keep the cold away
I’m… I’m holding on to you
I’m holding on to you
Don’t be scared of me, babe
Show me how you are
And I will
Keep the cold away
I’m… I’m holding on to you
I’m holding on to you
Est-ce que ça va, bébé?
Est-ce que c'est ce que tu voulais pour faire partir ta douleur ?
Enlève ton maquillagePour une minute
Me montreras-tu qui tu es ?Le feras-tu ?
N'aie pas peur de moi bébé, montre-moi qui tu es
Je te réchaufferai alors ne te renferme pas
Ça va, alors ne te renferme pas
Ça va, bébé
Les questions dans tes yeux
Me disent davantage que des larmes
Dans ce pays aride
Je m'accroche à toi
Heart drowning, I'm not crying
Messing around in the backyard
Just trying to find out who I am
Lost by ways, nobody, like you said, ever missed me
See faces and places and I miss you sometimes
And all the people and all the crap
You are nothing more than names on a map so far
Your pretty garden, your painted house
I hoped you'd be happy more than your dog would be
Heart drowning, suffocating
Your face reminds me
I am still breathing and losing the rest of who I am
Sometimes I feel like ending
The dirty game we keep playing
Let's take a walk to the other side
Let's take a long walk
And a pill for the ride
How can you die when you're already dead ?
Where can you go there's nothing much ahead ?
I'm bleeding and I know I won't stop
Until I find the place
The place where I can drop
Sometimes I feel like ending
The dirty game we keep playing
Let's take a walk to the other side
Let's take a long walk
And a pill for the ride
How can you die when you're already dead ?
Where can you go there's nothing much ahead ?
I'm bleeding and I know I won't stop
Until I find the place
The place where I can drop
Le cœur qui fait naufrage, je ne pleure pas
Je glande dans l'arrière-cour
Essayant juste de trouver qui je suis
Petites routes perdues, comme tu l'as dit, je n'ai jamais manqué à personne
Je vois des visages et des endroits et
Tu me manques parfois
Et tout ce monde
Et toutes ces conneries
Jusqu'ici, tu n'es rien de plus que des noms sur une carte
Ton joli jardin, ta maison peinte
J'espérais que tu serais plus heureuse que le serait ton chien
Le cœur qui fait naufrage, qui suffoque
Ton visage me rappelle
Que je respire encore et que je suis en train de perdre le reste de ce que je suis
Parfois j'ai envie de terminer
Le jeu pervers que nous continuons de jouer
Allons faire un tour de l'autre côté
Allons faire une longue promenade
Et un cachet pour la route
Comment peut-on mourir quand on est déjà mort
Où peux-tu aller, il n'y a pas grand-chose à venir
Je saigne et je sais que je ne m'arrêterai pas
Jusqu'à ce que je trouve l'endroit
L'endroit où je pourrai m'écrouler
Faceless nameless what were you thinking of
Your hand hanging low
In the city of angels like a moth in box
Walking barefoot, you lost
Like a living deadman you stalk the empty streets
Your dirty clothes in shreds
Sickened by your lust, it's all the same to you
Dust to dust, no one to blame
Cause we are all the same
We're all losing the game
You can Suffer sure you can to see if you still feel
Yeah you can hurt yourself
You can laugh, you can cry
Carry a cross but it won't make you a man
Little boy ride away, don't stare at me that way
I'm reaching for a hand
Now the flames are closing in
I don't know who I am
But I can see through you
But I can see through you
Can see through you
Cause we are all the same
Dust to dust, no one to blame
We're all losing the game
You can suffer sure you can to see if you still feel
Yeah you can heart yourself
You can laugh, you can cry
Carry a cross
But it won't make you a man
Sans visage, sans nom, à quoi penses-tu ?
Ta tête pendant tristement dans la cité des anges
Comme un papillon de nuit dans une boîte
Marchant pieds nus tu as perdu
Comme un mort-vivant, tu hantes les rues vides,
Tes habits sales en lambeaux
Rendu malade par ton désir, c'est la même chose pour toi
De la poussière à la poussière, personne à qui en vouloir
Parce que nous sommes tous les mêmes
Nous sommes tous en train de perdre la partie
Tu peux souffrir, pour sûr que tu peux,
Pourvoir si tu peux encore ressentir
Ouais, tu peux te blesser
Tu peux rire, tu peux pleurer
Porter une croix mais ça ne fera pas de toi un homme
Petit garçon, va t'en, ne me regarde pas de cette façon
Je cherche une main tendue
Maintenant les flammes se rapprochent
Je ne sais pas qui je suis
Mais je peux lire en toi
I don't know for sure
You look like an angel
Is it such a crime
Just pack up your things
Babe before the city lights up
Before they find us
Before they find out
That we've crossed the line
Is it such a crime
The hell with them all yeah
The hell with them all
They won't leave us alone
They won't leave us alone
I wish I could die, I wish we could die with you in my arms
And me in your arms
I wish I could die, I wish I could die with you in my arms
And me in your arms...
I wish I could die, I wish I could die with you in my arms
And me in your arms and then...
Helicopters all over the sky tracking us
Fire in the sky fire in the sky
Holding your hand we got no choice but run away
Tears in our hearts
Tears in our hearts
We are now on the roof of the empire
Look how the sun shines
How the sun shines
This is the final breath
This is the final cut
Time to crash-land
Time to crash-land
Falling to a higher ground
Elevating from the clouds
Buildings wheeling around
Your face is so peaceful now
This is the final breath
This is the final breath
All we have to do is
Follow the light
Follow the light
Falling to a higher ground
Elevating from the clouds
I wish
I wish we could die
Je ne sais pas vraiment
Tu ressembles à un ange
Est-ce un si grand crime ?
Fais tes valises
Bébé, avant que la ville ne s'éveille
Avant qu'ils nous trouvent
Avant qu'ils découvrent
Que nous avons dépassé la limite
Est-ce un si grand crime ?
Qu'ils aillent au diable, ouais
Qu'ils aillent au diable
Ils ne nous laisseront pas en paix
Ils ne nous laisseront pas en paix
J'aimerais que nous puissions mourir avec toi dans mes bras
Et moi dans tes bras, et puis....
Des hélicoptères partout dans le ciel nous traquant
Le ciel est en feu, le ciel est en feu
Tenant ta main, nous n'avons pas d'autre choix que de fuir
Larmes dans nos cœurs
Larmes dans nos cœurs
Nous sommes maintenant sur le toit de l'empire
Regarde comme le soleil brille
Comme le soleil brille
C'est le dernier souffle
C'est la scène finale
Le moment d'atterrir en urgence
Le moment d'atterrir en urgence
Tomber vers un sol plus élevé
S'élever des nuagesLes buildings se retournent
Ton visage est paisible maintenant
C'est le dernier souffle
C'est le dernier souffle
Tout ce que nous avons à faire c'est
Suivre la lumière
Suivre la lumière
Tomber vers un sol plus élevé
S'élever des nuages
J'aimerais
J'aimerais que nous puissions mourir
Aux agneaux égorgés au loin
Au chant du coq dans le lointain
A l’orée des grands champs de blé
Humanité les poings liés
Scotché à la lisière du bois
Petit poucet cherche pourquoi
Ses parents ont capitulés
Au grands vents des communicants
De tous nos temples les églises
N’ont plus le grand des cathédrales
Au temps des anarchitectures
Et des lance-pierres contre les murs
Les sacs de billes ont pris le large
Et les amours au coin des grives
Toutes ces choses d’autrefois
Putain je ne vois plus la rive
Puisqu’il faut accepter du temps
L’évolution toujours plus bas
Au vulgaire des concessionnaires
Des libertés pour nos enfants
Il sera équipé c’est sûr
Pour parler à la Terre entière
Mais n’aura rien à dire bien sûr
Que ce qu’il voit sur les écrans
Certains les plus bourgeois toujours
Sauront savoir garder leurs plumes
Quand le peuple verra ses ailes
Blessées sous les coups de l’enclume
C’est fini le temps des instruits
Le temps des populaires aussi
Fini le temps des littéraires
Au-dessus des comptes bancaires
Et des lilas dans les bouquets
Oublié le temps des muguets
Je ne vois que les chrysanthèmes
Des orthographes
Dans les poèmes
Finies les latines les racines
Au bon dos de nos origines
Finie la parole sacrée
Bonjour la parole au plus con
Fini les ni bon dieu ni maître
L’heure est au client du paraître
Fini le temps de nos jeunesses
Fini le chant des rossignols
Fini salut à toi mon frère
L'heure est aux champs des électrons
Abonnez-vous peuple de cons
Par satellites à d’autres cons
Au libre échange du néant
A chacun son bon mot bien sûr
C’est la liberté d’être con
La liberté
D’être ignorant
Tous égaux dans le carnaval
Je sais mon ami ça fait mal
C’est la liberté d’expression
C’est la liberté d’expression
Pour clamer à tous les faubourgs
Surtout à tous les râteliers
Nos faiblesses et puis nos discours
Sur nos tristes identités
Salut toi mon frère de faubourg
Salut à toi le Bérurier
Je ne vois rien aux alentours
Que des tristesses à bon marché
Salut à toi frère de banlieue
Toi qu’on voudrait laisser pourrir
Dans le ghetto des consommants
Dans le ghetto des illettrés
Salut à toi femme au combat
Toi dont la lutte a pris la rouille
Comment te dire mais de nos jours
Les féminismes manquent de couilles
Salut toi mon étoile au loin
L’illuminé de nos chemins
S’éclairera bientôt je sais
Si l’on n’en perd pas le parfum
Vigilance à tous nos esprits
Et feu de tous les journalismes
Puisque toujours il faut combattre
Des nouveaux temples
Les fascismes
Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Je prends le métro dans la meute je rêve de partir
Dans des pays où il fait chaud à l’autre bout du monde
Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Les jours se ressemblent et putain que c’est triste à mourir
Quand on a rien pour soi que le chèque de fin d’mois
La télé, le canapé et le crédit à payer
Je vais les rues je vais les lieux où on ne m’attend pas
Ceux que je croise au fond des yeux non ne me voient pas
Je parle à des gens comme moi qui n’ont l’air de rien
Des esclaves en muselière qui n’en pensent pas moins
Je fais le mort je fais le fier je fais celui qui existe
Mais dans l’ombre du miroir je ne vois que du triste
Parano dans les rues putain je parle seul
Toxico au pognon je vais droit au cercueil
En or s’il vous plaît je voudrais qu’on m’inhume
Mais j’ai les moyens que de la fosse commune
Un jour c’est vrai je vais finir par me trouver un flingue
Et je descendrai dans la rue si tu bouges je déglingue
Ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête
Mais putain ça sera pas pire que mon putain de quotidien
Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Je prends le métro dans la meute je rêve partir
Dans des pays où il fait chaud à l’autre bout du monde
Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
J’ai des amis j’ai des amours je connais pas leur nom
On surfe tous au gré des toiles sûr qu’on est pris dedans
Sûr qu’on est rien de rien que du vide que du vent
Sûr qu’on est rien rien que des morts que morts des vivants
Je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami
Et les stations s’enchaînent moi je sors à Vitry
Dans les couloirs du métro je crache sur les murs
Mais la nation me guette mais la nation me guette
Je suis un homme mort coincé entre quatre murs
Je suis je suis je suis je suis un homme moderne
Je me cogne la tête et j’essaie de m’enfuir
Mais les miradors guettent mais les miradors guettent
Je sais qu’il me regardent en haut du haut des satellites
Dans mes rêves d’Amérique moi je tente de fuir
Le lendemain qui m’attend ? le couteau
Le couteau dans le dos
Je sais bien au fond de moi-même qu’ils veulent me faire la peau
Trois jours dans le métro moi je suis le troupeau
Direction l’abattoir
A quatre pattes sur le dos
Ils me mettront comme ils ont mis mes parents et les tiens
Pour qu’un putain d’actionnaire nage avec les dauphins
Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Je prends le métro dans la meute je rêve de partir
Dans des pays où il fait chaud à l’autre bout du monde
Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Les jours se ressemblent et putain c’est triste à mourir
Quand on a rien pour soi que le chèque de fin d’mois
La télé, le canapé et le crédit à payer
Amphétamine sous lexomil extasie sous valium
L’héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums
Des cachets pour maman des antidépressiants
Du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants
Neuroleptiques toujours sûr qu’on cherche le jour
Où nous verrons lumière dans tant de contre-jours
Société c’est perdu nos amours sous tranquillisant
Qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants
Dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?
Ici tout est fini Paris n’est plus Paris
Chez les gauchistes dans la droiture chez les anars de mon pays
Y'a les télés qui s’allument
Et les filles qui disent oui
Satellite extasie
Somnifère sur mon esprit
Est-ce que je verrai un jour les filles de Miami ?
Temps modernes à la mine je cherche qui je suis
Pour un coup de soleil faudra payer le prix
Les pornos et les joints non ne me font plus rien
Moi je crache mon venin à la face du destin
Les stations de métro sont mon unique route
Sous l’acide des pluies passer entre les gouttes
Alors la nuit je traîne comme un loup dans la plaine
Qui pourra remplacer le poison dans la veine ?
Et je cherche aux étoiles
A qui donner mon corps
Dans les boites à cochons
Je vais sur les dancefloors
Dans les boites à cochons
Je vais sur les dancefloor
Y a une époque on écoutait les clash,
Y a une époque volutes dans les cafés,
Y a une époque on était Solidarnosc.
I live by the river.
Y a une époque on était rouge au cœur,
Ouais sans parti mais partisans de l'âme,
Y a une époque on était bleu des flammes.
I live by the river, I live by the river.
Uniformisées nos éducations
Toujours entre le blé et le pognon.
Les mômes ne rêvent plus de marcher sur les lunes,
Ils rêvent de savoir comment s'faire de la thune.
Y a une époque les filles avant le poing levé
Aujourd'hui c'est plutôt culotte baissée.
Quand je serai grande moi j'srai poupée gonflable
Pour des millions à se branler sur mon âme sur la toile.
Y a une époque on rêvait d'autre chose,
Autre chose que des Dieux des communautés.
Aujourd'hui c'est tous différents dans la même merde,
Aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde.
Y a une époque on avait feu des idées,
Y a une époque on osait liberté.
Aujourd'hui on ose plus que sauver son cul
En marchant sur celui d'à côté.
Y a une époque Paris c'était Paris,
Y a une époque les filles étaient jolies,
Y a une époque quoi te dire, on rêvait,
Y a une époque nos luttes, dans les cafés.
En cendres au fond d'un cendrier,
Bébé y a quelque chose de louche
Toi tu rentres plus dans les bars,
T'es partie dans la fumée.
Quand on se partageait la flamme,
Toi et moi, de bouche en bouche.
Et nos bouches orphelines
Qui ont plus rien à sucer
Qu'à mouiller dans le vide
Bébé tu m'as laissé tout seul.
Tu sais me manqueront toujours
Ces nuits où tu disais
Allume-moi, allume-moi,
Fais moi venir entre les lèvres
Et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche
Jusqu'à mourir dans la bouche, jusqu'à mourir, jusqu'à mourir
A la lumière de nos amours
Comme un mégot sur du velours
En cendres au fond d'un cendrier,
Il faudra bien mourir et me finir entre tes lèvres,
Quand dans le ciel on se soulève
Contre la gravité du monde,
Mon amour quand tu tires,
Quand tu fais brûler l'oxygène,
Quand tu fais du bien dans la veine,
Quand tu consommes et tu consumes,
Quand on parle avec Dieu,
Quand de nos feux c'est l'extinction
De l'incendie à l'horizon,
Quand j'ai plus le choix que m'éteindre,
Rallume-moi, rallume-moi, rallume-moi, rallume-moi
T'es ma nicotine, t'es mon oxygène, t'es mon allumeuse, quand tu creuses ma tombe.
T'es ma nicotine, t'es mon oxygène, t'es mon allumeuse, quand tu creuses ma tombe,
Quand je te prends quand je t'allume toi tu veux que j'avale,
Quand t'as le feu au bout de toi, toi tu dis j'ai pas mal.
Quand je te prends quand je t'allume toi tu veux que j'avale,
Quand t'as le feu au bout de toi, toi tu dis j'ai pas mal.
Dans la violence de nos amours, sûr,
En mégot sur du velours nous partirons dans la fumée, mon amour les yeux fermés.
Je te respire et tu m'inspires jusqu'à nos expirations
Où allons-nous, le savons-nous, non sûrement pas en France.
Mon amour dans les lieux publics on a viré délinquance,
Finies les soirées enfumées et les gitanes qui dansent.
Et les gitanes qui dansent, et les gitanes qui dansent
I live by the river
I live by the river
I live by the river
I live by the river
Des p'tits neurones dans les cerveaux qui disparaissent de
jours en jours.
Dans les p'tits bois les p'tits discours des petits rois
dans les basses-cours.
Des p'tits qui s'cachent, des p'tits qu'on cache, des p'tits
qu'on joue à pile ou face.
Des p'tits qui vont grossir les ventres, des p'tits
caissiers dans les carrefours.
Des p'tits problèmes de récessions, des p'tits ministres
dans les prisons.
Des p'tits pour payer ton loyer, des p'tits pour la
communauté.
Tapez, tapez sur les claviers des pompes funèbres aux cours
d'école faut voir comme les p'tit sont fringués, y a de la
griffe sur les guiboles.
Des p'tits insectes sur les fleurs, des p'tits bugs dans le
computeur.
Des p'tits pour l'eau, des p'tits pour l'air, des p'tits
pour pourrir l'atmosphère.
Marchez, marchez les p'tits pinçons, les petits rois, les
petits cons.
Des p'tits pour vendre qui on est à la criée sur les
marchés.
Des p'tits sous, des p'tits sous, qui veut des p'tits sous?
Des p'tits sous, des p'tits sous, on veut des p'tits sous,
allez!
Des p'tits sous, des p'tits sous, qui veut des p'tits sous?
Moi, moi!
Des p'tits sous, des p'tits sous, on veut des p'tits sous.
Dans les rizières les p'tits chinois, la planète a la
gueule de bois.
Dans les usines, sur les machines, tandis que le peuple
s'échine.
Tapez, tapez sur les claviers, dans la matrix on s'fait
violer, oui le peu qu'il reste d'humain contre un karma dans
du satin.
Dans les salons les résistants, les dandys et les bien
portants, portant la sueur de tous ces autres combattants de
moulin à vent.
Les fils de putes, les fils de rois, les fils de rien mon
fils à moi, tous à la chasse à la monnaie, aux p'tits
pourboires, aux gros billets.
Des p'tits qu'on nous a fait dans l'dos, des p'tits placés
sur les marchés, des p'tits, sûr, qui feront des p'tits
comme la connerie qui se multiplie.
Ton petit chèque en fin de moi, non lui il se multiplie pas
comme le cynisme dans les sourires, des p'tits tartuffes
dans les partis.
Des p'tits problèmes de récession, des p'tits ministres
dans les prisons.
Des p'tits qui s'cachent, des p'tits qu'on cache, des p'tits
qu'on joue à pile ou face.
Des p'tits qui font grossir les gros, qui rendent les p'tits
toujours plus p'tit pour que le p'tit n'ait d'autre choix,
pauvre de lui que d'faire des p'tits, oui oui!
Des p'tits sous, des p'tits sous, qui veut des p'tits sous?
Des p'tits sous, des p'tits sous, on veut des p'tits sous,
allez!
Des p'tits sous, des p'tits sous, qui veut des p'tits sous?
Moi, moi!
Des p'tits sous, des p'tits sous, moi je veux.
Des p'tits gamines en planche à pain pour aller vendre un
p'tit parfum à des gamines qui rêvent de rien que
d'shabiller comme des putains.
Des p'tits bébés tout nus, tous beaux, c'est beau dans les
publicités, pour vendre à des p'tits culs terreux oui la
jouissance des minéraux.
Tapez, tapez sur les claviers, tous à la chasse à la
monnaie, des p'tits pour vendre qui on est la criée sur les
marchés.
Des p'tits sous, des p'tits sous, qui veut des p'tits sous?
Des p'tits sous, des p'tits sous, on veut des p'tits sous,
allez!
Des p'tits sous, des p'tits sous, qui veut des p'tits sous?
Moi, moi!
Des p'tits sous, des p'tits sous moi je veux des p'tits
sous.
Production blé pognon (x8)
Sonnez tocsin dans les campagnes
Allez camarade debout
Des coups d'pioche et des perspectives
Entre le ciel et le ciment
Y'a des cocktails dans les bagnoles
Des CRS en farandoles
C'est sûr n'iront au paradis
Que ceux qui brûlent de l'alcool
Sécuritaires, nos avenues
Ont pris le goût des cimetières
Y'a des virus aux hémisphères
Et des iPhone dans les sphincters
Satellitaires sont nos alcôves
Entre les vierges qui je suis
Emportez-moi dans la tourmente
Les freins ont lâchés dans la pente
Sonnez tocsin dans les campagnes
Allez camarade debout
Entre les tours les illusoires
Et puis le cri des abattoirs
Puisqu'ici on a peur de tout
Des éphémères sur les grands lacs
Pays jadis feu de culture
Toi dis-moi la bonne aventure
Des somnifères sur la colère
Faut des pansement sur la misère
La jeunesse a tété le sein
Des dictatures de nos besoins
Au cynisme de nos gouvernants
Puisque le bon peuple est content
Puisqu'on crie police à tous vents
Surtout pour protéger l'argent
Aux armes citoyens des pleurs
Quoi te dire d'autre qu'il est l'heure
De libérer les horizons
Des contingents de nos armées
Devant nous l'avenir enfin
Pour un meilleur au bout du poing
Et des printemps sous les flocons
Y'a de l'espoir à nos chansons
Allez marchons vers la grand route
Au gré des ombres calcinées
Pour aller faire monter du souffre
Les égouts dans les beaux quartiers
Moi dans mes contes pour mes enfants
Y'a des solitudes au calmant
Et du carbone dans les naufrages
Des pétroliers cherchant la plage
Moi dans mes contes pour mes enfants
Y'a des solitudes au calmant
Et des polices au paradis
D'un monde qui meurt à crédit
Aux agneaux égorgées au loin
Le chant du coq quand le lointain
A l'orée des grands champs de blé
Ma campagne a le poing lié
Scotché à la lisière du bois
Petit poucet cherche pourquoi
Ses parents l'ont abandonné
Au grand vent des communicants
C'est fini le temps des instruits
Le temps des populaires aussi
Fini le temps des littéraires
Finies les latines, les racines
Au bon dos de nos origines
Finie la parole sacrée
Finis les "ni bon dieu ni maître"
Fini le chant des rossignols
Oublié le temps des muguets
Fini salut à toi mon frère
Bonjour le temps des paradis
Au-dessus des comptes bancaires
Bonjour le temps des paradis au-dessus des comptes bancaires
Aux armes citoyens des pleurs (x4)
Aux armes citoyens des pleurs
Quoi te dire d'autre qu'il et l'heure
De libérer les horizons
Des contingents de nos armées
Devant nous l'avenir enfin
Pour un meilleur au bout du poing
Et des printemps sous les flocons
Y'a de l'espoir à nos chansons
Allez marchons vers la grande route
Au gré des ombres calcinées
Pour aller faire monter du soufre
Les égouts dans les beaux quartiers
Moi dans mes contes pour enfants
Y a des solitudes au calmant
Et du carbone dans les naufrages
Des pétroliers cherchant la plage
Production blé pognon (x8)
Faut du gasoil dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour Noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait, faut du forfait
Pour oublier la solitude
Faut des gronzesses à la télé
Ouais, faut des pilules pour bander
Faut du gazon dans les tabacs
Il faudrait arrêter de fumer
La salle de sport, sur des machines
Faut s'essouffler, faut s'entraîner
Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser les p'tits sous
Faut du réseau pour les enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut que tu passes à la télé
Pour rentrer dans les farandoles
De ceux qui ont le blé
J'me balade dans les grandes surfaces
J'ai pas assez, mais faut payer
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées
Les gens parlent mal, les gens sont cons
Au moins tout aussi cons que moi
À se faire mettre, à se faire baiser
Sûrs de se faire enfanter
Des bébés par des hologrammes
Des mots d'amour par satellite
Mais ces connards ils savent pas lire
Ils savent même pas se nourrir
Des OGM dans les biberons
Ouais c'est tant mieux ça fera moins con
Quand ils crèveront en mutation
Des grilles porcines sur les cochons
Oh non l'homme descend pas du singe, il descend plutôt du
mouton
Oh non l'homme descend pas du singe, il descend plutôt du
mouton
Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser ses p'tits sous
Faut du réseau pour tes enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut passer à la télé
Faut rentrer dans les farandoles
De ceux qui font le blé
Paraît qu'il faut virer des profs
Et puis les travailleurs sociaux
Les fonctionnaires qui servent à rien
Les infirmières à mille euros
Faut que ça rapporte aux actionnaires
La santé et les hôpitaux
Va te faire soigner en Angleterre
Va voir la gueule de leurs métros
Faut qu'on se fasse une raison
On a loupé nos transactions
On s'est laissé prendre le cul
Par nos besoins, nos religions
Il faut foutre le portable aux chiottes
Et des coups de pioches dans la télé
Faut mettre les menottes à chaque présentateur du JT
J'accuse
Au mégaphone dans l'assemblée
J'accuse, j'accuse, j'accuse
Au mégaphone dans l'assemblée
Faut du gasoil dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour Noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait, faut du forfait,
Faudrait de l'herbe dans les tabacs
La salle de sport, sur des machines
Faut s'essouffler, faut s'entraîner
J'me balade dans les grandes surfaces
J'ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées
J'me balade dans les grandes surfaces
J'ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées
Réveillé tard encore
Oui les draps sont vides
Sans un mot sur les pointes
Ma danseuse est partie
J’ai attrapé mon flingue
Lula je deviens dingue
Putain si je te trouve
Est-ce que quelqu’un ici a croisé mon amour ?
Elle a les yeux noir et le corps d’une bombe
Elle aime bien traîner ici son corps comme un festin
Comme un amuse-bouche entre les reins
J’ai perdu tout c’que j’ai perdu mon amour
Au fon de ma bouteille lancez les SOS
J’ai plus qu’a me rentrer voir le petit jour
Me souvenir le temps entre ses fesses
Jj’ai fait tous les troquets
Tous les rads de province
Tous les trous à rats
Les endroits branchés
J’ai crié ton prénom
Dans les tourbillons
De la nuit moi je suis
Sûr qu’elle va se faire tirer
La bourre du samedi soir
Rouler sans la ceinture
A l’arrière des bagnoles
Les filles aiment bien danser
L’amour le samedi soir
A l’arrière en danseuse
Rouler sans la ceinture
L’amour le samedi soir
A l’arrière des bagnoles
C’est sûr qu’elle va danser
Est-ce que quelqu’un ici a croisé mon amour
Elle a les yeux tristes et le corps du christ
Elle aime bien traîner par ici le corps comme un festin
Pour offrir aux chiens le vide entre ses reins
J’ai perdu mon amour dans un verre de vin rouge
C’est moi qu’elle a noyé
Elle m’a laissé sur le quai des tristes
Elle est partie loin
Elle m’a laissé naufrager
Lula Lula
Ca finira mal
Quand tu pars la nuit
Dans les lits de je sais pas qui
Ma putain s’est barrée
Dans les quartiers dans les bars
Dans les pussy en vrille
Dans les chaleurs des filles
Dans les rues moi je cours après l’ombre du soleil
Dans le feu qui sommeille
Qui sauvera mon âme
Quand elle est toute nue
Quand brûlent les soleils
De mes nuits avec elle
Lula elle est partie
Lula elle est partie
Je crois qu’elle est partie
Dans les clubs les party
Lula elle est partie
Lula elle est partie
Je crois qu’elle est partie
Lula elle est partie
Dans les clubs les party
Dans les clubs les party
Je crois qu’elle est partie
Dans les clubs les party
Dans les clubs les party
Dans les clubs les party
Dans les clubs les party
Qu'elles soit Florentines ou d'Argentines,
Petites Françaises aux bonnes manières,
Qu'elles viennent des mers de Chine ou du fond des
Angleterres,
Qu'elles aient le cheveu roux ou la peau noire,
Qu'elles soient indiennes ou filles d'un soir
Quand elles ont du christ à l'âme, quand elles sont belles
à se pendre.
Qu'elles soient riches de l'âme ou pauvres de l'esprit
De bonne famille ou bien des rues,
Qu'elles s'appellent Philomène ou Églantine,
Qu'elles aient des allures d'ombres de Marilyn.
Quand elles sont seule au bar qu'on dirait des nonnes
Qui ont perdu leur église, qui ont plus rien que des hommes
Pour espérer rencontrer Dieu,
Pour éponger la bruine à leurs yeux .
Moi j'aime bien regarder,
Regarder les filles pleurer ça me rend gai.
Qu'elles aient le cerveau de pas grand chose,
Qu'elles soient littéraires, philosophes à leurs heures,
Quand elles prennent l'orage, qu'elles me ressemblent un
peu,
Quand elles sont toutes fragiles comme une eau qui dort.
Quand elles vendent leur corps pour quelques sous,
Quand tu mets la forme qu'elles disent oui à tout,
Quand elles croient qu'elles sont libres, quand elles se
donnent
Dans les bras du Malin, quand elles s'abandonnent.
Qu'elles soient de Bizance ou de Syracuse, de Belgrade
Qu'elles soient de celles qui ne pleurent plus,
Qu'elles traînent au soleil de Moscou,
Qu'elles jouent les marquises des nuits, les filles prêtent
à tout.
Qu'elles soient paysannes ou fille de ministre,
Ouvrière éperdue dans la fourmilière,
Qu'elles travaillent à l'usine, qu'elles soient filles de
l'air,
Qu'elles aient les mêmes allures de putes que leur mère .
Moi j'aime bien regarder,
Regarder les filles pleurer ça me rend gai.
Dans les villes, dans les campagnes
Moi je vais comme un assassin en campagne
Et je taille au couteau des sourires
Sur les joues des princesses.
Moi je suis qu'un pauvre gars, ils m'appellent l'idiot
Celui qui fait peur aux bêtes, qui fait mal aux oiseaux.
Mais faut pas croire, tu sais moi j'suis pas méchant
J'ai juste l'air maladroit, je sais juste pas comment
Faut leur parler aux filles, faut leur parler aux filles .
Moi quand je vois les larmes leur tomber la joue,
Moi quand je vois les larmes leur tomber la joue,
Moi j'voudrais leur dire qu'elles sont belles,
Et qu'il faut pas qu'elles pleurent pour un idiot
Puis faut qu'elles arrêtent d'êtres connes
Et de tomber toujours amoureuses
De celui qu'il faut pas et que moi, si elles voulaient, moi,
Moi j'serais toujours gentil avec elles
Mais les filles elles aiment pas qu'on soit gentil, elles
aiment pas.
Alors moi dans les villes, dans les campagnes
Moi je vais comme un assassin en campagne
Et je taille au couteau des sourires
Sur les joues des princesses.
Oui dans les villes, dans les campagnes
Moi je vais comme un assassin en campagne
Et je taille au couteau des sourires
Sur les joues des princesses.
Quand elles sont seules au bar ou sur les trottoirs,
Crucifiées par des siècles d'histoires,
Quand on regarde un peu plus près,
C'est sûr qu'on peut se dire
Que c'est elles qui ont porté
Et qui portent la croix du monde . Sur leurs ailes.
Aux agneaux égorgés au loin
Au chant du coq dans le lointain
A l’orée des grands champs de blé
Humanité les poings liés
Scotché à la lisière du bois
Petit poucet cherche pourquoi
Ses parents ont capitulés
Au grands vents des communicants
De tous nos temples les églises
N’ont plus le grand des cathédrales
Au temps des anarchitectures
Et des lance-pierres contre les murs
Les sacs de billes ont pris le large
Et les amours au coin des grives
Toutes ces choses d’autrefois
Putain je ne vois plus la rive
Puisqu’il faut accepter du temps
L’évolution toujours plus bas
Au vulgaire des concessionnaires
Des libertés pour nos enfants
Il sera équipé c’est sûr
Pour parler à la Terre entière
Mais n’aura rien à dire bien sûr
Que ce qu’il voit sur les écrans
Certains les plus bourgeois toujours
Sauront savoir garder leurs plumes
Quand le peuple verra ses ailes
Blessées sous les coups de l’enclume
C’est fini le temps des instruits
Le temps des populaires aussi
Fini le temps des littéraires
Au-dessus des comptes bancaires
Et des lilas dans les bouquets
Oublié le temps des muguets
Je ne vois que les chrysanthèmes
Des orthographes
Dans les poèmes
Finies les latines les racines
Au bon dos de nos origines
Finie la parole sacrée
Bonjour la parole au plus con
Fini les ni bon dieu ni maître
L’heure est au client du paraître
Fini le temps de nos jeunesses
Fini le chant des rossignols
Fini salut à toi mon frère
L'heure est aux champs des électrons
Abonnez-vous peuple de cons
Par satellites à d’autres cons
Au libre échange du néant
A chacun son bon mot bien sûr
C’est la liberté d’être con
La liberté
D’être ignorant
Tous égaux dans le carnaval
Je sais mon ami ça fait mal
C’est la liberté d’expression
C’est la liberté d’expression
Pour clamer à tous les faubourgs
Surtout à tous les râteliers
Nos faiblesses et puis nos discours
Sur nos tristes identités
Salut toi mon frère de faubourg
Salut à toi le Bérurier
Je ne vois rien aux alentours
Que des tristesses à bon marché
Salut à toi frère de banlieue
Toi qu’on voudrait laisser pourrir
Dans le ghetto des consommants
Dans le ghetto des illettrés
Salut à toi femme au combat
Toi dont la lutte a pris la rouille
Comment te dire mais de nos jours
Les féminismes manquent de couilles
Salut toi mon étoile au loin
L’illuminé de nos chemins
S’éclairera bientôt je sais
Si l’on n’en perd pas le parfum
Vigilance à tous nos esprits
Et feu de tous les journalismes
Puisque toujours il faut combattre
Des nouveaux temples
Les fascismes
Il se lève, il y repense, il ne parle pas à ses vieux, il
prend le bus, le mp3 y a du métal dans les oreilles. Il
voit les vies de tous ces gens qui s'en vont droit aux
abattoirs, cet inutile qui nous surprend parfois qu'on
verrait l'espoir.
Les pom-pom girls ont les regards des soleils noirs, elles
ont l'odeur des cheeseburgers prêtes à bouffer, elles ont
l'odeur de la CB.
Les salles de classes qui se répètent, les profs' qui ont
tous l'air défoncés, y a des matrix sur des tableaux, trop
d'inconnues dans l'équation.
Dans le bus, le tramway, dans les cours des lycées, dans
les fabriques à chômeurs, oui dans les salles des
professeurs.
On est foutu, on est cerné, passer l'éponge ou la jeter?
Prendre les gants, aller boxer dans les manifs', dans les
cocktails, dans les soirées, sous le soleil.
Faut voir le niveau des musiques et les modèles de
sociétés, faut voir les radios qu'on écoute, de quoi on
parle dans les récrés, faut voir les strings en apparence,
dans les collèges, la jeunesse, plus c'est vulgaire et plus
ça fait mouiller le corps de nos armées.
C'est les Gucci, c'est du goût d'chiottes, c'est le
syndrome de nos époques, c'est du Chanel, c'est du Dolce,
tu fais la belle et ça te plaît.
C'est du consommable, toujours.
Dis moi c'est quand qu'on fait l'amour à d'autres qu'a des
gilets par-balles, qu'a des vérités qui font mal?
Dans le bus, les tramways, dans les cours des lycées, dans
les fabriques à chômeurs, ouais dans les salles des
professeurs.
On est foutu, on est cerné, dans les couloirs, dans les
allés, dans les manifs, dans les cocktails, dans les
soirées, sous le soleil . dans les manifs, dans les
cocktails, dans les soirées, sous le soleil.
Sûr au pays des teenagers c'est du Gucci, c'est du goût
d'chiottes. Malheur à qui parle du cœur, c'est pas la mode
à nos époques qui coule à flot dans les familles,
l'éducation de nos enfants, dans le commerce du textile, il
faudra gagner de l'argent.
Les pom-pom girls ont les regards des soleils noirs, elles
ont l'odeur des cheeseburgers prêtes à bouffer, elles ont
l'odeur de la CB. Se faire un nom pour l'oublier, la vie de
merde qu'on a laissé, dans les manifs, dans les cocktails,
ouais dans les cours des lycées, sous le soleil. Dans les
manifs, dans les cocktails, dans les soirées, sous le
soleil, dans les manifs, dans les cocktails, dans les
soirées.
Dans le bus, le tramway, dans les cours des lycées, dans
les manifs, dans les cocktails, dans les soirées, sous le
soleil, dans les fabriques à chômeurs, dans les salles des
professeurs, dans les fragiles de nos lueurs, malheur à qui
parle du cœur dans le bus, le tramway, dans les cours des
lycées, dans les manifs, dans les cocktails, dans les
soirées sous le soleil
Les fascismes
Une maison, un jardin, un pot d'fleurs, un p'tit copain, un
boulot qui sert à personne et puis des pilules pour ton
chien.
T'as vu c'qu'on a prévu pour toi, sûr t'auras tout le
nécessaire, un chemin qui va droit tracer pour la maison de
retraite.
Dans ma bagnole, dans le trafic faudrait oublier la panique,
paranoïa dans les cerveaux, paranoïa dans les métros.
Paris toute nue sous les étoiles, qui ressemble à rien.
Qu'à se faire la malle, de l'autre côté de l'Atlantide
histoire d'aller défier le vide.
Funambule entre les grattes ciels, je défie les mirages,
les avions d'chasse et les soleils, l'accoutrement est
l'apanage.
Des sociétés sous-vides, des amours de supermarchés mais
la meute est avide, du rien qu'on lui promet.
Est-ce que tu vois le printemps? Moi je ne vois rien venir.
Dis moi, est-ce que tu l'entends, la grande dépression qui
arrive?
J'vois des champignons sur la mer, des araignées sur
l'hémisphère, la lune est blues et les surfeurs ont les
trajectoires du bonheur. Bali, Paris on se ressemble, pas
vu, pas pris dans l'ambulance, les filles ont les gueules de
traversières.
Étendez moi dans vos campagnes, crucifiez l'être et le
paraître.
Dis où l'on va, toi, le sais-tu? Sûr, sur des océans
perdus.
Navigateur au gré des vents, je marche nu sur les torrents,
les pirates ne me font pas peur depuis que je t'ai dans le
cœur.
Moi tu sais je vois des printemps à chaque môme qui crie
la rage, à chaque bagnole qu'on brûle, à chaque mot
tendre qu'on dit, à chaque idiot du village qui trouvera sa
Marguerite, à chaque fois qu'un bout de pierre parvient à
sortir de l'éclipse.
Est-ce que tu vois le printemps? Celui qui met nos terres au
soleil.
Dis moi, est-ce que tu l'entends? Du bourgeon, oui la fleur
qui sommeille.
Est-ce que tu vois le printemps? Celui qui fait couler les
ruisseaux dans les flots des océans, faut remettre les
compteurs à zéro.
Plus l'droit d'rouler à 55, plus l'droit d'fumer dans les
cafés, plus l'droit d'être bourrer à la rue, plus l'droit
de se balader tout nu, plus l'droit de passer la frontière,
plus l'droit de boire dans les rivières.
A chaque coin de rue un péage, à chaque merde son
emballage.
Plus l'droit de faire l'amour dehors, plus l'droit des feux
sur la plage, plus l'droit de chanter les métros, plus
l'droit de s'trouver un boulot, plus l'droit d'aimer les
filles des rues, plus le droit que de fermer sa gueule, plus
le droit que de finir tout seul, tout droit dans le
cercueil.
Dans cette insignifiance autour, dans ce marché aux
idioties, dans les travers de qui on est, dans le pervers
des libertés, dans la thèse et dans l'antithèse, dans la
chaleur rouge des braises, dis moi quand tu regardes au fond
des horizons du mauvais temps,
Est-ce que tu vois le printemps? Celui qui met nos terres au
soleil.
Dis moi, est-ce que tu l'entends? De la fleur y a l'épine
qui sommeille.
Est-ce que tu vois le printemps? Celui qui fait couler les
ruisseaux entre les doigts des torrents, oui c'est sûr
qu'ils sont ivres nos bateaux.
Est-ce que tu vois le printemps? Nos amours que l'on jette
en pâture. Dans les flots des océans les lettres restent
mortes, littérature.
Quand j'ai vu Marguerite, j'me suis dis quel prénom
étrange, puis c'est pas vraiment la saison à faire l'amour
dans les champs.
Moi mon cœur est chrysanthème et mon âme est triste.
Quand j'ai vu Marguerite, Marguerite m'a dit " t'approche
pas trop de moi "
Moi j'ai pas écouté tu vois, et j'suis là comme un con à
effeuiller les pétales de Tulipe, de Camélia, de Rose et
puis de Lila.
Quand j'ai vu Marguerite j'me suis dit elle sort d'où
celle-la puis c'est quoi c'prénom à la con sorti du fond
d'un autre temps et puis moi j'aime pas bien les fleurs et
puis j'aime pas ce qui sent bon.
J'préfère les pétards aux pétales et un peu la boisson.
Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups d'foudre,
c'est mes coups d'blues, c'est pas vraiment un bon coup mais
c'est dans l'mille à tous les coups.
C'est comme un parfum de nocturnes qui auraient l'goût des
levers du jour, parce qu'elle elle dit jamais " je t'aime ",
parce que sans équivoque aucune, la liberté au bout des
doigts, entre le marteau et l'enclume, c'est la luciole au
fond des nuits, c'est comme rouler sans le permis.
Marguerite, la Marguerite, la Marguerite, la Marguerite.
Quand j'ai vu Marguerite, ça m'a fait comme un bras
d'honneur, l'insoumission qui dit " je n'ai ni Dieu ni
Maître ni qui que ce soit ", comme un doigt levé bien haut
à tous les Dieux, tous les suppôts, c'est l'solidaire des
travailleurs puis c'est la liberté du cœur.
Quand on va pointer à sa porte, sûr qu'on est tous un peu
chômeur, et moi qui suis là comme un con à effeuiller les
pétales de Tulipe, de Camélia, de Rose et puis de Lila.
Marguerite elle est belle comme un accident d'bagnole, comme
un poids lourd qui a plus les freins, Marguerite elle est
folle et c'est vrai que moi j'aime bien quand elle fait
voler les assiettes, quand elle me fait péter les plombs,
qu'elle dit qu'elle aime pas mes chansons.
Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups d'foudre,
c'est mes coups d'blues, c'est pas vraiment un bon coup mais
c'est dans l'mille à tous les coups. C'est la luciole au
fond des nuits oui sur la joue source la pluie. Marguerite
c'est mes nuits noires, c'est mes nuits rouges, c'est mes
nuits blanches. C'est comme un train, oui, qui s'égare mais
qui s'arrête pas dans les gares. C'est la luciole au fond
des nuits, c'est comme rouler sans le permis.
Marguerite c'est pas la bonne mais putain qu'elle est bonne!
Presque aussi bonne que Marie, en un peu moins putain aussi.
J'en ferais bien ma religion, j'en ferais bien mon horizon,
c'est sûr que j'peux mourir demain, tant qu'elle m'habite
entre ses reins.
Elle est comme un bateau d'pirates, comme un chien qui a mal
à la patte. Marguerite elle a l'goût d'la mer, elle a la
fraîcheur des rivières, elle a l'ivresse de la vodka, la
folie de la tequila, elle est un peu Mexicaine, un peu
Française aussi.
Elle est tout c'qu'on veut qu'elle soit, tous les possibles
au bout des doigt. Elle t'emmène d'l'autre côté d'la
Terre juste quand elle ouvre les paupières.
Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups d'foudres,
Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups d'foudre.
Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups d'foudre,
c'est mes coups d'blues. C'est pas vraiment un bon coup mais
c'est dans l'mille à tous les coups. C'est la luciole au
fond des nuits, c'est comme rouler sans le permis.
Marguerite elle est belle comme un accident de bagnole,
comme un poids lourd qui a plus les freins, Marguerite elle
est folle et c'est vrai que moi j'aime bien quand elle fait
péter les assiettes, quand elle me fait péter les plombs,
qu'elle dit qu'elle aime pas mes chansons.
Sur mon tricycle en roues arrières, j'me barre de l'autre
côté d'la Terre.
Aller m'fumer une cigarette, est-ce que t'aurais des
allumettes?
Pour foutre le feu à leur pays, des molotofs, est-ce que
ça t'dit?
Mais dis-moi toi est-ce que tu sais, est-ce qu'on va tous au
paradis?
Je vais la nuit quand il est tard au gré des fantômes et
des nues
Je demande aux gens dans la rue, je demande si on t'a pas
vu.
Je tape les portes et rien ne vient, je crie ton nom sur les
chemins,
Sur mon tricycle en roues arrières j'voudrais bien aller
voir la mer.
Et demande aux rois de la nuit, ils m'disent tous que toi
t'es partie
Dans les bras d'un apocalypse, qu'tu t'es tracée comme une
éclipse.
Sur mon tricycle à cœur perdu, je vais tout nu sur les
avenues.
J'voudrais fumer une cigarette mais y a plus d'soufre sur
l'allumette.
On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de
rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale
gueule dans le miroir.
Lula tu sais qu'on n'est pas là, tu sais moi j'fais
n'importe quoi sur mon tricycle en roues arrières
J'voudrais bien aller voir la mer.
Elle était blonde, elle était brune, qu'est-ce que j'en
sais il faisait noir.
Et putain moi j'avais trop bu, moi j'avais trop les idées
noires.
Elle est partie suivre l'aurore et moi j'ai fait au
crépuscule, entre l'alcool et les buvards, entre les tours,
les funambules.
J'me fais du saut à l'élastique, j'me fais du saut en
parachute pour demander aux goélands s'ils ont vu passer le
printemps.
Ils m'disent que t'es en Amérique, que toi tu t'es barrée
comme ça, que t'as pris l'train d'une autre ville alors moi
je cherche les filles.
On a tous une Lula dans nos cœurs, on a tous une lame de
rasoir qui vient pour nous tailler le cœur et ma sale
gueule dans le miroir.
Lula, Lula, Lu-Lula .
J'me fais vider des boîtes de nuit, j'me fais courser par
des pourris.
J'prends des bateaux les soirs de lune, j'fais des roulades
entre les dunes en béton la gueule à l'envers, j'me
retrouve la gueule dans la poussière puis y a des flics à
chaque coin d'rue, j'ai pas parlé qu'ils m'tapent dessus.
Sur mon tricycle en roues arrières, j'me barre de l'autre
côté d'la Terre.
Aller m'fumer une cigarette, est-ce que t'aurais des
allumettes?
Pour foutre le feu à leur pays, des molotofs, est-ce que
ça t'dit?
Mais dis-moi toi est-ce que tu sais, est-ce qu'on va tous au
paradis?
On a tous une Lula dans nos cœurs, on est un peu des
aviateurs sur mon tricycle en roues arrières
Moi j'voudrais aller voir la mer.
On a tous une douleur dans nos cœurs, on est un peu des
aviateurs sur nos tricycles en roues arrières moi
j'voudrais aller voir la mer, Lula, Lula, Lu-Lula, Lula,
Lu-Lula
Au gré des vents sur mon tricycle jaune
Dans les couloirs du métro je tourne
Et le vent peut souffler lui et moi nous sommes
Comme une flamme indestructible
Autour du monde j’irai avec toi
Si tu veux derrière moi en amazone
Moi j’ai pas besoin de Harley-Davidson
Sur mon tricycle jaune
Sur mon tricycle jaune
Sur mon tricycle jaune
Viens je t’emmène
Viens je t’emmène
Sur mon tricycle jaune
Quand la nuit tombe sur les autoroutes
Que tous les gens sans poésie se marrent
De me voir pédaler comme un galérien
Sur mon tricycle jaune
Moi je pense aux gens dans le fond des métros
Qui s’enterrent dans leur propre tombe
Quand au dessus des villes nous nous volons
Sur les ailes du tricycle jaune
Sur mon tricycle jaune
Sur mon tricycle jaune
Viens je t’emmène
Viens je t’emmène
Viens je t’emmène
Sur mon tricycle jaune
Quand l’apocalypse sonnera la fin
Que le trafic sera bloqué au péage
Y en aura un que tu verras passer
Ce sera le tricycle jaune
Des dettes pour les nations
Les sourires du pognon
Sur les quais
Des villes épuisées
Toi tu cherches du blé
Pour te payer
Une vie à crédit
T'as le coeur dans la suie
Morne plaine
Non c'est pas Waterloo
C'est les quais des métros
Ouais c'est la chaîne
Des abonnements aux choses
T'as vu qu'est c'que ça cause
Aux gens la merde
Pour des printemps sans roses
Ils peuvent vendre mes proses
Je les emmerde
Quelques maîtres banquiers
Pour des millions de noyés
Dans les métros
Tous ces gens qui ont des rêves
Ces gens qui ne soulèvent
Que la croix sur leur dos
Pour vivre faut payer
Pour s'aimer faut payer
Pour mourir faut payer
Puis faut des assurances
Pour bien nourrir la panse
Du souffre spéculé
Et bien qu'ils crèvent tous
Puisqu'ils en veulent encore du courbe-échine
Ici même l'espoir
A le goût il faut croire
Du règne des machines
Si c'est la fin des mondes
Si c'est l'enfer
Si t'as le cœur qui tombe
Plus bas que terre
Si c'est la mort des rêves
Si tout n'est que poussière
Tu le sais quand on crève
Qui nous attend: les vers
Dis t'es pas révolté,toi
De voir nos terres
Toujours en champs de leurs blés
La culture des misères
Quai des métros
J'vois des bateaux
Dis comment sécher nos sanglots
S'évader au lever du jour
Pour nos amours le long des flots
Des navires sur des champs de blé
J'entends crier l'humanité
Allez viens on va s'faire une bière
Pour exploser nos découverts
Doigt levé à leur CAC 40
Ces univers au fond des fentes
J'emmerde Wall Street et les autres
Dits Dieu, pognon, tous les apôtres
On vend nos bonheurs à crédit
Des financiers aux boîtes de nuits
Puisque nos chairs sont aux enchères
Qu'on a baisé la Terre
C'est la guerre mon amour(x3)
Aux vagues emportant des pays
Aux grands patrons du tout pourri
A mon amour dans son caddie
Aux licenciés dans l'incendie
Aux viols collectifs des cultures
Au nucléaire dans la nature
Aux fils des ciments des campagnes
A nos enfants à nos compagnes
Aux laissés sur le bas-côté
Aux blessés des cours des marchés
Au gré des chômeurs des enclaves
A nos amours au fond des caves
Aux dictatures de nos réseaux
Ta vie de merde sur des photos
Aux politiques donnant leur cul
Travailler plus, travailler plus
Au peuple dansant pauvre con
Tous à bander pour du pognon
Pour des p'tits rois de la finance
Pour des guignols menant la danse
Des collabos aux communicants
Des transactions au gout du sang
Il faudra leur couper les couilles
Et puis tant pis si le sang coule
Histoire de faire pousser les fleurs
Qui sait demain pour un meilleur
Tant pis s'il faut tout détruire
Si la Terre il faut reconstruire
Camarade banquier tu peux mourir
Moi je pisserai sur ta tombe
Puis j'y ferai l'amour à ma blonde
Fuck you Goldman Sachs fuck you
Ils s’éteignent un matin
Dans le battant des foules
Ils ont le regard du vin
Quand parfois leurs yeux coulent
Ils n’ont pas de couleur
Pas de drapeau tendu
Alors ils trainent un peu
Comme des bateaux perdus
Ils ont l’habit du pauvre
Et le regard du roi
Ils n’ont pas de parti
Que leur gueule fatiguée
Dire qu’il y avait un temps
Le populaire chantait
Ils n’ont pas d’espérance
N’ont pas de poing levé
Sous les drapeaux ça danse
Le peuple bon marché
Ils n’ont pas la fortune
Et quand ils ont trop bu
Ils n’ont guère que leur main
Pour se pisser dessus
Les échoués (x 2)
Faut qu’on nous mise sur les cotés
Y a plus la place sur les marchés
A ton regard perdu
On voit l’humanité
Les échoués le soir
Tu les verrais danser
Ceux qui font le trottoir
N’ont pas le cœur usé
Et s'il y a plus de soleil
Dans leur levé du jour
Il faut croire ici que nos règnes
Ont bouffé nos amours
Les échoués (x3)
Tu pourras bien saigner mon cœur jusqu’au cœur de mon âme
pour y planter la lame tu pourras bien Betty
ouais tu pourras oui déchirer ma chère sur la peau en lambeaux
aller de port en port me boire jusqu’à la lie
quand on couchait la nuit jusqu’au lever du jour
chevauchant des obliques d’où on ne revient pas
l’amour comme à la guerre
tu pourras bien jouer encore les jeux de ceux qui font brûler l’essence qui font hurler silence puis qui donnent du sens à nos nuits
et si l’amour est noir noir noir
aussi noir que Betty
allez va pour le désespoir
de mes nuits chez Betty
et si s’aimer c’est noir noir noir
si s’aimer c’est Betty
allez va pour y voir l’espoir
de la revoir me dire
vas-y ressers à boire
tu pourras bien t’oublier dans des corps de la nuit aux aurores
ouais dans tant d’autres lits tu pourras bien Betty
bien sûr que je ramperai à tes pieds le cœur ensanglanté
de mon âme aveuglée qui redemand’ra toujours un peu plus d’amour
ouais Betty tu pourras oui m’allumer encore comme on allume un feu pour allumer la nuit juste avant de l’éteindre
Betty ne m’éteins pas moi je resterai là sans un mot sans un bruit à écouter les cris qu’avec d’autres que moi toi tu feras
Betty c’est l’Amérique
mais la bêtise en moins
c’est comme une nuit d’amour
oui mais sans lendemain
c’est comme faire un sourire à la vie Betty
Betty c’est la beauté
Betty c’est infini
Betty c’est liberté
Betty c’est poésie
ouais Betty c’est Betty
et si l’amour est noir noir noir
aussi noir que Betty
allez va pour le désespoir
de la revoir me dire
allez ressers à boire
allez ressers à boire…
ouais Betty dans les draps oh oui d’autres que moi toi tu trouves le port
ouais Betty dans les draps c’est les autres qui sont les rois des amours mis à mort
Betty c’est l’Amérique
mais la bêtise en moins
c’est comme une nuit d’amour
ouais mais sans lendemain
c’est comme faire un sourire à la vie Betty
Betty c’est la beauté
Betty c’est infini
Betty c’est liberté
Betty c’est poésie
et si l’amour est noir noir noir
aussi noir que Betty
allez va pour le désespoir
de la revoir me dire
et si l’amour est noir noir noir
aussi noir que Betty
allez va pour le désespoir
de la revoir me dire
et si l’amour est noir noir noir
si l’amour c’est Betty
et si s’aimer c’est noir noir noir
si s’aimer c’est Betty
allez ressers à boire
allez ressers à boire
Me laisse pas Marie
Dans ce triste bistrot
Au milieu des tempêtes
J'ai trop mal à la tête
Me laisse pas Marie
Enterré de cadavres
Enterré d'horizons
Qui ressemblent à des murs
Elle est où l'aventure?
Puis dis pas qu'c'est fini Marie
Qu’on a plus rien à se dire, pis qu'c'est tant pis
Qu'y a plus rien à écrire
Qu’y a plus rien à chanter
Plus rien à découvrir
Que t'as perdu l'envie, toi
Mais qu't'as l'envie d't'enfuir
Qu’t'as perdu ton sourire
Que t'as plus qu'des soupirs
Ca s'perd pas un sourire
Ca s'oublie seulement
Avec le temps
T'es trop jolie Marie
Bien plus jolie que Paris Marie
Bien plus belle que la nuit
Plus jolie qu'Arletty
Plus jolie qu'les enfants du paradis
Et puis t'es si bonne Marie
Avec tes seins qui pointent
Comme des cathédrales
Qu'on dirait Notre-Dame
On dirait les pyramides
Mais j'suis pas pharaon tu sais
Moi j'fais que des chansons pas gaies
Puis tu le dis si bien
Que c'est pas un métier
De chanter l'horizon
Puis qu’il faut une maison
Y a pas besoin de maison
Quand on a l'horizon
Mais si tu veux, Marie
J’me trouverai un boulot
J'serai banquier s'il le faut
Puis j''te gagnerai du fric
Puis on ira en Amérique
Dans la cale d’un bateau
Nous les désespérés
Nous les hommes échoués
Aller jusqu'à Broadway
Parce que t'aimes bien danser
Parce que j'aime bien chanter
Parce que j'aime bien t'aimer
Parce que j'aime bien pleurer
Parce que t'aimes bien danser
Parce que j'aime bien chanter
Parce que j'aime regarder
Ta jupe qui fait tourner mon monde entier
Dans la ville aux lumières
Sûr qu'on pourra se refaire
Des amours à bouffer
Mon monde entier
Réveille toi Marie
Le bistrot va fermer
Puis c'est même plus un bistrot
C'est même pas un radeau
À peine un cimetière
Réveilles-toi Marie
Le jour va se lever
Puis c'est nous les maudits
Puis c'est nous les pourris
Puis c'est nous les paumés
Allez vas-y Marie
Me dis pas qu'c'est fini Marie
Que j'suis là comme un con à parler aux statues
Auxquelles j'ai jamais cru
Allez salut Marie
Y’a mon cœur qui frémit
Et trop de temps perdu
À parler aux statues
Allez salut Marie
Y’a Broadway qui m'sourit Marie
Dans mon coeur y'a l’envie
Y'a Broadway à Paris
Allez salut Marie
Y’a Broadway qui m'sourit Marie
Dans mon coeur y'a l’envie
Y'a Broadway à Paris
Y'a Broadway à Paris
Entre le marteau et l’enclume
Entre la rue et la fortune
Entre les tristes du trottoir
Entre le vain et l’illusoire
Entre le goudron et le ciel
Les tourtereaux les tourterelles
Entre les taxis sur leur terre
Entre tes os et puis ma chair
Entre nos corps et puis nos cœurs
Entre ton rire et puis mes pleurs
Entre les chats blancs les chats noirs
Entre les verres et les comptoirs
Entre l’ivresse et les sanglots
Entre les caresses et les crocs
Les passants miséricordieux
Entre les fois et les bons dieux
Entre nos crimes et puis nos cris
Et c’est fini les infinis
Entre la cuillère et puis la drogue
Sur les boulevards vont nos pirogues
Entre nous deux
Entre les feux
Entre les non dits de tes yeux
Entre les coups
Entre les clous
Entre les fous
Puis entre nous
Entre le printemps et l’hiver
Ce qui nous blesse ce qui est cher
Entre les fêtes et les défaites
Entre les temps et les tempêtes
Entre les je t’aime et les mots
Qui font chavirer nos bateaux
Entre l’océan et la plage
Entre la plume et puis la page
Faut s’oublier
S’évader
Se réchauffer
Avec des mots d’amour
S’oublier
Se déchirer
S’embrasser
Comme au dernier jour
Et si ce règne des choses
A bouffer jusqu’aux overdoses
Oh mais si ces deux là s'en foutent
Puisque s’aimer jamais ne coûte
Dans la rue aux mauvaises étoiles
Sur les avenues bateau sans voile
Les ivrognes aiment bien naviguer
Comme des soleils au champ de blé
Et si nos yeux aiment bien pleurer
C’est parce que nous nous aimons nous aimer
Faut s’oublier
Faut s’évader
Faut s’embrasser
Comme au dernier jour
Faut s’oublier
Nous déchirer
Nous réchauffer
Avec des mots d’amours
Entre les deux amants
C’est la vie qui s’incline
S’ils n’ont pas d’argent
C’est la pluie orpheline
Et ils font les enfants
Qui sauveront le monde
Des futurs au présent
Puisqu’à chaque seconde
Ils se disent des choses
Qui font tourner les terres
Il y a jamais de pauses
A leur chant des mystères
Ils sont beaux ils sont laids
De leurs cheveux plein de poux
Et pourtant qu’ils sont beaux
Ceux qui n’ont pas le sou
Et si toi tu veux avec moi
Oui danser comme eux
Sur les toits sans l’abri
Avec moi si tu veux
Devenir roi du ciel
Toi reine d’un jour
Au lever du soleil
Pour sauver notre amour
Faut s’oublier
Faut s’évader
Faut s’embrasser
Comme au premier jour
Faut s’oublier
Se déchirer
Se réchauffer
Avec des mots d’amour
Faut s’oublier
Nous évader
S’embrasser
Comme au premier jour
A la fleur de mes nuits
Aux amoureux dans l'incendie
A tes yeux qui salivent
A ces choses qui arrivent
Aux horizons du soir
Pourquoi pas à l'espoir
A ces vins qui tiennent chaud
A nos ivres, aux bateaux
Au plaisir du désir
De tout quitter sur un soupir
Aux adieux, aux toujours
Aux promesses, aux amours
Aux noirceurs à nos cœurs
Aux lueurs à nos peurs
A ton cœur fatigué
A nos travers de liberté
A nos bouches essoufflées
A trop les embrasser
A nos bouches essoufflées
A trop les embrasser
Aux bistrots résistants
Aux alternativ-enfants
Aux violettes, au printemps
Aux obscurs, aux arborescents
Aux navires échoués sur les trottoirs condamnés
A ces chants des esclaves
A ces océans sans rivage
Aux enfants de Truffaut
A nous les fils d'Artaud
Aux amours sans chapelle
Aux nuits à bouffer ton fiel
Au coin des abats jours
Aux armes de nos amours
A nos sangs littéraires
A nous deux, à la terre
Au siècle, aux sans talents
Aux gloires pour des quarts d'heure de temps
A ton parfum de spleen
A s'aimer sous le chant du cygne
Aux sens des écritures
Au fil des littérature
Aux pays sans frontière
Aux coups de marteau sur les nerfs
Aux armées, t'oublier
A nous les désespérés
A nos cœurs égorgés
A nos corps embrassés
A nos corps écorchés
A nos cœurs embrassés
Le jour se lève et je ne vois
Que le silence aux horizons
Dans le jardin de mes enfances
Je crois qu'il est mort le pinson
Sûr ça ne sera pas rose
Mais les écorchés voleront
Écarterons le souvenir
D'un pinson dans le lointain
Suivons le chant du vent des plaines
Qui nous mènera au printemps
Mais qui sait sur le chemin
Chanter le chant des partisans
Nous serons fiers nous serons humbles
Et notre sang sera du vin
Des amours pour soigner la terre
Des infinis contre le rien
Ami viens te joindre à la table
Non c'est pas celle du roi
Les amis sont solidaires
Et mon amour sera pour toi
Et vagabonde et soleil noir
Loin des villes sans lumière
Garder au fond un espoir
Celui du loup dans les clairières
Notre étoile a le gout du souffre
Mais elle éclaire comme un millier
De chandelles en processions
Des oriflammes à l'horizon
Ouais levons nous sous les grandes ourses
Non nous ne sommes pas funéraires
Nous sommes fils de la renaissance
Sous le drapeau des libertaires
Sous le drapeau
Sous le drapeau
Des libertaires
Des libertaires
Des libertaires
Tu t’es barrée comme ça
Comme la fumée d’une clope
Qui prend le large et la mer
Boire c’est du cyanure
Ton image qui se trame
Dans le tram moi je traine les boulevards
Y a des vagues de toi
Et y a moi qui divague à l’âme
Comme un peu plus de sel sur la blessure
Des amoureux qui sèment sur le quai de la gare
Des idées noires
Tu t’es barrée comme ça
Comme un homme à la mer
Parti dans la fumée
Oui mon cœur échoué
Tu t’es barrée comme ça
Comme un homme à la mer
Mais manque à mes côtés
Oui l’univers entier
Tu t’es tracée dans l’air comme une fuite de gaz
T’as laissé l’allumette entre mes mains ordure
Et c’est moi qui ai craqué
Et mon poing a explosé dans le mur
Tu t’es tirée comme ça
Toi t’as tiré sur moi
T’as shooté en plein vol
J’ai gouté le bitume
Des rivières aux paupières
Et la mer qui me laisse l’amertume
Tu m’as laissé comme ça
Comme un homme à la mer
Parti dans la fumée
Oui l’univers entier
Tu m’as laissé comme ça
Comme un homme à la mer
Parti dans la fumée
Oui mon cœur échoué
Oui mon cœur échoué
J’ai allumé le gaz mais toi t’as pris le feu
Même pas de quoi y brûler la dernière cigarette
C’est mon cœur que tu fumes
C’est la nuit qui s’allume
Liberté dans l’effort tu brûles mon regard
Quand tu montres ton cul
Quand tu te mets toute nue
Perdue sur les boulevards
Que tu fais danser la rue
Dans les flammes dans les chiottes
Toi t’as jeté mon âme
C’est toi qui as mis le feu
Oui mais c’est moi qui crame
J’ai traversé la nuit
Et la mort en vampire
Accroché à mon cou
La mélancolie
Tu reviendras peut être comme on revient toujours
Et mon cœur à la fête en redemandera sans doute
Et tu me laisseras comme ça
Comme un con sans abri
Comme on laisse derrière soi
Comme un chien dans la nuit
Tu me laisseras comme ça
Comme un con sans abri
Comme on laisse derrière soi
Comme un chien dans la nuit
Et si on tentait l’Alaska
Pour redevenir homme
Au milieu des loups
Sentir l’eau du ruisseau
Entre les doigts
Si on quittait tout demain
L’aliénation à tout cet inutile
Si nous partions main dans la main
In to the wild (x2)
Si nous faisions comme lui
Celui qui a tout quitté
Pour les ours blancs
Pour regarder l’immaculée conception
Redevenir pour un moment
Celui qu’on a été un jour
Le jour où nous n’étions qu'élan
Qui apprend à marcher
In to the wild (x4)
Tu les as vus nos quotidiens
Nos portables et les câbles
Qui nous lient au cœur de l’humain
Les connexions dans leur cerveau
On a l’air de quoi toi et moi
Là perdus dans la fourmilière
Comme un poisson cherche de l’air
Des feux qui font plus de lumière
Si on fait pas l’Alaska
C’est qu’on aura trouvé en route
Un coin pour se poser nos âmes
Un petit bout du monde
Qui sera rien que toi et moi
Qui sera notre bout d’étoile
Celui que rien n’enlèvera
Celui qui fait qu’on tient
In to the wild (x12)
Je sais qu’on ne partira jamais
Que c’est bon de penser
Que l’univers est possible
Puisse que tout ici
Nous est impossible
Il nous suffira de la route
Et du jour qui se lève
Pour donner lumière à nos nuits
Et l’univers aux infinis
Tes rêves on a vendus
Tes poings ont trop
Serrer les clous
A quoi tu penses?
A nos amours
Ces choses que t'as perdues
Au loin le couteau
Lancé vers le vide immense
A nos amours
Le siècle est mort
Mais puisque brûlent encore
Les soleils aux couleurs du sang
De nos amours
Au coin du feu
De tes yeux je me pose
Au gré des proses en testament
Pour nos amours
A nos amours
Quand le ciel s'est éteint à bruler trop
Quand les alcools mènent la danse
De nos amours
Quand la sève a quitté la terre
Les sanglots noyés les quais des métros
De nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus
Que l'arrivée d'une autre guerre
D'un autre amour
A nos fragiles aux horizons pleurantes
Il parait que l'océan chante
Pour nos amours
Pour nos amours
A nos amours
Tes yeux ont trop mouillé ces navires fous
Qui ne savent plus où jeter l'ancre
De nos amours
Perdu le nord cherche les ports
Perdu le temps et les amis d'avant
Avant les amours
Des miettes bouffées pour des coeurs trop grands
Des navires fous sur l'océan
De nos amours
A nos peines à nos joies
A nos discours
A nos solitudes à nos rires
A nos amours
A nos guerres
Aux fragiles de nos contours
A nos sueurs sur les tambours
A nos amours
A nos étendards
A nous à nos tristes
A la force d'aimer toujours
A nos amours
A Dieu à tes yeux
Au brulant du feu
A nos tragiques à nos adieux
A nos amours
A nos amours
A nos amours
A nos amours
A nos amours
Marianne
Parait qu'elle suce souvent des rois
Des drogues et puis des rêves en bois
Ton coeur à bouffer pour les chiens
Tu dis merci, je dis de rien
Perdu dans le coffre aux jouets
Je crois qu'on a perdu la clé
Marianne arrête un peu les joints
Et ta jeunesse au goût de rien
Marianne
Ton coeur a l'odeur du fumier
Sur la paille toi tu m'as laissé
Marianne un jour faudra régler
Les comptes de nos vanités
Des libertés qui mènent à quoi
Dis viens faire un tour dans les bois
Au goût des bouteilles à la mer
Des cendres à jeter pour la Terre
Marianne elle est fumeuse de joints
Marianne elle a viré putain
Marianne elle chante sur les chemins
Marianne elle a vendu l'humain
Le long du béton des cités
Marianne elle est fumeuse de joints
Est-ce que tu vois les fleurs pousser ?
Des cris Marianne elle entend rien
Marianne aime bien sucer les rois
Des sourires en argent toujours
Marianne elle dit n'importe quoi
Aux miséreux sous les tambours
Marianne elle chante sur les chemins
Marianne elle couche sous les ponts
Marianne elle a vendu l'humain
Marianne voudrait du pognon
Marianne elle oublie son Histoire
Marianne elle a bradé culture
Pour des connexions en dollars
Marianne elle a pas de futur
Et moi qui suis là comme un con
Marianne elle se fout bien de moi
A mettre ton nom dans les chansons
Marianne toute avalée en bas
Triste pays puis triste toi
Marianne je crois qu'on ne s'aime plus
Allez mon amour finis-moi
L'acide dans le pain perdu ?
Tu peux brûler mon corps
Jusqu'au lever du jour
Aux sueurs de nos amours
Et si l'amour est mort
Et si l'amour est mort
Et si l'amour est mort
Puisqu'entre nous deux c'est fini
Marianne
Je crois que t'as pas bien compris
Marianne
Tu manques trop de rock and roll
Puis t’as pris un peu trop les drogues
T'as le sourire de corbillard
Et les manières de communion
Ta jeunesse a la gueule des vieilles
Y'as trop de triste dans les chansons
Tu dis que l'amour sent le ciel
Moi je dis qu'il sent le goudron
Un jour on te pendra c'est sûr
Pour des lumières sur nos futurs
La rivière est contaminée
Par nos cultures, par nos engrais
Derrière les murs de la cité
Est-ce que tu vois les fleurs pousser ?
Est-ce que tu vois les fleurs pousser ?
Marianne elle aime bien les menottes
Marianne elle couche avec mon pote
Marianne elle est un peu sado
Marianne est folle dans les métros
Marianne tuerait les sans-abris
Marianne elle a mis nos têtes à prix
Marianne elle simule tout le temps
Marianne a vendu ses enfants
Marianne s'est crashée en bagnole
Parait qu'elle aimait bien les vols
Démocratie c'est fini
On t'a pendue au pilori
Marianne elle aime faire la salope
Marianne le solidaire aux chiottes
Marianne elle fait n'importe quoi
Allez viens faire un tour dans les bois
Je crois que Marianne est morte
Sur l'autel des libertés
Pourvu que le diable l'emporte
Faut la brûler sur le bûcher
Faut la brûler sur le bûcher
Faut la brûler sur le bûcher
Faut la brûler faut la brûler
Allez roulez allez roulez
Allez roulez allez roulez
Allez roulez allez roulez
J'étais là sur le quai
Et mes bras sur du vide
Ne se refermeront
Plus sur toi mon amour
Le bateau qui s'en va
Toi qui tournes la tête
C'est toi qui prends le large
Ouais mais c'est moi dans la tempête
Allez que les houles m'emportent
Au loin des amours mortes
Qu'elles rapportent mon amour
Qu'ils reviennent mouiller à ma porte
Mon cœur transi mes mains qui tremblent
Mes yeux qui fuient va comprendre
Aux océans, le ciel en pleure
Et moi et moi et moi qui meure
Crucifié sur un quai
J'étais là crucifié
J'étais là sur le quai
Pour une pauvresse en bois
Allez que les houles m'emportent
Et puis même si l'amour est mort
Qu'elles rapportent mon amour
Qu'ils reviennent mouiller à ma porte
Les embrouilles dans mes brouillards
À whisky quand il est tard
Mes lèvres saignent et moi je meure
Faut jamais écouter son cœur
Allez que le bateau revienne
Moi sinon j'y vais à la nage
Dans les sanglots je me noie
Toi dis moi que tu reviendras
Le vieux port est trop vieux
Et moi je suis trop moi
Là pour finir en amoureux
Ouais d'à peine une moitié de moi
Allez Damien reprends ton cœur
Tu sais qu'elle ne reviendra pas
Qu'elle t'a laissé pour un soldat
Revenant du combat
Notre amour était Titanic
Et elle elle s'appelait Méduse
Et moi j'ai même pas de radeau
Et dans les yeux que des sanglots
Alors je suis là sur le quai
Là sur le quai du naufragé
Moi Damien là sur le quai
Mais dis moi t’es regardé
Sur le quai du naufragé
Moi j'étais là sur le quai
Sur le quai du naufragé
Comme un fou qui délire
Là comme un fou sur la digue
Je vois ce bateau qui s'en va
Et moi et moi je reste là
Comme un fou qui délire
Là comme un fou sur la digue
Je vois ce bateau qui s'en va
Et moi et moi qui reste là
Mon cœur qui saigne son prénom
Ma bouche qui balbutie son nom
A regarder le ciel en pleure
Et moi et moi Et moi qui meure
Mon Dieu mon Dieu je t'en supplie
Allez que le bateau revienne
Mon amour est parti
Y'a trop d'adieu dans les je t'aime
Mon dieu mon dieu je t'en supplie
Laisse pas mes yeux dans leur sueur
D'ici ma putain est partie
Dis moi pourquoi pourquoi je meure
Allez Damien ressers ton vin
Allez Damien noie ton chagrin
Pis reviens voir les filles de rien
Celles qui ont le cœur entre les reins
Mais le Damien lui n'entends rien
A croire qu'il aime bien les chagrins
Croire qu'il aime bien rester là là sur le quai
Pour des putains
Elle s'appelait amour
Moi je m'appelais pleure toujours
Pleure toujours là sur le quai
Cimetière des naufragés
A croire que Damien aime bien ça
Mourir mourir
Mourir pour toi
Pauvre de lui, pauvre de moi
Toi dis moi que tu reviendras
Un jour un jour sur un quai
Un jour comme quand on s'est aimé
Dis moi qu'encore on s'aimera
Mais des amours de naufragés
Un jour un jour sur un quai
Un jour comme quand on s'est aimé
Dis moi qu'encore on s'aimera
De ces amours de naufragés
Notre amour était Titanic
Et elle elle s'appelait Méduse
Et moi j'ai même pas de radeau
Et dans mes yeux que des sanglots
Alors je suis là sur le quai
Là sur le quai des naufragés
Moi j'étais là sur le quai
Putain moi j'étais sur le quai
Tu t'appelais Méduse
Elle s'appelait Méduse
J'parle mal au feu les manières
Moi j'ai les manières des légionnaires
De ceux à l'aube qui sont partis
Non moi je ne pleure plus pour les filles
J'aime quand la viande est crue au diner des familles
Moi j'emporte toujours mon whisky
Dans les clubs à putains pour bourgeoisie
Moi j'aime les festins au goût de toi
Et les combats de rue quand le peuple est mort
Toi t'as vu mon visage au fond des reins
Celui qui crie la rage en serrant le poing
La bouteille à la main, du whisky
Dans mes yeux les sanglots
Tu peux chercher
Des amours, leurs tombes
Tu peux creuser
Je ne suis pas de ceux qui finissent sous terre
Pour un morceau de viande au goût d'enfer
Qui mis au fond des livres (?) et rivières
Et nos bateaux dessus qui chavirent
Regarde les ils coulent ensanglantés
Dans les yeux de ceux qui ont trop aimé
Leurs bouches imbéciles
Mo je chante à la gloire des sans-paroles
Ceux qui ont des prénoms sur leurs épaules
Je suis frère de marin je suis fils de la chair
Moi j'aime quand ça crie quand ça soufre
Moi j'aime bien quand on sent dans le gouffre
Jusqu'au bout de l'enfer la violence des guerres
Oui
Dans mes yeux les sanglots
Tu peux courir
Et des amours, leurs tombes
Tu peux mourir
Je ne suis pas de ceux-là qui courent après Dieu
Allez resserre ton vin que je me crame
Le calva à mon cœur fera la flamme
De ceux qui parlent mais sans dire
Ils peuvent tous mourir ça ne me dit rien
Ils peuvent se remplir de leur mauvais vin
Les regards sont si pauvres ici
Oui
Surgissant de la plaine un bateau viendra
Et loin des amours chiennes il m'emportera
Le légionnaire à l'aube est parti
Puis avec celles qui ont trop fait la fête
Je serai disparu dans la tempête
Naufragé de mon whisky
Des sanglots dans mon verre
Coulent des amours des légionnaires
Oui
Aux quatre coins des terres
Les filles sont folles des légionnaires
Oui
Dans les bras qui se serrent
Sur que l'amour est meurtrière
Oui
Des sanglots dans mon verre
Les amours folles des légionnaires
Oui
Que je brûle en enfer
Que nos amours soient meurtrières
Allez
Allez resserre ton vin que je me crame
Le calva à mon cœur fera la flamme
Ils peuvent tous mourir ça ne me dit rien
Ils peuvent se remplir de leur mauvais vin
Surgissant de la plaine un bateau viendra
Et loin des amours chiennes il m'emportera
Le légionnaire à l'aube est parti
Le légionnaire à l'aube est parti
Et puis avec celles-là qui ont trop fait a fête
Je serai disparu dans les tempêtes
Naufragé dans mon whisky (x5)
Je crois que le computer pleure
Je crois qu'il a brisé son coeur
Dans les mémoires des disques durs
Que reste-t-il des aventures ?
Elle avait les yeux des pixels
Dans son vulgaire je trouvais belles
Les secondes à la regarder
Sous son ombrelle se dénuder
Ca y est j'ai mis le complet bleu
J'ai préparé ma carte bleue
J'ai rendez-vous avec les filles
Aux yeux de computer qui brillent
J'aime bien quand elles se déshabillent
Leurs seins pendus à mes guenilles
Faudrait jamais se dire adieu
Faudrait pas tomber amoureux
Mais moi j'suis tombé en amour
Alors tous les soirs je la vois
Eva, maria, ou qui que ce soit
Sur le canapé en velours
Elle me montre tout rien qu'à moi
Elle retire doucement ses bas
Et moi je vous jure je la crois
Quand elle me murmure tout bas
Sur les webcams de nos amours
Nous deux on s'est dit pour toujours
Moi j'avais mis mon complet bleu
Quand j'étais tombé amoureux
D'une dénudée pour les réseaux
D'une écriture cherchant ses mots
Pour donner au peuple la trique
Y'a des codes barre philanthropiques
Des seins pendus au fil des jours
Elle vend son cul sur les carrefours
Elle m'a piqué ma carte bleue
Des pixels au fond de ses yeux
Mais j'ai perdu la connexion
Alors je suis là comme un con
Des lumières dans les contre-jours
Mon amour est parti toujours
J'voudrais l'emmener au soleil
J'voudrais l'emmener loin des foules
Des échoués du virtuels
Perdus dans le battant des houles
J'voudrais lui dire qu'elle est trop belle
Et puis tant pis si mes yeux coulent
Dans mon cœur elle a mis du ciel
Du magnifique sur les carrefours
Les autres ils disent que je suis fou
Je chante son nom dans les bars
Mais les autres tu sais moi je m'en fous
J'ai dans l'espoir de la revoir
Un jour au coin mon Estonnienne
D'une rue elle me dira bonjour
Comme un navire au fond des plaines
Elle me refera voir l'amour
J'aime bien quand tu te déshabilles
Aux yeux du computer qui brillent
J'aime bien quand tu te déshabilles
Aux yeux du computer qui brillent
Sur les webcams de nos amours
Sur les webcams de nos amours
Sur les webcams de nos amours
A quand l'odeur à quand l'amour
De mes yeux noyés dans les tiens
A quand le toucher du parfum
Des concerts sur ton téléphone
Et puis les conneries que tu fredonnes
Venez cultures, venez matières
Elles ont bâti nos éphémères
Sur les webcams de nos amours
Te m'éprends pas moi je veux bien
Jeter ma flamme au grand néant
Du tout gratuit qu'on vend plus rien
Sur les webcams de nos amours
Pixelisant cri au secours
De fréquences cherchant le jour
Sur les webcams de nos amours
Allez reviens noyer mes peines
Mes solitudes en mornes plaines
Allez reviens faire les amours
Sur les webcams de nos amours
Allez reviens toi mon naufrage
Allez reviens ton beau visage
Allez reviens faire les voyages
De ces océans sans rivages
Et si solitaires sont nos fiels
Des virtuels au goût du ciel
D'entre toutes les putains du net
Les disparues dans les tempêtes
Moi je cherche comme un naufragé
Mais comment faire pour la retrouver
Ce corps perdu dans la tempête
Mon amour est parti toujours
Sur les webcams de nos amours
Mon amour ô mon amour
Parti bouffer dans la matrice
Mon amour était classé X
Ma petite couturière
Elle est pas haute couture
Mais faut voir quand elle coud
Des ourlets à mon cœur
Ma petite couturière
Elle connait les mesures
De mon cœur éperdu
Là dans la fourmilière
Des trous dans les tricots
Et les bas qui s'effilent
Au fil du temps tu vois
Passer sur la machine
Finis les travailleuses
Bonjour les plasticiennes
L'heure est aux dépensières
Aux abeilles en guêpières
Faut jeter les bobines
Oui le film est fini
Du temps des gabardines
Faut laisser ton boulot
Pour d'autres ouvrières
Pour d'autres solidaires
Dans d'autres fourmilières
A d'autres couturières
Y'a des œillets perdus
Pendants aux boutonnières
Quand les points de couture
Tournent aux points de suture
En ligne les brodeuses
C'est le temps des chômeuses
C'est l'heure de rendre la blouse
De tremper les mouchoirs
Habillez les jupons
Sur en fichu de paille
Puisque tous les patrons
Nous laissent sur la paille
Ma petite couturière
Elle est pas haute couture
Elle est prête à porter
Le monde à bout de bras
Ma petite couturière
Elle connait les mesures
De mon cœur éperdu
Là dans la fourmilière
Fini le temps des cerises
Des écharpes pour deux
Dire que même à l'usine
Il faudra dire adieu
Merci bien mon bon maitre
Merci bien mon monsieur
De m'en donner toujours
De quoi pisser par les yeux
Ils ne parlent pas pour nous
Ils nous vendent l'âme et c'est tout
Ils sont bons qu'à promettre
Et nous bons qu'à nous faire mettre
Ouais l'aiguille s'est plantée
Dans le cœur des copines
Jetez les dés à coudre
L'avenir s'est cassé
Les lacets à nos cœurs
Les chaines à nos chevilles
Finies les fleurs en boutons
Planquées dans les bustiers
Ma petite couturière
Elle est pas haute couture
Mais faut voir quand elle coud
Des ourlets à mon cœur
Ma petite couturière
Elle connait les mesures
De mon cœur éperdu
Là dans la fourmilière
De mon cœur éperdu
Là dans la fourmilière
Ma petite couturière
Ma petite couturière
Ma petite couturière
Ma petite couturière
Ma petite Ma petite Ma petite couturière
Ouvrier l'ombre est le cœur de nos vies
Qu'on a laissé saigner dans le fond des gouttières
Toujours sur les avenues
Les révolutionnaires tendent la main
A des gens qui n'en pensent pas moins
Toujours sur le métal hurlant des machines
A l'usine
Elle retourne au charbon
Elle retourne à la mine
Ma jolie figurine
Elle rassemble elle nous serre les boulons
Elle est pas haute couture
Elle est prête à porter
Le monde à bout de bras
Ma petite ouvrière
Elle va (dans) la fourmilière
Elle retourne à la lutte
Puisque tout tourne ici
Oui oui à la folie
Puisque tout tourne ici
Oui oui à la folie
Oui oui oui
A la folie
A la folie
Oui oui oui
A la folie
A la folie
Dans le suppôt bourgeois
Si c'est plutôt Versailles
Qui fait la rébellion
Rock'n'roll de grands-mères
Ouais si c'est pas l'époque
Où rêvent des camarades
Oh solidaire ami
Si c'est pas la tendance
Si l'époque est fashion
Tous les soirs au charbon
Quand ça sent la misère
Moi c'est vrai que j'préfère
Toujours sur la machine
Ma petite couturière
Elle resserre les boulons
Dire qu'on en vient à regretter
Le travail à la chaine
Pour des pays plus chauds
Pour des pays moins chers
Pour des pays plus beaux
Ouvrière s'est perdue
Cherche reconversion
Le patron a fermé
Tous les champs de cotons
Le patron a fermé
Tous les champs de cotons
Le patron le patron le patron
Aux rêves de douce France
Les enfants de l’exil
Des charters en partance
Aux politiques asiles
Des solidaires ici
Ont des airs de désir
La montre à ton poignet
Moi je vole à la tire
Valeureux roi financier
Et cynisme au sourire
Nous construisons des murs
Tu construis l’avenir
Dans des villes d’enclave
Peur dans les métros
Sous le chant des esclaves
Sous l’envole de l’oiseau
Je suis un étranger
L’orage est mon pays
Je n’ai pas de monnaie
La route est mon amie
Nous civilisations
Toi les camps à Calais
Nous les désillusions
Toi le béton armé
Nous trop vieilles cultures
Toi petite ouvrière des villes
Nous réserver c’est sûr
Toi l’enfer des bidonvilles
Nous les collaborants
Des Babylone en argent
Nous les prostituants
Toi l’œil du printemps
Nous les voleurs de terres
Toi fils de tyrannie
De nos pétrolifères
Toi boire l’eau des pluies
Je suis un étranger
L’orage est mon pays
Je n’ai pas de monnaie
La route est mon amie
Je suis un étranger
Et tel est mon chemin
J’ai brulé les papiers
J’ai partagé mon vin
Pour ramasser les poubelles
Toi travail aux aurores
Nous regarder le ciel
Toi courber le corps
A l’espoir à la cave
Toi tu coules des sueurs
Sous les chants des esclaves
Aux profits des sans cœur
Tous sans papier
Tous sans patrie
Tous fils d’un étranger
Tous fils de l’incendie
Dis pourquoi douce France
Je ne vois qu’ignorance
Des fascismes à outrance
Pays de nos enfances
Nous sommes des étrangers
La Terre est notre pays
Nous n’avons pas de monnaie
La route est notre amie
Nous sommes des étrangers
L’orage est notre chemin
Faut bruler tes papiers
Faut partager ton vin
Mes rêves dans la tête
Et le monde à mes pieds
Sur ma planche à roulettes
Je suis le chevalier
Guidés par la lumière
Des continents de feu
Sous les hélicoptères
Nous traçons tous les deux
Une ligne infinie
A traversé le ciel
Au sein de l'incendie
Survivra l'hirondelle
Course entre les buildings
Nos âmes suicidaires
Rockslide sur le parking
Jusqu'au coeur de l'artère
Voilà que tu m'embrasses
Et que tout devient beau
Que la planche à roulettes
Ressemble à un bateau
Que le macadam
Redevient l'Atlantique
Que deviennent nos âmes
Océan Pacifique
Nous voilà dans la foule
Des cracheurs de feu
Emportés par la houle
Emportés par tes yeux
Nous jouons du tambour
Sur le corps de l'enfer
Pour jusqu'au petit jour
Faire l'amour à la Terre
Mes rêves dans la tête
Et le monde à mes pieds
Sur ma planche à roulettes
Je suis le chevalier
Je fais le tour des Terres
Sur mon morceau de bois
J'ai le cœur en hiver
Le ciel est à moi
Là c'est moi qui t'embrasse
Solidaire de la ville
A ce temps qui se casse
Toi t'as les yeux qui brillent
Des Amériques au loin
Sur des quais d'espérance
Des diseurs de chagrin
Pour la foule qui danse
Les enfants du ciment
Les enfants de campagne
Au tourbillon du temps
Tu cherches une compagne
Des fins du monde à voir
Moi je vais solitaire
Des clous dans mes espoirs
Et par delà les mers
Mes rêves dans la tête
Et le monde à mes pieds
Sur ma planche à roulettes
Je suis le chevalier
Je fais le tour des Terres
Sur mon morceau de bois
J'ai le coeur en hiver
Le ciel est à moi
Un nouveau jour se lève
Aux lumières de la ville
A l'espoir qui s'élève
Toi t'as les yeux qui brillent
Nos deux coeurs qui s'embrassent
Et tout qui devient beau
Et la planche à roulettes
Qui ressemble à un bateau
Et puis ce macadam
Qui devient l'Atlantique
Nos âmes qui se noient
D'océan Pacifique
Quelle que soit la tempête
Et la Terre brûlée
Mon vin sera le tien
Des filles et des conquêtes
Si ton cœur est blessé
Mon vin sera le tien
Quel que soit le pays
Quel que soit le destin
Le mien sera le tien
Quelles que soient ces amours
Qui se perdent en chemin
Le mien sera le tien
Nos rêves dans la tête
Et le monde à nos pieds
Sur nos planches à roulettes
Nous sommes les chevaliers
Guidés par la lumière
Des continents de feu
Sous les hélicoptères
Nous traçons tous les deux
Une ligne infinie
A traversé le ciel
Au sein de l'incendie
Survivra l'hirondelle
Course entre les buildings
Nos âmes suicidaires
Rockslide sur le parking
Jusqu'au coeur de l'artère
Mes rêves dans la tête
Et le monde à mes pieds
Sur ma planche à roulettes
Je suis le chevalier
Je fais le tour des Terres
Sur mon morceau de bois
J'ai le coeur en hiver
Le ciel est à moi
Tes rêves dans la tête
Et le monde à tes pieds
Sur ta planche à roulettes
Tu es le chevalier
Tu fais le tour des Terres
Sur ton morceau de bois
T'as le coeur en hiver
Et le ciel est à toi
T'as le coeur en hiver
Et le ciel est à toi
Quand tu prendras la mer
Elle sera sémaphore
Quand tu verras la terre
Elle deviendra le port
Quand t’auras plus le ciel
Elle sera ton étoile
Comme un point de lumière
Vient éclairer la toile
De peintures en dessins
On dessine nos vies
On s’ébat dans l'essaim
Dans l'essaim on s’écrie
On crie tout notre amour
A ceux qui n’entendent pas
A chanter sur les toits
Sur qu’on cherche sa voie
Elle fera couler ruisseau
Quand t’auras plus les armes
Quand tes yeux n’auront plus
Oui, qu’à sonner l’alarme
Quand l’horizon devant
Ne sera que la plaine
Elle deviendra colline
Elle deviendra la cime
Quand tu chercheras trop
Oui, à quoi tout ça rime
Quand t’auras tout vendu
Ton âme et ta sublime
Elle te fera les gestes
Qui font les poésies
Et puis qui sait dedans
Oui ce qui fait la vie
Qu’importe les chemins
Que nous prendrons ensemble
Qu’importe sous quels cieux
Seront nos mains qui tremblent
Et puis si la vieillesse
Vient frapper à la porte
C’est qu’on aura vaincu
Ce temps qui nous escorte
Je serai avec toi
Combattant impossible
Je t’apprendrai à voir
Ce qu’on garde invisible
Et s’il faut que chaque jour
Je devienne soleil
Pour éteindre la nuit
Pour éclairer ton ciel
Oui nous serons rois demain
Mon amour toi et moi
J’irai chercher de l’or
Pour chacun de tes doigts
Et quand les océans
Te monteront aux cils
J’irai au fond des mers
Du noir de tes pupilles
Et s’il faut que chaque jour
Je devienne soleil
Pour éteindre les nuits
Pour éclairer ton ciel
Nous serons rois demain
Mon amour toi et moi
J’irai trouver de l’or
Pour chacun de tes doigts
Et quand les océans
Viendront noyer nos terres
Nous suivrons les printemps
Nous suivrons la lumière
Oui quand les océans
Viendront noyer la terre
Nous serons le printemps
Nous serons la lumière
Toi tu dis fuis moi je te suis
Moi je dis suis moi je te fuis
Si cet écrit s'arrête ici
Oui nos amours, mélancolie
Devant la porte des adieux
Moi je soupire toi t'es sourire
En secret mon cœur amoureux
Fais moi l'amour mais sans le dire
Toi tu disais prends garde à toi
Nos comédies virent au tragique
Si l'amour est un opéra
C'est parce qu'il doit rester comique
Pas de ces stupides béantes
Pour se montrer comment qu'on s'aime
Faut des sourires en déferlantes
Y a trop d'amour dans les je t'aime
Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire
Mon amour tu sais j'ai beau fuir
Mon amour je t'aime à mourir
Toi tu dis fuis moi je te suis
Moi je dis suis moi je te fuis
Si nos destins se séparent ici
Oui nos sourires, mélancolie
Si c'est notre dernier tango
Si c'est notre dernier soupir
Puis si c'est notre dernier mot
Fais moi l'amour mais sans le dire
Toi tu disais prends garde à toi
Y a des couteaux dans nos sourires
Si l'amour est un opéra
Si se conjuguer c'est s'écrire
Que reste-t-il des imparfaits
De nos présents, de nos futurs
Sous le Pont-Neuf les corps de ceux
Qui recherchaient une aventure
Quand elle m'a crié la sentence
Je crois que j'ai pas bien compris
Mes pulsations en longs silences
Nos respirations en sursis
Ecrites aux encres des amours
Y a des rasoirs sur les velours
Qui sous le pli de la tendresse
Nous rappellent à ceux qui nous laissent
Aux encres des amours
Mais nos amours ont jeté l'ancre
On croit qu'on s'aimera toujours
Mais toujours en condoléances
S'écriront les derniers voyages
De ceux qui s'y sont vus trop grands
De ce navire gonflant la liste
Des disparus des océans
Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire
Mon amour tu sais j'ai beau fuir
Mon amour je t'aime à mourir
Amour je t'en prie reviens moi
Toi qui sait faire mes yeux sanglots
Puis si mon cœur en a dit trop
Puis si l'amour est un fardeau
Toi tu dis fuis moi je te suis
Et moi je suis triste sans toi
Et moi je suis le triste mort
Là tout seul dans mon opéra
Allez tue moi mon amour
Allez tue moi qu'on en finisse
Mets le couteau dans le velours
Allez fais moi de ces sévices
Laisse moi mourant sur le sol
Puis s'il faut rendre l'amour fol
Laisse moi ivre mort d'amour
Pour s'aimer comme au dernier jour
Allez tue moi mon amour
Allez tue moi qu'on en finisse
Mets le couteau dans le velours
Allez fais moi de ces sévices
Allez tue moi mon amour
Oui mon amour allez tue moi
Oui mon amour allez tue moi
Allez tue moi
J’aurais aimé t’aimer
T’emmener à Messine
Te suivre à La Rochelle
Te faire voir mon Roubaix
Oui mais je n’ai pas su
Attraper le bateau
Un instant j’avais cru moi
Voir la mer à Roubaix
Alors tant pis Messine
En tous cas avec toi
Alors tant pis Venise
Alors tant pis pour toi
Dans les doigts qui a filé
Moi je suis sans regret
Les pavés de Roubaix
Toi t’aurais pas aimé
J’aurais aimé te prendre
Comme on prendrait la mer
Comme on ferait la route
Juste pour le plaisir de s’la faire
Connaître l’inconnu
Se dire que c’est possible
Qu’à chaque coin de rue
On peut toucher la cible
Qu’on peut se faire la belle
Oui jusqu’au bout du monde
Et qu’à chaque seconde
On peut trouver l’amour
Qu’avec lui rien n’est impossible
Qu’avec lui on peut tout faire
Des sourires à nos sanglots
Et à Roubaix la mer
Viens on va s’faire Venise
Ouais chez toi ou chez moi
Viens on va s’faire Venise
Moi je s’rais italien et toi tu seras toi
On a pas besoin d’Paris
De Messine ou d’ailleurs
Les pavés de Roubaix tu sais
C’est assez pour s’aimer
Car Venise ouais c’est toi
Et Roubaix ouais c’est moi
C’est la belle et la bête
Comme il dit c’est le rouge
Et le noir pour qu’un ciel flamboie
Amour prends mon amour
Et laissons aux touristes
Oui la mort des musées
Car mieux que Michel-Ange
Et ben oui y a tes fesses
Dans lesquelles je me confesse
Parce que c’est toi Venise
Parce que c’est toi mon église
Parce que c’est toi mon Louvre
J’aurais aimé te prendre
Comme on prendrait la mer
Comme on ferait la route
Juste pour le plaisir de s’la faire
Connaître l’inconnu
Se dire que c’est possible
Qu’à chaque coin de rue
On peut toucher la cible
Qu’on peut se faire la belle
Oui jusqu’au bout du monde
Et qu’à chaque seconde
On peut trouver l’amour
Qu’avec lui rien n’est impossible
Qu’avec lui on peut tout faire
Des sourires à tes sanglots
Et à Roubaix la mer
Ils ont les yeux des funéraires
Toujours près à sauter d'un pont
On dirait que toujours misère
Et la tristesse sont leurs prénoms
Ils sont écorchés dans l'écorce
Y a toujours un amour perdu
Gravé au couteau dans la sève
De leurs yeux qui ne comprennent plus
Ils ont les yeux des mortuaires
Et le pas lourd des processions
On dirait que toujours l'enfer
Sera toujours dans leurs chansons
Ils ont les yeux des trop avides
Et puis la force des fragiles
Ils ont le partage cupide
De ceux qui s'y partagent trop
Dans les cafés pour les corbeaux
De l'amour quand ils jouent l'apôtre
Les Magnifiques ils parlent trop
Et même quand ils ont l'air stupide
C'est d'impudeur qu'ils sont beaux
Et de partage qu'ils sont cupides
Quand ils se déversent en sanglots
Les mots sont souvent inutiles
Bien sur qu'ils mentent comme ils respirent
Quand ils se jurent des avenirs
Car ils savent trop bien ce que l'amour ici
Fait à ceux là qui s'aiment
En séparant les corps
Elle leur donne pas la mort
Elle leur reprend la vie
Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots
Quand ils s'unissent dessous les cieux
Quand ils se bavent par les yeux
Ils se parlent de ces amours
Qui font faire les tristes chansons
Ils ont des airs de religieux
Quand ils se disent leurs prénoms
Ils se disent qu'ils seront éternels
Et pire encore ils le croient
Qu'ils emporteront dans la tombe
Leur cathédrale sera le monde
Puis ils finiront comme tout le monde
Oui bien seuls à pleurer pour l'autre
Dans le bouillon des déferlantes
Dans le tourbillon des pleurantes
Dans le mourant des amours mortes
Au gré du temps qui nous escorte
Ils se déversent, ils me dégoûtent
Et pourtant putain qu'ils sont beaux
Que même leur bêtise fait bien
Oui qu'elle fait bien sonner les mots
Qu'on dirait les musiques
Que j'ai jamais su faire
Qu'on dirait que Paris
A été fait pour eux
Les Magnifiques sont magnifiques
Quand ils se chantent leurs cantiques
Au Pont des Arts y a des regards
Qui font que la vie semble belle
Mais la vie est cruelle
Et elle bouffera bientôt
Les promesses aux promises
Par dessus le bateau
Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots
Les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Ils sont beaux ils sont tristes
Quand ils se jurent le ciel
Alors ne jure rien
Ne dis rien mon amour
Et laissons faire la nuit
Jusqu'au lever du jour
Quand soudain l'un d'entre eux
Décide d'en finir
Car toujours dans la vie
L'un doit partir avant l'autre
Que ce soit par la mort
Ou par la gaieté du cœur
Ou pour aller voir au port
Quelques marins sans cœur
Ou pour mieux dans mon cas
Pour quelques filles de joie
Juste parce que c'est bon
D'être tout seul parfois
Eux ils crucifient l'autre
A qui ils ont juré Bon Dieu
Quand il s'acharne sur son corps
Comme s'acharnerait la mort
Mais il est déjà mort ça y est
Ca y est tu peux partir
A d'autres bras tendus
Aller vendre ton sourire
Les Magnifiques meurent
Comme un sanglot perdu
Au fond des océans
Les corps des disparus
Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots
Les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Ils sont beaux ils sont tristes
Quand ils se jurent le ciel
Alors ne jure rien
Ne dis rien mon amour
Et laissons faire la nuit
Jusqu'au lever du jour
Je suis venu pour te rejoindre
Toi tu n'as pas voulu me voir
Pour ce marin sur son navire
Il sera vieux le port ce soir
Tant pis nos amours échouées
Quelle ironie 11 septembre
L'amour est juste à accepter
Pas à comprendre
Les rues sont mortes
Et moi je meurs
De les voir mortes autant que moi
Et le vent porte sur les écumes
Des voiliers blancs au fond des gares
Le regard sur le téléphone
Non je n'aurai plus de nouvelles
Que l'incompréhension des yeux
Des religieux perdant le ciel
Les avenirs perdent futur
Et les présents jamais ne durent
Les amours conjuguent au passé
Quiconque a cru qu'ils s'aimeraient
Et nous ne nous aimons plus
Ou du moins nous l'avons perdu
L'indestructible que le temps prend plaisir à tuer parfois
Pourquoi tu veux pas m'parler
Tu as sans doute tes raisons
Ces choses dures à accepter
Quand on a perdu la passion
Alors va pour l'indifférence
Va pour ces choses qui n'ont de sens
Que le silence qu'on leur fait dire
Et les Rimmel dans les sourires
La nuit s'agite
On est pas quitte
L'horreur des injures je te jure
On aurait du passer tout ça
Recoudre un peu nos déchirures
Mais la mémoire non n'est pas neuve
Et ma violence n'est pas nouvelle
Ces écorchures au fond de moi
Au goût d'enterrement parfois
New York a mis son manteau blanc
Et moi j'ai rangé mes couteaux
Un jour tu sais tu reviendras
Pour un café ou quoique ce soit
Arrête de délirer enfin
Tu sais qu'elle ne reviendra pas
Que la forêt a pris le feu
Puis que l'amour a dit adieu
11 septembre au gré des cendres
Le monde en pleurs pour le Center
Et moi qui pleure pour mon amour
Je sauterais bien du haut d'une tour
Bien sur la mienne est fille unique
Mais elle aurait le goût du ciel
Elle aurait le goût des tragiques
Des meurtrières, des meurtrières
Aux processions du Nouveau Monde
Moi j'emmerde la pluie qui tombe
Je les regarde faire leur deuil
Et moi non ça ne m'émeut pas
Mon cœur est pris par d'autres crimes
Il est pris par l'amour de toi
Et si deux tours manquent à New York
Mon amour toi tu manques à moi
Si les amours ne peuvent faire
Je crois jamais machine arrière
Je m'en vais comme je suis venu
Dans un train pour un or perdu
Y a pas de news dans l'téléphone
Qu'leur commémoration lugubre
Puisque ma route est funéraire
Puisque sans toi est ma lumière
Aux génocides qu'on nous vend
A nos consciences les tremblements
Tu sais tout ça ne m'émeut guère
Et puis le destin de la Terre
Elle peut mourir moi je m'en fous
Puisqu'elle me fait vivre sans toi
Puisque tous les levers du jours
Sans toi ne se relèvent pas
Les meurtrières, les meurtrières
Le soleil s'incline en silence
Il me dit que tu manqueras
Je sais qu'à l'autre bout du monde
Il doit s'incliner devant toi
Le soleil s'incline en silence
Il me dit que tu manqueras
Je sais qu'à l'autre bout du monde
Oui qu'il s'incline devant toi
Allez je saute j'en peux plus
Et que les goélands m'emmènent
Où les poètes sont les dieux
Où les adieux sont les je t'aime
Voir un peu les villes d'en haut
Comment ça brille un peu la Terre
Me dire que toi là où tu es
Tu es une de ces lumières
Aux processions du Nouveau Monde
Et de leurs yeux la pluie qui tombe
Je les regarde faire le deuil
Non moi ça ne m'émeut pas
Mon cœur est pris par d'autres crimes
Il est pris par l'amour de toi
Et si deux tours manquent à New York
Mon amour toi tu manques à moi
11 septembre au gré des cendres
Le monde en pleurs pour le Center
Et moi qui pleure pour mon amour
Je sauterais bien du haut d'une tour
Bien sur la mienne est fille unique
Bien sur qu'elle a le goût du ciel
Bien sur qu'elle a le goût des tragiques
Des meurtrières, des meurtrières
Je suis venu pour te rejoindre
Toi tu n'as pas voulu me voir
Pour ce marin sur son navire
Il sera vieux le port ce soir
Tant pis nos amours échouées
Quelle ironie 11 septembre
L'amour est juste à accepter
Sur toi mes yeux ont jeté l'ancre
Et les flots bleus dans mes yeux rentrent
Sur des feuilles blanches mon cœur qui saigne
Nos deux prénoms sur les rochers
La bouteille à la mer
Pour te dire que je t'aime
Et que toujours je t'aimerai
Au vent des lignes je pense à toi
A ces plaisirs au fond de moi
A ces dieux qui ne comprennent rien
Car mon cœur était fait pour tes mains
Aux portes de mes enfers
Le long des cimetières marins
Je resterai au port
Je prendrai plus jamais le large
Je resterai toujours à quai
Et pour toujours je t'attendrai
Guettant chaque jour qui se lève
Pour voir un jour à l'aube
Pointer sur le rivage
Tes yeux qui reviendraient vers moi
J'ai le couteau au bord des veines
Comme pour te dire que je t'aime
Sur des feuilles blanches mon cœur qui saigne
Des perles d'amour tombées du ciel
La bouteille à la mer
Pour te dire que je t'aime
Et que toujours je t'aimerai
Tu crois qu'il neige sur l'océan
De nos amours perdues
Les cotons volent au grès des vents
C'est vrai qu'on s'est perdus
C'est beau un océan qui pleure
Les corps, mon cœur des disparus
Perdus dans les marées du temps
Perdus
Sur toi mes yeux ont jetés l'ancre
Emmène moi sur des flots bleus
Et que jamais ne rentre au port
Le doux navire de nos amours
Le doux navire de nos amours perdues
Toi mon ami de Liège
Toi fauché par la vie
Par la bêtise humaine
Qui s'étend par ici
Toi mon ami de Liège
Toi petit frère des nuits
Qui chantait mes poèmes
Comme on chante la vie
Toi mon ami parti
Bien trop tôt pour en bas
Ou plutôt pour là-haut
Toi le martyr liégeois
Toi mon ami qui sait
Oui le prix des violences
Le prix des ignorances
Toi mon ami en bas
Passe leur bien le bonjour
A ceux qu'on a perdus
Ceux qui tout comme toi
Sont partis avant l'heure
Et dis toi que bientôt
Nous serons près de toi
Comme un Ave maria
Qui chante alléluia
Pour boire une liégeoise
Ou pour chanter Verdun
Puis pour chanter ce plat pays qui est le tien
Ce pays qui te pleure
Et moi dans ce studio
Oui moi l'humble conteur
Qui chante tes bateaux
Toi mon ami de Liège
De Paris ou Roubaix
Des palais ou des tours
Oui de Saint Petersbourg
J'ai le poing vers le ciel
Comme un combat sans fin
J'ai le poing qui se serre
Pour te prendre la main
Pour te dire que mon cœur
Pour toujours en mémoire
Gardera ta lueur
En éternel espoir
Gardera ta lueur
En éternel espoir
Toi mon ami à Dieu
Puis surtout à la Terre
Nous remettons nos yeux
Pleurant dans ce cimetière
Que les fleurs de décembre
Emportent ton parfum
Qu'elles chantent ton prénom
Aux éternels embruns
Et que s'envole au ciel
Le chant des hirondelles
Qu'elles emportent ton âme
Plus loin que l'éternel
Que s'envole l'éternel
Le chant des hirondelles
Qu'elles emportent ton âme
Bien plus loin que le ciel
Il paraît qu'on a la vie devant nous
Que la jeunesse c'est la vertu
Et l'amour à s'en rendre fou
On n'en a qu'un et je l'ai perdu
Au fond du sablier du temps
T'es pas venue ou j'ai trop bu
Oui mon cœur s'est trop battu
Ramène moi
Qu'il est loin le temps des amours
Le temps des cœurs qui se serrent
Ouais des filles que l'on serre
Fort contre soi
Au croissant au lever du jour
Quand on s'aimait à la marelle
Les camarades pour toujours
Quand et quand tu reviendras
On se quittera tous un beau jour
On reviendra sur nos discours
On croira qu'on a tout compris
On aura rien compris du tout
On sera riches rois de province
On sera pauvres et sans le sou
Puisqu'avec les copains d'avant
On sera tous morts au bout
On se dira jamais vieillir
Puis on finira tous vieux cons
A regretter c'qu'on a perdu
Celle qu'on aimait qui est pas venue
Quand on avait les dieux au corps
Quand on savait tromper la mort
Quand on lui mettait le doigt bien haut
Bien profond
Au temps des bals des lycées
Au temps des rêves, des amitiés
Au temps où on s'aimait qu'importe
Au temps des lettres sous la porte
Au temps des filles dans les bagnoles
Au temps des murs et des alcools
Au temps des rasoirs aux poignets
Au temps des jeux de nos amours
Au temps où c'est beau et c'est tout
Au temps du feu brûlant toujours
Au temps où chaque fille est un port
Au temps des dieux, des diables au corps
Au temps où l'on a peur de rien
Au temps où rien n'est impossible
Au temps où l'on aime ses copains
A coup de lance-pierres sur les chemins
Les avions qui passent au dessus de nous
Les visages qu'on a croisés qu'on a perdus
Les gens qu'on a aimés puis qu'on n'aime plus
Les yeux qui sèchent au temps qui passe
Les amis qu'on a laissés derrière
La vie qui perd de ses mystères
Les évidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
Et la beauté des filles quand elles sont nues
Les liens du sang qui nous tiennent le cœur
Les croix qu'on porte et la chaleur
De vous mes frères tenant l'espoir
A bout de bras mes jours de gloire
Les parfums qu'on reconnaît plus
Les filles qu'on n'a jamais revues
Les jours de fêtes et les bals des lycées
Celles à qui on n'a jamais parlé
Ouais tout ce que la vie a emporté
Le muscle qui arrête pas de saigner
Les choses qu'on ne peut pas refaire
Tout ce qu'on aura laissé derrière
Les poussières et puis les rubis
Et les amis au fond des nuits
Dans les gorges des filles oui tout s'oublie
L'hémorragie de nos mélancolies
Un jour bientôt face à la mort
Me reviendront à la mémoire
Toutes ces choses que j'ai oubliées
Ouais puis toi que j'ai aimé
Tu sais toujours face à la mort
Nous reviennent à la mémoire
Celles avec qui on a dansé
Les jours de fêtes et des bals des lycées
Celles avec qui on a dansé
Les jours de fête
Les jours de fête
Les jours de fête
Je sais ça fait longtemps que je n'ai pas vu tes rives
La rumeur du ruisseau et puis le chant des grives
A Chatillon sur Seine quand on partait Nelly
Comme deux oiseaux chassés qui retrouvent leur nid
Nous marchions tous les deux à pas de loup dans la neige
Tu m'apprenais les mots et le nom des oiseaux
La province était belle nous promenions souffrance
Me voilà revenu sur les terres de l'enfance
Me revient en mémoire aux sanglots de l'hiver
Toi la fille des bateaux, la fille de militaire
De cette époque morte où les gens savaient lire
Oui toi la littéraire qui m'apprit à écrire
Toi qui m'accueillis oui bras ouverts à la table
Toi qui bordas mon lit à me conter des fables
Toi qui je me souviens connaissais la nature
Des fruits des terres toi qui faisais des confitures
Moi j'aurais tant à te dire
Que t'as sauvé ma peau
Toi l'apôtre du cœur
Toi la fille de Rimbaud
Moi j'aurais tant à te dire
Que t'as sauvé ma peau
Oui du cœur toi l'apôtre
De Flaubert et d'Hugo
Je sais ça fait longtemps que je n'ai vu tes rives
Toi qui jouais par cœur comme un sanglot qui dérive
A Chatillon sur Seine quand toi t'allais Bruno
Oui répéter tes peines oui le long du ruisseau
A faire chanter aux plaines le sanglot du basson
Toi qui apprenais le jazz aux fils de Chatillon
Qui mettais du Brooklyn au cœur du paysan
Toi qui n'avais de maître que le swing du temps
Toi qui a donné ta vie au profond des campagnes
A partager l'ami ton savoir à ces âmes
Qui n'ont pour triste maître que cet avoir pourri
Pour rendre con le prolétaire pour racketter son fric
Aux usines fermées, aux avarices reines
Aux bistrots désertés, aux horizons de plaines
Petite ville de campagne au ruisseau de la Seine
Où vivaient deux amis au ruisseau de ma vie
Moi j'aurais tant à vous dire
Et si Chatillon pleure
Sur le corps de mes amis
Oui des printemps sans fleurs
Moi j'aurai tant à vous dire
Et que Chatillon pleure
Sur ton corps mon ami
Oui le chant du malheur
Si le vent du basson ne sonne plus aux aurores
A Chatillon sur Seine ainsi Bruno est mort
Si le cerf brame encore, si le merle est chantant
C'est pour sonner mon ami ta mémoire au printemps
Elle est partie Nelly pour un autre voyage
Il s'est barré Bruno pour un dernier solo
Et puis nous dans l'enfer, nous les oiseaux sans ailes
Sous les pierres des cimetières des siècles qui sommeillent
Si nos rêves sont morts, si le cynisme est roi
Si les grands gagnants sont l'ignorance et la foi
Sache bien qu'ici oui si toujours l'argent gagne
La richesse du cœur oh non n'est pas l'épargne
La richesse c'est le chant sur les toits de ce monde
De ton basson maudit qu'on apporte à ta tombe
A Chatillon su Seine c'est rêver d'un meilleur
C'est Nelly et Bruno qui font chanter mon cœur
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter le chant de ses sanglots
A Chatillon sur Seine pour y voir des bateaux
Ivre de solitude tu m'apprenais Rimbaud
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter Chatillon en sanglots
Qui me redit oh oui ces bateaux
Je repense à Nelly, je repense à Bruno
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter le chant de ses sanglots
A Chatillon sur Seine moi je vois des bateaux
Je repense à Nelly, je repense à Bruno
Pour t'entendre crier
Dès le premier souffle
Dès la première bouffée
D'oxygène
Pour te voir avoir faim
Te voir chercher le sein
Qu'elle te prendra bientôt
Pour t'apprendre à vivre
Pour y voir l'infini
L'infinité des tristes
L'infinité qui vide
Infiniment
Non merci
Sans merci
Pour te voir crucifié
Par la vie par le monde
Des défilés de filles
Pour y voir déchiré
Pour te voir devenir
Oui mort en devenir
Expert en assurances
Un cimetière en attente
Non merci
Sans merci
Non merci
Sans merci
Pour rajouter au monde
Une bouche à nourrir
Pour rajouter au monde
Un guerrier un essoufflé
Pour rajouter au monde
Un banquier un rêveur
Pour y voir l'horreur
Pour rajouter au monde
Juste une autre tombe
Pour entendre des cris
Ouais des millénaires
Pour comprendre par toi
Qu'on est rien de plus
Qu'une perfection
Ouais de la création
Qu'une portée de chiens
à la portée des chiens
Sûr que dieu est en nous
Quand on finit sous terre
Bouffé par les vers
Sûr que dieu est en nous
Quand on finit enfer
Bouffé par les vers
Bouffé par les vers
Que j'écrirai pour toi
Pour y voir la mer
Que j'écrirai pour toi
Pour y voir la mer
Pour entendre rimbaud
Pour écouter mozart
Pour y voir le bateau
Pour y voir la mer
Et ta mère accomplie
Pour y voir les rêves
Pour y voir que du beau
Parce que ça n'a pas d'sens
Parce que c'est toi le sens
Pour me dire que tu s'ras
Tellement mieux que moi
Tellement mieux que tout ça
Pour y voir l'amour
De ton premier sourire
La première incisive
Pour bouffer comme un ogre
Bouffer notre existence
Pour tes premiers pas
Pour ton premier combat
Pour ta première gamelle
Pour ta première victoire
Pour ton premier printemps
Pour ta première fleur
Pour ta première épine
Ta première larme au cœur
Pour ta première fille
Pour la première caresse
Pour ton premier amour
Ton premier toujours
Ton premier je t'aime
Pour mon premier idem
Pour ton premier amour
Pour ton premier toujours
Ton premier je t'aime
Pour mon premier idem
Pour que tu me fasses croire
Que tout ça n'est pas vain
Qu'on est là pour s'marrer
Qu'on est là pour le bien
Pour que tu me fasses croire
Que tout ça n'est pas rien
Qu'on et là pour s'aimer
Et pour boire du bon vin
Non merci
Sans merci
Oui merci
Ouais merci
Un blaireau en 4x4
Sous les coups du soleil
Dis que deviendras-tu
Un petit bout de ciel
Un partisan du bon
Un militant du bien
Un faiseur de pognon
Dans le gouffre malin
Un marcheur de lune
Un chasseur d'ivoire
Vendeur d'armes en afgha
Une lumière dans le soir
Je perçois des lueurs
Quand je vois ton sourire
Dans le ventre de ta vierge
Qui me dit l'inconnu
Qui ressemble à l'espoir
Qui ressemble à l'espoir
Oui merci
Sûr que dieu est en nous
Quand on finit sous terre
Bouffé par les vers
L'écrit de nos amours dis est-ce que tu l'entends?
Qui travers les corps dans les tranchées du temps
De l'humide à nos yeux est-ce qu'on fera le feu
La flamme entre nos bras est-ce que tu reviendras?
On est tous à la table à se gorger de vin
Mais qui peut retenir le sang entre nos mains
Des seins des saintes femmes qui nous offrent leur corps
Et le corps de ce diable de temps assassin
Je serai sur les routes est-ce que tu me suivras?
J'irai entre les gouttes est-ce que tu mouilleras
Des bateaux consumés à la chaleur du soir
Et sûr qu'au fond des yeux on y verra l'espoir
Que les putains de l'est rejoignent celles du nord
Que mon corps dans la liesse garde le diable au corps
Que chante au cœur des tristes la joie de vivre enfin
Sous les feux d'artifices aux surfaces trop belles
Moi je suis pour les putes et pour les infidèles
Bien plus que pour les prêtres bien plus que pour les
nonnes
Maudits ceux qui voudraient que l'amour reste sage
Au rendez-vous d'en-bas on verra bien qui brûlera
Nos visages sont beaux tant ils sont sans le maître
à la table des rois les cons sanguins toujours
Nul besoin de combat ils brûleront tout seuls
En feu de paille dans le fumier juste avant de mourir
Je pars pour mes enfers je pars mais sois tranquille
Il m'en faudrait bien plus pour leur rendre mes armes
Juste vendu mon âme à quelques brocanteurs
à vos chairs pour les vers à vos santés je bois
Je piss'rai sur vos tombes j'y crach'rai j'y baiserai
Que l'on baise sur ma tombe que l'on pisse dessus
Pour qu'elle garde toujours l'odeur des filles de joie
De ces chaleurs aux chiennes qui font les mois d'avril
Qui font que les chiens courent après le cul des filles
Allez ressers ton vin car nos corps sont à vise
Allez donne ton sein que nos bouchent soient pleines
Pour qu'enfin jusqu'au ciel on fasse de ces amours
Qui font que les hommes parfois valent bien plus que leurs
dieux
Je piss'rai sur vos tombes j'y crach'rai j'y baiserai
Avec celles qui voudront et des hommes s'il le faut
Comme un doigt qui se lève devant les bienséances
Et qu'on garde bien haut juste pour dire à dieu adieu
Planter des clous dans mon cerveau
Aux sanglots du dernier métro
Pigalle la nuit moi je t'écris
Au métro des mélancolies
Les rues ça pue ça sent les fleurs
Du mal que t'as fait à mon cœur
Sur rochechouart camion poubelle
Sur mon solex y a des soleils
Me v'la encore en bas d'chez toi
A courir après tous les chats
Ton prénom à l'encre d'échine
Tatoué sur le bout du bras
Planter des clous dans mon cerveau
Et même si je t'ai dans la peau
Les rues sont mortes et moi j'écris
Pour réveiller les endormis
Pigalle la nuit suis trop bourré
Y a du sexy sous les pavés
Au fond des filles au fond des choses
On finit tous en overdose
Au travesti de mes nuits blanches
Tout est pourri au métro blanche
J'ai pleuré ton nom sur les quais
Aux santés des amours noyés
Il est cinq heures les éboueurs
Vident les cœurs de villes en pleurs
Il est cinq heures j'ai mal au cœur
Il est cinq heures il est cinq heures
Sur les quais j'me suis fais taper
J'ai joué trop fort du djembé
Des rivières bleues au fond des yeux
Des souricières pour nos adieux
Y a des cachets pour t'oublier
Des paradis dans les soirées
Paris fini paris pourri
Mes insomnies toi t'es partie
Au bateau phare de tes paupières
Moi j'avais cru voir des lumières
Les rues ça pue ça sent les fleurs
Du mal que t'as fait à mon cœur
Sur rochechouart camion poubelle
Sur mon solex y a des soleils
Me v'la encore en bas d'chez toi
A courir après tous les chats
Ton prénom à l'encre d'échine
Tatoué sur le bout du bras
Pigalle la nuit suis trop bourré
Y a du sexy sous les pavés
Au fond des filles au fond des choses
On finit tous en overdose
Au travesti de mes nuits blanches
Tout est pourri au métro blanche
J'ai pleuré ton nom sur les quais
Aux santés des amours noyés
Il est cinq heures les éboueurs
Vident les cœurs de villes en pleurs
Il est cinq heures j'ai mal au cœur
Il est cinq heures il est cinq heures
Les chattes ont le sourire
Et leur cul, quoi en dire
Dans les boites en plein air
Y a la vue sur la mer
Et les dauphins qui nagent
Ici même la lumière du soleil
Est à vendre dans le Hummer
Je fume le cynisme
A mes doigts des cigares de Cuba
Que j'enfonce au profond
De tes cuisses qui saignent
Je leur vends de la poudre,
A leurs yeux qui disent oui
Mia Mia Mia Mia Miami
Mia Mia Mia Mia Miami
Mi-ami, à Miami
Les golden-boys et vendeur de tapis
Bien sûr ont la cote de nos jour au près
Des sacs à viande
Quand elles voient les dollars
Et puis la colombienne
Et les filles s'écrient "Iami Iami"
Sur le dancefloor faut dire
Y a de la bombe et du ciel
Dans les yeux de ce monde
Qui ne doute de rien
Du plastique dans les seins
Puisque tout à son prix
Puisque rien ne vaut rien
De partouze en sextape
La vérité éclate
Aux yeux de ces connards
Abruti dans la toile
Qui rêvent de Malibu
Et des pornos victimes
Du fachisme qui règne ici
Moi je suis le führer
Et des armées de femmes
A mes pieds, qui se plient
Elles ont le corps des putes
Et puis le coeur des vierges
Et dans ma blanche neige
Elles dit voient l'infini
Mia Mia Mia Mia Miami
Mi-ami, à Miami
Mia Mia Mia Mia Miami
Mi-ami, à Miami
Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Miami Miami
Miami
Hola hola
Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Miami Miami
Miami
Hola hola
Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Miami Miami
Miami
Hola hola
Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Mia Miami Miami
Miami
Les chattes ont le sourire
Et leur cul, quoi en dire
Dans les boites en plein air
Y a la vue sur la mer
Et les dauphins qui nagent
Ici même la lumière du soleil
Est à vendre dans le meurt
Je fume le cynisme
A mes doigts des cigares de Cuba
Que j'enfonce au profond
De tes cuisses qui saignent
Dans les verres de champagne,
Je leur vends de la poudre
A leur yeux qui disent oui
Les golden-boys et vendeur de tapis
Bien sûr ont la cote de nos jour au près
Des sacs à viande
Quand elles voient les dollars
Et puis la colombienne
Et les filles s'écrient "Iami Iami"
Sur le dancefloor faut dire
Y a de la bombe et du ciel
Dans les yeux de ce monde
Qui ne doute de rien
Du plastique dans les seins
Puisque tout à son prix
Puisque rien ne vaut rien
Mia Mia Mia Mia Miami
Mi-ami, à Miami
Mia Mia Mia Mia Miami
Mi-ami, à Miami
Hola hola
Nah nah
Hola hola
Nah nah
Hola hola
Nah nah
Hola hola
Nah nah
Rapapa!
Nah nah
Hola hola
Nah nah
Hola hola
Nah nah
Hola hola
Nah nah
Rapapa
Nah nah
Oh oh ...
Nah nah
Oh Oh ...
Nah nah
Miami Miami
Cocaine cocaine
Nah nah
Oh oh .
Nah nah
Oh oh ...
Nah nah
Miami Miami
Cocaine, cocaine
Beauté vendue au capital
La jupe levée toi tu t'inclines
à l'arrière de la limousine
Je suis le roi tu es à moi
Autour de nous les figurines
Les saints et puis les concubines
Sue mon rocher de cocaïne
La liberté est libertine
L'ouest en crise aux attentats
L'est à la sueur cherche pourquoi
Tu sais moi ça ne m'atteint pas
Je suis bien au-dessus de ça
Les politiques et les médias
Non ça ne m'intéresse pas
Tu peux penser ce que tu voudras
Je suis le roi
Toi tu es quoi?
Je suis le roi je suis le roi
J'ai les dents blanches au bout des doigts
Camarade sniffe avec moi
En or tu te transformeras
Maître du monde
Coulant l'argent
Et passent et passent
Les gouvernements
Passe le temps coulant le sang
Viendra ton tour tu le sauras
Paraît que dehors c'est la mort
Les petites gens portant leur croix
Mon dieu que c'est triste tout ça
Allez le peuple amusez-moi
Je suis le roi je suis le roi
J'ai les dents blanches au bout des doigts
Camarade sniffe avec moi
En or tu te transformeras
Rockstar ringard de pacotille
Dollar marqué dans les pupilles
Y a des choses non qui ne s'expliquent pas
Je suis le roi je suis le roi
J'ai placé des pantins à la tête des pays
Des dessins animés c'est la démocratie
Des dollars dans mes yeux j'ai le sourire aux dents
Sûr que je crois en dieu je suis fils de l'argent
à ma table à dîner j'ai les beautés du monde
J'ai le monde à mes pieds dans mon lit des jocondes
Dans mon jet on y boit dom-pérignon cristal
Avec angelina baiser sous les étoiles
De new-york à paris miami beach blaireau
Moi je vends des pays je regarde d'en haut
Du règne financier dis c'est quand l'incendie?
Je fais le tout du monde et dans les boîtes de nuits
Allez envoie les chattes que je lâche les chiens
Les stars de ciné les putes les mannequins
J'aime les princesses qui n'ont peur de rien
J'aime tenir en laisse les gens qui m'aiment bien
Le sexe qui a faim de vierges et de putains
Moi j'en veux des millions des milliards
à mes pieds qui s'égarent et qui rampent
Aux grandes orgies du roi
Je saigne mon prochain mais le peuple aime bien ça
Que convergent les cons et les verges affamées
Pouvoir contre pouvoir
Vouloir toucher la gloire
Pouvoir contre pouvoir
Vouloir toucher la gloire
Dis-le que t'aimes ça
Oh oui sucer les rois
I don't believe in here
I don't believe in them
They say you'll need us
I don't care what they say
No matter what they say
Well if you need a church
Well i just need a home
And they can break my bones
No matter what they say
No matter who to pray
Des drogues continentales
Des drogues pour me faire mal
Des drogues pour mieux t'aimer
Des drogues pour y rester
Pour des hallucinantes
Pour rentrer dans la fente
Des drogues pour aller voir en haut
Des drogues pour le ghetto
Des drogues pour des siècles éternels
Des drogues pour aller voir le ciel
Des drogues au goûts de poudrières
Des drogues pour saupoudrer l'artère
Vitaminées dans les drugstores
Des drogues pour les diables au corps
Des drogues pour l'occident
Des drogues pour le chaînon manquant
Des drogues pour que les nuits soient douces
Des drogues pour lieux filer en douce
Des drogues pour ton appartement
Des drogues pour le manque dedans
Des drogues pour les sanitaires
Des drogues pour les salutaires
Des drogues pour voir les dragons
Pour la chercher dans son donjon
La belle est prise mais on s'en fout
Des drogues pour la voir à genoux
Des drogues pour le sang des terres
Des drogues pour aller voir l'enfer
Des drogues pour marcher sur des clous
Des drogues pour pas devenir fou
Des drogues aux plaies des blessures
Des drogues pour traîner dans la sciure
Des drogues au goût de toi
Du couteau pénétrant la soie
Des drogues pour être le roi
Le roi des cons tu vois
Des drogues...
Des drogues...
Dédrogue-toi
Oui dédrogue
Dédrogue
Dédrogue-toi
Dans ma cadillac noire
Je traverse les villes
Je ramasse les filles
Dans ma cadillac noire
Sûr qu'on prend de la drogue
Du cactus à la cuillère
Sûr qu'on s'envoie en l'air
Ouais sûr qu'on s'envoie en l'air
J'ai les vitres teintées
D'un noir réflecteur
Pour refléter l'extérieur
Oui ma propre douleur
Dans mon corbillard
Dans ma cadillac noire
Je cache les tombeaux
De tous les cœurs brisés
Dans ma cadillac noire
Les filles ont le sourire
à vous montrer les dents
à vous croquer dedans
Ouais dedans ma cadillac noire
Sûr qu'on est tous coupables
D'être décapotés
Hey, dans ma décapotable
La boîte est automatique
Mais les vitesses manuelles
Pour garder le plaisir
Des accélérations
Et les serpents peuvent mordre
Et les jours et les nuits
Jamais ne règne l'ordre
Dans mon paradis
Allez viens faire un tour
Sur mes sièges en velours
à l'avant à l'arrière
Par devant par derrière
Allez viens faire un tour
Je serai ton chaman
Celui qui de la nuit
Sait faire naître le jour
Hey hey hey
J'aime bien claquer des strings sur le cul des bimbos
Poser sur les speakers ton ticket de métro
Shooter sur mon iphone des souvenirs de toi
Te dire que tu d'viendras ma stat de cinéma
Sur les sièges en velours les entendre gémir
Quand leurs lèvres au secours ouais me font des sourires
Allez danse pour moi et si ton cœur est black
Allez viens voir papa au fond des cadillacs
J'ai ma meute de putains comme elles crient à la mort
à nos troussent qu'elles finissent les chattes en corps à
corps
Nous deux c'est no futur de new-york à tokyo
Viens voir dans la voiture ouais du roi du ghetto
Et si ton cœur est black...
Dans ma cadillac
Samouraï au devant
Papillon dans la toile
Dans la cité perdue
J'ai le visage pâle
Comme un loup sous la lune
Comme un taxi driver
Un poids lourd sans les freins
Comme une putain d'dealer
Sur le marché aux pute
J'fais mon biz'
J'lâche pas et je lutte
Pour mon entreprise
Les pornos et l'afghan
Non ne me font plus rien
Toujours contre le vent
En serrant les poings
On est fait comme des rats
Cachés sous la capuche
Putain y a des fois
J'voudrais juste shooter
Au hasard de la foule
Juste une balle dans la tête
Dans la mienne ou la tienne
Arrêter la tempête
J'ai pas d'pote pas d'gang pas d'famille
J'ai pas d'dieu que des gants de boxe pour cramer la vie
J'ai pas d'pote pas d'gang pas d'famille
J'ai pas d'dieu que des gants de boxe pour allumer mes nuits
Pour allumer mes nuits
Pour allumer mes nuits
Pour allumer mes nuits
Sur le marché aux putes
J'fais mon biz'
J'lâche pas et je lutte
Pour mon entreprise
Les pornos et les joints
à vendre aux fils de rien
Toujours contre le vent
En serrant les poings
J'suis qu'un surfeur de street
En dessous les étoiles
Un forever bad trip
Faudrait qu'j'mette les voiles
Comme un loup sous la lune
Comme un taxi driver
Un poids lourd sans les freins
Comme une putain d'dealer
J'suis qu'un rottweiler
Au milieu des pitt'
Berretta à la main
C'est le feu qui m'habite
J'ai l'incendie au cœur
Et puis la peur au ventre
Putain y a des fois
J'voudrais juste shooter
I've been seeing your face around
i've been thinking who am i
i've been messing the wrong side
i've been losing the few i had
i've been lying to my mind
i've been crying out an ocean
no more
walkink on the edge
no more no more
i've been walking on that bridge
that leads you to the sky
that leads you to nowhere i've been
i've been losing you i know
i've been lying to my mind
i've been crying out for sure
no more
no more
walking on the edge
no more
no more days without you babe
J’ai vu ton visage par ici
Je me suisdemandé qui j’étais
J’ai foiré avec le mauvais camp
J’ai perdu le peu que j’avais
Je me suis voilé la face
J’ai pleuré un océan
Plus jamais
Marcher sur le fil
Plus jamais, plus jamais
J’ai marché sur ce pont
Qui te mène au ciel
Qui te mène où je n’ai jamais été
Je t’ai perdue je sais
Je me suis voilé la face
J’ai hurlé, pour sûr
Plus jamais,
Plus jamais
Marcher sur le fil
Plus jamais
Plus jamais de jours sans toi, bébé
Que sont-elles devenues?
Les amours en vacances
Les halènes Hollywood
Les amies du lycée
Avaler la fumée
Où sont-ils envolées?
Hummm . Dans le ventre des filles?
C'est pas le temps qui passe
C'est la vie qui nous dépasse
Humm ... Dans le ventre des filles
On projette en sourdine
Un dernier tango
Que sont-elles devenues?
Les mobylettes flinguées
Les premières boites de nuit
De quand on a 15 ans
Quand on vivait le temps
Ou rien n'était docile
Que sont-elles devenues
Les pinup des flippers
Dit dans quel estuaire?
Les virées à la mer
Quand on sauvait la terre
Quand on sauvait la terre
Humm ... Dans le ventre des filles
C'est pas le temps qui passe
C'est la vie qui nous dépasse
Humm ... Dans le ventre des filles
On projette en sourdine
Un dernier tango
Que sont-elles devenues?
Les promesses, et les vies
Qu'on a rêvé un jour
Je les retrouverai
Dans le fond du grenier
De mes papilles
Humm ... Dans le ventre des filles
Humm ... Dans le ventre des filles
Humm ... Un dernier tango
Pourquoi le profonde sur le Gange?
De la fumée sur les eaux
Des fleurs de lune sur le change
Qui font froid dans le dos
Je me tape des banques à Bangkok
De la ganja sur le Gange
En Marrakech express
Chasse le dragon à Saïgon
Je deviens vietcong
Sur le Mekong
Je plane sur le Vietnam
Je me douche, je me douche
Au napalm
J'envoie des cartes postales
Je vois des mers en rouge
Je deviens communiste
Sous des ventilateurs
Je me prends, je me prends
Pour Brando
Le couteau dans les dents
Je traverse le fleuve
Je joue aux roulettes russes
J'attends qu'il pleuve
Voyage au bout de soi
Je penses à mes 15 ans
Et si je restais là
Est-ce qu'elle se souviendrait
Le gout de l'héroïne
Que j'aimais au temps
Ou j'aimais quelque chose
Le gout de mon héroïne
Que j'aimais avant
Quand j'aimais quelque chose
Oué j'ai le blues
Oué j'ai le blues
Mon pays je t'écris sous le ciel de novembre
Comme un sanglot prierait l’éternel de lui rendre
Les fleurs de ma patrie piétinées sur l’autel
Des enfants paradis repartis pour le ciel
Mon pays si la guerre nous fait porter le deuil
Et si en cet automne nous comptons les cercueils
Si nous pleurons nos frères que nos larmes nourrissent
De nos sanglots la terre que l’amour y fleurisse
Au printemps mon pays sur le champ des douleurs
Oui quel que soit l’hiver où pousseront les fleurs
Oui le chant des oiseaux vaincra toujours les balles
Restera mon drapeau celui d’un idéal
Si toujours la tendresse souffre sous la violence
Au son des tristes messes qu’est devenue ma France ?
S’il n’y a pas de mot alors dis-moi que dire ?
Qu’à celui qui vous pointe oui lui tendre un sourire
Mon pays si je pleure
C’est pour nourrir la terre
C’est pour nourrir les fleurs
En l’honneur de mes frères
Mon pays devant moi
Ces gens-là qu’on enterre
Ces gens morts au combat
D’avoir juste été frères
Mon pays je t’écris comme une lettre morte
Pour te dire le chagrin oui qui frappe à la porte
Moi l’ouvrier des mots moi le peuple misère
Pour te dire mes sanglots quand je vois notre Terre
Mon pays c’est la guerre, c’est la guerre des cultures
Qui vient nourrir la terre toujours de sang c’est sûr
Mais c’est surtout la guerre de l’or noir du désert
Des cerveaux oui je crois la guerre de la misère
Ils sont morts les Vinci les Rimbaud les Voltaire
Ils sont morts au profit des réseaux du vulgaire
Mon pays c’est l’enfer la misère des cerveaux
Toi mon pays ma terre la terre d’Arthur Rimbaud
Ton peuple sait plus rien ton peuple sait plus lire
Que les tristes chemins qui nous mènent au pire
Qu’est-ce qu’on est devenu dis-moi ma triste France ?
Du soldat inconnu devenu ignorance
Au tumulte d’insultes au réseau du vulgaire
Au culte de l’inculte assassinant mes frères
Au non-droit du profit des pétro-financières
Que toujours prolifèrent les larmes pétrolières
Morts mes frères de concerts
Mes frangins des bistrots
Sous les balles mercenaires
Qui sont tombées trop tôt
Ils sont morts fusillés oui d’avoir été libres
D’avoir été de ceux qui n’ont pas lu qu’un livre
Qui n’ont pas lu qu’un livre
Si sont tombés ce soir en vendredi noir
Les frères de mon pays nous laissant désespoir
Resteront leurs lumières comme un flambeau la nuit
Qui brûlera toujours au ciel de mon pays
Mes amis des concerts mes frères de liberté
Sûr à mes Panthéons c’est vous qui resterez
Alors s’il faut combattre je leur offre mon cœur
Ils peuvent bien m’abattre je vous offre mes fleurs
À l’innocent qu’on tue oui tombé sous les balles
Au soldat inconnu sous l’horreur des mitrailles
Si sont les lettres mortes les cantiques du chagrin
Puisque frappent à la porte les plaines de Verdun
Si sont tombés ce soir en ce vendredi noir
Les frères de mon pays nous laissant désespoir
Mon pays ta culture est morte assassinée
Mais tu sais ma culture non ne mourra jamais
Toi mon pays Molière toi mon pays Vinci
Toi mon pays Voltaire toi mon pays Valmy
Toi mon pays la Terre toi mon pays Paris
Toi mon pays par terre relève-toi mon pays
Toi mon pays lumière toi mon pays la vie
Mon pays littéraire mon pays triste vie
Toi mon pays mes frères toi frère de mon pays
Comme on chérit sa mère on chérit sa patrie
Quelles que soient les larmes à nos yeux
Quels que soient nos cœurs déchirés
Quels que soient les sanglots de ceux
Que le chagrin a emporté
Quel que soit l’autre qui vous tue
Quel que soit celui qui vous hait
Quelles que soient les journées cimetière
Qu’ils voudraient bien nous infliger
Quels que soient les pleurs de la terre
Quels que soient les chants du progrès
Quels que soient les poings qui se lèvent
Qui savent plus pour qui se lever
Quels que soient les peuples imbéciles
Quels que soient les collaborants
Quelles que soient leurs guerres inutiles
Quels que soient les gouvernements
Puisqu’ils ne parlent pas pour nous
Qu’ils ne parlent que pour l’argent
Quel que soit le ventre arraché
De la mère qui perd son enfant
Quels que soient nos yeux fatigués
Des pluies qui virent à l’ouragan
Quels que soient les champs des possibles
Qui virent aux chants des enterrements
Quel que soit le monde qui crie
Oui de tous bords tous horizons
Quel que soit le chant des folies
Des peuples perdants la raison
Quelles que soient nos démocraties
Qui virent à la prostitution
Quels que soient les livres au bûcher
Nous en écrirons par milliers
Quelle que soit l’horreur incarnée
Des progrès de l’humanité
Quels que soient les gouvernements
Qui font nos pays illettrés
Je resterai cet humaniste
Qui croit que nous sommes tous égaux
Tous égaux devant l’injustice
Tous égaux face à nos sanglots
Je resterai de ceux qui luttent
Toujours pour cet humain qui croit
Qu’il vaut mieux tendre l’autre joue
Qu’il vaut mieux s’offrir bras ouverts
À celui qui vous met en joue
Pour vous faire fermer vos paupières
Qu’il vaut mieux donner son amour
Oui je crois que faire des prières
Qu’ils jettent leurs pierres vers les cieux
Mais qu’ils se gardent de revenir
Toujours pour abîmer les yeux
De ces gens qui font des sourires
Quelles que soient les guerres des bons dieux
Oui quels que soient les chants du pire
Quels que soient les murs qu’on construit
Quels que soient les drapeaux des nations
Quels que soient les peuples qui prient
Pour des bons dieux ou du pognon
Quels que soient de tous les pouvoirs
Les fascismes de l’oppression
Ami n’aie pas peur de mourir
Pour des idées pour le combat
Celui qu’on fait par les sourires
Qui disent à son frère ici-bas
Qu’il n’est rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi
Qu’il n’est rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi
Ce n’est pas un adieu c’est juste un au revoir
Nos internationales patron toujours l’espoir
Et si nos frères tombent nous chanterons leur mémoire
Et si c’est sous les bombes que s’écrit notre histoire
Nous resserrerons nos rangs nous planterons nos croix
Nous combattrons les vents toi qui nous combattra
Comme un oiseau blessé dans la nuit volera
Mon oiseau liberté qui repart au combat
S’il faut mourir d’amour mourir de liberté
Partir comme un oiseau qui s’en est envolé
Alors oui que je meurs comme un drapeau dressé
Une rose tendue face aux fusils pointés
Une rose en martyr pour nos humanités
Juste un bouquet d’amour pour nos amis tombés
Qui n’ont oui que leur fleur à offrir au bûcher
Qu’une fleur à leur tendre à ces fusils pointés
Que se lèvent tous ceux qui ont le même dieu sur terre
Puisque le dieu des dieux oui c’est d’aimer son frère
Quelle que soit la douleur des blessures de nos âmes
De mon pays qui pleure quand on touche à la flamme
Quels que soient les cimetières enfants de notre patrie
La force des lumières tire plus loin qu’un fusil
Mon pays des lumières il est l’heure de s’unir
Ton drapeau triste France il est l’heure de brandir
Que flotte pour toujours de ce vendredi noir
Mon pays liberté le drapeau de l’espoir
Un jour l’oiseau m’a dit comme un souffle printemps
Qu’un jour prochain oui sur la terre de nos enfants
Il n’y aura plus la guerre il n’y aura plus le sang
Y’aura plus ces misères qui nous cernent à tous vents
Mon oiseau liberté ne craint pas les fusils
Il ne craint pas les balles de toutes tyrannies
Et même s’il s’envole tué par l’infamie
Renaîtra de ses cendres mon oiseau infini
Il repart au combat sous le ciel de novembre
La lumière renaîtra pour de meilleurs septembres
Il repart au combat face à l’ombre des nues
Il repart au combat contre la triste vie
Il vole sur les plaines il s’en va triste plume
Sous le chant de nos peines sous le chant de la lune
Au vent soufflant les terres qu’on martèle à l’enclume
Nous chantons nos prières pour que la nuit s’allume
Chante avec moi frangin pour notre mère la Terre
Qu’ici-bas il n’est rien qui ne fasse lumière
Nous sommes tous en chemin vers l’obscur ou le clair
Et perdus dans l’écrin de notre mère la terre
Envolés sur le dos de l’oiseau liberté
Emportés par les crocs de la haine incarnée
Si nous sommes cernés par tous les terrorismes
Ceux du sang de la haine ou ceux de nos fascismes
S’il faut plus qu’une armée pour protéger nos libres
On ne combat jamais mieux qu’en ouvrant des livres
Pour ceux-là fusillés qui pour l’éternité
Resteront le symbole de notre liberté
Nous chantons nos prières
Nous chantons pour la terre
Nous chantons la lumière contre l’obscurité
Tous les peuples du monde poing levé liberté
Quelles que soient les prières pour ne pas oublier
Mains tendues à leurs frères contre fusils pointés
Que nous sommes sur la terre tous frères d’humanité
Nous sommes fils des Ardennes
Nous sommes fils de Provence
Puis jusqu’aux Aquitaines
Nous sommes la France
Nous sommes pays du libre pays des tolérances
Face à l’assassin nous offrons l’innocence
De l’oiseau liberté face aux horreurs mitrailles
Nous ne quitterons jamais oui le champ de bataille
Nous n’avons qu’un seul dieu c’est la vie sur Terre
Nous n’avons qu’un seul dieu c’est d’aimer son frère
Mon oiseau liberté ne craint pas les fusils
Il ne craint pas les balles de toutes tyrannies
Et même s’il s’envole tué par l’infamie
Renaîtra de ses cendres mon oiseau l’infini
Et même s’il s’envole tué par l’infamie
Renaîtra de ses cendres mon oiseau l’infini
Quand je jette à la mer tristes sanglots je crois
Oui mes roses en hiver pour Barbarie et moi
Alors je vais perdu Pierrot dans les marées
De ces bouquets de fleurs qui finissent enterrés
Et que la mort me prenne ou qu’elle prenne les miens
Puisque tous les cimetières un jour font des jardins
Quel que soit le chemin j’ai choisi mon destin
Sera celui du cœur oui celui de l’humain
Et si moi je suis là si je suis l’enfant lune
Et si toi comme moi on t’a volé ta lune
Avec ma gueule peinte en blanc au vent du désespoir
Je tiens poing levé mon drapeau rouge et noir
Ils veulent nous violer les marchands de fortune
Les actionnaires du monde les goudronneurs des dunes
Les sourires nous offrons à la rue au goudron
Avec nos gueules peintes en blanc nos regards d’horizon
Nous allons les chemins de pluie
Mettre des fleurs à mon pays
Pour toi puis pour l'humain je crois
Toujours pour barbarie et moi
Tu sais c’est la mélancolie
À offrir aux oiseaux
Tu sais c’est l’orgue barbarie
Qui fait chanter Pierrot
Pierrot recherche Colombine
Pour lui offrir ses orphelines
Toujours au vent du désespoir
Poing levé drapeau rouge et noir
Pour mettre des fleurs en bouquet
À ce cimetière des cœurs blessés
Et si nos gueules sont peintes en blanc
Pour te dire un peu les printemps
Et si nous sommes des enfants lune
Toujours au combat de la plume
Sûr à la guerre contre le roi
Nous marchons toi et moi
Nous tendons nos bouquets de pailles
Poings levés contre la mitraille
Nous sommes les enfants de la lutte
Ouais qu’importe l’insulte
Nous posons nos bouquets à ce pays de croix
Nous cherchons un abri pour Colombine et moi
Avec ma gueule peinte en blanc au vent du désespoir
Toujours poing levé le drapeau rouge et noir
Et si tombent les roses sur les champs de bataille
Si marchent sur les fleurs les peuples de mitraille
L’éternel est l’espoir à ton sourire gamin
Pour mener le combat et l’amour en chemin
Nous sommes les enfants lune et la force des maîtres
Ne changera jamais la beauté de nos êtres
Si nous sommes tous Pierrot avec nos fleurs en bouquet
De tristesse à offrir à nos désespérés
Nous n’avons de richesse que nos bouquets de pailles
Puis toujours poing levé qu’importe la bataille
Tous enfants de la terre ont les fils de la lutte
Tous gardiens de son frère oui qu’importe l’insulte
Nous qui n’avons pour vie que le chemin de croix
Toujours frangins de ceux qui combattent les rois
C’est pour nos Colombine si c’est pour l’humain tu vois
Sur les chemins de pluie pour mener le combat
Nous sommes nés de novembre avec le cœur d’avril
Nous pleurons nos printemps sous nos battements de cils
Nos larmes gouttes d’or oui pour peindre la brume
Nous reprenons la route à l’encre de nos plumes
Nous sommes les enfants lune et la force des maîtres
Ne changera jamais la beauté de nos êtres
Nous nous tendons nos poings à leur argent misère
Un sourire de gamin ça vaut la terre entière
Nous posons des bouquets à ce pays de croix
Nous cherchons un abri pour Colombine et moi
Avec nos gueules peintes en blanc pour vendu désespoir
Toujours poing levé le drapeau rouge et noir
Et si tombent les roses sur les champs de bataille
Si marchent sur les fleurs les peuples de mitraille
L’éternel est l’espoir à ton sourire gamin
Pour mener le combat et l’amour en chemi
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté !
Nos crayons comme un poing levé contre des balles
Pour montrer à l’obscurité qui tient la flamme
Resserre les rangs puis taille la mine à ton crayon
Dis petit prince dis redessine-moi l’horizon
Des libertés qui font la vie de nos bistrots
Des sourires que nous tirent tous nos potes aux pinceaux
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté
Ici oui mon ami que c’est pas l’ignorance
Jamais qui sera le drapeau de notre France
A l’encre du crayon à l’encre de ma plume
A l’encre de nos yeux au combat sous l’enclume
Menacés mais libres toujours et contre tout
Que rien jamais ne mettra ma France à genoux
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage Liberté
À ceux qui plieront jamais sous la tyrannie
Que nous sommes tous les enfants du même pays
Ça n’est pas mon pays ce soir qu’on assassine
C’est l’histoire de l’Homme c’est Pierrot c’est Colombine
C’est Michel-Ange puis c’est Lascaux puis c’est Paris
C’est la lumière n’en déplaise à la tyrannie
C’est un peu de nous qui est parti avec nos frères
Et si vient l’obscur nous nous avons la lumière
Puis il n’est rien de plus fort que le don de soi
Que la main tendue vers celui qui vous combat
Je suis la France puis nous sommes les enfants du libre
Ici ça fait longtemps qu’on brûle plus les livres
Des violences enfants de nos sociétés malades
De nos arts pris sous les terreurs des fusillades
À Cabu à Tignous à Charb à Wolinski
À tous les autres et puis aux fils de mon pays
À nos enfants misère qui savent même plus lire
Il est temps mon pays oui de redevenir
Allez la Terre allez la France allez mes frères
De tous les horizons de toutes les frontières
Que jamais ne plient nos genoux devant la haine
Puisque toujours la force se nourrit de la peine
Ton pays chante ton prénom pour que là-haut
Pour que Cabu boive un canon avec Mano
Si nous chantons puis si nous chanterons encore
La liberté aux mémoires de nos amis morts
Autant que dessineront tous les gamins du monde
Ton nom sur les arbres et puis parfois des jocondes
Aux pinceaux qui font les Vinci les Wolinski
Puis tous nos frères qui font les cultures des pays
Ami c’est pas fini ami il reste à boire
Dans nos sanglots qui viennent faire pleurer nos buvards
Retourner à la mine à la mine du crayon
Contre leurs champs de mine en tous genres mort aux cons
C’est pas la prière des bons dieux que nous chantons
C’est celle de nos enfants libres sous leurs crayons
Un trait pour mettre un peu de couleurs à nos cœurs
Pour dessiner des jours prochains des jours meilleurs
Et si c’est un crayon oui contre la mitraille
Alors que le papier soit le champ de bataille
Que nos plumes à jamais gardent toujours leur libre
Qu’il est plus important d’être debout que de vivre
Ils peuvent assassiner nos corps mais pas nos âmes
Le souffle du néant n’éteindra pas la flamme
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté
Tous les gamins du monde charbon sur du papier
Dessineront toujours ton visage ô Liberté
Ici toi mon ami que c’est pas l’ignorance
Jamais qui sera le drapeau de notre France
Ils étaient des sourires ils étaient des sanglots
Ils étaient de ces rires que font les chants d’oiseaux
Ils étaient des matins quand on va bord de mer
Ils étaient cœur chagrin ils étaient cœur lumière
Ils étaient des poèmes ils étaient des oiseaux
Ils étaient des je t’aime qu’on dit bord du ruisseau
Ils étaient du café ils étaient du bistrot
Ils étaient étrangers ils étaient sans drapeau
Ils étaient de Paris ils étaient de Province
Ils étaient cœur de pluie qui font mon cœur qui grince
Ils étaient plein de vie avaient l’œil du printemps
Ils étaient cœur qui rit quand le ciel est pleurant
Ils étaient des promesses ils étaient devenir
Ils étaient bien trop jeunes oui pour devoir partir
Ils étaient fils d’orient ou fils de l’occident
Enfants du paradis enfants du Bataclan
Ils étaient cœur français ou international
Ils étaient la rosée qui pleure dessous le châle
Ils étaient des promesses ils étaient des bourgeons
Qui font monter tristesse ils étaient des chansons
Ils étaient des familles ils étaient des amis
Ils étaient ce qui brille dans le ciel de la nuit
Ils étaient amoureux ceux qui se sont blottis
L’un contre l’autre à deux contre la tyrannie
Ils étaient comme toi ils étaient comme moi
Ils n’étaient pas guerriers mais sont morts au combat
Ils étaient cœur d’amour ils étaient cœur qui bat
Puis qui battra toujours même en dessous la croix
Ils étaient ces amis que je connaissais pas
Ils étaient mon pays et puis le tien je crois
Ils resteront Paris
Paris se souviendra
Toujours de ces amis la lumière brillera
Ils s’appelaient je t’aime ils s’appelaient jeunesse
Ils s’appelaient poème ils s’appelaient tendresse
Ils s’appelaient frangines ils s’appelaient frangins
Ils s’appelaient gamines ils s’appelaient gamins
Ils s’appelaient la joie et puis la non-violence
Ils s’appelaient je crois les enfants de la France
De tous les horizons puis de tous les prénoms
Ils s’appelaient amour s’appelaient l’horizon
Ils s’appelaient Jacques Brel puis je crois Barbara
Ils s’appelaient le ciel s’appelaient pourquoi
Toujours ici sommeille l’horreur au creux du bois
Qui rejoint l’éternel va l’innocent je crois
Ils étaient poings levés ils étaient nos concerts
Ils étaient cœurs serrés oui face aux tortionnaires
Ils étaient cœurs d’œillets des fleurs face aux fusils
A nos cœurs endeuillés nous pleurons nos amis
A l’innocent qu’on tue oui tombé sous les balles
Au soldat inconnu sous l’horreur des mitrailles
Si sont les lettres mortes les cantiques du chagrin
Puisque frappe à la porte les plaines de Verdun
Si sont tombés ce soir en ce vendredi noir
Les frères de mon pays nous laissant désespoir
Mon pays ta culture est morte assassinée
Mais tu sais ma culture non ne mourra jamais
Toi mon pays Molière toi mon pays Vinci
Toi mon pays Voltaire toi mon pays Valmy
Toi mon pays la Terre toi mon pays Paris
Toi mon pays par terre relève toi mon pays
Toi mon pays lumière toi mon pays la vie
Mon pays Littéraire mon pays triste vie
Toi mon pays mes frères toi frère de mon pays
Comme on chérit sa mère on chérit sa patrie
Si c’est le dernier disque ouais le dernier cantique
De mes mots pour le monde oui le dernier supplique
Si j’ai même plus l’envie de livrer mes musiques
À mon pays vendu à des luttes pathétiques
Si vont nos littéraires sûrs vers l’enterrement
Si c’est noyé de sang la terre du Bataclan
Si j’ai trop combattu trop de moulins à vent
Si je crois les poètes ne sont plus de ce temps
Si je suis le dernier alors dit à quoi bon
Si sur la terre des hommes il n’est plus d’horizon
Si même dans mes écrits je n’ai plus rien à dire
S’il n’y a plus l’envie plus l’envie de t’écrire
Juste au bord d’un ruisseau aller voir oui l’oiseau
Voir cogner les piverts sur le bois des bouleaux
Si c’est ça qui est offert aux regards de l’enfant
Si c’est celle-là ma terre la terre du Bataclan
Barbaries des bons dieux ou bien des pétrolières
Toujours le miséreux des esprits qui galèrent
S’il n’y a plus que dégoût de ces gens sur ma terre
Si je suis dégoûté parfois d’être leur frère
Si écrire pour mon peuple vire à l’humanitaire
Qu’est-ce qu’on est devenu si putain c’est la guerre
Oui si moi je suis né oui du peuple du ciel
Si je suis un oiseau qui a trop battu des ailes
Si j’ai trop combattu si je passe la main
Sûr à la résistance que fera-t-on gamin ?
Du dictat de l’Orient ou bien de l’Occident
Ouais des soldats du sang ou de ceux de l’argent
Puisqu’il est sans frontière moi je ne vois pourtant
Que le sang sur la terre oui de mon Bataclan
Triste monde je t’écris pour te dire mes Joconde
Seront mieux avec moi emportées dans ma tombe
À l’abri du vulgaire au chaud dans mes tiroirs
Non pas pour cette terre resteront mes mémoires
Si j’enlève mon art du grand communiquant
Confiture aux cochons aux moutons dans les champs
De blés je me retire de la fosse au purin
Ouais crois-moi mon ami protège ton gamin
Confiture aux cochons oui même c’est peu dire
Le cochon ça se mange tout comme le mouton
Là je crois ça devient du caviar au cafard
Pour les peuples du rien les cerveaux au mitard
Oui reprend tes esprits triste peuple perdu
On fait pas des bouquins pour se torcher le cul
Les livres c’est réservé à ceux qui savent lire
Tout comme mes poèmes à ceux qui disent je t’aime
Du caviar au cafard mes poèmes aux réseaux
Alors s’il est trop tard ouais pour sauver ma peau
Permet-moi de sauver ce que j’ai de Rimbaud
Et même si je dois prendre oui le chemin d’Hugo
Alors c’est décidé je rentre en résistance
Si je dois te quitter pour te sauver ma France
Écrire mes manifestes ouais depuis l’Alaska
Éradiquer la peste pour guider le combat
Peuple qui se connecte peuple déconnecté
Toujours plus oui je crois de la réalité
Je ne livrerai plus mes lettres qu’aux lettrés
Ou alors à ceux-là qui aiment encore le papier
Il faut tuer le libre quand il veut vous tuer
Emprisonner les mots du vulgaire fou à lier
Faut fermer les réseaux ouais des fautes de français
Oui pour ressusciter notre oiseau liberté
Et si moi je suis né oui du peuple du ciel
Si je suis un oiseau qui a trop battu de l’aile
Si j’ai trop combattu si je passe la main
Sûr à la résistance que fera-t-on gamin ?
Des bombes à l’Occident puis des bombes à l’Orient
Puis le sang sur la terre oui de mon Bataclan
Peuple enculés Facebook toujours collaborant
Les enculés Twitter ouais qui violent nos enfants
Populaire qui fatigue populaire fatigué
Populaire illettré populaire condamné
Vont les prédicateurs pour vendre à bon marché
Aux amputés du cœur la salade du sacré
Ouais toujours qui s’engraissent ceux-là du bon côté
Toujours les mêmes messes sur leurs chaînes de télé
Les fils du Bataclan oui sont morts fusillés
Y’a des Kalachnikovs aux terrasses des cafés
Pour toujours plus de sang pour toujours plus d’argent
Il est mort le printemps il est mort le printemps
Au vent des continents toujours les contingents
Vont les sécuritaires et les bombardements
Les civilisations puis des chocs des cultures
Sur les réseaux du fric vont les gens qui s’injurent
Entre le terrorisme et puis les terrorismes
Toujours un point commun ouais le capitalisme
De l’accessoire toujours ben oui monsieur faut vendre
Pour les peuples factures qui n’ont plus qu’à se pendre
Pour les peuples misères épilés du cerveau
Allez, connecte-toi à ton réseau, blaireau
C’est la guerre
C’est la guerre oh oui du dieu l’argent
Qu’ils jurent sur la Bible ou bien sur le Coran
Au drapeau désespoir d’Orient ou d’Occident
C’est la guerre de l’or noir
C’est la guerre de l’or noir qui a tué nos enfants
À la bourse ça monte à la bourse ça descend
Quand un avion explose sûr ça fait de l’argent
Aux actionnaires du monde sûr aux rois biens portants
Et toi tu collabores enfant de ta patrie
Aux fascismes en tous genres gangrénant mon pays
Tu fais faire du pognon aux violeurs de printemps
Tu fais faire du pognon à ces violeurs d’enfants
C’est la mort des idées c’est la mort du français
Dans tes salles de concert y a des gens fusillés
Mais toi t’es pas complice non toi t’es révolté
Pour ton propre suicide ouais toi t’es connecté
C’est la guerre
C’est la guerre oh oui du dieu l’argent
Qu’ils jurent sur la Bible ou bien sur le Coran
Au drapeau désespoir d’Orient ou d’Occident
C’est la guerre de l’or noir qui a tué nos enfants
C’est la guerre de l’argent
Toi le peuple cochon toi le peuple mouton
Ouais c’est toi qu’on égorge ouais pour faire du pognon
Pour le prix du baril pour le cours de l’action
Toujours vers l’abattoir triste peuple de cons
Toujours vers l’abattoir triste peuple de cons
Toujours vers l’abattoir toujours vers l’abattoir
Toujours vers l’abattoir toujours vers l’abattoir
À la bourse ça monte à la bourse ça descend
Des bombes à l’Occident puis des bombes à l’Orient
Et le sang sur la terre et le sang sur la terre
Twitter pour nos enfants
Il est pas beur ou maghrébin
Pas pakistanais ni indien
Mon terroriste
L’est pas sans-papier basané
L’est pas non plus nord-irlandais
Mon terroriste
Il est pas sud-américain
L’est pas de Barbès ou de Pantin
Mon terroriste
Il est plutôt vachement français
Du genre courtier costume banquier
Mon terroriste
Non c’est pas l’ouvrier qui pend
Son patron par les pieds pendants
Mon terroriste
Qu’y’en aura deux mille au chômage
Leurs vingt ans d’usine en bagage
Mon terroriste
L'est pas né dans les HLM
Dans l’insalubrité humaine
Mon terroriste
Y vient plutôt des parisiennes
Des insalubrités mondaines
Mon terroriste
L’est pas gréviste manifestant
L’est pas contre le dieu l’argent
Mon terroriste
L'est pas paysan du Larzac
Brûle pas les macdos des bigmacs
Mon terroriste
J’crois pas qui paie souvent le loyer
Y’a pas l’huissier qui vient frapper
Chez mon terroriste
Si c’est l’Elysée son quartier
Puisque la France aime bien voter
Pour des terroristes
Il est pas solidaire cubain
L’est pas anarchiste algérien
Le terroriste
L’est pas de la réserve des Indiens
L’est pas fils du Che argentin
Le terroriste
Il est plutôt sur les plateaux
À faire sa pute pour les blaireaux
Mon terroriste
J’crois pas qui paie beaucoup d’impôts
Y crèche en Suisse ou Monaco
Mon terroriste
Il est pas du peuple gitan
L’est pas roumain le président
Des terroristes
C’est pas les sans dents sans boulot
Les sans-abris pas les clodos
Le terroriste
Il est pas bouddhiste au Népal
Non y s’balade pas en sandales
Mon terroriste
Avec son sourire de cercueil
Non crois-moi qu’il a pas la gueule
D’un terroriste
Non c’est pas mes bars de blédards
C’est pas d’ceux-là dans les mitards
Mon terroriste
Oh non mon ami tu peux croire
Oui qu’il a jamais vu d’parloir
Le terroriste
Y bosse plutôt dans les médias
Roi de la propagandancia
Le terroriste
Y taille des pipes à la finance
J’crois qu’il est plutôt roi de la France
Le terroriste
À chaque gamin qu’on fait sur terre
Chaque respiration mon frère
Leur terrorisme
Moi j’le sens comme une cartouchière
Chaque fin de mois dans mon salaire
Le terrorisme
C’est pas l’attentat dans l’métro
C’est l’attentat dans ton cerveau
Leur terrorisme
Nos humanités mises à mort
La pornocratie à tous bords
Qui m’terrorise
Alors à quand dis-moi mon frère
Nous monterons pour tuer les pères
Du terrorisme
Pour leur apprendre des bonnes manières
Puisqu’en argent sont les cuillères
Du terrorisme
Puisqu’après tout, on est tous frères
Pour leur apprendre un peu la terre
Des humanismes
La guillotine au ministère
Puisqu’il paraît faut faire la guerre
Au terrorisme
La guillotine au ministère
Puisqu’il paraît faut faire la guerre
Au terrorisme
Je suis Paris, je suis Lucien
Je suis Charlie, je suis chagrin
Je suis pogo, je suis pour rien
Je suis métro, je suis Pantin
Je suis vin rouge, je suis Jamel
J'ai le cœur rouge, je suis l’hirondelle
Je suis Pigalle, je suis bar-tabac
Je porte pas de voile, je porte pas de croix
Je suis Paris, je suis parfum
Je suis titi parisien
Je suis perdu, je suis la rue
Je suis Karim, tu m’as pas vu
Je suis quartier, je suis populaire
Je parle français, je bois de la bière
Je suis pas catho-musulman
Je suis pas juif, je suis pas croyant
Je suis bistrot, je suis résistant
Je suis drapeau quand il est blanc
Dans un verre avec un croissant
Moi je suis torché un peu tout le temps
Je suis Hakim, je suis pas voyou
Je suis Salim, ou je suis Loulou
Je suis Jimmy, je suis Jeanjean
Je suis Gaby, toujours partant
Moi je suivrais Manou n’importe où
Jusqu’à Saint-Denis, jusqu’à Saint-Cloud
Jusqu’en hiver, jusqu’au printemps
Je suis la fleur, mon testament
Je suis la terre, je suis mes frères
J’ai pas d’abri quand vient l’hiver
Je suis sans pognon, je suis populaire
En hiver y'a pas de frontière
J’ai pas de réseau communautaire
Je parle français, je bois de la bière
À la santé de tous mes frères
La nuit debout, le cul par terre
Je suis beurré, je suis beurette
Quand je suis bourré, je fais des claquettes
Quand je suis charbon, pour le carton
Je suis pompette, je suis pompon
Je suis Mimi, je suis Pinson
Je suis pas proprio à la con
Je fais mon Charlot à l’horizon
Crois-moi, non, je me fais pas de pognon
Je suis écolier, je suis écolière
Je suis ouvrier, je suis ouvrière
Je suis lycéen, mais pour quoi faire
Pour aller pointer au cimetière
Je suis étudiant pour le chomdu
Pour les soirées quand j’ai trop bu
Mais tu sais moi je suis solidaire
Surtout pour partager la bière
Avec Manou avec ta sœur
Tu sais moi à n’importe quelle heure
Je suis partisan, je suis travailleur
Même si j’ai le cœur toujours chômeur
Je suis la jeunesse de mon pays
Moi je suis pote qu’avec mon whisky
Non moi j’aime pas les foules en liesse
Frangin, moi je vais pas à la messe
Je suis pas Facebook connard
Non moi je suis pas boursi-tocard
Non moi j’ai pas Twitter
Moi j’ai pas de follower
Moi je suis métro, boulot, prolo
Je suis pas radio-télé fachos
Non moi j’ai pas touché le magot
Moi j’ai juste payé mes impôts
Je suis pas Marine, je suis pas Marion
Pas Jean-Marie pour la nation
Non moi j’ai pas de religion
Que celle des enfants du charbon
Je suis pas dieu, pas l’assassin
J’ai rien à vendre aux fils de rien
Moi j’ai juste l’air un peu chagrin
Toujours réfugié clandestin
Je suis la dictature ici
Du roi pognon dans mon pays
Je suis l’inculture à profits
Je suis le code-barre dans le caddie
Je suis l’invasion des ignorants
Les fautes de français tu comprends
Je suis nénufar avec un « F »
Je suis la population dans le zef
On m’appelle la démocratie
Je suis les tentes pour sans-abris
Je suis média, je suis politique
Je suis la honte, l’ordre public
Je suis les blogs sans cerveau
Je suis la parole aux fachos
Je suis mouton mais j’aime bien ça
Marcher vers l’abattoir je crois
Je suis la télé-réalité
Je suis le porno pour les CP
Je suis les joints à la récré
Les ministères, fautes de français
Je suis l’enfant des pornocraties
Je peux pas mettre de jupe à Paris
Je suis l’enculerie pour les taxis
Mais j’envoie des bombes en Syrie
Je suis vendu, je suis cocu
Je suis ma culture disparue
Je suis des millions de parvenus
Qui savent pas qui sont les poilus
Je suis commerçant pour trous du cul
Je suis le paysan, mais c’est perdu
Je suis l’euro, la mort du franc
Puis du français de temps en temps
Je suis trait d’union sans trait d’union
Pour le règne des désunions
Je suis le peuple soumission
Je suis la collaboration
J’ai le cerveau sous perfusion
Mais j’ai résolu la question
Pour me faire prendre par le fion
Tu sais moi j’ai l’application
Peuple désuni désunions
Pour que ça divise mieux la nation
Merci beaucoup le roi média
Tant que ça fait vendre dans les choux gras
Les enfants du pétrolifère
Toujours pour mieux niquer la terre
Des actionnaires pour la guerre
Dis-moi qui es-tu mon frère
Je suis écolier, je suis écolière
Je suis l’ouvrier, je suis l’ouvrière
Je suis lycéen, mais pour quoi faire
Pour aller pointer au cimetière
Je suis étudiant pour le chomdu
Pour les soirées quand j’ai trop bu
Mais tu sais moi je suis solidaire
Surtout pour partager la bière
Avec Manou avec ta sœur
Tu sais moi à n’importe quelle heure
Je suis partisan, je suis travailleur
Même si j’ai le cœur toujours chômeur
Je suis la jeunesse de mon pays
Moi je suis pote qu’avec mon whisky
J’ai pas d’abri quand vient l’hiver
Je suis la terre, je suis mes frères
Je suis la terre, je suis mes frères
Je suis la terre
Je suis la terre
Corazón un anarquista
Corazón no bandera
Corazón no banquero
Corazón sin domicilio
Corazón del pueblo muerte
Corazón reincidente
Corazón en la mano
Corazón protestando
Corazón no carta bomba
Corazón un activista
Corazón un bandido
Corazón en el barrio
Corazón Argentina
Corazón triste vida
Corazón indignado
Corazón no trabajo
Mi amor, mi amor
Seguiré siendo
Mi amor, mi amor
Guantánamo
Mi amor, mi amor
Triste vida
Mi amor, mi amor
Melancolia
Mi amor mi amor
Corazón ….
Corazón imigrantes
Corazón sin papeles
Corazón por los mendigos
Corazón por mis hermanos
Corazón por la revuelta
Corazón melancolia
Corazón baila el tango
Corazón contrabando
Corazón por mis amigos
Corazón de los indignados
Corazón no materialista
Corazón altermondialista
Mi amor, mi amor
Guantánamo
Mi amor, mi amor
Triste tango
Mi amor, mi amor
Triste vida
Mi amor, mi amor
Melancolia
Mi amor mi amor
Oh, oh, oh, oh
Y Corazón Guantánamo …
No hijo
no tengo bandera
porque tengo mi cerveza
Nuestras cadenas en el fuego
por la libertad del amigo
y cantamos "No pasarán"
Sociedad no representa
De la lucha soy un hijo
Hasta que no estoy muerto
Y tu cantas tu triste vida
Hijo de la melancolia
Y corazón un libertario
Y corazón en Guantánamo
Y cantamos la libertad
del bohemio en la ciudad
La memoria de tu dolor
El pueblo muerte mi amor
La cerveza en la mano
Y corazón Guantànamo
La cerveza en la mano
Y corazón Guantànamo
Mi amor, mi amor
Guantánamo
Mi amor, mi amor
Triste tango
Mi amor, mi amor
Triste vida
Mi amor, mi amor
Melancolia (2x)
Oh oh oh ...
Y corazón Guantánamo …
Guantánamo
Mon coeur, un anarchiste
Mon coeur sans drapeau
Mon coeur n'est pas banquier
Mon coeur, sans domicile
Mon coeur, du peuple de la mort
Mon coeur, récidiviste
Mon coeur sur la main
Mon coeur protestataire
Mon coeur n'est pas une lettre piégée
Mon coeur, un activiste
Mon coeur, un bandit
Mon coeur dans le quartier
Mon coeur, l'Argentine
Mon coeur, triste vie
Mon coeur indigné
Mon coeur sans travail
Mon amour, mon amour
Je serai toujours
Guantanamo
Mon amour, mon amour
Triste vie
Mon amour, mon amour
Mélancolie
Mon coeur, mon coeur
Guantanamo
Mon coeur, les immigrants
Mon coeur sans papiers
Mon coeur pour les mendiants
Mon coeur pour mes frères
Mon coeur pour la révolte
Mon coeur, mélancolie
Mon coeur danse le tango
Mon coeur contrebandier
Mon coeur pour mes amis
Mon coeur, les indignés
Mon coeur n'est pas matérialiste
Mon coeur altermondialiste
Mon amour, mon amour
Guantanamo
Mon amour, mon amour
Triste tango
Mon amour, mon amour
Triste vie
Mon amour, mon amour
Mélancolie
Mon coeur, mon coeur
Guantanamo
Non moi je n'ai pas de drapeau
Parce que j'ai ma bière
Nos chaînes au feu
Pour la liberté de l'ami
Et nous chantons "No pasarán" (ils ne passeront pas)
La société ne nous représente pas
De la lutte je suis le fils
Tant que je ne suis pas mort
Et toi, tu chantes ta triste vie
Enfant de la mélancolie
Mon coeur libertaire
Mon coeur à Guantanamo
Et nouschantons la liberté
Du bohémien dans la ville
La mémoire de ta douleur
Le peuple de mort mon amour
La bière dans la main
Mon coeur à Guantanamo
La bière dans la main
Et le coeur à Guantanamo
Mon amour, mon amour
Guantanamo
Mon amour, mon amour
Triste tango
Mon amour, mon amour
Triste vie
Mon amour, mon amour
Mélancolie
Guantanamo
Elle est Gauloise au p'tit vin blanc
Elle est contre gouvernements
Elle est pas fille des religions
Elle est pas putain du pognon
Elle est vent du Nord ou d'Ouest
Elle est vent du Sud ou de l'Est
Elle est sans-abri à la rue
Elle est toujours peine perdue
Elle est gitane elle est profane
Elle est quand la gauloise plane
Elle toujours fumeuse de joints
Elle dort dans les gares en chemin
Elle est solidaire au combat
Elle est Varsovie Messina
Elle est pas banquière pour un sou
Elle est pas bottes au garde à vous
Elle est sans-abri sans frontière
Elle est contre totalitaire
Elle est j't'emmerde avec ta thune
Allez vas-y ressers une brune
Elle est ma gueule de Picasso
Elle est tous mes potes au pinceau
Kusturica Sarajevo
Elle est pas loin la Gestapo
Mon Européenne c'est pas la Bruxelles
Mon Européenne c'est pas Genève
C'est pas la thune tu marches ou crèves
Tu sais moi mon Européenne
Elle a pas vraiment de frontières
Son corps c'est la planète entière
N'en déplaise au peuple bourgeois
Tu sais mon Européenne à moi
Elle est keupon rat sur l'épaule
Elle est tatouage de la taule
Elle est accordéon sanglot
Elle est accorde-moi un tango
Elle est destin des origines
Elle est racine gréco-latine
Elle est contre l'union bancaire
Elle est mes révolutionnaires
Elle est pote à Mimi Pinson
Elle est Roumanie sans pognon
Elle est guillotine pour les rois
Elle est plutôt comme toi et moi
Elle pas médiatique je crois
Elle est pas politique bourgeois
Elle est paysanne au combat
Elle est partisane quand elle boit
Elle est ouvrière licenciée
Non c'est pas la fille du progrès
Elle est bandonéon métro
Elle est plutôt Manu Crado
Elle est nordique nord-africaine
Elle est un peu baltique aussi
Elle a des airs de statue grecque
Elle a des airs des Italies
Qu'on dirait Paris à Venise
Qu'on dirait Namur aux Marquises
C'est Gauguin qui peint la terre
Comme un pinceau vous dit mon frère
Mon Européenne c'est pas Bruxelles
Mon Européenne c'est pas Genève
C'est pas la thune tu marches ou crèves
Tu sais moi mon Européenne
Elle est pas Merkel ou Hollande
C'est pas la valse des propagandes
Des discours de haine au bistrot
Elle est roumaine dans les métros
Elle a pas un rond fin du mois
N'en déplaise au peuple bourgeois
Elle est pas Mercedes je crois
Elle est plutôt Grec au combat
Elle est Suédoise plans à trois
Elle est mon ardoise quand je bois
Elle est gréco-latine Germaine
Elle est Britannique quand elle traîne
Elle aime les bars elle aime la bière
Elle aime l'odeur du populaire
Elle est moitié louve moitié chienne
Elle est d'où qu'on aille d'où qu'on vienne
Elle est Barcelona corazon
Elle est Venise elle est Vérone
C'est pas la boursière de London
C'est l'enfer des Babylones
Elle est Cherbourg Saint-Pétersbourg
Elle est toutes les putains d'Hambourg
Elle est Russie américaine
Tu sais moi ma République haine
Elle est polka dans les métros
Elle est Gypsi elle est Django
Elle est pas ghetto à Calais
Elle est pas règne du billet
Elle est Flamenco sous Franco
Elle a le sourire du prolo
Elle est p'tit matin au bistrot
Elle a la gueule Greta Garbo
Elle est accordéon sanglot
Elle est accorde-moi un tango
Elle a la beauté Ukrainienne
Tu sais moi mon Européenne
C'est pas Bruxelles c'est pas Genève
C'est pas la thune tu marches ou crèves
C'est pas c'qui passe dans les radios
C'est pas c'qu'on lit sur tes réseaux
Elle est Allemande elle est Anglaise
Elle est Flamande elle est Française
Elle est Bulgare elle est Slovaque
Poing levé contre la matraque
Mon Espagnole mon Italienne
En farandole mon Européenne
Elle est Léttonne elle est Hongroise
Elle est Wallonne elle est Liégeoise
Elle est baltique elle est bohème
Ma Bolchévique ma Norvégienne
Elle est d'Athènes elle est Danoise
Elle m'fout la trique ma Suédoise
Elle est latine anglo-saxone
Puis souvent c'est vrai qu'elle est conne
Elle est continent vieille histoire
Elle est souvent sur des comptoirs
Elle est Galloise elle est Gauloise
Elle sait surtout m'laisser l'ardoise
Elle est révoltée polonaise
Elle a le sang nord-irlandaise
Elle est statue gréco-romaine
Tu la verrais mon Européenne
Ma Vénus à moi quand j'la traîne
Plus que tout mon Européenne
Qu'elle soit Chinoise ou Japonaise
Elle peut même être Américaine
De Saïgon de Tian'anmen
Tu sais moi mon Européenne
Elle peut venir de toutes les terres
Tant qu'elle me chante des missionnaires
Ouais c'est sûr elle a pas d'frontières
Elle a le corps d'la Terre entière
J’ai lu ton tweet mon camarade, suppôt des multinationales
Putain mon vieux t’es mal tombé, tu m’en veux pas j’vais pas tweeter
C’est bien tenté, bien essayé, avec tes potes collaborants
Oui d’essayer de faire passer, pour des fous les indépendants
Je suis du peuple travailleur, j’suis pas du showbiz à quatre pattes
Avec moi les fils du labeur, ceux qui font pousser des tomates
Ceux qui en ont marre de s’faire baiser par les rois de l’intermédiaire
Par tous ces gens-là qui ne créent sûr autour d’eux que la misère
Merci bien mon monsieur, mais non merci toi mon bon maître
Fais attention les miséreux un jour pourraient couper des têtes
A force de faire pisser les yeux de mon populaire, ouais t’en veux ?
Alors mon vieux j’vais t’en donner de quoi parler dans tes papiers
T’as lu la presse puisqu’il parait on parle de moi dans les torchons
Des foires à bobos pour camés qui vient baver son p’tit rebond
Pour avoir son p’tit truc à dire, pour mentir aux populations
Oui bien sûr avec les sourires du temps des collaborations
A écouter les journalismes, et tous les avocats des notables,
Les concessionnaires du fascisme, ça y’a du fric dessous la table
Ah ouais c’est sûr y a du média pour aller défendre pognon
Tu sais tous ces gens-là qui paient publicités dans les torchons
Moi je resterai poing levé du peuple des indépendants
Moi j’y peux rien si je suis né du peule des manifestants
Faut boycotter collaborants, puis faut protéger nos cultures
Puisqu’ils viennent violer nos champs, piétiner nos littératures
Puisque mon cœur est compagnon de ces gens-là le poing levé
Toujours en moi l’insoumission contre les maîtres des progrès
Je resterai le paysan sur l’établi et sur le papier
Contre les macros du pognon, contre les rois des enculés
La société t’es pas contente quand on te traite de vieille salope
Tu trouves vulgaire les mots d’en bas, attends va y j’m’allume une clope
J’vais t’raconter un peu d’ici la gueule que t’as pour la misère
Tous les quotidiens du cercueil à la fin du mois qui galère :
Agriculteurs prêts au suicide, instituteurs en dépression
Toujours pour nourrir les avides du grand culte consommation
Educ’ spé les mains dans la suie pour t’éviter les rébellions
Faudrait pas trop que les ordures remontent trop au nez du pognon
Peuple de collèges, de lycées, laissés au porno et au joint
Ouais mais t’as raison société, valait mieux enlever le latin
Ouais puis surtout dans cette époque où chacun cherche une origine
Vaut mieux réformer l’orthographe, oublier les gréco latines
Ben ouais la Grèce, Société, tu sais le berceau des cultures
Le pays d’où viennent tes musées puis d’où vient ta littérature
Non toi tu préfères la saigner pour enrichir sur les bancaires
Non toi tu paries sur des dettes pour mieux saigner les ouvrières
Non sont mieux avec leurs Iphone pour les éduquer à la thune
Les progénitures des misères de ceux qui n’feront jamais fortune
Ca licencie des ouvriers, ça fait des peuples de chômeurs
Qu’est-ce que t’en dis, toi paysan ? Qu’est-ce que t’en dis, toi travailleur ?
Ca prend sa comm puis ça vous chie sur tous les champs de nos cultures
Sûr y a du média pour vous dire qu’on n’est pas sous la dictature
Démocratie enfantée ouais du fascisme consommant
Puisqu’ici il n’est de sacré oui que la couleur de l’argent
Puis tu crois qu’y’aurait politique pour protéger les populaires ?
Non ils préfèrent faire des tweets pour divertir la ménagère
Pour eux la culture c’est sucer les p’tites ricaines stars de ciné
C’est pas pour le prix des tomates, c’est pas pour le cœur ouvrier
Dessinateurs assassinés, des salles de concert en charnier
Puis t’as qu’à voir un peu les feux d’artifices au 14 juillet
Mais ça va t’envoyer des bombes ouais pour flinguer l’ami syrien
Quand y a du pétrole faut qu’ça tombe sur des pays pauvres, des gamins
Et continuent les attentats et continue la propagande
Pour les soap opéra du soir, puisque le peuple en redemande
Entre les pestes, les choléras, sûr prolifère la pourriture
De ces tristes pays perdus qui pissent eux même sur leur culture
Qui violent eux-mêmes leur histoire puis qui vont t’parler d’identité
Pour passer deux ans dans le rue pour ou contre le mariage gay
Puis y’a Karim ouais qui galère, tu sais juste pour s’trouver un toit
Tu sais pour les délits de faciès, nous on attend toujours tes lois
Ouais je sais c’est dur à rentrer dans ton p’tit cerveau Société
Mais faudra bien qu’tu te foutes dans le crâne qu’Ahmed est un prénom français
Y’a pas à dire ma Société, t’as raison t’es pas une salope
T’es une grande dame, puis t’as raison, il vaut mieux interdire la clope
Continue comme ça mon pays
Puis t’as qu’à voir de l’autre côté de la manche ou bien de l’Atlantique à quoi ils nous mènent tes progrès
Du Brexit ou bien des ricains l’humanisme à l’Anglo-Saxonne
Ceux qui bombardent des pays pour vous vendre des téléphones
Ouais mais le peuple il est content, ouais d’avoir vendu ses enfants
Contre un peu de calme au diner et puis les singes aiment bien cliquer.
Peuple d’écolières d’écoliers, putain qu’on à laisser violer
Oui par des peuples d’enculés, sûr de la Silicon Valley
Ceux qui censurent les paires de seins pour mettre des guerres en direct
Ben ouais mon vieux chez les mondains ça fait du blé quand tu t’connectes
Mais toi t’es pas collaborant, oh non ouais toi t’es révolté
Quand le printemps viendra mon frère, on sait pour qui t’ira voter
Et puis les autres, les p’tits médias, raconter n’importe quoi
Faudrait surtout pas remettre en cause c’est sur le p’tit confort bourgeois
Qui pourrait ouais t’en inventer, une vie pour écrire à ta place
Ah ouais mais non, ça c’est déjà plus difficile à mettre en place
« Parait qu’il a pété les plombs, non mais ses chansons divulguées
En mp3 les littéraires
Ouais ben alors ! La belle affaire !
Ya pas de quoi en chier une pendule !
Et puis t’as vu il a dit salope !
Puis paraît même qu’en concert il boit du whisky, il fume des clopes »
Mais fermes là, quand on sait pas de quoi on parle on ferme sa gueule
T’as cru qu’on était un troupeau ou bien qu’on était pote ma gueule ?
Toi la cynico-responsable je crois ma vieille d’où on en est
Tu fous la honte à ton pays, tu l’as dis relis tes papiers
Ces gens qui parlent sans savoir, qui préfèrent les concerts anglais
Ah ouais c’est sûr la propagande préfère les chanteurs versaillais
Puis d’un p’tit ton condescendant, mais t’as pas honte triste vendu
D’aller défendre le pognon qui prend ta culture par le cul ?
Ah non c’est vrai c’est pas la tienne
Toi tu vends des publicités dans ton p’tit journal démago
Puis les patrons faut les sucer
Non mais t’as rêver ma salope, je crois qu’tu t’es gourée de trottoir
J’suis pas de celle qui vont tapiner pour aller vendre un accessoire
Rends toi utile à quelque chose, tiens renvoies moi un exemplaire
Tu sais ça m’servira toujours pour me torcher les soirs de bière
C’est sûr y’a ceux qui font des tweets, puis ceux qui font des littéraires
Aller retournes sur Instagram pour mettre tes photos de soirées
Voilà 20 ans putain que ça dure entre les radios les télés
Au gré des affiches de métro, des artisanats censurés
Société des consommations aime pas les filles dans les caddies
Mais sûr aime la prostitution, mp3, les poésies
Vas-y remballes la marchandise, ouais va te trouver d’autres putains
Et si ma petite entreprise connaît la crise, elle serre le poing
Et ouais j’aime pas baisser mon froc, je sais mon vieux c’est pas l’époque
Mais qu’est-ce que tu veux j’y peux rien, j’suis difficile à mettre en cloque
Non moi je fais pas dans l’pathétique des démocraties des MacBook
Moi je me torche avec ton tweet puis ton communiqué Facebook
Sur son Insta l’Humanité à la gueule des cuvettes de chiottes
Société m’en veux pas tu sais j’aime pas trop baisser ma culotte
Les états d’urgence pour asseoir, ah ouais c’est sur tous les pouvoirs
Des drapeaux des peuples oppression toujours la sodomi-nation
C’est l’évolution inversée l'humain retourne au chimpanzé
Peuple télé-réalité, des prolos en photo de soirée
Peuple c’est sûr pour sa retraite toujours prêt à manifester
Pour aller sauver la planète, pour le climat, en jet privé
Peuple clodo sur les avenues, peuple des comptes au Panama
Peuple préfère rester cocu, peuple préfère tweeter je crois
Peuple descend pas dans la rue pour les chômeurs, pour les clodos
Le peuple aime bien donner son cul, ils ont ça dans l’sang les collabos
Des millions par milliers, allez applaudir les DJ
Des millions pour aller voter toujours pour les mêmes enculés
Des millions pour gagner sa place, pourritures dans les charniers
Des millions pour aller prêcher, des millions pour aller prier
Des millions dans des stades, oui pour voir un ballon rouler
Des millions, c'est mort camarades, y a que les millions qui font rêver
Des millions de pauvres, des millions de pauvres, des millions de pauvres
Des millions de pauvres, des millions de pauvres, des millions de pauvres
Aller peuple manifestant, vas-y ramènes moi l’échafaud
Des radios de merde à gogo sûr pour abreuver les ghettos
Peuple de bloggeurs illettrés, peuple d’abrutis, d'épilés du cerveau
Peuple tatoué, putain mon vieux c’est pas gagné
Peuple d’animateurs télé, y’a du people à l’Elysée
Peuple bobo, peuple bourgeois, mes populaires retenez-moi
Et puisque tout ça finira un jour sur l’échafaud je crois
A la merde que fait la France, faudrait rétablir la potence
Des millions de pauvres, des millions de pauvres, des millions de pauvres
Bonnie le soir Bonnie couche tard
Bonnie comptoir Bonnie les bars
Bonnie perdue Bonnie la rue
Bonnie dis pourquoi t’es pas v’nue
Bonnie boulevard Bonnie trottoir
Bonnie qui est toujours là pour boire
Bonnie tes yeux Bonnie à dieu
Bonnie nous deux ouais y a pas mieux
Bonnie les gares Bonnie s’égare
Bonnie la nuit Bonnie bonsoir
Bonnie l’hiver dans ses paupières
Bonnie pas chère qui vend sa chair
Bonnie blessure Bonnie cœur pur
Bonnie sanglot Bonnie cyanure
Bonnie qui aime pas trop quand ça dure
qui aime un peu trop quand elle est dure
Bonnie en cure ouais ça c’est sûr
dans la voiture Bonnie biture
Bonnie dans l’mur Bonnie j’te jure
Bonnie m’a laissé la facture
Bonnie alcool Bonnie t’es folle
Bonnie qui m’viole quand elle est molle
Bonnie dans l’cul Bonnie sait plus
tous les trains qui lui passent dessus
Bonnie voyou Bonnie loulou
qui met les cœurs au garde-à-vous
Bonnie la braise Bonnie la baise
Bonnie qui aime bien ouais bien les balèzes
Bonnie tu t’marres Bonnie c’est marre
Bonnie nous deux y a rien à voir
Bonnie reviens, la peau d’chagrin
Bonnie tu sais ça sert à rien
Bonnie la bière Bonnie la nuit
Bonnie préfère ouais les bandits
Bonnie ta mère Bonnie qui fuit
Bonnie whisky quand t’es partie
Bonnie vin rouge Bonnie voit rouge
Bonnie qui tire sur tout c’qui bouge
Bonnie vodka, la tequila
dis Bonnie allez ressers-moi
Bonnie qui s’pointe Bonnie la pinte
Bonnie tes nichons quand tu pointes
Bonnie Guinness Bonnie tes fesses
Bonnie qui m’laisse Bonnie tristesse
Bonnie les shots Bonnie les chiottes
Bonnie qui aime un peu trop mes potes
Bonnie pognon Bonnie vison
puis Bonnie ouais qui a pas un rond
Bonnie troquet t’as pas payé
Bonnie c’est moi qui ai du raquer
Bonnie pom-pom ouais c’est l’pompon
heureusement qu’j’aime bien tes nichons
Bonnie t’as bu Bonnie t’abuses
Bonnie perdue Bonnie tu m’uses
Bonnie charbon Bonnie c’est bon
mais dis-moi qu’est-ce qui tourne pas rond
Bonnie matin Bonnie chagrin
Bonnie tapin Bonnie combien
Bonnie la Suze Bonnie la suce
Bonnie la mort quand ça l’amuse
Bonnie qui joue Bonnie à genoux
Bonnie qui jouit un point c’est tout
Bonnie pirate Bonnie quatre pattes
Bonnie qu’on s’tape Bonnie qui gratte
Bonnie bonne sœur ouais à quelle heure
Bonnie confesse au fond des fesses
Bonnie bénite Bonnie m’habite
Bonnie ouais c’est d’la dynamite
Bonnie dimanche Bonnie tes hanches
qu’on voit son cul quand elle se penche
Bonnie qui crache dans l’bénitier
Bonnie qui aime bien s’taper l’curé
Bonnie la fête Bonnie guinguette
Bonnie ouais t’as pas vu ta tête
Bonnie ta sœur Bonnie mon cœur
Bonnie on ira voir Honfleur
Bonnie sucette Bonnie trempette
Bonnie pompette Bonnie trompette
Bonnie bourrée dans la bourrée
Bonnie qui aime bien s’faire labourer
Bonnie qui mouille quand on la fouille
de haut en bas qui a pas la trouille
Bonnie devant Bonnie derrière
Bonnie tout l’temps Bonnie par terre
Bonnie cartouche quand on la touche
Bonnie qui louche Bonnie t’es louche
Bonnie amour Bonnie au s’cours
allez Bonnie viens faire un tour
Bonnie pupuce en poupée russe
Bonnie qui traîne dans les bars russes
Bonnie pas cotée à l’argus
Bonnie qui a la gueule d’Emmaüs
Bonnie qui danse Bonnie polka
Bonnie qui r’ssemble à Pétrushka
Bonnie qui tête Bonnie qui boit
comme du p’tit lait ouais la vodka
Bonnie bonbon Bonnie c’est con
Bonnie qu’tu sois pas un garçon
Bonnie la blonde Bonnie s’inonde
Bonnie qui tombe quand elle est ronde
Bonnie vin rouge Bonnie voit rouge
Bonnie qui tire sur tout c’qui bouge
Bonnie vodka la tequila
dis Bonnie allez ressers-moi
Bonnie torchée Bonnie torchon
qui donne à bouffer aux cochons
Bonnie torchée Bonnie torchon
Bonnie torchée Bonnie torchon
qui donne à bouffer aux cochons
Bonnie la fête Bonnie guinguette
Bonnie ouais t’as pas vu ta tête
Bonnie ta sœur Bonnie mon cœur
Bonnie on ira voir Honfleur
Bonnie sucette Bonnie trempette
Bonnie pompette Bonnie trompette
Bonnie qui m’cogne Bonnie Charogne
Bonnie l’orgie dans mon whisky
Bonnie t’es dingue Bonnie la bringue
Bonnie mais va t’ach’ter un flingue
Bonnie l’alcool Bonnie la folle
Bonnie qui m’cogne Bonnie qui m’viole
Bonnie qui aime bien s’faire labourer
Bonnie bourrée danse la bourrée
Bonnie les shots Bonnie les chiottes
Bonnie qui aime un peu trop mes potes
Bonnie j’me casse Bonnie connasse
arrête un peu d’faire ta pétasse
Bonnie bénite Bonnie m’habite
Bonnie ouais c’est d’la dynamite
Bonnie dans l’cul Bonnie sait plus
tous les trains qui lui passent dessus
Bonnie torchée
Bonnie torchée
Bonnie torchée
De La Rochelle à La Ciotat
Au whisky ou à la vodka
Puis d'Étretat à Saint-Malo
A la brune ou bien au Cointreau
De Charleville à Charleroi
Moi j'ai toujours la gueule de bois
Dans les bars clandés, les bistrots
Moi j'finis toujours au pogo
A la piquette ou au Picon
Si t'es Berwette si t'es carton
Moi j'irai même jusqu'à Outreau
Tu sais pour m'taper un Cointreau
Dans tous les repaires à keupons
Dans tous les squats à la baston
On est bourré comme des tonneaux
De Saint-Brieuc à Saint-Malo
A la fête, à la fête
A la fête, à la fête
De Saint-Brieuc à Saint-Malo
A la fête, à la fête
On est bourré comme des tonneaux
Dans tous les rades de tous les ports
Du Cotentin aux Côtes d'Armor
Sûr on est bourré comme des coings
Sûr on marche tous comme des pingouins
Dans tous les repaires à poivrots
Dans les bars clandés, les bistrots
Nous tous les soirs, on s'met la tête
Nous tous les soirs, on fait la fête
Sûr à rouler comme des tonneaux
Nous on apprend ça au berceau
Faut qu'ils aillent chercher les pompiers
Tous les soirs pour nous ramener
A la Guinness jusqu'au tombeau
A la Prune ou bien au Cointreau
A La Rochelle à La Ciotat
Au Whisky ou à la Vodka
A la fête à la fête
A la fête à la fête
Au whisky ou à la vodka
A la fête à la fête
Putain la déprime
Moi je bois
Allez
Toujours sur la route de la soif
Entre les comas et les baffes
Tu sais moi qu'importe l'alcool
J'ai qu'un seul dieu c'est la picole
Comme un tonneau jusqu'à la lie
Putain pour m'finir dans un lit
Dans le tien ou celui d'une autre
Pour moi l'amour n'a pas d'apôtre
Non moi j'ai pas le cœur banquier
Moi j'y peux rien faut qu'j'fasse trinquer
Putain tout ce qui passe à côté
A la santé de l'amitié
Aux frangines qui nous ont laissés
Et puis y a celles qu'on a baisées
Dans tous les trous du cul du monde
Boire comme un trou jusqu'à la tombe
Faut qu'ils aillent chercher les pompiers
Tous les soirs pour nous ramener
Moi j'y peux rien faut qu'j'fasse trinquer
Putain tout c'qui passe à côté
On est bourré
On est bourré
Comme des tonneaux
Allez
De Saint-Brieuc à Saint-Malo
Allez
On est bourré
Comme des tonneaux
Moi de Compiègne à Concarneau
Tu sais j'irais même à vélo
Moi j'irais même jusqu'à Honfleur
Pour aller ouais m'taper ta sœur
Dans les bars clandés, les bistrots
Pour aller m'faire un p'tit pogo
De Saint-Malo à Saint-Brieuc
C'est pas très loin mais c'est tant mieux
Parce que mon vieux quand t'es bourré
Ben ça fait loin la marche à pied
Sûr à la nage jusqu'à l'île d'Yeu
Un jour j'irai revoir les yeux
De celle qu'avait bu avec moi
Un soir où moi j'me souviens pas
Au Chouchen ou à la Chartreuse
Ouais c'est ma tournée pour les gueuses
Au Chouchen ou à la Chartreuse
Ouais c'est ma tournée
Ouais c'est ma tournée
Ouais c'est ma tournée
Ouais c'est ma tournée
Frangin t'as vu un peu la France
C'est l'heure de faire nos résistances
Nos luttes à nous dans les bistrots
C'est d'finir ronds comme des tonneaux
Comme des putois sûr à gueuler
Les prénoms d'celles qui s'sont barrées
Puis quand les autres iront voter
Nous c'est sûr on s'ra trop bourré
Puis quand les autres iront voter
Nous c'est sûr on s'ra trop bourré
Nous c'est sûr on s'ra trop
Nous c'est sûr on s'ra trop bourré
Nous c'est sûr on s'ra trop bourré
Elle est souvent maître-chanteur
Supermarché animateur
La putain du show-biz
Elle est toujours catin du roi
Elle est toujours cul dans la soie
La putain du show-biz
Aux boites à cons tu la verras
Sûr elle va pas à l'opéra
La putain du show-biz
Elle sert la main du politique
Elle vend son image pour l'Afrique
Ma putain du show-biz
Elle est acteur elle est actrice
Pour producteur pour productrice
Ma putain du show-biz
Elle est des dictateurs complice
Elle est tout ce sur quoi je pisse
Ma putain du show-biz
Elle est famille du cinéma
Français comme il se doit
Ma putain du show-biz
Elle se rêve en américaine
Alors elle aime bien faire la chienne
Ma putain du show-biz
Elle est pas femme elle est pas homme
Elle a pas d'genre humain en somme
Ma putain du show-biz
À côté d'elle toutes les putains
D'Hambourg ou bien de Singapour
Ont des airs de marquises
Elle m'invite souvent aux médias
Tu comprends pourquoi j'y vais pas
Hé ma putain du show-biz
Faut pas m'en vouloir si j'préfère
moi les putains qui boivent d'la bière
Aux comtesses aux marquises
Elle est parisienne boîte de nuit
L'a ses entrées dans tout Paris
Ma putain du show-biz
Elle fait dans l'Art ou la Culture
Enfin elle chie surtout dans la sciure
Ma putain du show-biz
Elle gobe des drogues amphétamines
Elle est loin des filles à l'usine
Ma putain du show-biz
Elle vend sa mère pour cocaïne
Pour voir son cul dans les magazines
Ma putain du show-biz
Elle est journaleux pour qu'ça gobe
Chez les prolétaires sur des blogs
Ma putain du show-biz
Elle est radio elle est télé
Elle est sur le net bon marché
Ma putain du show-biz
Tu peux la streamer si tu veux
Tu peux la niquer si tu peux
Ma putain du show-biz
Elle est suicide aux real-tv
De culturelles assassinées
Ma putain du show-biz
Elle est mannequin elle est mannequine
Sur tous les réseaux elle tapine
Ma putain du show-biz
Elle sent toujours le bois d'Boulogne
Même quand elle met son eau de Cologne
Ma putain du show-biz
Elle dit qu'elle joue la comédie
Elle fait des pubs pour parfumerie
Ma putain du show-biz
Sûr pour des gloires pour un quart d'heure
Non le pognon n'a pas d'odeur
Ma putain du show-biz
Elle fait des pubs pour des banquiers
Sûr elle fait rire tous les sentiers
Ma putain du show-biz
Tant qu'y'a du client pour payer
Elle aime bien les communautés
Ma putain du show-biz
Sûr qu'elle voudrait m'faire la peau
Mais c'est sans compter sur Brando
Ma putain du show-biz
Si moi j'préfère mon coeur prolo
Si mes affiches ont pas d'métro
Ma putain du show-biz
Si j'rame tout seul sur mon radeau
Si j'préfère mes chiottes aux plateaux
Ma putain du show-biz
Puis même quand j'aurai plus de boulot
Au tout gratuit sur les réseaux
Ma putain du show-biz
C'est la valse des camés
C'est la danse des illettrés
Pour des fascismes à bon marché
De commerciaux
Que des pétasses
Des fausses blondasses
Faut qu'ça suce
Faut qu'ça passe
Pour des connasses à la télé
Y'a du micro
C'est la valse des enculés
La polka des communautés
Allez vas-y suce ton micro
Pour aller vendre au p'tit prolo
Des incultures dans la farine
Putain faut voir comme ça tapine
Sur toutes les ondes tous les réseaux
Pour les épilés du cerveau
Salut toi peuple tatoué
À la connerie s'il vous plaît
Si c'est le règne des cochons
Ramène-moi chez Bonnie torchon
Ça mérite même plus le cachot
Putain ça mériterait Dachau
Ramène-moi chez lulu bistrot
Pour aller s'faire un vieux pogo
Moi j'suis pépé keupon
Et moi j'te nique sur le dancefloor
À la bourrée ou tout c'qui bouge
À l'accordéon j'groove à mort
DJ balance-moi une musette
J'te montre au fond d'mon épuisette
Comment j'niquais sur le dancefloor
Quand toi t'étais dans l'éprouvette
Allez viens que j'te prenne
Allez viens que j'te traîne
Le nez dans ta merde abruti
Tous les soirs dans les boites de nuit
Allez viens on s'la cogne
Pour lui apprendre la besogne
Allez viens on s'la met Carpathes
Voir comment elle crie à quatre pattes
Ma putain du show-biz
Ma putain du show-biz
Ma putain du show-biz
Ma putain du show-biz
Je suis Paris, je suis Lucien
Je suis Charlie, je suis chagrin
Je suis pogo, je suis pour rien
Je suis métro, je suis Pantin
Je suis vin rouge, je suis Jamel
J'ai le cœur rouge, je suis l’hirondelle
Je suis Pigalle, je suis bar-tabac
Je porte pas de voile, je porte pas de croix
Je suis Paris, je suis parfum
Je suis titi parisien
Je suis perdu, je suis la rue
Je suis Karim, tu m’as pas vu
Je suis quartier, je suis populaire
Je parle français, je bois de la bière
Je suis pas catho-musulman
Je suis pas juif, je suis pas croyant
Je suis bistrot, je suis résistant
Je suis drapeau quand il est blanc
Dans un verre avec un croissant
Moi je suis torché un peu tout le temps
Je suis Hakim, je suis pas voyou
Je suis Salim, ou je suis Loulou
Je suis Jimmy, je suis Jeanjean
Je suis Gaby, toujours partant
Moi je suivrais Manou n’importe où
Jusqu’à Saint-Denis, jusqu’à Saint-Cloud
Jusqu’en hiver, jusqu’au printemps
Je suis la fleur, mon testament
Je suis la terre, je suis mes frères
J’ai pas d’abri quand vient l’hiver
Je suis sans pognon, je suis populaire
En hiver y'a pas de frontière
J’ai pas de réseau communautaire
Je parle français, je bois de la bière
À la santé de tous mes frères
La nuit debout, le cul par terre
Je suis beurré, je suis beurette
Quand je suis bourré, je fais des claquettes
Quand je suis charbon, pour le carton
Je suis pompette, je suis pompon
Je suis Mimi, je suis Pinson
Je suis pas proprio à la con
Je fais mon Charlot à l’horizon
Crois-moi, non, je me fais pas de pognon
Je suis écolier, je suis écolière
Je suis ouvrier, je suis ouvrière
Je suis lycéen, mais pour quoi faire
Pour aller pointer au cimetière
Je suis étudiant pour le chomdu
Pour les soirées quand j’ai trop bu
Mais tu sais moi je suis solidaire
Surtout pour partager la bière
Avec Manou avec ta sœur
Tu sais moi à n’importe quelle heure
Je suis partisan, je suis travailleur
Même si j’ai le cœur toujours chômeur
Je suis la jeunesse de mon pays
Moi je suis pote qu’avec mon whisky
Non moi j’aime pas les foules en liesse
Frangin, moi je vais pas à la messe
Je suis pas Facebook connard
Non moi je suis pas boursi-tocard
Non moi j’ai pas Twitter
Moi j’ai pas de follower
Moi je suis métro, boulot, prolo
Je suis pas radio-télé fachos
Non moi j’ai pas touché le magot
Moi j’ai juste payé mes impôts
Je suis pas Marine, je suis pas Marion
Pas Jean-Marie pour la nation
Non moi j’ai pas de religion
Que celle des enfants du charbon
Je suis pas dieu, pas l’assassin
J’ai rien à vendre aux fils de rien
Moi j’ai juste l’air un peu chagrin
Toujours réfugié clandestin
Je suis la dictature ici
Du roi pognon dans mon pays
Je suis l’inculture à profits
Je suis le code-barre dans le caddie
Je suis l’invasion des ignorants
Les fautes de français tu comprends
Je suis nénufar avec un « F »
Je suis la population dans le zef
On m’appelle la démocratie
Je suis les tentes pour sans-abris
Je suis média, je suis politique
Je suis la honte, l’ordre public
Je suis les blogs sans cerveau
Je suis la parole aux fachos
Je suis mouton mais j’aime bien ça
Marcher vers l’abattoir je crois
Je suis la télé-réalité
Je suis le porno pour les CP
Je suis les joints à la récré
Les ministères, fautes de français
Je suis l’enfant des pornocraties
Je peux pas mettre de jupe à Paris
Je suis l’enculerie pour les taxis
Mais j’envoie des bombes en Syrie
Je suis vendu, je suis cocu
Je suis ma culture disparue
Je suis des millions de parvenus
Qui savent pas qui sont les poilus
Je suis commerçant pour trous du cul
Je suis le paysan, mais c’est perdu
Je suis l’euro, la mort du franc
Puis du français de temps en temps
Je suis trait d’union sans trait d’union
Pour le règne des désunions
Je suis le peuple soumission
Je suis la collaboration
J’ai le cerveau sous perfusion
Mais j’ai résolu la question
Pour me faire prendre par le fion
Tu sais moi j’ai l’application
Peuple désuni désunions
Pour que ça divise mieux la nation
Merci beaucoup le roi média
Tant que ça fait vendre dans les choux gras
Les enfants du pétrolifère
Toujours pour mieux niquer la terre
Des actionnaires pour la guerre
Dis-moi qui es-tu mon frère
Je suis écolier, je suis écolière
Je suis l’ouvrier, je suis l’ouvrière
Je suis lycéen, mais pour quoi faire
Pour aller pointer au cimetière
Je suis étudiant pour le chomdu
Pour les soirées quand j’ai trop bu
Mais tu sais moi je suis solidaire
Surtout pour partager la bière
Avec Manou avec ta sœur
Tu sais moi à n’importe quelle heure
Je suis partisan, je suis travailleur
Même si j’ai le cœur toujours chômeur
Je suis la jeunesse de mon pays
Moi je suis pote qu’avec mon whisky
J’ai pas d’abri quand vient l’hiver
Je suis la terre, je suis mes frères
Je suis la terre, je suis mes frères
Je suis la terre
Je suis la terre
Il est pas beur ou maghrébin
Pas pakistanais ni indien
Mon terroriste
L’est pas sans-papier basané
L’est pas non plus nord-irlandais
Mon terroriste
Il est pas sud-américain
L’est pas de Barbès ou de Pantin
Mon terroriste
Il est plutôt vachement français
Du genre courtier costume banquier
Mon terroriste
Non c’est pas l’ouvrier qui pend
Son patron par les pieds pendants
Mon terroriste
Qu’y’en aura deux mille au chômage
Leurs vingt ans d’usine en bagage
Mon terroriste
L'est pas né dans les HLM
Dans l’insalubrité humaine
Mon terroriste
Y vient plutôt des parisiennes
Des insalubrités mondaines
Mon terroriste
L’est pas gréviste manifestant
L’est pas contre le dieu l’argent
Mon terroriste
L'est pas paysan du Larzac
Brûle pas les macdos des bigmacs
Mon terroriste
J’crois pas qui paie souvent le loyer
Y’a pas l’huissier qui vient frapper
Chez mon terroriste
Si c’est l’Elysée son quartier
Puisque la France aime bien voter
Pour des terroristes
Il est pas solidaire cubain
L’est pas anarchiste algérien
Le terroriste
L’est pas de la réserve des Indiens
L’est pas fils du Che argentin
Le terroriste
Il est plutôt sur les plateaux
À faire sa pute pour les blaireaux
Mon terroriste
J’crois pas qui paie beaucoup d’impôts
Y crèche en Suisse ou Monaco
Mon terroriste
Il est pas du peuple gitan
L’est pas roumain le président
Des terroristes
C’est pas les sans dents sans boulot
Les sans-abris pas les clodos
Le terroriste
Il est pas bouddhiste au Népal
Non y s’balade pas en sandales
Mon terroriste
Avec son sourire de cercueil
Non crois-moi qu’il a pas la gueule
D’un terroriste
Non c’est pas mes bars de blédards
C’est pas d’ceux-là dans les mitards
Mon terroriste
Oh non mon ami tu peux croire
Oui qu’il a jamais vu d’parloir
Le terroriste
Y bosse plutôt dans les médias
Roi de la propagandancia
Le terroriste
Y taille des pipes à la finance
J’crois qu’il est plutôt roi de la France
Le terroriste
À chaque gamin qu’on fait sur terre
Chaque respiration mon frère
Leur terrorisme
Moi j’le sens comme une cartouchière
Chaque fin de mois dans mon salaire
Le terrorisme
C’est pas l’attentat dans l’métro
C’est l’attentat dans ton cerveau
Leur terrorisme
Nos humanités mises à mort
La pornocratie à tous bords
Qui m’terrorise
Alors à quand dis-moi mon frère
Nous monterons pour tuer les pères
Du terrorisme
Pour leur apprendre des bonnes manières
Puisqu’en argent sont les cuillères
Du terrorisme
Puisqu’après tout, on est tous frères
Pour leur apprendre un peu la terre
Des humanismes
La guillotine au ministère
Puisqu’il paraît faut faire la guerre
Au terrorisme
La guillotine au ministère
Puisqu’il paraît faut faire la guerre
Au terrorisme
Moi j’suis bistrot moi j’suis troquet
À qui veut bien nous faire danser
Moi et ma gueule de terroriste
J’suis qu’un amour abandonné
Où c’est que t’es toi, tu t’es barré
Avec ta gueule de terroriste
J’suis pas chômeur mais j’ai du coeur
Pour des pleurotes j’suis travailleur
Mais j’ai la gueule d’un terroriste
Puis si j’ai des menottes au coeur
Tu sais moi à n’importe quelle heure
Moi j’ai la gueule d’un terroriste
Pourtant tu sais moi dans mon coeur
Moi j’ai de l’amour que pour ta soeur
Puis les soeurs des terroristes
Moi tu sais à n’importe quelle heure
Tant qu’y a de l’amour moi j’suis preneur
Oui même avec des terroristes
J’suis pas vendeur, j’suis pas vendu
Puis même si j’ai l’coeur à la rue
Si j’ai le coeur d’un terroriste
Moi j’ai de l’amour pour mon prochain
Puis de la nuit jusqu’au matin
Pour tout les féminins qui existent
Moi j’ai la gueule
Moi j’ai la gueule d’un terroriste
Avec ma gueule
Avec ma gueule de terroriste
De terroriste
J’voudrais bien m’trouver un boulot
Pour faire un cadeau à Margot
J’ai la gueule d’un terroriste
Trouver un endroit où crécher
Mais c’est pas facile à trouver
Avec mon nom de terroriste
Putain fait chier j’ai pas d’papiers
Putain moi j’étais trop bourré
Ils vont me prendre pour un terroriste
Avec ma gueule de torturé
Avec ma gueule qu’y a rien demandé
Avec ma gueule de terroriste
Moi quand j’ai le coeur qui part en vrille
Ou c’est que c’est toi
Quand j’ai le coeur d’amour pour les filles
Toi t’es pas là
Quand j’suis comme un chien dans la ville
Où c’est que t’es toi
Ô moi quand je fais danser les filles
Les filles de joie
Avec ma gueule
Avec ma gueule de terroriste
Avec ma gueule
Avec ma gueule de terroriste
De terroriste
J’suis qu’un pochtron qu’y a pas de pognon
Un roumain sans accordéon
Moi j’ai la gueule d’un terroriste
Puis toi t’es là à me regarder
Puis toi t’es là juste à baver
Avec ta gueule de terroriste
Allez vas y je t’en ressers un
Puisque tout les deux crois le bien
On a des gueules de terroristes
Alors qu’on a des coeurs comme ça
Puis même encore plus grand que ça
On est juste deux cons sur la piste
À danser comme deux cons bourrés
Juste le temps de s’évader
Puisqu’on est deux terroristes
Oui puisqu’on est tous prisonniers
De nos amours qui se sont barrés
C’est sûr avec des terroristes
Alors on est là comme des cons
À danser sur de l’accordéon
Ou bien sur l’accordéoniste
Envoie du son que je déboule
Comme un soûlard qui perd la boule
Putain comme un terroriste
Ouais putain comme un terroriste
Toi t’as la gueule d’un terroriste
Moi j’ai la gueule
Toi t’as la gueule
Moi j’ai la gueule
Toi t’as la gueule
Moi j’ai la gueule
Toi t’as la gueule
Moi j’ai la gueule
D’un terroriste
D’un terroriste
D’un terroriste
D’un terroriste
D’un terroriste
Quand je jette à la mer, triste sanglot je crois
Une rose en hiver pour Barbarie et moi
Alors j’avais perdu Pierrot dans les marées
De ces bouquets de fleurs qui finissent enterrés
Que la mort me prenne, qu’elle prenne les miens
Puisque tous les cimetières un jour font des jardins
Quel que soit le chemin j’ai choisi mon destin
Sera celui du cœur, oui celui de l’humain
Et si moi je suis là, si je suis l’enfant lune
Et si toi, comme moi, on t’as volé ta Lune
Avec ma gueule peinte en blanc au vent du désespoir
Moi je tiens point levé mon drapeau rouge et noir
Qu’on veuille nous violer les marchands de fortune
Les tortionnaires du monde, les goudronneurs de dune
Des sourires nous offrons, à la rue, au goudron
Avec nos gueules peintes en blanc, nos regards d’horizons
Nous posons des bouquets à ce pays de croix
Nous cherchons un abri pour Colombine et moi
Avec nos gueules peintes en blanc au vent du désespoir
Pour toujours point levé le drapeau rouge et noir
Et si tombent les roses sur les champs de batailles
Si marchent sur les fleurs les peuples de mitrailles
Eternel est l’espoir, à ton sourire gamin
Pour mener le combat et l’amour en chemin
Avec ta gueule Pierrot, avec ton cœur tango
Quand tu jettes tes roses dans les flots des sanglots
Des enfants de l’usine de ces enfants des mines
à ces enfants du nord, à la chasse au trésor,
Avec ton bouquet de paille, tu cherches Colombine
Pour lui offrir tes roses comme un cœur qui s’incline
T’as la gueule peinte en blanc t’as le cœur liberté
T’as le cœur de l’enfant sûr t’as l’éternité
Pierrot comme un soleil, Pierrot tes fleurs au ciel
Pierrot toi t’as pas vu, oui la gueule des avenues
Pierrot le cœur Venise Pierrot tes yeux Tamisse
Pierrot toi tu t’en fous, Pierrot toi t’es trop fou
Pierrot dans la mitraille, toi tu touches tes étoiles
Pierrot t’as pas la maille avec tes fleurs du mal
Pierrot l’épouvantail dans des jardins cimetières
Toi tu dors sur la paille toi tu remets en terre
Pierrot avec ton bouquet aux mouettes affolé
Pour offrir aux oiseaux tes bouquets en Sanglots
De roses qui ne tiennent pas sous les marées je crois
A trop les arroser sûr qu’on les noie parfois
Pierrot sait pas voler, Pierrot la gravité
du monde laisse ici tous les tombés du nid
Comme toi sur la terre à rêver libertaire
A construire des pays avec ton Barbary
Pierrot avec ton chapeau tu fais peur aux oiseaux
Ta gueule d’épouvantail qui me fait mal aux entrailles
Pierrot, ta Colombine, elle est où ta copine ?
Pierrot y’a qu’à voir tes yeux ça sent trop les salines
Pierrot t’es qu’un charlot, Pierrot t’es mon bateau
Ivre ça tombe bien toi t’as la gueule du vin
Des tristesses au combat des vulgaires ici-bas
Pierrot oué tu peux croire nous qu’on t’oubliera pas
Pierrot comme un poème, Pierrot comme un je t’aime
Pierrot l’humanité qui as perdu sa liberté
Offrir des fleurs au ciel puis des larmes au soleil
Offrir nos cœurs tango pour des Lulu bistrot
Pierrot t’es mon amour, Pierrot qui fait des tours
De la Terre en plastique, Pierrot mon magnifique
Pierrot met des soleils aux laideurs des merveilles
Pierrot ma liberté, Pierrot sait pas danser
Pierrot t’es ridicule, Tu marches comme un pendule
qui sait plus l’heure qu’il est, qu’à l’air un peu trop fait
Pierrot t’es mon oiseau, Pierrot t’es mon bateau
Pierrot dans les cimetières met des fleurs sur la Terre
Pierrot comme un poème, Pierrot comme un je t’aime
Pierrot l’humanité qui as perdu liberté
Offrir des fleurs au ciel puis des larmes au soleil
Offrir nos cœurs tango pour des Lulu bistrot
A nos bières à nos frères aux enfants de la Terre
A nos frangins kepons à nos cœurs révolutionnaires
Au bâtant des tambours puis sur aux mots d’amour
Aux soirées de l’ivresse couteau dans les velours
Aux frangines du soir ouvrières des comptoirs
A mon cœur est cousu mon drapeau rouge et noir
A ceux qui m’ont offert d’aimer la vie sur Terre
Sur à faire des jardins de fleur de nos cimetières
Au cimetière des amours, moi j’ai planté ta croix
Pour recueillir un peu, oui les fleurs d’autrefois
Et s’il est un jardin qui soit fait de nos cendres
Comme ils sont des destins qui sont fait pour se pendre
Au cou d’une moitié au cou d’une colombe
De ses éternités qui dorment sous les tombes
Au cimetière des amours, j’y retourne parfois
Parfois pour y pleurer, pour pisser de joie
Pour arroser jardin, pour repenser à toi
Pour caresser ta main, pour pisser sur des croix
Prendre un bain de soleil et regarder le ciel
Puis voir les hirondelles rejoindre les tourterelles
Viennent quelques prénoms quelques bouts de mémoire
Comme un siècle en chemin vient vous conter l’histoire
Vient vous conter les cieux de ces cœurs amoureux
De ces cœurs qui se serrent pour mieux se dire adieu
Au cimetière des amours, oui je repense à toi
Puis j’entends les tambours qui font les guerres parfois
Qui font pleurer les fleurs des jardins de nos vies
Qui font pleurer mon cœur qui fait tomber la pluie
Qui fait que les cimetières un beau jour en jardin
Ressemblent à ces endroits où viennent jouer gamins
Où se disent amoureux les enfants sacrés
Oui que jusqu’à la tombe tu seras ma moitié
Au cimetière des amours, je suis perdu parfois
À jouer du tambour aux cœurs des filles de joie
Qui ont perdu leur chemin ou qui passent par là
Je chante Varsovie mais il n’y a que moi
Et les fleurs qui se meurent de te savoir partie
Et les fleurs qui se meurent et chantent Varsovie
Comme un jardin qui pleure à faire pleurer des croix
Comme un jardin se meure comme je me meurs de toi
Au cimetière des amours, on se retrouve un jour
On se retrouve un jour pour se parler d’amour
Pour voir passer les heures qui poussent sur les tombes
Pour regarder les fleurs dessous la pluie qui tombe
Au cimetière des amours sûr qu’un jour on sera
Un prénom sur la pierre de ce jardin de croix
Pour regarder les fleurs je crois bien vu d’en bas
Venir marier le ciel puis la terre tu vois
Que me jette la pierre celui qui n’a compris
Que les amours sous terre ont le cœur infini
Qui se bat sans un mot qui chuchote au printemps
Le ruissellement de l’eau quand s’écoule le temps
Sous la croix moi je crois, moi pourtant qui n’ai cru
Ici oui que l’amour serait toujours perdu
Sous la croix moi je crois, que se croisent toujours
Ceux qui ont le cœur qui bat, qui bat comme un tambour
Aux amoureux perdus, aux amours à la rue
Aux cœurs qui savent battre, aux cœurs qui savent plus
Aux yeux dans la tempête, à ces marins perdus
À nos cœurs, à la fête, à quand on a trop bu
Aux sanglots déferlants sur mon cœur qui se noie
Au triste du pleurant, oui quand je pleure de toi
Aux armes de nos cœurs, aux larmes de nos combats
À l’ivresse, à la joie de pisser sur des croix
Au bar de la tristesse, à celle qui m’a pas vu
À ceux que la vie laisse, aux filles qu’ont des vertus
À ces tristes destins, aux caresses d’un nu
À la force du poing, aux beautés des vêtus
À la force des proses, de mon génie de peine
Au siècle d’amoureux marchant les bords de Seine
Aux parfums de nos roses ou bien des chrysanthèmes
Dis-moi quoi de plus beau que se dire que l’on s’aime ?
Au cimetière des amours, oui moi j’entends des voix
Et le ciel semble sourd à ceux qui vivent là
Les siècles de poèmes puis les siècles de tendres
Qui sous les chrysanthèmes n’ont plus cous à se pendre
Que le coût de la vie, c’est mourir et bien pire
C’est perdre son amour et garder son empire
Pour finir à genou, empereur de personne
Que de ce temps qui passe, puis qui vous abandonne
Empereur à genou, je suis là sur la terre
À nourrir de sanglots les fleurs de ce cimetière
À prier des bons dieux auxquels je ne crois pas
Oui puisqu’ici de dieu, moi je ne vois que moi
Dieu de ma solitude, de ma misère humaine
À ce cœur qui titube, puis qui chante la peine
Au cimetière des amours, moi je prie des poussières
De redonner la vie aux enfants de la terre
Alors, on est tous là au cimetière des amours
Toi c’était pour Olga, moi c’était pour toujours
Que je meure à genou devant ces bouts de bois
Que je meure à genou devant ces bouts de toi
Dont je me souviens pas, dont je me souviens plus
Mais dont je sais savoir oui qu’ils se sont perdus
Dans le fond des mémoires, dans le fond des cimetières
Dis-moi dessous la tombe qui a gagné la guerre ?
Au cimetière des amours, je suis perdu parfois
À jouer du tambour aux cœurs des filles de joie
Qui ont perdu leur chemin ou qui passent par là
Je chante Varsovie mais il n’y a que moi
Et les fleurs qui se meurent de te savoir partie
Et les fleurs qui se meurent et chantent Varsovie
Comme un jardin de fleurs à faire pleurer des croix
Comme un jardin qui meure, comme je me meurs de toi
Au cimetière des amours, oui moi j’entends des voix
Mais le ciel semble sourd à ceux qui vivent là
Les siècles de poèmes puis les siècles de tendres
Qui sous les chrysanthèmes n’ont plus cous à se pendre
Que le coût de la vie, c’est mourir et bien pire
C’est perdre son amour mais garder son empire
Pour finir à genou, empereur de personne
Que de ce temps qui passe, puis qui vous abandonne
Au cimetière des amours, moi je repense à toi
Puis j’entends les tambours qui font les guerres parfois
Qui font pleurer les fleurs des jardins de nos vies
Qui font pleurer mon cœur, qui font tomber la pluie
Sur les ruisseaux de proses de mon génie de peine
Vont les siècles amoureux marchant les bords de Seine
Aux parfums de nos roses ou bien des chrysanthèmes
Dis-moi quoi de plus beau que se dire que l’on s’aime ?
J’aime pas trop qu’on m’dise non
J’aime pas trop qu’on m’dise oui
J’aime pas trop les flonflons
J’préfère les non mercis
Moi j’aime trop les bandits
Moi j’aime trop les maudits
Puis j’aime bien quand on m’fait
J’aime pas trop quand on m’dit
J’aime pas trop quand ça dure
J’aime pas quand c’est fini
Puis j’aime pas quand ils m’aiment
Moi j’me sens trop salis
J’aime pas quand ils osent pas
Quand ils sont trop polis
J’aime pas dire s’il-vous-plaît
Puis j’aime pas dire merci
J’aime pas les jours soleil
J’préfère les jours de pluie
J’aime pas ceux qui vendent le ciel
J’aime pas trop c’qui est joli
J’préfère ceux qui disent rien
À ceux qui vous disent oui
J’aime pas les meurtriers
Moi j’préfère les meurtris
J’aime pas ceux qui ont d’l’argent
Pour vous offrir des choses
Avec leur pognon tout le temps
Putain, c’est l’overdose
J’préfère ceux-là qui ont rien
Qu’un tango à m’offrir
Pour peupler les jardins
Oui, de mes souvenirs
J’suis qu’une p’tite amoureuse
Amoureuse d’un titi
Un p’tit cœur de bandit
Qui m’a dit qu’c’est fini
C’était rue Paradis
Nos amours cœurs de pluie
Mon titi il est parti
Quand j’me suis endormie
J’suis qu’un bout d’infini
Paumé dans l’infini
Une p’tite étoile qui luit
Un trou noir dans la nuit
Un p’tit cœur qui s’ennuie
Un p’tit cœur qui s’enfuit
Un p’tit cœur pot-pourri
Qui a trop le cœur qui fuit
Moi j’aime pas les regrets
Moi j’aime pas trop la vie
Moi j’préfère les gouttières
Quand tous les chats sont gris
J’préfère ceux qui n’ont rien
Qu’un tango à m’offrir
Pour peupler les jardins
Oui de mes souvenirs
J’aime pas ceux qui parlent trop
J’aime pas trop ceux qui parlent
Trop souvent pour rien dire
Ça m’fait faire des soupirs
J’préfère ceux qui disent rien
À ceux-là qui vous vendent
Des bateaux pour les filles de rien
Tu sais ma grande
J’préfère ceux qui m’embrassent
Plutôt qu’dire des conneries
J’aime pas ceux qui vous cassent
Les bonbons comme on dit
J’aime pas trop les sourires
Moi j’préfère les sanglots
Non, moi, j’veux pas d’empire
Moi j’veux juste un tango
J’suis qu’un bout d’infini
Paumé dans l’infini
Une p’tite étoile qui luit
Un trou noir dans la nuit
Un p’tit cœur qui s’ennuie
Un p’tit cœur qui s’enfuit
Un p’tit cœur dans Paris
Qui a trop le cœur en pluie
Un p’tit bout d’paradis
Trop souvent qui s’enfuit
Quand on lui parle d’amour
Trop souvent qui s’ennuie
Lui qui donne pas d’nouvelles
Quand il va voir le ciel
Pour voir du paradis
Comment qu’c’est beau Paris
J’suis qu’un coin d’paradis
Pourtant Dieu sait qu’ma vie
Crois-moi, de lit en lit
C’pas toujours l’paradis
Faut bien gagner sa vie
Faut faire bouffer les p’tits
Mettre un peu d’éclaircie
Au triste du ciel gris
J’suis qu’un bout d’infini
Paumé dans l’infini
Une p’tite étoile qui luit
Un trou noir dans la nuit
Un p’tit cœur qui s’ennuie
Un p’tit cœur qui s’enfuit
Un p’tit cœur dans Paris
Qui a trop le cœur qui fuit
Les amours mortes
Au vent m’emportent
Mon amour pour toi
Toi qui es partie
Laissant ainsi
Des siècles sans voix
Sans toi mon cœur
Pourquoi je meurs
Quand je suis dans tes bras
Moi j’oublie tout
J’ai plus un sou
Dans ce triste opéra
Les rues sont mortes
Tu les entends
Ceux-là qui parlent fort
Qui ne comprennent
Rien que leur chienne
De vie sentant la mort
Que Dieu me plante
Sur sa croix
Je redescendrai pour toi
Tu sais mon cœur
Non, rien ne meurt
Rien, jamais ne mourra
Même la mort
N’est plus la mort
Quand elle est dans tes bras
Allez reviens
J’ai pris le vin
Que toi, tu aimais tant
Juste pour une
Dernière danse
Je t’en prie reviens-moi
Une seconde
Pour croire encore
Que rien n’est jamais mort
Qu’il suffit de
S’aimer plus fort
Oui pour s’aimer encore
Me voilà seul
Face à la houle
Mon bateau vacille
Là au milieu
Des océans
Ton encre indélébile
Je chante
Comme un fou perdu
J’ai perdu mon asile
Des vagues de
Sanglots battants
Je recherche mon île
L’amour est mort
Je chante encore
Ton prénom dans Paris
Paris s’endort
Je rêve encore
Que toi, tu chantes aussi
Et que demain
Au beau matin
Frapperont à la porte
Les amours mortes
Et puis qu’importe
Si ça n’est pas toi
Si c’est un autre
Tant qu’il m’emporte
Je t’oublierai tu sais
Tant qu’il m’embrasse
Tant qu’il m’embrasse
Comme tu m’embrassais, toi
S’il sait chanter
S’il sait danser
Comme toi tu dansais
S’il sait pleurer
S’il sait m’aimer
Fragile et fort à la fois
Cet amour qui
Faisait trembler
Mon cœur d’amour pour toi
Cet amour qui
Faisait trembler
Mon cœur d’amour pour toi
Yo soy en sangre
por mi amor
Bésame
Bésame mucho
Y cantame
Y cantame nos adiós
No soy
Yo no soy triste
De morir
De amor
Je suis ensanglanté
Pour mon amour
Embrasse-moi
Embrasse-moi beaucoup
Et chante-moi
Et chante-moi nos adieux
Je ne suis pas
Moi je ne suis pas triste
De mourir
D’amour
Lulu arrête un peu de te vomir comme ça
Tu fais chier à chialer oui pour ta fille de joie
Gerber tes sanglots dans la bière à noyer
Que c’était qu’une salope puis que toi tu l’aimais
Putain Lulu reviens parmi nous tu délires
C’était qu’une fille de rien toi tu joues les martyrs
Des amours et des femmes il n’y a rien à garder
Ici ne dure oui sûr oui que nos amitiés
Lulu t’es comme un con à bégayer son nom
Lulu fais comme moi mets toi dans la chanson
Être libre à la fin les avoir à tes pieds
Pour pas finir tout seul quand le bar va fermer
Les marier pour la nuit puis tracer au matin
Lulu pour en marier d’autres le lendemain
Accepter comme un mec le solitaire de l’homme
Abandonner avant que l’autre n’abandonne
Lulu tu m’fais pitié non ça c’est pas mon pote
C’est qu’un triste tableau c’est qu’une triste pleurote
Ouais tu t’es fait cueillir comme un bleu t’as pas vu
Que derrière le sourire bah oui vieux y’a les crues
De tes yeux ouais qui pissent, ça vire à l’indécence
Putain Lulu fait chier tu me rappelles mon enfance
Quand comme toi j’étais coeur ouvert pathétique
Quand pour aimer mon vieux suffit d’avoir la trique
Je sais bien ce qu’elles font, écoute Varsovie
Ouais je sais bien qu’elles sont spécialistes du lit
Quand elle t’a dit adieu toi t’as compris toujours
Quand elle a mis tes yeux couteau dans le velours
Quand elle montre son cul ouais dans tout Pontarlier
Putain Lulu dis moi ici qui l’a pas baisée ?
Toi tu dis « C'est pas elle » puis c’est toi la putain
Quand elle est genoux que ça touche au divin
Quand elle te fait chialer quand elle danse un tango
Quand elle signe la plaie sur le bras du matelot
Les yeux en marée haute t’as le bateau qui tangue
Toi tu cherches quelqu’un pour partager ta viande
Lulu putain tu me saoules, allez je m’en reprends un
Un dernier pour pouvoir écouter ton chagrin
Lulu ouais c’est pas grave je vais rester avec toi
Sûr qui ont perdu la guerre comme de tristes soldats
Les bars faut les fermer pour faire nos résistances
Pour l’oublier Lulu, pour oublier la France
Puis putain Pontarlier dis moi quoi faire que boire
Ouais boire pour mieux gerber, gerber nos désespoirs
Lulu tu sais même Dieu il aime bien les putains
Lulu nous deux si on aime bien les filles de rien
On a qu’à se dire un peu ouais qu’on ressemble à ceux
Dans le bar à Pontarlier qui ont du Doubs dans les yeux
Si la Vierge Marie n’était pas vraiment vierge
C’est bien pour une putain qu’on allume des cierges
Pas pour les petites bourgeoises qui ont jamais vu les loups
Mais pour celles qui vous mettent les coeurs au garde-à-vous
Ouais Lulu t’as raison puis t’es beau quand tu chiales
Oublie ce que je t’ai dit t’as raison d’avoir mal
T’es pas comme moi Lulu toi t’as le coeur qui bat
T’es pas blasé du cul, t’es pas mort au combat
Thénardier ressers-nous puis joues-nous du tango
Que Lulu se rappelle comment l’amour c’est beau
Puis qu’au fond de ton bar on en voit qui s’échinent
Quand soudain Pontarlier on dirait l’Argentine
Lulu regardes un peu putain t’as vu qui se pointe ?
Qui se met à danser comme une chatte sur les pointes
Allez Lulu debout ! vas partager ta viande
Putain Lulu t’as vu puisqu’elle en redemande
Fais lui voir du pays, fais lui voir l’Argentine
Fais lui voir que t’es mon pote et puis qu’elle est divine
Comme un dernier tango ouais Lulu t’es Brando
Comme un fou flamenco putain qu’est-ce que c’est beau
Putain ça m’fait chialer quand elle danse un tango
Quand elle signe la plaie sur toi Lulu Brando
Les yeux en marée haute j’ai le bateau qui tangue
Moi je cherche quelqu’un pour partager ma viande
Quand elle danse un tango
Quand elle danse un tango sur le bras du matelot
Quand elle danse un tango
Quand elle danse un tango sur le bras du matelot
Putain ma vie, dis moi qu'est-ce qu'on a fait ma vie
Pour se retrouver comme ça, au bistro des pourris
A trinquer dans du vide, à se parler tout seul
A ressembler à ceux qui ont le regard du deuil
Ma gueule dans le miroir qui a trop pris dans la gueule
Qu'elle me ressemble plus, qu'elle ressemble au cercueil
Qu'on dirait qu'elle a plus les sourires et les yeux
Qu'elle a juste la gueule qui va bientôt voir Dieu
Putain ma vie, putain, dis-moi qu'est-ce qu'on a pris
Dans la gueule ouais les crues, putain les tsunamis
Dans les yeux qui vous font les ornières, mascara
Ouais t'as la gueule des vieilles qui n'ont pour seul combat
A force de trop morfler ma gueule dans du goudron
Le béton a figé le sourire des horizons
Sûr qu'il a bien fallu pour ramener du pognon
Faire allégeance un peu aux peuplades de cons
Rangés dans mes mémoires, mes poings levés parfois
Pourtant Dieu sait que ma vie, c'est toujours le combat
Putain ma vie, comment t'as pu passer comme ça
Putain que j'ai rien vu, que c'est déjà la croix
Que j'ai le sentiment de n'avoir rien vécu
Que de tuer le temps, d'avoir juste aperçu
Le bonheur d'un instant, d'un quelqu'amour d'un soir
Dont je me souviens même plus, putain c'est le trou noir
Putain ma vie, putain ma vie
A ressasser toujours les mêmes discours pourris
A attendre le jour où tout ça, ce sera fini
Putain ma vie, putain ma vie
De plus vieilles en plus vieux, ouais t'as qu'à voir mes yeux
Tu peux être sûr mon vieux que putain, y'a pas de bon Dieu
Ma vie, putain ma vie, je te reconnais plus
Ils sont où les amis, je crois qu'ils ont disparu
Les soirs à se torcher, à finir au matin
Avec tous les cramés qui auront jamais pris les trains
Qu'est-ce que t'as branlé ma vie, t'as pas bien vu je crois
Quand il a fallu tourner, toi t'as foncé devant toi
Pour voir un peu les briques de plus près dans ta gueule
Voir si tu résistais à te battre toute seule
J'ai pas cherché l'argent, puis lui m'a pas trouvé
J'ai juste passé mon temps comme tout le monde à payer
A payer pour des rides, payer pour respirer
A payer pour du vide, à payer pour crever
Y'a bien mes gosses un peu qui me donnent du baume à vivre
Qui soufflent sur le feu, ouais qui m'aident à survivre
Quelques balades avec mon clébard pour oublier
Oui, je crois qu'il est trop tard pour tout recommencer
Alors, faut retourner à la mine, ô tristesse
Les quotidiens de ceux qui vont pas à la messe
Ceux-là qui n'ont pour Dieu que ramener fin du mois
Une éclaircie aux yeux de leurs gamins parfois
Putain ma vie, putain ma vie
A ressasser toujours les mêmes discours pourris
A attendre le jour où tout ça sera fini
Putain ma vie, putain de vie
De plus vielles en plus vieux, t'as qu'à voir mes yeux
Tu peux être sûr mon vieux, que putain y'a pas de bon Dieu
Je voudrais me barrer tu sais, pour aller faire la fête
Pour aller me faire une blonde, pour me barrer en trompette
Pour aller voir la mer, pour cogner l'univers
Pour quand la dernière bière, c'est jamais la dernière
Dis, souviens-toi ma vie, quand on avait des potes
Pour faire mouiller la nuit, des sourires aux pleurottes
Quand les chemins d'amour, c'était pas le cimetière
Quand le compte à rebours battait pas à l'envers
Alors, on en est là ouais ma vie, toi et moi
A plus savoir pour où, à plus savoir pourquoi
T'as trop pris dans les reins, t'as trop pris dans ta gueule
Que t'as la gueule des destins, qui ont la gueule des cercueils
Putain ma vie, putain a vie
A ressasser toujours les mêmes discours pourris
A attendre le jour où tout ça sera fini
Putain ma vie, putain de vie
De plus vielles en plus vieux, ouais t'as qu'à voir mes yeux
Tu peux être sûr mon vieux, que putain y'a pas de bon Dieu
Tu peux être sûr mon vieux
De plus vieilles en plus vieux
Tu peux être sûr mon vieux, que putain y'a pas de bon Dieu
Ma gueule pour un moment
Dans la caisse avec toi
Ma gueule pour un instant
De poésie je crois
J'te ramène à ta mère
Mais tu sais j'oublie pas
Ton chagrin aux paupières
Un jour tu comprendras
Ma gueule faut pas t'laisser
Bouffer par le chagrin
Il faut battre la vie
Dans ce monde de chien
Sur des chemins de pluie
Dans tes yeux dans l'écrin
Vont nos chemins de vie
Aux lignes de ta main
Ma gueule t'as vu ta gueule
T'es belle à faire chialer
Les bons dieux puis les cieux
De l'hiver à l'été
Pis t'as tout devant toi
Pis t'as le cœur qui bat
Comme un printemps qui laisse
Ouais l'hiver derrière soi
Ma gueule putain ma gueule
Allez vite arrache-toi
Avant que je nous emmène
Voir la mer toi et moi
Que ta mère porte plainte
Dire que j't'aurais enlevée
Au bras de ce destin
Qui nous a séparé
Allez chiale pas ma gueule
Avec tes yeux comme ça
Putain tu m'fais chialer
Allez arrache-toi
On n'est pas de ce bois
On est plus fort que ça
On est de ceux toujours
Qui repartent au combat
J'ai tatoué ton nom
Sur mon épaule tu vois
Que tu saches que toujours
Je te porte avec moi
Allez chiale pas ma gueule
Ouais ma gueule souris-moi
De ces sourires qui font
Des jocondes papa
Ma queule quand tu s'ras grande
Toi ma gueule tu sauras
Comme une Bardot perdu
Puis tu leur montreras
D'où c'est qu'on vient ma gueule
On est fait de quel bois
D'où c'est qu'on vient ma gueule
Toi tu le portes en toi
Le souffle populaire
Qui fait qu'on est d'en bas
Et qu'on a dans le cœur
L'élégance des rois
De ceux là qui n'ont rien
Que la vie pour combat
Pas de ceux qui ont la thune
Ceux qui ont le coeur qui bat
Allez chiale pas ma gueule
Y'a qu'à s'mettre les voiles
On n'a pas les chateaux
Mais y'a la belle étoile
Ma gueule tu m'en veux pas
Si moi j'ai pas de quoi
T'offrir les mêmes conneries
Ouais qu'offrent les bourgeois
Ma gueule quand toi tu s'ras
Tout là-haut tu verras
Ils s'batteront pour passer
Des bijoux à tes doigts
Ma gueule toi tu verras
Avec la gueule que t'as
Comment c'est beau la vie
Allez ma gueule chiale pas
Ma gueule toi tu sais pas
C'que ça fait de t'laisser
T'en aller loin de moi
Ouais c'est dur à porter
Ouais le poids de tes larmes
Quand on est séparés
Par cette chienne de vie
Cette chienne d'humanité
Ma gueule dans le miroir
Toi tu sais pas ma gueule
Quand j'la reconnais plus
Quand t'es plus là ma gueule
Ma gueule toi t'es mon pote
Ma gamine mon infini
À l'encre de mes yeux
Ma gueule moi je t'écris
Ma gueule allez j'te laisse
Là devant cette école
Je te laisse aux promesses
Des cours de farandoles
Et quand tu seras seule
Dans le fond de la cour
Si perlent des sanglots
Dans tes yeux de velours
Dis-toi qu't'es pas la seule
Et qu'moi aussi là-bas
N'est pas une seconde
Où je ne pense à toi
Ma gueule toi t'es mon frère
Ma gamine mes écrits
À l'encre de mes yeux
Ouais ma gueule c'est promis
Dis-toi bien que jamais
Rien ne séparera
La force des amours
Qu'on garde au fond de soi
La force de ces liens
Qu'on garde au fond pourquoi
Pour rester les gardiens
De l'humain ici-bas
Dis-toi bien que jamais
Rien ne séparera
La force des amours
Qu'on garde au fond de soi
Et que oui pour toujours
Toujours au fond de moi
Tu sais le seul amour
Que je garde c'est toi
Pleure pas bébé
J'suis tout cassé, j'me casse dans la paume de tes mains
J'suis trop paumé
Défoncé, puis la came avec toi c'est pas bien
Chemin qu'on prend
J'l'ai lu dans l'café noir, dans les news c'est la fin
Dehors c'est la mort
Pleure pas bébé
Pleure pas bébé
J'ai toujours trouvé ça naze les ruptures en deux mots
C'est terminé
Moi j'sais plus comment faire les amours à l'envers
Moi j'sais plus respirer
Sur des chiottes, sur des rails, bébé putain j'déraille
C'est compliqué
J'suis trop rouillé, baisé, putain j'ai dérouillé
J'suis bousillé
Pleure pas bébé
Nous deux faut qu'on s'oublie
C'est trop con, trop con, c'qu'on s'détruit
J'pète les plombs
Nous deux faut qu'on s'oublie
C'est pas bon d's'aimer quand c'est fini
J'ai fait l'con, lancé l'incendie
Pleure pas bébé
C'est tout tracé, j'me trace dans la paume de tes mains
J'suis trop paumé
Faut qu'j'aille faire un tour, dans l'encéphalogramme
Y'a les plombs qui ont pété
Il faut qu'j'passe à la banque, j'ai l'coeur à découvert
J'suis dans le rouge toute l'année
Puis nous deux c'est trop fort, c'est trop con, c'est trop compliqué
Mais chiale pas bébé
Nous deux faut qu'on s'oublie
C'est trop con, trop con, c'qu'on s'détruit
J'pète les plombs, nous deux c'est pas fini
J'fais plus l'con, ouais bébé c'est promis
J'peux pas t'laisser, m'laisser comme ça
J'peux pas vivre avec ou sans toi
Sans toi tu sais bébé, j'sais plus respirer
Chaque fois qu'tu t'en vas
J'sais pas aimer, j'sais bien j'sais pas
Mais j'sais que j't'aime, bébé j'sais pas pourquoi
Faut qu'je casse tout c'que j'touche, faut qu'froide soit la douche
Moi j'aime que quand c'est louche, dans ta bouche
Oh dans ta bouche
Oh faut qu'j'y touche
Faut qu'j'découche
A trop cloper l'goudron, moi si j'sais plus voler
Moi j'laiss'rai pas béton, même si tu m'laisses tomber
J'arrêterai les cachetons, puis les rades de paumés
Puis les chèques en carton, j'suis en rade laisse tomber
A ta porte des Pantin, à ta porte des Lilas
J't'en offrirai bébé, bébé j'te promets pas
Mais j'te promets bébé que j'vais essayer
D'oublier un peu le mal que j'me fait
J's'rai tout gentil, poli, j's'rai tout dressé
J'lèverai la patte comme quand tu caressais
Avec tes mots, mes mots, du bout d'la j'tée
Bébé m'jette pas, bébé, au fond du cendrier
J'suis trop cramé, j'me crame dans tes yeux toutes les nuits
J'suis trop paumé, j'me paume quand tu dis que c'est fini
J'suis trop camé, j'me came, bébé faut qu'on s'oublie
J'tombe en rade dans des rades, bébé c'est l'incendie
J'suis trop crasseux, faut qu'on s'casse, une virée chez ta mère
A la ramasse, j'te ramasse pour écouter la mer
J'suis trop barré, faut qu'on s'barre, ici c'est trop paumé
Et puis si t'en a marre, ben mois j'te f'rai marrer
J'te ferai un monde bébé, pour quand tu tournes pas rond
J'te promets bébé, qu'en dessous l'édredon
J'te f'rai un ventre tout rond pour écouter la mer
Un p'tit bout d'horizon, un fard à tes paupières
J'arrêterai les bidons, les matins à l'envers
J'arrêterai les frangines, ouais bébé tu s'ras fière
Allez m'jette pas bébé, non c'est pas terminé
L'amour qu'on s'fait bébé, putain moi j'te promets
Quand j's'rai clean
Oh quand j's'rai clean
Oh quand j's'rai clean
Oh quand j's'rai clean
On se retrouve un jour
Sur un bord de fenêtre
A regarder autour
L’horizon des peut-être
Dis-moi, tu reviendras ?
Par un matin frapper
A la porte du temps
De nos amours passées
Dans le cou tendrement
Toi tu m’embrasseras
Mon amour est parti
Il m'a laissé ici
Sur un quai de souffrance
Mon amour est parti
Par un matin de pluie
Moi depuis je suis là, à guetter la fenêtre
A me dire oui qu’un jour, il reviendra peut-être
Mon amour, mon infini
Et si l’infini vire, oui, toujours au néant
Ici n'est rien de pire que de voir l’autre absent
Que de voir l’autre qui est parti
Il reviendra un jour
Je le sais mon amour
Il reviendra un jour
Car revienne toujours
Oui, les matins de pluie
On repense à la vie
A ce qu’on laisse ici
On repense aux amours
A celui qu’est parti
On repense aux matins de pluie
A ce qu’on n’a pas vu
Des sanglots de l’hiver
Aux amitiés perdues
Et pis aux êtres chers
Aux jours mélancolie
On regarde les quais
On se souvient des jours
Tu disais tu m’aimais
Comme on chante l’amour
Quand tu faisais sourire
Qu’on s’était fait au coin
D’une rue en passant
Ces choses de l’humain
Qui font l’amour si grand
Si grand qu’on en fait des empires
On regarde le trottoir
Les enfants dans le loin
Du matin jusqu’au soir
Oui qui sautent à pieds joints
Dans les matins de pluie
Et les amoureux fous
Sur les bancs des promesses
Et les amoureux fous
Ont le regard tristesse
Ont le regard des pluies
On se promène un jour
Sur le bord de l’église
On comprend tout à coup
Que la vie est promise
A des matins de pluie
Quand soudain le soleil
Et la pluie se marient
Que soudain l’arc-en-ciel
Aux amoureux sourit
Comme un sanglot qui brille
Qu’il ne faut pas pleurer
Que la vie est ainsi
Qu’il faut laisser couler
Les jours mélancolie
Les jours matins de pluie
Que viendra le beau temps
Que viendra l’éclaircie
Que revient le printemps
Comme un mot qu’on se dit
Sans un mot, sans un bruit
On en fait des voyages
On en fait des naufrages
On se dit des mots doux
On se fait des ombrages
Pour protéger de la pluie
Dans les torrents perdus
Vont les jours et les nuits
Perdus dans l’estuaire
Dans l’océan des vies
Vont nos ruisseaux de pluie
Dans les larmes du temps
De ce temps qui nous ronge
Le destin des amants
Tu vois quand on y songe
C’est comme un matin de pluie
Comme un matin qui vient
Vous sortir de vos songes
Comme une pluie soudain
Qui vient passer l’éponge
Sur nos cœurs
Sur nos cœurs trop salis
Qui vient sauver nos chairs
Solitude au cimetière
En goutte d'infini
Qui vient laver la terre
La beauté des matins de pluie
Qui vient laver les yeux
De nos cœurs amoureux
Vont les larmes des dieux
Pour éponger un peu
Les jours où toi t’es partie
On s’ébat sous la pluie
Comme un papillon fou
On repense au maudit
On se met à genoux
Pour quelques, pour quelques mots d’amour
Pour une fleur tendue
Qu’on vous donne à genou
Qui fait monter les crues
Des perles sur les joues
Qui fait perler les pluies
On s’embrasse les cœurs
On s’enlace, on se pleure
Pour qu’un jour
L’amour fusse
Oui pour que l’amour meurt
Par un matin de pluie
Qu’on soit amoureux fous
Qu’on soit solitaire
Sans un mot, sans un bruit
Dans le fond du cimetière
Sûr qu’un jour on se désunit
Qui coule à la fenêtre
Je regarde la pluie
Au fragile de l’être
Moi soudain je me dis
Combien de temps depuis ?
Depuis qu’on s’est aimé
Depuis qu’il est parti
Dans le ciel éploré
Toi qui m’avais souri
Moi j’ai le regard transi
Comme un sanglot qui coule
Comme un sanglot qui fuit
Quand soudain vient la houle
Dans nos yeux qui s’enfuient
Comme un matin de pluie
Quand du ciel à la terre
Vont les gouttes de pluie
Pleurant dans les cimetières
Vont les cours de nos vies
Vont les mélancolies
Et les enfants qui jouent
Et les enfants qui crient
Comme un alléluia
Vous rappelle à la vie
Comme un matin de pluie
Sautent à pieds joints dans l’eau
Sautent dans l’infini
L’infini des sanglots
De ce ciel qui vous dit
Oui sa mélancolie
Notre-Dame Mélancolie,
Voilà je suis là, devant toi,
Alors que se pose la nuit,
Alors qu'elle entoure de ses bras,
Quelques ivrognes en bords de Seine,
Qui me rappellent à mes ivresses,
Comme la marée au chant des peines ,
Qui vient vous conter la tristesse.
Notre-Dame Mélancolie,
Je viens te parler des Amours,
Te parler de mes yeux qui fuient,
Depuis que j'attends son retour.
Celle-là qui a pris mon coeur
Puis l'a bouffé comme un vampire,
Il ne me reste que la douleur
Que la douleur du souvenir.
Paris jolie, Paris maudit,
Dis moi qu'est-ce que Paris sans toi ?
À peine un vieux roman qu'on lit,
Un bien triste musée, je crois.
Et moi triste diable qui pleure,
Et moi le tigre qui a peur,
Qui suis là comme un pauvre coeur,
Puis moi qui sais plus à quelle heure.
Je l'ai attendue sur la place,
Mais mon Amour n'est pas venue,
Et puisque toujours le temps casse,
Ce qu'on s'est dit, ce qu'on a cru.
J'avais un bouquet de ronces noires
Car je sais bien qu'elles aiment ça,
Les naufragées du désespoir,
Qui font pleurer mes yeux, tu vois.
Alors je les offre au passants
En leur disant qu'elles sont pour toi ,
Puis que si c'était à refaire
J'aurais pris des orties je crois,
Alors je leur offre mes ronces
Mais les passants n'en veulent rien,
Je crois bien que c'est pas l'époque..
D'offrir des fleurs à son voisin.
Notre-Dame Mélancolie,
C'est un Empereur à genoux,
Qui devant son Empire détruit,
Tente de se remettre debout.
Pour dire adieu au temps passé
Puis pour dire un peu, à Dieu :
Pour toujours que je t'aimerai,
Puisque c'est écrit dans les cieux.
Je suis Napoléon, je crois,
Et ma Saint-Hélène c'est ma vie,
Alors je suis là, devant toi,
Notre-Dame Mélancolie.
Car de l'amour on ne guérit,
Que lorsqu'on trouve un autre Amour,
Et moi qui n'ai jamais trouvé,
Que des guerres au son du tambour.
Puis toi la messagère du Ciel,
Des misérables de nos vies,
Notre-Dame confidentielle,
Un jour si l'amour nous sourit,
Je reviendrai sur le Parvis,
Un jour pour y brûler un cierge,
Ou bien qui sait pour embrasser,
Pour embrasser le cul d'une vierge.
Notre-Dame Mélancolie,
Tu sais les églises, les mosquées,
Les synagogues puis tous les temples,
Puis tous les fils des Templiers.
Des ignorances au goût de Dieu
Pour mieux vendre aux désespérés
Pour les marchands du désespoir
Sûr, y'a de l'argent à gagner !
Notre-Dame Mélancolie
Dis, combien de sang sur les mains ?
A croire que le Bon Dieu ici,
Du Diable n'est que la catin.
Des prostitutions sur l'autel
Des spiritualités, mon cul !
Il n'est rien de spirituel,
Dans le théâtre des faux-culs !
Notre-Dame des tyrannies !
Notre-Dame collaboration !
Notre-Dame de tous les pays
Puis Notre-Dame désillusion
Les fils de Dieu puis des Marie
Puis des coeurs pieux au Paradis
Moi le pieu est planté au coeur
Et mon coeur s'oublie dans l'oubli.
Notre-Dame Mélancolie
Tu le sais toi, mieux que personne !
Puis t'as qu'à voir comme Jésus crie,
Oui, puisque Dieu nous abandonne.
Qu'on finit tous sur une croix,
Celle de la vie ou celle en bois,
Avant de rejoindre la terre,
Qui est notre seul Bon Dieu, je crois.
Notre-Dame Mélancolie
Dis, puisque Dieu n'existe pas,
Tu sais quand je rentre au matin
Je regarde ton cul parfois
Alors je demande aux gargouilles
Aux gueules de Diable qui aboient
Comment l'ignorance des Hommes
Peut construire aussi beau que toi.
Notre-Dame Mélancolie,
De Moselle ou bien de Paris
Puisque le siècle est religieux
Dis-moi qu'est-ce que l'on fout ici ?
Dis-moi pour nous les miséreux
Les misérables, comme il dit,
Et moi qui ne crois pas en Dieu
Notre-Dame Mélancolie.
Notre-Dame Mélancolie
Voilà mon Amour est parti
Puisqu'elle n'est même pas venue
Avant même d'être partie
Dis-moi à quoi me sert ton Dieu
S'il me sépare de mon Amour
S'il fait toujours pleurer nos yeux
Perles d'acide sur du velours.
Notre-Dame Mélancolie
S'il ne le reste que la Seine
Pour y jeter mes roses Nuit
Pour y noyer ma peine
S'il ne me reste que le pont
Pour m'y jeter comme les milliers
Qui se sont jetés apprenant
Qu'ils ne t'avaient pas rencontré.
Notre-Dame Mélancolie
Tu sais ton Dieu, tes religions,
Notre-Dame je te remercie
De ne plus y faire allusion
À ça pour faire mourir les coeurs
Puis pour faire mourir les amours
Dis, t'as qu'à voir un peu comment
Sont les adieux sur les carrefours.
Notre-Dame Mélancolie,
Tu sais j'étais déjà venu
J'étais venu pour voir Marie
J'avais parlé à des statues
J'voulais l'emmener voir Broadway
Mais Marie n'était pas venue
Alors me revoilà pleurant
Devant toi, aux amours perdus.
Notre-Dame Mélancolie
Tu n'es la Dame de personne !
Tous ces pauvres gens qui te prient
Ces pauvres coeurs qui s'abandonnent
Qui viennent prier pour des bons dieux
Qui viennent emmerder ton silence
Pour y venir gémir un peu
De l'humain toute la souffrance.
Notre-Dame, non tu n'es pas dame
Toi tu seras ma demoiselle,
Tes mots chuchotés aux gargouilles
Tu seras ma confidentielle
Tu seras juste un mur de plus
Putain ma vieille, qu'est-ce que t'es belle
Toi, ce que l'Homme a fait de mieux
Je crois pour s'approcher du ciel.
Puis tu seras pas ma demoiselle
Tu seras ma putain je crois
Comme les gamins qu'aiment bien pisser
Au derrière de ton cul parfois
Mais ils me coulent par les yeux
Toujours les flots de la tristesse
Quand parfois je parle avec Dieu
Quand parfois je chante la Messe.
Moi je n'ai pas de dieux crois moi
Moi je n'ai que ce coeur qui bat
Moi je crois bien je n'ai que moi
Toujours crucifié sur la Croix
Moi qui n'ai pas de religion
Ici toujours que l'horizon
Pour dire l'amour à cet humain
Oui ma confiture au cochon.
Notre-Dame Mélancolie
Voilà je marie devant toi
Le Triste à la Mélancolie
Qu'est de respirer ici-bas
Je suis là, pauvre coeur de diable
Fils du Péché, puis fils de rien
Je suis là, pauvre coeur de Christ
À tendre le coeur à l'humain.
Me voilà orphelin des dieux
Me voilà là, fils de la Terre
Moi qui n'ai jamais su aimer
Je crois rien d'autre que mon Frère
Moi qui ai commis tous les péchés
Moi qui n'ai pas peur de l'Enfer
Moi qui ai compris y'a bien longtemps
que l'enfer c'est vivre sur Terre.
Si nous ne sommes compagnons
De route, toi, tous tes curés,
Si ton eau bénite ne goutte
Chez moi que quand je vais pisser,
Non je ne te demande rien,
Que faire attention à ceux-là,
Qui ont perdu sur le chemin
Leur amour sur la croix.
Tu dors encore amour
Moi j'ouvre les rideaux
Sur le monde velours
Mon amour que c'est beau
C'est un matin de neige
C'est le ciel en sanglot
C'est Paris c'est la Terre
Qui met son blanc manteau
Nous marchons sur des œufs
Nous marchons sur du velours
Nous marchons sur les cieux
Qui nous parlent d'amour
Et des matins de neige
Qui glacent les contours
Pour figer un instant
Nos deux pas pour toujours
Je me dis que demain
Le temps s'en ira loin
Et qu'il effacera
Nos pas sur le chemin
D'autres neiges tomberont
Pis sur d'autres flocons
Oui pour d'autres horizons
D'autres amours nous ferons
Nous sommes là toi et moi
Et Paris qui nous voit
Petit rat d'opéra
Pas de loup pas de chat
Comme une boite à musique
Qui sait plus qui sait pas
Du tragique au comique
Nous marchons toi et moi
Vont les matins de neige
Vont fondre les amours
De Paris ou de Liège
Jusqu'à St Petersbourg
Sur des matins de neige
Vont nos pas de velours
Ce temps qui arpège
Oui les chagrins d'amour
Je regarde derrière
Dans la neige au secours
Nos empreintes figées
Qui s'écrient mon amour
Mon amour prend ma main
Prend ma main pour toujours
Aux vents du noir chagrin
Vont nos chagrins d'amour
Vont les matins de neige
Aux amours qui promènent
Pour laisser une empreinte
Pour essuyer les peines
Tombe le blanc cortège
Puisque sur les chemins
Vont les matins de neige
Toi tu me prends la main
Quand la province est belle
Quand chantent les oiseaux
Quand retombe du ciel
L'infini en sanglot
Quand y'a plus rien à dire
Qu'à l'autre oui qu'on l'aime
L'un dans l'autre figé
Posé comme un diadème
Toi tu m'as laissé là
Sur un trottoir tout blanc
La princesse dans le froid
Qui sait, pleure tendrement
Tu m'as laissé pour quoi
Tu m'as laissé charmant
La princesse dans le froid
A mal aux sentiments
Et s'il est pour toujours
Le destin des princesses
D'être chagrin d'amour
D'avoir le coeur qui blesse
Tu sais bien qu'en amour
Oui toujours on se laisse
Sous la neige un beau jour
Finissent les promesses
Amour tu sais toujours
Quand la neige se pose
À jamais oui ressemblent
Les chrysanthèmes aux roses
Quand il semble soudain
Que le monde repose
Quand il laisse aux amours
De réécrire les proses
De ce qu'on s'était dit
Par un matin de pluie
Par un matin de neige
A fini dans l'oubli
Et si la neige efface
Oui tout ce qu'on écrit
Alors dis moi pourquoi
Pourquoi je ne t'oublie
Vont les matins de neige
Et je repense à toi
Je marche dans la rue
Je reviens sur mes pas
Je regarde l'empreinte
Qu'on avait laissée là
Par un matin de neige
Qu'on avait toi et moi
Sous nos pas d'opéra
Conquis Paris je crois
Je crois bien que Paris
On s'en souvient pas
Alors et bien tant pis
S'il ne reste que moi
Et ce matin de neige
Oui pour penser à toi
Je marche dans les rues
Dessous leur manteau blanc
Je crois qu'on s'est connus
Tous les deux en passant
Comme passe la vie
Comme passe le temps
Le temps perdu qui fuit
Oui nos deux yeux d'enfants
Tu sais j'avais cru
Que reviendrait printemps
Mais toi t'as pas voulu
Croire que les sentiments
Comme un matin de neige
Quand le ciel est pleurant
Comme un matin de neige
Vous revient un printemps
Je te vois dans la rue
Je te vois en passant
Comme deux inconnus
Nous reparlons du temps
Où l'on s'était connus
Sous la neige trébuchants
Toi tu m'as laissé là
Je ne sais plus vraiment
Ce jour-là il avait
Neigé sur l'océan
Ou sur Paris tu sais
Je ne sais plus vraiment
Mais je sais que j'aimais
Oui me sentir vivant
Sous les matins de neige
À ton cou tendrement
Vont les matins de neige
Vont fondre les amours
De Paris ou de Liège
M'aimeras-tu toujours
Sur des matins de neige
Vont nos pas de velours
Ce temps qui arpège
Oui les chagrins d'amour
Je regarde derrière
Dans la neige au secours
Nos empreintes figées
Qui s'écrient mon amour
Mon amour prend ma main
Prend ma main pour toujours
Aux vents du noir chagrin
Vont nos chagrins d'amour
C'est un matin de neige
C'est le ciel en sanglots
C'est Paris c'est la Terre
Qui met son blanc manteau
Tu dors encore amour
Moi j'ouvre les rideaux
Sur un monde en velours
Mon amour que c'est beau
C'est un matin de neige
C'est le ciel en sanglots
C'est Paris c'est la Terre
Qui met son blanc manteau
Tu dors encore amour
Moi j'ouvre les rideaux
Sur le monde velours
Mon amour que c'est beau
Nous étions deux amis je crois
Ou peut-être un peu plus que ça
En bords de Seine
il faut voir comment se promènent
les sanglots longs
puis les je t’aime
en bords de Seine
peut-être un jour tu reviendras
Si un jour tu passais par là
En bords de Seine
Et est-ce que tu te souviendras
de nous deux là, et puis de moi
en bords de Seine
je promène et tu n’es pas là
mes tristes joies, mes tristes joies
mes jours de peine
tu sais j’ai dû penser mille fois
à m’y jeter oui dans les bras
des bords de Seine
Les bateaux vont
les bateaux viennent
et les souvenirs me reviennent
En bords de Seine
Quel lieu commun d’y dire qu’on s’aime
Et Dieu que c’est beau tout de même
Les bords de Seine
Du Pont Neuf ou de Normandie
Du port du Havre ou de Paris
Les bords de Seine
C’est toujours la mélancolie
C’est toujours Châtillon quand même
Les bords de Seine
Faut voir un peu comme on y traîne
puis faut voir comme on y prie
Qu’un jour reviennent
Les mots tendres et puis les maudits
Et puis tous les mots qu’on se dit
En bords de Seine
Et moi j’ai jeté mon empire
J’ai tout vendu pour te les écrire
Mes bords de Seine
Du haut d’un pont pour s’y enfuir
Au fond de l’eau pour s’endormir
Puis sur des scènes
On se dit s’aimer à mourir
Comment la vie vous fait mentir
En bords de Seine
Je voulais simplement te dire
Que moi j’ai gardé ton sourire
Mon bord de Seine
Et puis si mes yeux font que fuir
Et puis si la vie fait mentir
Mes bords de Seine
Que même quand on est prêt au pire
Que parfois la vie peut tenir
à un bord de Seine
Au passant qui vous fait sourire
A un souvenir qui vient vous le dire
Son bord de Seine
On se dit des mots tendres
On s’y met à genoux
Quand le cœur est à prendre
Quand il pleure sur les joues
Il ne faut pas méprendre
Il faut juste se prendre
savoir faire des reines
sur les bords de Seine
Puis c’est la vie qui passe
Puis c’est la vie qui fuit
C’est l’amour qui se casse
Quand c’est toi qui t’enfuis
Quand se pose la nuit
Des mots doux qu’on se dit
Aux odeurs de la pluie
De quand toi t’es partie
Les amours s’en vont
les amours s’en viennent
Nous marchons sur le pont
Quand soudain me reviennent
Nos bruines sur les joues
De ce trop vieux poème
Qu'on se murmure au cou
Que c’est beau tout de même
Ils sont tristes à mourir
Mais ils ont des je t’aime
Je crois à faire rougir
le noir des chrysanthèmes
Je revois ton sourire
J’attends que quelqu’un vienne
Des mots d’amours me dire
Sur les bords de la Seine
Y a pas les grands navires
Mais y a l’amour empire
des silences pour écrire
les choses qu’on n’ose dire
de ceux-là qui escomptaient
y prendre un bateau
Et quand la marée monte
C’est aux yeux des sanglots
C’est pas le Pont des arts
C’est celui des soupirs
Sur des ponts neufs trop vieux
qui n’ont plus rien à dire
Quelles que soient les guerres
Sous les lunes en sourire
Je crois qu’ici la mer
jamais ne se retire
Les amours s’en vont
Les amours s’en viennent
Nous marchons sur le pont
Quand soudain me reviennent
Les marées sur les joues
Les parfums des je t’aime
Tout ce qu’on s’était dit
sur le bord de la Seine
Sur le bord de la Seine
Si quand tu promesse moi je te laisse
Le cœur chagrin le cœur en laisse
Si l’on se blesse oui d’aventure
Si les caresses virent aux blessures
Quand tu tendresse si je tristesse
Triste chant du chant des messes
Quand tu m’embrasses si je me lasse
Si l’on se casse au temps qui passe
Quand tu me prends si je me prends
Les sanglots et les sentiments
Si tu m’ennuies si je m’enfuie
Si nous soupirs font trop de bruit
Quand tu combats si je m’ébats
Oui c’est parfois dans d’autres draps
Quand tu violence si moi je danse
Pour me rappeler ta présence
Quand t’y crois plus si j’y crois trop
Un navire un quai de métro
Si tu souris quand tu me dis
Que tu crois bien que c’est fini
De mots d’amour en mots d’amour
Tous les amours se quittent un jour
Et si je rêve moi sans le dire
Qu’un jour tu pourrais revenir
De souvenirs en souvenirs
Si j’ai pas su garder le charme
Si la vie n’apprend qu’à vieillir
Fondre en larme rendre les armes
De déchirure en déchirure
Puisqu’un jour lâchent toutes les coutures
De triste amour en triste amour
Si tous les cœurs se meurent un jour
Des horizons virent aux prisons
Quand la passion vire aux raisons
Dis pourquoi toi tu partiras
Pourquoi moi je serai là
Comme un amour sans verbe aimer
Comme un verbe aimer sans amour
Mon amour ce qu’on a juré
Finit toujours en contrejour
Si dans les yeux tristes du temps
Ne coulent plus que des testaments
De triste Dieu en triste Dieu
De mot d’adieu en mot d’adieu
De désespoir en désespoir
Moi je continuerai à croire
Un quai de Seine un quai de gare
Qu’un jour nous pourrions nous revoir
Si toi tu m’injures moi je te jure
Si d’aventure on se parjure
Les mots qu’on s’est juré avant
Si rien ne dure avec le temps
Si c’est plus assez de s’aimer
S’il faut juste se terminer
S’il faut juste se finir
Oui pour pouvoir redevenir
S’il faut tenir à bout de bras
Ou s’il faut mettre sur des croix
S’il faut conquérir des étoiles
Ou s’il faut juste mettre les voiles
A savoir s’avouer vaincu
Jamais lâcher quand c’est perdu
S’il faut se battre s’il faut combattre
Et puis ils peuvent bien m’abattre
De triste guerre en triste guerre
Le vent emporte au cimetière
De nos amours tu sais le temps
Ne sait faire que des testaments
Si je sais plus comment te dire
S’il n’est d’autre choix que partir
De triste amour en triste amour
Si tu t’arrêtais au carrefour
Si un matin un quai de gare
Si tu décidais d’aller voir
Vers d’autres rives d’autres dérives
Si toi tu décidais de suivre
Un autre vent un autre ailleurs
Pour aller faire battre le coeur
De nos amours on fait les comptes
Puis si un jour on se rend compte
De révérence en révérence
Si on a perdu l’insolence
Si un jour oui nos différences
Font de l’amour l’indifférence
Si je ne peux plus te garder
Près de moi oui c’est décidé
Si toi tu dois oui loin de moi
Si toi tu devais t’en aller
Quand on n’aime plus que le souvenir
Qu’il ne reste plus plus qu’à partir
S’il faut se blesser ou laisser
Un jour de l’autre les yeux pleurer
Pour tout quitter sur un sourire
Un mot d’amour contre un empire
Vers d’autres terres vers d’autres guerres
Pour aller bruler ta lumière
SI c’est s’aimer se dire adieu
Alors il faut s’aimer pour deux
Si s’aimer c’est savoir vieillir
Si s’aimer c’est savoir mourir
Pour laisser s’envoler l’amour
Pour qu’il aille battre d’autres tambours
De larme en larme on se désarme
Quand on sait plus garder le charme
Mon amour je ne peux te dire
Comment t’aimer me fait souffrir
Si je crois bien qu’il faut partir
Je t’en prie gardons le sourire
De se dire que demain qui sait
Comme de tristes navires à quai
Qui sait après s’être oubliés
Nous pourrons nous re-rencontrer
Nous pourrons nous re-rencontrer
Qui sait après s’être oubliés
Nous pourrons nous re-rencontrer
Il y aura des drones à la place des curés
Nous marierons des clones nous vendrons des bébés
Nous choisirons les gènes des bruns ou bien des blonds
En mètres carrés c'est sûr nous vendrons l'horizon
Nous parquerons les pauvres en troupeaux d'illettrés
Nous les calibrerons dans du béton armé
Nous leurs vendrons des dieux puisqu'ils aiment bien prier
Ouais le cul en arrière à genoux tête baissée
Nous ferons des églises icônes pixellisées
Nous ferons synagogues nous ferons des mosquées
Nous marierons les tristes nous marierons les gays
Sur le chemin du Christ s'en va l'humanité
Sur tous les continents quelque soit le drapeau
Au napalm nous saurons oui dompter les ghettos
Nous les ferons sourire oui face à l'échafaud
Qu'ils en diront merci à leurs propres bourreaux
Nous regarderons fiers les banquises se noyer
Nous marquerons au fer les chants des révoltés
Au fond des océans nous ferons nucléaire
Jusqu'à la fin des temps nous pourrirons la terre
Nous mettrons du goudron aux ailes des goélands
Sur des lits de pognon dormiront nos enfants
Si toujours par derrière le peuple est consentant
Jusqu'au fond du cimetière numérique testament
Du cœur de cet humain violé par les progrès
Qu'ils ne servent à rien ou juste à faire du blé
Demain tu verras bien nous dirons aux bébés
Qu'il est mieux ou de continuer à ramper
Ne te mets pas debout homme de ces millénaires
Ou juste pour danser ouais le cul en arrière
Peuple à genoux prières sur des satellitaires
Humanité de selfies d'animaux suicidaires
Nous ferons danser les noirs financés par les blancs
Nous garderons en laisse toujours les ignorants
Nous ferons parquer les vieux par leurs propres enfants
Nous ferons croire les pieux et même les non croyants
Nous ferons des milliards qui rêvent de milliardaires
Nous ferons l'esclavage de l'homme par son frère
Nous ferons le paradis pour leur vendre l'enfer
Pour supporter la croix de leur vie sur la terre
Nous ferons quelques riches pour gouverner la meute
Nous leur vendrons du rêve pour éviter l'émeute
Nous mettrons dans des camps ceux qui n'ont de richesse
Que la mauvaise étoile de ceux qu'on tient en laisse
Nous créerons les malades pour nos pharmaceutiques
Nous ferons du potable au parfum des toxiques
De tous les champs de fleurs nous ferons du plastique
De notre terre qui meure nous ferons l'atomique
Empire des décadences décadence de l'empire
Des prophéties violence font les ailes de cire
De ce siècle éclairé par les lumières du vide
Les néons de l'humain ont le cœur apatride
Aux hurlements divins sont des walkyries
Seras-tu avec moi dans le grand incendie
Quand les hordes de feu viendront tendre les bras
Toi dis-moi quoi de mieux que mourir avec toi
Quand la terre s'éteindra
Que mourir
Que mourir avec toi
Que mourir avec toi
Que mourir
Que mourir avec toi
Que mourir avec toi
Que mourir
Horizon, tsunami, moderne apocalypse
Sous les pluies d'étoiles, nous attendons l'éclipse
Au gré des morts-vivants, des clones sous emballages
Que s'ouvre l'océan, d'où viendra le naufrage
J'entends le chant des morts, les cris de l'inhumain
Dans les mégalopoles, tu recherches un jardin
Du fond des cathédrales, le chant des minarets
Fils de Dieu, fils de pute, rien ne peut te sauver
Dans les foudres des cieux, dieu a le diable au corps
Sur des armées de pieux, les armées de la mort
Au combat j'irai droit face aux flammes incendiaires
Et mon âme elle sait faire, elle sait faire des lumières
Nous ferons les chemins dans les voies du destin
Dans les boules en cristal, dis vois-tu les étoiles?
Vois tu les incendies mon fils aux horizons
C'est la terre qui s'écrie c'est l'heure de l'addition
Du viol de la planète sous les mines de sang
La fin du monde viendra oui du cœur du volcan
Esprit dis es tu là pour emporter nos cendres
Est-il un autre choix sur la terre que descendre
Jusqu'au cœur de la flamme d'où viendra la lumière
Des fantôme de nos âmes de nos vies aux poussières
La terre doit s'laver par la pluie du volcan
Pour nettoyer je crois le viol de ses enfants
L'humanité n'est qu'une procession funéraire
Tu le sais bien ici tout rejoint la poussière
Quand les soleils s'inclinent c'est l'ombre qui grandit
à vous faire d'un caillou oui des statues de nuit
De ces obscurantismes qui font des lumières
À faire de l'humanisme oui je crois des poussières
Allez crève fils de pute! Allez crève fils de Dieu!
Allez crève fils de pute! Allez crève fils de Dieu!
C’est la rosée contre la pluie
C’est quand vous parle l’infini
C’est la sagesse contre folie
C’est l’orthographe de nos écrits
C’est tes cheveux contre le vent
C’est nos adieux c’est nos printemps
C’est l’élan contre gravité
L’enfant qui apprend à marcher
C’est papillon contre lumière
C’est l’horizon de l’éphémère
C’est la vie contre funéraire
C’est quand on écrit sur la pierre
Les mots contre l’inexistence
Des sanglots contre la souffrance
C’est la tendresse face aux violences
Le cœur tristesse face à l’absence
Ce sont nos mains serrées mon frère
Ce sont nos destins sur la terre
C’est le cœur qui bat
Quels que soient la caresse
Ou bien le combat
C’est la lutte contre soumission
C’est poings levés contre oppression
C’est la rage contre la machine
L’avenir contre l’origine
C’est l’hirondelle contre fusil
C’est ton étoile contre la nuit
C’est la meute contre l’insoumis
C’est l’écriture des infinis
L’univers contre leur pognon
Sûr c’est le blues des rebellions
C’est le chant des champs de coton
C’est l’esclave face à l’horizon
Je crois ce sont les guerres des mondes
C’est la beauté contre l’immonde
C’est l’accessoire contre essentiel
C’est le gazole contre le ciel
C’est connaissance contre prière
C’est la pollution contre l’air
C’est la tendresse contre la guerre
La délicatesse contre vulgaire
C’est le savoir contre bêtise
C’est la mémoire des matières grises
Littéraires contre scientifiques
L’humain face aux technologiques
C’est la richesse contre précaire
C’est la tristesse humanitaire
C’est l’horizon face au néant
L’éducation contre ignorant
Liberté contre puritains
L’humanité contre les chiens
La pensée contre la croyance
Métaphysique contre sciences
C’est créateur contre esclavage
L’identité contre clonage
C’est poings levés contre les drones
L’unicité contre les clones
C’est clochards contre limousines
C’est les gratte ciel contre les ruines
C’est la vie contre les cimetières
Qu’on voudrait faire de notre terre
C’est s’aimer contre la violence
C’est tenir face à la démence
C’est solidarité toujours
C’est chuchoter des mots d’amour
C’est partage contre possession
Aux guerres des civilisations
C’est cœur pur contre pourriture
Tu sais qu’importe la blessure
C’est l’enfant contre société
L’espoir contre désespéré
C’est liberté contre prison
L’humanité contre horizon
Ce sont les loups chassant la nuit
Ce sont les coyotes Missouri
C’est mon cœur indien dans la transe
C’est le chemin des pénitences
De l’âme du corps avec toi
C’est ma peau contre l’au-delà
Des frontières de l’inaccessible
Ce sont les voix de l’invisible
Ce sont les fantômes qui dansent
Autour des flammes incandescentes
De tes yeux dans les nuits soleil
C’est quand l’instant fait l’éternel
Ce sont les esprits de nos morts
C’est quand la vie respire encore
Ce sont les siècles à bout de bras
Ce sont les cœurs face au combat
Le primitif me tend la main
Le grand nord sera mon chemin
Arizona lune accouchante
Je vais guerrier face aux brûlantes
Je bois le venin du serpent
Comme on boit le sang du divin
Au nom du fils spirituel
des sacrifices au nom du ciel
Prêcheur de ceux qui vont sans dieux
Le cœur à bout de bras les cieux
Si mon âme sœur est la lumière
Repose en moi les univers
Nos cœurs face aux apocalypses
Mais dis-moi quand viendra l’éclipse
C’est la terre face au mortuaire
C’est ton sourire face à l’enfer
Des troupeaux d’agneaux condamnés
Aux couteaux qui viennent écorcher
Le corps de dieu en sacrifice
Ceux qui prient au nom du fils
Dieu me parle et me dit
Fils de dieu, es-tu l’homme ?
Oui mon père, je suis l’homme
Fils de la chair qui s’abandonne
Au plaisir de toucher les cimes
Je serai l’aigle face aux abîmes
Aux horizons dans les brûmoirs
L’humanité dans les mouroirs
Que les serpents mordent les femmes
Qu’ils offrent leur cœur à la flamme
La vois-tu qui vient des pénombres ?
Vois-tu qui fait danser les ombres ?
C’est la mort
C’est la mort
C’est la mort
C’est la mort
C’est la mort
C’est la mort
C’est la mort
C’est la mort
La vois-tu ?
Allez viens
Allez viens
Allez viens
La mort de nos viandes cellophanes
La mort quand c'est la fleur qui fane
La mort dans le fond des greniers
La mort parfum des bleuets
La mort des lettres sous la porte
La mort du temps qui nous emporte
La mort comme une éternité
La mort comme un instantané
La mort du peuple liberté
La mort aux terrasses des cafés
La mort du travail industrie
La mort oui de mes poésies
La mort des idées du progrès
La mort dans les camps réfugiés
Au génocide des religieux
La mort toujours rime avec Dieu
La mort qui saute dans les métros
La mort des neurones au cerveau
La mort au fond des téléphones
La mort comme un buzz qui fredonne
La mort comme une technologique
La mort dans nos mathématiques
La mort qui défile en lingerie
La mort qui recherche un abri
La mort de notre mère la Terre
La mort dans les automne-hiver
La mort du triste populaire
La mort au selfie suicidaire
La mort du peuple travailleur
La mort tous les jours sur Twitter
La mort pour les peuples voyeurs
La mort milliard de followers
La mort du peuple travailleur
La mort milliard de followers
La mort à côté des photos
Des nouveaux-nés pour les blaireaux
La mort des tristes mort-vivants
En selfie l'abyssal instant
La mort des langues mortes au bahut
La mort je crois qu'on n'a pas su
La mort qui vient tuer le temps
La mort pour gaver nos enfants
La mort dans les bras des rivières
La mort au goût d'une éphémère
La mort dans les balance ton porc
La mort celui qui dort dehors
La mort comme un parfum d'éther
La mort des usines couturières
La mort pour abreuver la panse
La mort toujours pour la croissance
La mort du courage politique
La mort sous les voiles de l'Afrique
La mort qui vient du climatique
La mort au grès des cathodiques
La mort sous les bombardements
La mort de l'arabe au printemps
La mort à vendre au testament
Des orients jusqu'aux occidents
La mort dans les CP, c'est la mort du langage
La mort dans les télés, les JT du carnage
La mort dans les chimiques, la mort dans l'emballage
La mort dans les fake news, le cyanure qui propage
La mort dans les tranchées de nos vocabulaires
La mort qui fait rêver les peuples suicidaires
La mort sur les radios, la mort dans les télés
La mort dans l'téléphone, la mort en libre accès
La mort de nos Titis, la mort de Grosminet
Nos accents disparus, la mort de nos passés
La mort de nos Pierrots, la mort de Colombine
La mort de nos Rimbaud, la mort de Bécassine
La mort de nos cultures, au culte d'un progrès
Qui fait de l'inculture au peuple biberonné
La mort dans les cyanures, putain qu'on fait gober
À ces progénitures, engraissées pour payer
La mort qui fait grossir, financière la panse
La mort dans les sourires du siècle décadence
La mort dans les pornos, la mort de l'innocence
La mort quand c'est l'empire du règne des violences
La mort dans les Prozac, et les narcoleptiques
Quand t'as la gueule dans l'sac, pharmacotoxique
La mort pour aller mieux, la mort pour se soigner
Pour faire bander les vieux de sous la terre qui sait
Aux armes
Aux armes
Aux armes armée de fils de rien
Aux armes de nos misères au poing
Aux armes peuple littéraire
Aux armes combat des cimetières
Aux armes enfants du paysan
Aux armes pour y voir un printemps
Aux armes le coeur ouvrier
Aux armes à la sueur du pavé
Aux armes comités résistants
Aux armes armée de pauvres gens
Aux armes compagnons du pain
Aux armes peuple citoyen
Aux armes contre religion
Aux armes contre leur pognon
Aux armes à tous nos poings liés
Aux armes à tous les dos courbés
Aux armes aux armées de chômeurs
Aux armes ouais contre les sans coeur
Aux armes armée de crucifiés
Aux armes nos coeurs fatigués
Aux armes armée de dégouttés
Aux armes nous désespérés
Aux armes armée de dégoûtés
Aux armes nous désespérés
Aux armes
Aux armes
Aux armes
Aux armes
Aux armes
Aux armes
Miroir, dis-moi mon beau miroir
Est-ce que je suis belle dans l’accessoire ?
Dans l’infinité numérique
Je veux ma photo dans la fabrique
Miroir, dis-moi mon beau miroir
Dis-moi comment toucher la gloire
Au gré des névroses narcissiques
J’veux ma photo dans la fabrique
J'envoie mes photos à la gym
J'envoie ma chatte pour que tu dream
J'envoie pour crier liberté
J’suis sur la toile, prisonnier
J'envoie des bouteilles à la mer
J'envoie ouais le cul en arrière
J'envoie mes outrages révoltés
Quand j’suis sur la plage à bronzer
J'envoie des appels au secours
J'envoie, sûr, pour trouver l’amour
J'envoie pour toucher des millions
J'envoie des likes, des connexions
J'envoie ce que j’ai bouffé hier
J'envoie la photo de ma grand-mère
J'envoie des drapeaux pour la paix
Anonyme sur mon canapé
J'envoie ma gueule pour ma planète
Tout le monde s'en fout mais t’inquiètes
J'envoie même quand j’ai l’air de rien
Qu’un tas de fumier dans du crottin
J'envoie mes selfies suicidaires
J'envoie, sûr, à la terre entière
J'envoie comme une humanitaire
Sûr envie de tout foutre en l’air
J'envoie des textos dans l’abime
J'envoie des tweets aux anonymes
J'envoie mes points de vue politiques
J'envoie, ouais, tant qu’ça fait du fric
J'envoie mes outrages révoltés
Quand j’suis sur la plage à bronzer
J'envoie des putain d’smileys
En dessous des photos charniers
J'envoie comme une humanitaire
Sûr envie de tout foutre en l’air
J'envoie mes névroses narcissiques
Et puis mon liquide amniotique
J'envoie crier liberté
J’suis sur la toile, prisonnier
J'envoie ma gueule pornographique
Dans la grande messe j’suis pathétique
J'envoie satellite SOS
J'envoie comme un appel détresse
J'envoie des mots d’amour parfois
J'envoie à qui les recevra
Miroir, dis-moi mon beau miroir
Est-ce que je suis belle dans l’accessoire ?
Dans l’infinité numérique
Je veux ma photo dans la fabrique
J'envoie satellite SOS
J'envoie satellite SOS
J'envoie satellite SOS
J'envoie satellite SOS
J'envoie comme un appel détresse
J'envoie des mots d’amour parfois
J'envoie à qui les recevra
J'envoie des bouteilles à la mer
Dans l’océan de nos poussières
Dans la fabrique des égo-trips
J'envoie mes névroses narcissiques
J'envoie comme une mythomaniaque
Partout nympho cherche son mac
Au gré des crèmes dépilatoires
Grand règne de nos accessoires
J'envoie des feux de pailles féministes
Pour nourrir les proxénétismes
Au gré des propagandes média
J'envoie, ouais, vas savoir pourquoi
J'envoie satellite SOS
J'envoie comme un appel détresse
J'envoie sur le cul en arrière
J'envoie des causes humanitaires
J'envoie des parfums sans odeur
J'envoie sûr à n’importe quelle heure
J'en vois qui traverse le ciel
J'envoie des lunes ou des soleils
J'envoie des étoiles et des cœurs
J'envoie des numériques flowers
SOS SOS SOS
SOS SOS SOS
SOS SOS SOS
J'envoie satellite SOS
J'envoie comme un appel détresse
J'envoie satellite SOS
J'envoie comme un appel détresse
J'envoie mes photos à la gym
J'envoie ma chatte pour que tu dream
J'envoie ce que j’ai bouffé hier
J'envoie la photo de ma grand-mère
J'envoie mes vacances sur la côte
En selfie, mon cul sur des yachts
Moi j'envoie des superficiels
Intelligence artificielle
J'envoie pour crier liberté
Quand j’suis sur la toile, prisonnier
J'envoie citation en anglais
J'envoie mon cerveau atrophié
J'envoie mes outrages révoltés
Quand j’suis sur la plage à bronzer
J'envoie, ouais, des putains de smileys
En dessous des photos charniers
J'envoie ma gueule pour la planète
J'envoie mes samedis soir de fête
J'envoie des étoiles et des cœurs
J'envoie des numériques flowers
Au gré des amours en pixel
Pour toucher le septième ciel
Moi j’envoie des artificiels
Intelligence superficielle
J'envoie
J'envoie
J'envoie des mots d’amour
J'envoie
J'envoie
J'envoie des mots d’amour
Envoie !
Envoie !
Envoie !
Sur les photos, moi j’ai la bouche comme un canard,
Je fais coin-coin tu sais si tu mets les dollars.
J’suis la reine des shampoings, la reine des accessoires,
Faut bien vendre aux gamins l’ticket pour l’abattoir.
Gueule photoshopée, mettons qu’ça fait rêver,
Le peuple aime bien liker quand y s’fait enculer
Par tout cet inutile qu’on leur vend par paquets
De viande pour des gamines qui veulent vous ressembler.
Mes vacances sur des yachts, j’prends mon cul en photo
Pour faire bander la terre, pour des millions d’prolos.
Je signe des autographes aux gamines sans cerveau
D’en haut des tapis rouges, si tu savais, c’est beau.
J’trinque au Dom-Pé’ qu’j’me suis fait sur ta gueule
Quand j’t’ai fait raquer, oui ton propre cercueil.
J’ai rien fait dans la vie qu’vendre mon cul sur la toile,
Ouais mais les populaires me prennent pour une étoile.
J’suis qu’une p’tite pute sur les réseaux,
Une p’tite pute en d’ssous des logos.
J’suis qu’une p’tite pute, télé-radio,
Prospectus dans les journaux.
J’suis qu’une p’tite pute dans les métros,
J’suis qu’une p’tite pute pour les blaireaux.
J’suis qu’une p’tite putain d’collabo,
Une p’tite michto dans l’caniveau.
Le monde crève sans abri, des tentes sur des trottoirs.
Toi, tu prends des selfies, t’as la larme au regard.
Au cœur des vide-ordures, au règne de l’avoir,
La planète crève, c’est sûr, j’l’ai tweeté hier soir.
J’me balade aux soirées humanitaires, vends l’espoir,
Pour sauver les p’tits singes, pour sauver les p’tits noirs.
J’fais la colonialiste, la blondasse au Rwanda,
Avec ma fondation, j’paie moins d’impôts, tu vois.
J’fais des anniversaires, mes amis d’la jet-set
Ont la gueule des cimetières, ouais je sais, j’me la pète.
Des acteurs, jet privé, qui luttent pour le climat
Tant qu’y a des followers pour ma promo, tu vois.
Je peux sucer la bite, tu sais, de tous les rois
Tant qu’ça fait répéter mon nom dans les médias.
Au gré des connections, le cœur déconnecté
Avec une plume dans l’cul, ouais les jambes écartées.
J’suis qu’une p’tite pute sur les réseaux,
Une p’tite pute en d’ssous des logos.
J’suis qu’une p’tite pute, télé-radio,
Prospectus dans les journaux.
J’suis qu’une p’tite pute dans les métros,
J’suis qu’une p’tite pute pour les blaireaux.
J’suis qu’une p’tite putain d’collabo,
Une p’tite michto dans l’caniveau.
J’suis qu’une p’tite michto,
Une p’tite michto,
J’suis qu’une p’tite michto,
Une p’tite michto dans l’caniveau.
Des robots en DJ, s’en va l’humanité.
Pour assumer la merde, t’es sûr tu peux t’cacher.
Clé USB branchée, faut juste cliquer sur play,
Au gré des VIP, milliardaires, disc-jockeys.
Pour faire danser les bœufs qui rêvent célébrité,
Millions sur les dance-floors de l’inutilité.
En redemande encore le peuple de teubés
Au carré VIP du fascisme incarné.
Toujours mon téléphone avec moi, comme une conne,
Ca m’fait mouiller, tu sais, quand ils disent que j’suis bonne.
Des prolos connectés, ouais mon vieux, à la gloire,
Mon cul qui fait rêver les cochons d’l’abattoir.
Le monde crève et j’le regarde d'en haut d’mon jet privé,
J’regarde crever les rats d’mon ciel photoshopé.
Je crois en l’humanité mais tant qu’ça fait rêver,
Le peuple aime bien liker quand y s’fait enculer.
Tu sais, moi du travail, j’connais pas la sueur,
Ouais mais mon pote, moi j’ai des millions d’followers.
Viens poser avec moi, le monde te connaitra
Tant qu’ça fait faire du blé sur la misère tu vois.
A la planète qui crève, réchauffement climatique,
La meute assoiffée des fascismes, Amérique.
Au cœur des vide-ordures, au règne de l’avoir,
La planète crève, c’est sûr, j’l’ai tweeté hier soir.
La terre est dev’nue folle quel que soit le challenge,
J’ai plus de temps de parole qu’un putain d’prix Nobel.
Règne du superficiel, des crétins connectés,
Oui, quand moi j’fais la belle, j’ai le monde à mes pieds.
J’ai pas l’intelligence, j’ai l’artificiel.
Si j’ai pas la vertu, j’ai le virtuel.
J’ai pas l’intelligence, j’ai l’artificiel.
Si j’ai pas la vertu, j’ai le virtuel.
J’suis qu’une p’tite pute sur les réseaux,
Une p’tite pute en d’ssous des logos.
J’suis qu’une p’tite pute, télé-radio,
Prospectus dans les journaux.
J’suis qu’une p’tite pute dans les métros,
J’suis qu’une p’tite pute pour les blaireaux.
J’suis qu’une p’tite putain d’collabo,
Une p’tite michto dans l’caniveau.
T’es qu’une p’tite michto,
Une p’tite michto,
Une p’tite michto, oui,
Une p’tite michto dans l’caniveau.
A la jeunesse qui rêve
Toujours plus d’accessoires,
A la planète qui crève,
Aller ressers à boire
A la p’tite michto
A la p’tite michto, oui
A la p’tite michto
A la p’tite michto
La Belle au Bois dormant dans les boites VIP
Elle danse comme une étoile qui chercherait la nuit
Snape au monde entier son cul en déhanché
Qui twerke pour faire bander les bouteilles de Dom Pé
Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes
A l’aube de 2020, la Belle au Bois dormant
Se réveille gueule de bois, prend ses médicaments
Chope le dernier métro pour la foire à gogo
Pour aller faire la pute dans les soirées de blaireaux
Elle connait les videurs, elle vient là tous les soirs
C’est la reine des podiums, ouais mon vieux faut la voir
Quand elle poste son cul à qui veut bien liker
Au gré des pouces levés la jeunesse s’est paumée
La Belle au fond des nuits cherche le septième ciel
Cherche le paradis au gré des virtuels
Alors elle danse encore, alors elle fait la belle
Pour mieux poster son corps planqué sous du rimmel
Mascara qui coule, non elle ne peut rien y faire
Que s’envoyer en l’air pour échapper l’enfer
Elle a les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
A qui mettra les voiles avec elle pour une nuit
Elle danse sur les podiums, dans les boites VIP
Elle danse comme une étoile qui chercherait la nuit
Snape au monde entier son cul en déhanché
Qui twerke pour faire bander les bouteilles de Dom Pé
Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes
Elle danse sur des podiums comme on prend de l’opium
Elle prend des rails de coke comme on prend du valium
MD pour l’ecstasy, des extases de la nuit
Kétamine à crédit contre un pipe à minuit
Elle gobera tout ce qui bouge tant que ça fait planer
Quand le cœur est dans le rouge, c’est d’avoir trop saigné
Elle sucera dans les chiottes n’importe quel enculé
Taillera des pipes à qui pourra la faire rêver
Alors elle chante par cœur, ouais les sons des DJ
Elle connait les paroles, elle est triste à pleurer
A vouloir être une autre, une étoile à LA
Sur son insta elle dit que ça fait mieux en anglais
Quand vient le matin, les mascaras tristesse
Elle, elle offre son lit à qui lui fera les fesses
Mais ma vieille t’as la gueule des décharges à pleurer
T’as la gueule des cercueils d’un monde qui fait pitié
Elle danse sur les podiums, ouais le monde à ses pieds
Elle danse comme une étoile qui aurait trop prié
Elle snape au monde entier son cul en déhanché
Qui twerke pour faire bander les bouteilles de Dom Pé
Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes
Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes
Mykonos, Ibiza, New-York ou St Tropez
Dans le carré des rois les filles aiment bien danser
A l’envers, à l’endroit ou vas-y fais tourner
Les culs des p’tites tepu au carré VIP
Elle danse sur les podiums, ouais le monde à ses pieds
Elle gobera tout ce qui bouge tant que ça fait planer
Sucera dans les chiottes n’importe quel enculé
Taillera des pipes à qui pourra la faire rêver
Alors la jeunesse twerke, alors la jeunesse danse
Dans les clubs le samedi, direction la souffrance
Elle suivra pour la nuit n’importe quelle ambulance
Qui l’emmènera plus loin que la piste de danse
Jeunesse fait la Belle au gré des virtuels
Pour effacer un peu les sanglots du rimmel
Célébrité de ceux, célébrité de celles
Qui prennent les poudres aux yeux je crois pour l’éternel
Jeunesse 2.0, la Belle au Bois dormant
A sniffé la Blanche Neige à coup de latte dans les dents
Pour mieux monter au ciel, elle a sniffé la Belle
Autant de poussière d’étoile qu’une voie lactée dans le ciel
Quelles que soient les étoiles qui brillent dans la nuit
Les filles aiment mettre les voiles pour une carte de crédit
Ce sont les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
Avec qui mettra les voiles avec elle pour une nuit
Elle est partie comme ça, comme on prend un taxi
Avec un mec blindé dans la limo de la vie
Ambulance horizon, ouais la Belle s’est enfuie
Pour gagner du pognon, les filles disent toujours oui
Quelles que soient les étoiles qui brillent dans la nuit
Les filles aiment mettre les voiles pour une carte de crédit
Ce sont les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
Avec qui mettra les voiles avec elle pour une nuit
Quelles que soient les étoiles qui brillent dans la nuit
Les filles aiment mettre les voiles pour une carte de crédit
Ce sont les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
Avec qui mettra les voiles avec elle pour une nuit
Tu pourras bien m’tromper
Le cœur
Dévaliser
Mon cœur et mon chéquier
Tu peux prendre ma C
Tu pourras bien danser
Tu pourras bien clubber
Moi j’peux pas rentrer
Faire ta putain de soirée
Tu pourras bien t’cacher
Pour te déshabiller
Tu pourras même te voiler
Moi jte dévoilerais
On pourra leur montrer
Comment qu’c’est la beauté
C’que l’bon dieu y m’a fait
Quand j’t’ai rencontrée
Ma gueule dans les troquets
Ma gueule
J’ai beau me saoûler
T’as beau m’saoûler
T’as beau faire la chienne
On a beau s’défoncer
On a beau s’déchirer
Toujours la même rengaine
Tu pourras bien danser
Dans les bars les troquets
Tu pourras m’faire d’la peine
Tu pourras bien traîner
Et puis faire ta traînée
Dans les bars où tu traînes
Tu pourras bien danser
Tu pourras bien clubber
Tu pourras te faire liker
Faire ta pute en soirée
Tu pourras bien tracer
Les rails sur la CB
Tu pourras bien r’nifler
Tout c’qui t’passera dans l’nez
Tu pourras bien danser
Sous coke ou sous MD
Tu pourras bien te foncedé
Ou bien t’faire défoncer
Tu pourras bien laisser
Ta trace sur ma CB
Tu pourras bien rouler (tu m’auras bien roulé??)
Oui vas y fais tourner
Tu pourras bien me tromper
Le cœur dévalisé
Tu peux prendre ma CB
Tu peux prendre ma C
Tu pourras bien m’rouler
Tu pourras bien m’fumer
Tu pourras bien m’tirer
Tu pourras faire tourner
Si ça t’fait planer
Tu pourras m’faire gober
Tu pourras bien r’nifler
Tout c’qui t’passera dans le nez
Les filles aiment respirer
La poudre aux yeux tu sais
Ça les fait tanguer
Les filles aiment bien danser
Ma gueule dans les troquets ouaich
Ma gueule
J’ai beau m’saoûler
T’as beau m’saoûler
T’as beau faire ta chienne
On a beau s’défoncer
On a beau s’déchirer
Toujours la même rengaine
Tu pourras bien danser
Dans les bars les troquets
Tu pourras m’faire d’la peine
Tu pourras bien traîner
Faire ta traînée
Dans les bars où tu traînes
Tu pourras bien danser
Tu pourras bien clubber
Tu pourras t’faire liker
Faire ta pute en soirée
Tu pourras bien tracer
Tes rails sur la CB
Tu pourras bien r’nifler
Tout c’qui t’passera dans l’nez
Tu pourras bien danser
Sous coke ou sous MD
Tu pourras bien te foncedé
Ou bien t’faire défoncer
Tu pourras bien laisser
Ta trace sur la CB
Tu pourras bien rouler
Oui vas- y fais tourner
Tu pourras bien me tromper
Le cœur
dévaliser
Mon cœur ou mon chéquier
Tu peux prendre ma C
Tu pourras bien danser
Tu pourras bien clubber
Moi j’peux pas rentrer
Dans ta putain d’soirée
Tu pourras bien te cacher
Ou te déshabiller
Tu pourras même te voiler
Moi jte dévoilerais
On pourra leur montrer
Comment qu’c’est la beauté
C’que l’bon dieu y m’a fait Quand j’t’ai rencontrée
On pourra bourlinguer
Dans les bars déglingués
On pourra s’dézinguer
Sur le zinc déglingué
On pourra bien s’monter
Ou bien se démonter
On pourra s’déboîter
En boite et s ’emboîter
On pourra bien s’quitter
On pourra bien s’lover
On pourra bien s’saoûler
On pourra bien s’bourrer
On pourra bien
S’en jeter
pour la route
un dernier
Ma gueule
Ma gueule
Ma gueule
Ouaich ma gueule
Tu pourras bien traîner
Et puis faire ta traînée
Tu pourras t’faire liker
Faire ta pute en soirée
Tu pourras bien danser
Sous coke ou sous MD
Tu pourras bien tracer
Tes rails sur la CB
Tu pourras bien r’nifler
Tout c’qui t’passera dans l’nez
Tu pourras bien te foncedé
Ou bien t’faire défoncer
Tu pourras bien laisser
Ta trace sur ma CB
Tu pourras bien rouler
Oui vas- y fais tourner
Tu pourras bien traîner
Puis faire ta traînée
Tu pourras t’faire liker
Faire ta pute en soirée
On pourra bien s’lover
On pourra bien baiser
On pourra bien s’foncedé
Ou bien s’faire défoncer
On pourra bourlinguer
Dans les bars déglingués
On pourra s’dézinguer
Sur le zinc déglingué
Tu peux prendre ma CB
Tu peux prendre ma C
Ma gueule dans les troquets
Tu peux prendre ma C
Tu peux prendre ma C
Tu peux prendre ma C
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait se faire YouPorner pour des milliards de connectés
Elle aimait se faire shooter le cul pis surtout son portrait
Elle aimait se faire péter, ouais, son pétard trop bien roulé
Elle aimait me faire tirer, ouais sûr, oui sûr, comme un pompier
Elle aimait tout faire sauter comme une p’tite bombe, le cul bombé
Elle aimait faire exploser mon cœur, puis surtout ma CB
Sur tous les comptoirs en soirée, elle aimait se faire shooter
Des shots au bar pour oublier
Des shots au bar
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter comme une petite bombe, le cul bombé
Elle aimait se faire payer pour la nuit ou pour une tournée
Elle aimait se faire défoncer son corps au cœur desanchanté
Elle aimait se faire monter dans les chiottes ou dans les greniers
Elle aimait se faire baiser dans les backrooms des bars clandés
Elle aimait se faire doigter dans les bagnoles décapotées
Elle aimait se faire sauter sur les genoux ou les godemichets
Elle aimait faire exploser mon cœur et surtout ma CB
Sur tous les comptoirs en soirée, elle aimait se faire shooter
Des shots au bar pour oublier
Des shots au bar
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter comme une petite bombe, le cul bombé
Elle aimait se faire payer pour la nuit ou pour une tournée
lle aimait se faire défoncer son corps au cœur désenchanté
Comme un pétard trop bien roulé
Dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard trop bien roulé
Fais tourner, fais tourner, fais tourner
En amour faut pas s’attacher
Ou alors juste les poignets
En amour faut savoir cracher
Dans les filles faut savoir pleurer
Quand elle était jambes écartées
Moi c’est le monde que j’y voyais
Elle avait les yeux bandés
Quand elle me dit qu’elle m’aimait
Elle aimait être attachée
Elle aimait bien déshabiller
Des menottes à ses poignets
Me faire bander les yeux bandés
Elle aimait être étouffée
La tête en bas sous l'oreiller
Elle m'écrivait en secret
Qu'elle sentait plus quand elle saignait
Elle aimait me faire pleurer mon sexe sur mon cœur blessé
Sur mon visage désabusé, je crois bien qu’elle aimait bien pisser
Elle aimait se faire tirer la chatte comme un pétard mouillé
Elle aimait se faire prier à genoux, à genoux, à genoux
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait se faire fesser le con, tu sais, ma confessée
Elle aimait se faire lécher comme une religieuse qui a péché
Elle aimait se faire frapper la chatte pour la faire chialer
Elle aimait se faire liker pour allumer le monde entier
Elle aimait tout faire péter avec son pétard trop bien roulé
Elle aimait se faire sauter comme une petite bombe, le cul bombé
Elle aimait se faire exploser dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard trop bien roulé
Dans tous les sens on fait tourner
Comme un pétard
Comme un pétard
Comme un pétard
Trop bien roulé
Comme une bonbonne en bas d'chez toi
J'pourrais bien faire « miaou » tu vois
J'pourrais tout faire péter comme ça
J'pourrais finir terrorista
J'pourrais c'est sûr crever ton chat
J'pourrais bouffer d'la mort aux rats
J'pourrais bien faire n'importe quoi
Fallait pas m'chercher fallait pas
Arrête de m'regarder comme ça
J'pourrais bien faire un attentat
J'pourrais bien m'faire « boom-boom » je crois
J'pourrais bien m'faire Hiroshima
J'pourrais bien tout péter comme ça
Comme une chanson Mano Negra
Arrête de m'regarder comme ça
J'pourrais bien faire un attentat
Tu m'as laissé en bas d'chez toi
Ouais putain comme un chèque en bois
Comme une descente MDMA
Comme une redescente en para
Comme un chaton qui aurait trop froid
Un loup qui vire au chihuahua
Moi j't'ai appelé tu réponds pas
Tu dois faire ta pute en réssoi
Tu dois faire miauler tous les chats
Les sans poils et les angoras
Faire miauler les matous comme ça
À dandiner ton cul zarma
T'as vu la gueule de ton insta' ?
Avec tes pauv' photos en lopesa
Tu sais à l'envers, à l'endroit
Tu peux bien faire miaou je crois
À vendre ta chatte chez les bourgeois
Contre un p'tit gramme de mort aux rats
J'ai tout c'qui peut passer par là
Chez les 9.2 chez les 9.3
Tailler des pipes à qui voudra
Tu peux bien faire n'importe quoi
Contre un p'tit exta en extra
Toi t'as trop dealer ta teucha
Arrête de m'regarder comme ça
J'te jure j'vais débarquer chez toi
Comme un chien j'vais crever ton chat
J'vais lui filer d'la mort aux rats
Pour tous les rads en bas d'chez toi
Moi j'vais tout faire péter tu vois
À coups d'clé d'douze à coups d'clé d'bras
Ça va mal finir toi et moi
Vas-y ouais m'regarde pas comme ça
A braquer tes couteaux sur moi
Mais qu'est-ce t'attends vas-y plante-moi
T'as pas les couilles arrache-toi d'là
Toi t'y peux rien allez chiale pas
T'es qu'une gonzesse c'est juste comme ça
Tu brasses de l'air vas-y ferme là
Remballe la viande et rentre chez toi
T'es comme un virus Ebola
Un cancer qui chopperait l'sida
Toi t'es comme une aiguille dans l'bras
J't'ai tellement dans la peau tu vois
J'pourrais t'laisser tomber comme ça
D'en haut d'une tour t'attendre en bas
J'pourrais m'finir en bas d'chez toi
J'pourrais m'finir chez les paras
Putain j'deviens cinglé je crois
J'pourrais bien m'taper un lama
J'pourrais bien m'taper un putois
Ou bien ta sœur c'est toi qui vois
J'pourrais finir terrorista
Dans la jungle venezuela
J'pourrais prendre un couteau comme ça
Pour t'faire la coupe à l'iroquois
Arrête de m'regarder comme ça
J'pourrais bien faire un attentat
J'pourrais bien m'faire « boom-boom » je crois
J'pourrais bien m'faire Hiroshima
J'pourrais bien tout péter comme ça
Comme une chanson Mano Negra
Arrête de m'regarder comme ça
J'pourrais bien faire un attentat
J'pourrais bien faire un attentat
J'pourrais bien m'faire Hiroshima
J'pourrais bien faire un attentat
J'pourrais bien faire un attentat
Dans les couvents, dans les mosquées
Dans tous les squats de retraités
Dans les hôtels particuliers, les bords de plage ou les
forêts
Dans les châteaux, dans les cimetières
Chez les moines, dans les monastères
Dans les HLM de banlieux (qui mènent?) juste ceux qui
croient en Dieu
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Ma religion a moi ouais dans tous les pays
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
C'est ma religion a moi ouais puis dans tous les pays
Chez les prolos ou les bourgeois
Chez les clodos, puis même chez toi
Chez les tout-nus dans la Toundra
Chez les barbus barbe à papa
Chez les ricains, chez les afghans
Porte de Saint-Ouen, ou chez maman
Chez les cons, les intelligents
Et puis même si t'es pas content
Les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Ma religion a moi vit dans tous les pays
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Chez les papous, chez les pygmés
Chez les sans sous, chez les blindés
Chez les bouddhistes, les musulmans
Chez les cathos, les protestants
Chez les que-pons, chez les que dalles
Chez les troufions, chez les trou d'balles
Chez les peaux rouges, les visages pâles
Et puis même chez ceux qu'on la galle
Dans les bars, les fêtes à Neuneu
Pour décoincer les fils de Dieu
Le camping a la belle étoile
Et puis même dans les 5 étoiles
Chez les asiats, chez les indiens
Chez les spartiates, chez les gobelins
Chez les nordiques, les africains et puis même les
presbytériens
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Ma religion a moi puis dans tous les pays
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes et puis les
bonnes en bikini
Et puis les bonnes en bikini
Et puis les bonnes en bikini, et puis les bonnes et puis les
bonnes en bikini
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Ma religion a moi puis dans tous les pays
Moi j'dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini
Ma religion a moi ouais puis dans mon whisky
Moi j'dis les bonnes en burqa et puis les moches en bikini
Elle a pas grandi au couvent
Elle a pas d'crucifix qui pend
Autour du cou
Ma religieuse à moi
Elle récite pas les testaments
Avant ni après ni pendant
Qu'elle s'met à genoux
Ma religieuse à moi
Elle aime pas trop les enfants d'cœur
Elle préfère les plans à plusieurs
Les plans à trois
Ma religieuse à moi
Avec les frères puis les bonnes sœurs
Avec tous les cœurs travailleurs
Sous la burqa
Ma religieuse à moi
Tu la verrais foutre son rimmel
Comme une madone
Quand soudain elle
Tend l'autre joue
Ma religieuse à moi
Qu'elle dit qu'elle en a pas assez
Qu'au saezième ciel faut la monter
La mettre à genoux
Ma religieuse à moi
Tu peux bien tenter d'la voiler
Crois-moi que même le bon dieu sait
Qu'c'est un bon coup
Ma religieuse à moi
À vous damner tous les curés
À faire pleurer l'archevêché
À devenir fou
Ma religieuse à moi
Des cathédrales ou des mosquées
Des synagogues des templiers
Tu la verrais
Ma religieuse à moi
À faire bander le monde entier
Un cul à vous réinventer
L'éternité
Ma religieuse à moi
Y'a pas de Christ pas d'Mahomet
Mon vieux qui puisse rivaliser
Avec la beauté
D'ma religieuse à moi
Moi c'est la seule qui m'fait prier
Moi c'est la seule qui m'fait pleurer
Par l'robinet
Ma religieuse
Ma religieuse
Ma religieuse à moi elle met
Par tous les trous doigt levé haut
À toutes les soutanes les bigots
Qui voudraient la mettre au fourneau
Elle gardera le poing levé
Contre toutes les communautés
D'ceux qui voudraient lui faire la peau
À nos féminines libertés
Il est pas né celui qui la voilera
Ou lui fera faire des signes de croix
Autrement quand elle dit papa
Oui mon père allez prends-moi
Le diable au corps pour y voir dieu
Viens on va prier tous les deux
Tu sais dans mon église à moi
La religion c'est l'plan à trois
J'suis pas bouddhiste moi j'suis bouddha
Putain quand elle s'assoie sur moi
Quelle me fait tout
Ma religieuse à moi
Elle dit qu'elle aime bien prendre des doigts
Pendant qu'elle fait des signes de croix
Quand j'envoie tout
Ma religieuse à moi
Quand elle boit mes spiritueux
Tu sais dans l'cul ou dans les yeux
Elle a pas froid
Ma religieuse à moi
Que moi j'en deviens religieux
Ouais puisque moi je n'ai pour dieu
Qu'son cul je crois
Ma religieuse à moi
Quand elle se donne qu'est-ce qu'elle est bonne
Oh non crois-moi qu'c'est pas une nonne
Ma fille de joie
Ma religieuse à moi
Crois-moi quand elle me dit mon père
Ça veut pas dire fais ta prière
En signe de croix
Ma religieuse à moi
Qu'elle fait juter dans le bénitier
Mon eau bénite pour remplacer
Son mascara
Ma religieuse à moi
Quand elle m'fait voir dieu dans sa paire de seins
À faire bander saint Pierre ou saint Thomas
Ma religieuse à moi
Paraît qu'le pape (peuple ?) à son number
Qui la follow sur Twitter
Sur son Insta'
Ma religieuse à moi
Paraît que partout sur la terre
Tous les peuples font des prières
Des signes de croix
Ma religieuse à moi
Devant moi quand elle s'met à genoux
Puis qu'elle me tend l'autre joue
Toi tu sais pas
Ma religieuse à moi
Elle est belle à vous rendre fou
Quand elle se met devant vous
La chatte en croix
Ma religieuse à moi
Putain la haine t'as vu la France
Communautaire fils de dieu
Dire qu'y a quarante ans ils s'cachaient
Putain ma vieille vas-y progrès
Putain commence à nous faire chier
Avec leur théâtre d'amputés
D'la réflexion tous les troufions
De tous les dieux du monde entier
Ça croit encore aux contes de fées
Et ça vient vous donner des leçons
Mon vieux sur comment s'habiller
Ouais et puis quoi faudrait bouffer
Ceux-là qui en sont à vénérer
Bien sûr toujours la tête baissée
Pour accepter leur sort de pauvres
Perdus dans les mondialisés
Comme quoi rien n'est jamais acquis
Quelle que soit la modernité
Tant qu'on leur permettra d'parler
Ils viendront toujours nous faire chier
Société perdue religion (pluriel ?)
Sur des iPhones prostitution (pluriel ?)
Prise (pluriel ?) entre peste et choléra
Entre bikini et burqa
Entre Trump et les moyen âge (pluriel ?)
Putain mon vieux vas-y l'carnage
C'est pas l'époque des libertés
Putain fais tourner ton tarpé
Dans les cerveaux y a plus grand chose
Pour s'protéger de l'overdose
Ou pour retrouver du sacré
Y a-t-il d'autre choix que cacher
Au grand déballage de la viande
Toujours pour que le peuple bande
Faut des codes-barres sur tous les culs
De cette humanité vendue
Alors moi j'préfère me barrer
Tous les dimanches aller prier
Mais mon église à moi tu sais
Elle a pas la gueule des curés
Elle a la gueule des libertés
À poil oui pour l'éternité
De toutes les nationalités
Moi j'veux des putes à mon chevet
Qui prient ouais pour ma rédemption
Puis p't'-être même pour du pognon
Tu sais moi j'en ai rien à foutre
Tant que j'peux balancer mon foutre
Aux gueules des anges artificiels
Tu sais puisqu'on va pas au ciel
Autant l'toucher entre les cuisses
Il faut qu'ça passe autant qu'ça glisse
Alors on s'fait rien qu'elle est moi
Des prières rien qu'avec les doigts
Loin de leurs religions vendues
On préfère prier par le cul
Loin des arriérés du cerveau
Et puisqu'elle mouille comme un bateau
À traverser des atlantiques
À découvrir des amériques
Allez viens baiser avec moi
Tu viendras faire des signes de croix
À traverser des atlantiques
À découvrir des amériques
Allez viens t'asseoir sur le roi
J'suis pas bouddhiste moi j'suis bouddha
Au nom du vice de la chaire
Et puis du sein meurtri
Sainte meurtrie mère de Dieu
Je te salue Marie
Au nom du vice de la chaire
Et puis du sein meurtri
Sainte meurtrie mère de Dieu
Je te salue Marie
Ma religieuse à moi
Elle met des doigts bien haut
À toutes les soutanes des pouvoirs
Qui voudraient la mettre au fourneau
À tous les apôtres ignorants
Puis à toutes les communautés
Qui voudraient ouais lui faire la peau
Elle gardera le poing levé
Hey Manu viens chez moi voir un peu la galère
De ceux qui meurent de froid de ceux qui puent la bière
Qu’on offre à son frangin dès les premiers du mois
Et tant pis si les sous ouais tiennent pas jusqu’au trois
Hey Manu ferme-la quand tu prends tes grands airs
Tes airs de p’tit bourgeois qui chie sur l’populaire
‘vec ta gueule de p’tit roi ‘vec ta gueule de princière
Qui f’rait mieux d’retourner sous les jupons d’sa mère
Hey Manu rent’ chez toi et remballe tes cent balles
T’as mal compris je crois sur la place de l’Étoile
Les mots qu’javais tagués oui comme un idéal
Allez chiale pas Manu ça t’a coûté que dalle
Ouais Manu rent’ chez toi puis va baiser ta vieille
La France en a assez d’être baisée sans oseille
Puis ça fait tellement d’temps qu’elle a fait le tapin
Que mon pote l’addition va chiffrer c’est certain
Et Manu casse-toi d’là va pomper financière
Il est temps d’arrêter d’gratter les populaires
Va d’mander à Total de payer pour la Terre
Tu verras ça f’ra pas chialer dans les chaumières
Ouais Manu rent’ chez toi c’est l’heure des révoltaires
Il est heure mon cadet ouais d’rentrer chez ta mère
Il est l’heure d’faire croquer les millions qui galèrent
Il est l’heure ouais d’aller racketter l’milliardaire
Pour que la Liberté devienne la Solidaire
Ami s’il est l’heure poing levé c’est sûr de pendre le banquier
D’enl’ver la nationalité à leur CAC 40 d’enculés
Ca y est le peuple est dans la rue t’as vu comme on porte un drapeau
Armée de la misère au poing du fond des campagnes aux ghettos
Frangin s’il faut sauver ton pain je crois quand civile est la guerre
S’il faut cramer la financière la guillotine aux actionnaires
T’as vu l’incendie populaire venu éclairer les grandes ourses
La rue qui s’offre aux révoltés populaires vient braquer la bourse
Quand soudain les boutiques Chanel soudain s’ouvrent aux enfants du souffre
Ami quand y a plus b’soin d’CB pour pouvoir aller faire ses courses
Dix mille arrestations normal pour bien garder au chaud tu sais
Je crois tous les p’tits culs planqués du grand royaume des collabos
Tu pourras bien nous mettre en taule frangin nous serons Jean Moulin
Puis tu sais ça nous f’ra une piaule pour avoir chaud jusqu’à demain
Puis surtout garder quelques sous pour pouvoir payer au gamin
Autre chose que bouffer les clous toujours de la croix du destin
Et les vendus parlent de République avec leurs gueules de pathétiques
VRP du grand capital pleure sur un tag place de l’Étoile
Oh non z’ont pas honte ces gens-là de sucer la bite aux médias
Salariés du grand financier esclavagiste humanité
Quand toujours pour dix milliardaires y a toujours dix millions d’crétins
Qui crèvent la gueule au fond des chiottes qui galèrent pour s’ach’ter ses clopes
Ouais quand moi soudain c’est « j’accuse » que j’vois descendre dans la rue
Démocratie s’est trop vendue frangine t’as trop donné ton cul
Hey Manu viens un peu chez moi tu vas voir la gueule de l’assiette
Chez nous on mange pas comme des rois chez les prolos c’est pas la fête
Toi ça va ? tout va bien pour toi ? ça marche toujours bien le racket
Putain Manu allez chiale pas tu sais fallait bien qu’ça s’arrête
‘vec un bon gros coup d’pied au cul mon vieux va falloir rendre les clefs
Crois-moi la France elle en peut plus de voir ta gueule à la télé
Des p’tits discours de corrompus toujours toujours pour nous saigner
Putain allez casse-toi Manu j’crois bien qu’Brigitte elle va chialer
C’est sûr quand on va passer t’voir salope ouais pour régler la note
Pour te fout’ la fessée cul nu pour t’fout’ la gueule au fond des chiottes
Qu’tu sentes un peu c’que c’est la merde toujours de pas gagner un rond
Ouais sûr c’est pas qu’un coup à boire mon pote que tu vas prendre dans l’fion
Te casse pas Manu c’est fini les prises d’otage au fond des urnes
La peur des méchants loups pour faire sûr toujours élire les mêmes burnes
Ca y est l’heure est à la révolte et même s’il faut sortir le colt
C’est fini les j’me fais baiser à chaque seconde j’me fais taxer
Par les parrains d’l’état mafia par des p’tites putes sorties d’l’ENA
J’suis sûr t’as placé tes paris ouais sur la dette de ton pays
Esclaves des pourritures finances mais t’as vu la gueule de la France
Démocratie morte enterrée sang sur les mains des députés
Au viol des arts ou des tomates du carbone ou du glyphosate
Pour enrichir l’intermédiaire il faut satisfaire l’actionnaire,
Aux lacrymales des coups d’matraques pour éduquer les p’tits macaques
Les gouvernances aiment bien taper ouais sur des manifs d’ouvriers
Trésorier qui rackette son peuple les p’tits comptables présidents
P’tite raclure d’émissions de télé juste bonne à violer nos enfants
Monocratie des monarchies médiocratie pornocratie
Financières financent les médias
Médias font élire le politique
Et le politique encule son peuple
Et le politique encule son peuple
Et le politique encule son peuple
Et le politique l’encule
Et le peuple encule le politique
Le peuple encule le politique
Et le peuple encule le politique
Et le peuple encule
Manu dans l’cul
Manu dans l’cul
Manu dans l’cul
Manu dans l’cul
…
Hey Manu rent’ chez toi et remballe tes cent balles
T’as mal compris je crois sur la place de l’Étoile
Les mots qu’j’avais tagués oui comme un idéal
Allez chiale pas Manu ça t’a coûté que dalle
Hey Manu casse-toi d’là faut lâcher ta chaumière
C’est l’heure d’rentrer chez toi pour prom’ner la grand-mère
De rendre l’assemblée au peuple d’ouvrières
Il est l’heure d’faire croquer les sans-dent qui galèrent
Hey Manu casse-toi d’là avant que l’incendiaire
Ne vire à tout cramer pour faire goûter misère
A tous ceux-là d’en haut qui niquent tous ceux d’en bas
Allez casse-toi Manu ouais Manu casse-toi d’là
Ouais Manu rent’ chez toi avant qu’ce soit la guerre
Avant qu’la France d’en bas ne devienne Robespierre
Populaire au combat jusque dessous la terre
Il est heure mon cadet ouais d’rentrer chez ta mère
Hey Manu rent’ chez toi ou viens m’payer ma bière
Il est l’heure ouais d’aller faire saigner l’milliardaire
Ici la France d’en bas ici les révoltaires
Tu sais qu’on lâch’ra pas pour rendre au populaire
De quand la liberté devient la solidaire
De quand la liberté devient la solidaire
Dis-moi quel est ce monde que je ne comprends plus
Si c’est ça mon pays, si la France est perdue
Si Paris sous les bombes a le sourire vermeille
Si je crois les colombes ont pris du plomb dans l’aile
Quand les news du matin ressemblent aux champs de ruines
Quand pour ton pain mon vieux, ouais putain, tu tapines
Quand ils t’ont bien baisé, quand nos gouvernements
Ne sont ici que pour protéger les puissants
Tu la sens, la pilule a le goût du cyanure
Quand même la caresse a le goût des blessures
Quand sont ceux qui tolèrent qui sont plus tolérés
Quand devient une insulte, ouais de parler français
Aux enfants des progrès qui vendent leur histoire
Sur réseaux en photos pour un peu d’illusoire
De tous bords si, je crois, c’est toujours les fascismes
Ici qui font la loi, font leur colonialisme
Quand c’est l’instruit toujours qui combat la censure
Quand la bêtise humaine a la parole c’est sûr
Quand c’est l’art qu’on bâillonne mais qu’on laisse parler
La violence du vulgaire sur des chaines d’enculés
Quand tes réseaux sociaux ne servent qu’aux insultes
Qu’à la pensée châtiée au profit de l’inculte
Quand c’est la pourriture qui devient la culture
Quand c’est dans mon pays l’état d’urgence bien sûr
Quand on attend de ceux-là qui poussent un ballon
De porter le drapeau, de porter la nation
Quand on laisse parler ceux qui savent pas lire
Quand le peuple a besoin d’un iphone pour écrire
Quand la littérature vaut moins que débilat
Quand le goût du cyanure, ouais c’est la fin du mois
Enter peuple lecteur et peuple follower
Si la France a choisi, putain j’ai mal au cœur
Quand sont les travailleurs devenus les parias
Quand l’humain ne sait plus ni pour qui ni pour quoi
Quand le siècle perdu n’offre que des combats
Puis quand la bête humaine parle de Dieu je crois
Dis merci à ton maître et plie toujours l’échine
Au culte du paraître, à la mort des usines
A ces préfabriqués qui brûlent les collines
De l’espoir qui s’éteint, du populaire qui chine
Suicide humanitaire, suicide humanité
Sur les trottoirs toujours les peuples d’échoués
Et nos gueules de sans dents et nos gueules d’épilés
Du cerveau des bestiaux, c’est la loi des marchés
Camarade président des tentes pour sans-abris
Des actionnaires du monde, des cimetières à crédit
Camarade président de la finance ordure
Des usines fermées, sûr pour des pourritures
Camarade président des tours de la misère
Dis t’as vu les loyers de la France populaire
Camarade président du pétrole à la pompe
Des comptes à l’étranger, des actions qui montent
Camarade président des gamins fusillés
Camarade président des milices à Calais
Camarade président du peuple fatigué
Camarade président de se faire enculer
Camarade président du peuple de sans dents
A la solde du medef, des kapos, des p’tits chefs
Camarade président du peuple impôt facture
Non me dis pas que ça va pour la sécu c’est sûr
Camarade président 5 millions de chômeurs
Camarade président, tu crois pas qu’il est l’heure
Camarade président, ouais camarade twitter
De changer quelque chose à la France qui meurt
Camarade président putain ça va péter
Camarade président ta bourse va cramer
Camarade président du démocrate progrès
Qui veut qu’on aille vote, sûr en bouchant son nez
Pour le prof tabassé, pour la pornocratie
Pour l’esclave salarié par la mort à crédit
Pour le peuple échoué sous les tentes à Paris
Pour l’accent circonflexe, les chapeaux sur les i
C’est la lutte et je crois, mes amis, mes frangins
Qu’il est l’heure de brandir le drapeau de l’humain
Qu’il est l’heure, cœur serré, de sauver la récolte
Qu’il est l’heure, poing levé, de sonner la révolte
Poing levé toujours
Face au capital fasciste
Aux miradors sociaux
Qui cherchent un humanisme
Si j'ai que mes chansons
Pour mon peuple qui lutte
Si nous sommes frères ici
Du triste pognon
De ce pays faux cul
De ce peuple de con
Si nous n'avons pour nous
Que de prendre les armes
Si la meute est toujours
Abreuvée de purin
Les sources de venins
Qui aiment bien téter le sein
Les peuples d'animaux
Qui marchent sur des fleurs
Les troupeaux de bestiaux
Les troupeaux de sans coeur
Au culte des instas
De nos inexistences
Dis pourquoi je ne vois
Que des vies de l'absence
Pourquoi ça sent la mort
De la grande enculade
Pourquoi ça sent le souffre
Qui monte aux barricades
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
Nous postons nos vies
Sur des tristes photos
Qu'ils aillent faire du blé
Sur le dos des ghettos
De ces tristes ignorances
Apanage de l'homme
Si l'on se fait violer
Sûr, autant qu'on respire
Et s'ils se font sauter
Juste pour en finir
Si c'est les moyen âge
Au fond des téléphones
Si les champs de coton
Dans les chants du béton
Des colonisations
Sont toujours le fanion
Si les pouvoirs n'entendent
Ici que la violence
Et soit dit entre nous
... les campagnes
Je suis taulard à la ville
Taulard à la campagne
Je suis taulard dedans
Je suis taulard dehors
Je serai révolté
Oui, jusqu’après ma mort
Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre
Tu sais pour ceux d'en haut
Pour ceux des capitales
Les télés les journaux
Les apôtres du mal
Sur qu'on est tous pareil
Que des chiens dans la cage
Et quelque soit leurs yeux
Qui font courber l'échine
Quelque soit pour nos yeux
Les marées de saline
Quelque soit ces pouvoirs
Qui font monter la rage
Nos poings s’élèveront
Même si le dos s'incline
Si contre l'océan
Il faut construire des digues
Tout seul contre le vent
Des ouragans du vide
A la mémoire de ces millions de chômeurs, de génocidés
A celui qui trime l’horizon, prisonnier de ce champ de blé
A la santé de ceux qui luttent à main nue contre l’homme armé
Les chants d’esclaves du pays, je crois qu’il est l’heure d’incendier
Pour nos gamins perdus, tu vois, dans cet empire de cet avoir
S’il faut lutter contre leur loi, si c’est le peuple contre pouvoir
Oligarchique pour protéger tous les notables et les bourgeois
Non, ne t’en fais pas mon pays, bientôt seront pendus les Rois
Si les martyrs sont les millions de gens nation après nation
Violés par les gouvernements, violés par des applications
Aux décadences publicitaires pour engraisser la dictature
Qui vient saigner les populaires et leurs enfants, ça c’est sûr
Si les médias sont leurs kapos, alors faut brûler les médias
LA liberté sera drapeau contre les juges, contre les lois
Dans toutes les pourritures tu vois, dans les réseaux de la banquière
Ce siècle sera le combat, populaire contre financière
Liberté (x2)
Puisque la République est morte, que l’autre pantin n’est président
Ici que des chaines de télé possédées par le dieu l’argent
Puisqu’on élit que des larbins, des grands maîtres de l’accessoire
De ceux qui ne produisent rien oui mais sont côtés des milliards
Démocratie des libertés, finie fichée dans le computer
Et toi tu paies ton abonnement pour pouvoir cliquer ton twitter
Quand il est l’heure de l’incendiaire, enfin d’aller brûler la Bourse
Dis-moi dans tous les virtuels, t’as pas bien lu dans les grandes ourses
Si c’est le ciel de la révolte, de celle pour nourrir ton enfant
Quand il faut sauver la récolte, alors comme un nouveau printemps
S’il faut brûler les officines des propagandes de la souffrance
Puisque l’empire de la finance ne comprendra que la violence
Un jour le sang sur les trottoirs sera celui des gouvernants
Tristesse à dire mais les pouvoirs ne sont faits que pour la potence
Et si leurs juges mettent en prison les révoltés de la nation
Alors nous les libèreront quand viendra la révolution
Soyons le poing de ce sans arme qui n’ont que le cœur de l’humain
De ceux-là qui n’ont que leurs larmes pour redessiner leurs destins
Soyons combattants du malin, des univers collaborant
Soyons le ruisseau du chemin, soyons le cœur du résistant
Liberté (x4)
Je crois qu’un nouveau jour se lève, révolution des nations
Est-ce qu’on saura faire de nos rêves un jour la grande rébellion
Sur cette planète qui crève si c’est l’heure de l’insurrection
Puisque du peuple sera la sève la plus belle huile de l’horizon
Des infinis dans les poussières pour peindre des soleils levants
Nos particules élémentaires en tourbillons dans l’ouragan
Dessineront les hémisphères d’un nouveau monde à toi et moi
Aux lumières de nos incendiaires il faut brûler cet argent roi
De cette élite en barricade, l’heure est à la révolution
Tu vois comme un printemps de Prague contre les chants de l’oppression
Populaire contre milliardaire, si c’est le peuple contre l’argent
Puisque civile est la guerre, résistant contre collaborants
Mais s’il faut prendre les armes, s’il faut se battre pour la Terre
Faut jamais lâcher le combat quand c’est soi contre l’univers
Il n’est pas d’armée qui ne puisse repousser le cœur de l’enfant
Qui pour sa vérité se bat seul face aux hordes de l’argent
Lui qui ne tient à bout de bras que le vent de sa liberté
Qui n’a pour d’autre combat que son frère solidarité
Aux horizons ouvrant le ciel, au poing levé du combattant
Il n’est qu’un chemin éternel et c’est celui du résistant
Seul face aux assassins du monde, si c’est le chant des partisans
Cœur serré, poing levé mon frère, tu verras viendra le printemps
Face aux galaxies tortionnaires nous serons les incandescents
Nous resterons toujours les frères et sœurs du peuple indépendant
Quelle que soit la meute des chiens qu’ils lâcheront contre ceux-là
Qui n’ont de vertu que le libre que de combattre contre les Rois
Seuls à la proue des libertés du navire de l’indépendance
Ne toucheront l’éternité que les fils de la résistance
Quels que soient les marchands du Temple pour lapider des révoltés
Quelles que soient les gouvernances qui aiment bien matraquer l’ouvrier
Et puisque les lois de l’empire du mal sont les génocidaires
De ces millions d’âmes aux abois à combattre le tortionnaire
Pognon qui crucifie les âmes autant qu’il fait saigner la Terre
Vois-tu demain naître la flamme de l’obscurité la lumière
Des yeux de ce peuple soudain uni par la fraternité
Qui fera du mot liberté un jour la solidarité
Liberté (x6)
Toi le contestataire Libyen
Toi le chant de la lutte
Toi qui tend la main au Syrien
Oui quelle que soit l’insulte
Toi le keupon du bar tabac
Toi l’anarchiste Cambodgien
Toi le frère de l’oiseau
Toi mon frère Vietnamien
Toi le Chinois, toi Bangladesh
Toi l’enfant des tours en béton
Toi le combat contre la dèche
Contre les rois du pognon
Toi l’enfant des peuples sans fleur
Toi contre les bombardements
Toi dans l’horreur gardien du cœur
Toi que je garde en testament
Toi sans l’abri quand vient l’hiver
Toi la bière pour ton frère
Toi qui fera de nos cimetières
Des jardins pour la Terre
Toi l’ami Sud-américain
Toi le protestataire gitan
A toi le peuple Khmer
A toi le peuple Afghan
A nos frères, à nos amis
A ceux qu’on a laissé derrière
A ceux que nous reprend la vie
A nos luttes, à nos combats
Puis à ce cœur qui bat
Quand je trinque avec toi
Toi mon frère, toi mon ami
S’il faut partir à la guerre
Contre la pourriture ici
Noter Terre, notre pays
Le cœur est sans frontière
Et sans frontière est ma patrie
Toi qui cherches pas l’identité
Toi qui dis juste l’humain entier
Toi qui fais pas des faits divers
Des règles pour l’humanité
Toi celui qui sous la tiraille
Mets pas sa veste du bon côté
Toi qui changes pas ton fusil d’épaule
Quand le vent commence à tourner
Toi tous les jours contre bêtise
Toi le sourire pour nos enfants
Et puis si nos yeux sont Tamise
Sous les coups de leur dieu l’argent
Toi qui lâches rien, toi qui lâches pas
Jour après jour, toi qui combats
Quel que soit l’enfer ici-bas
Toi qui jamais capituleras
Toi le combattant quotidien
Pour l’avenir de tes gamins
Ouais toi qui montres le chemin
Aux aveuglés par le purin
A ceux qu’on veut laisser en bas
Faudrait pas que la merde remonte
Au nez des hautes sociétés
A ceux-là qui tiennent les comptes
Qui sont toujours du bon côté
De l’autre côté de ta télé
De ces gens-là qui n’ont d’amour
Je crois que le cœur amputé
Quels que soient les vendeurs de soufre
Remueurs de nauséabond
Sont les prénoms du monde entier
Qui font les plus belles nations
Toi l’éduc’ spé, l’instituteur
Toi le paysan au labeur
Toi l’artisan, toi l’ouvrier
Toi qui mets de l’eau sur les fleurs
Et qui baisseras jamais la tête
Toi qui sais que l’humanité
N’a qu’un seul hymne et qu’il battra
Toujours aux battements de nos cœurs
A nos frères, à nos amis
A ceux qui sont tombés trop tôt
A ceux que nous reprend la vie
A nos luttes, à nos combats
Puis à ce cœur qui bat
Quand je trinque avec toi
Toi mon frère, toi l’insoumis
S’il faut partir à la guerre contre la pourriture ici
Pour notre Terre, notre pays
Le cœur sans frontière
Sans frontière est ma patrie
A nos femmes, à nos enfants
A nos cultures piétinées
Par le culte du dieu l’argent
A nos bistrots, à nos amis
A nos ruisseaux indépendants
Aux poings levés contre la nuit
A mes frères, à ma patrie
Et quel que soit le chant des guerres
Qu’ils voudraient bien nous vendre ici
Frangin la Terre est sans pays
Elle est sans dieu et sans drapeau
Que la lumière contre la nuit
Elle est sans dieu et sans drapeau
Que la lumière contre la nuit
Frangin la Terre est sans pays
Je suis l’enfant de France qui porte à l’horizon
Comme un sanglot la flamme de la révolution
Et si la Terre pour moi, non, n’a pas de nation
Que le pays du cœur qui port le fleuron
Des fleurs du solidaire qui unira le chant
De toutes les sœurs et frères, de tous les partisans
Si je suis le drapeau du peuple résistance
De toutes le nations, je suis l’enfant de France
Des médias corrompus et le peuple à la rue
Au monde des marchands toujours qui prostitue
Des pouvoirs qui n’entendent jamais que la violence
Sont bien tristes aujourd’hui, oui les rues de ma France
Il n’y aura d’autre choix que de prendre les armes
Il n’y aura d’autre choix que pour sécher les larmes
De ces peuples éduqués à la stupidité
Il n’y aura d’autre choix que mort des libertés
Ils ont vendu l’enfant, ils ont tué la Terre
Ils ont fait du printemps cet éternel hiver
Qui vient peupler l’assiette toujours des populaires
Du pain des nourricières pour devenir la pierre
Ils ont violé culture, ils ont pourri nature
Ils ont vendu, c’est sûr, ton pays aux ordures
ils ont pris ton boulot contre une application
Pour faire rêver ton môme toujours que de pognon
Contre l’Etat de droit virant Etat du Roi
il faut lever le poing, oui pour changer les lois
Redonner la parole au langage du cœur
Que la chasse aux sorcières soit le spéculateur
Sur la misère des gens, sur les dettes des pays
Quand le cœur résistant lancera l’incendie
De ce règne marchand qui vient violer les p’tits
Du peuple de sans dent qui recherche un abri
Honte à toi tout là-haut au sourire des princières
Honte à toi d’envoyer l’armée des tortionnaires
Sur ton peuple affamé, comment dire sur tes frères
Sur ces gens qui ne cherchent qu’à survivre à l’hiver
Honte à tous ces gens-là qui n’ont plus de notion
Que cette avidité du règne du pognon
Moi, mon patriotisme reste le solidaire
A partager à tous les enfants de la Terre
Je serai le boxeur qui face au matraqueurs
Dépositaires du droit, oui de frapper les sœurs
Et frères de mon pays perdus dans la douleur
Face à la tyrannie des amputés du cœur
Toujours la répression des ouvrières en sang
Pour sauver leur pognon, sauver leur Dieu, l’argent
Toujours les parisiennes peuple collaborant
Des élites au QI, comment dire, du néant
Puisqu’il n’est pas de loi pour faire payer l’impôt
Au milliardaire réseau exploitant du ghetto
Puisqu’il n’est pas de loi que celle du Dieu l’argent
Qui saigne les troupeaux, oui, de collaborants
Tant que tu cliques, ami, eux ils font du pognon
Nourrissant tyrannie pour faire élire les pions
Peuple pris dans la toile pour sa révolution
Faut-il sauver l’étoile par une application
L’avenir le dira mais une chose est certaine
Il faut tuer les rois, les rois de la gangrène
Et crois-moi ces gens-là aux cercueils en dorure
Oui sont bien mieux planqués qu’à l’Elysée c’est sûr
Si les maîtres du monde sont dans les connexions
Oui si la bête immonde, sûr a changé de nom
Peuple héroïnomane de sa triste opinion
Sur les roseaux tristesse, liberté d’expression
Des esclaves de facebook, des esclaves du pognon
Des vendeurs d’accessoires pour meute de troufions
De ce capitalisme, fasciste éducation
Qui fait que réussite rime avec les millions
De milliards connectés pour faire qu’un milliardaire
A leur cou serre encore un peu plus le collier
Pardon si moi j’étais, oui, toujours visionnaire
Quand je sortais la triste #humanité
Pour sauver notre monde, pour sauver notre Terre
Il n’est de solution oui que le solidaire
Et si les lois ici bien tristes grabataires
Ne font que protéger le totalitaire
Pouvoir des médiatiques qui tuera le poète
Qui bien loin de leur fric rêvé d’une planète
Des langages du cœur contre la tyrannie
Il faut croire que nul n’est poète en son pays
Mon pays c’est la France, mon pays c’est la Terre
Et de tous ses enfants elle sera solidaire
Et quand la résistance fera naître lumière
Aux élysées d’obscures qui prostituent la Terre
Je suis l’enfant de France qui porte à l’horizon
Comme un sanglot la flamme de la révolution
Et si la Terre pour moi non n’a pas de nation
Que le pays du cœur qui porte le fleuron
Liberté (x4)
Qu’elle soit nonne ou qu’elle soit putain
Qu’elle soit carbone sous le dessin
Qu’elle soit Jackie ou Marilyn
Qu’elle soit Betty ou Colombine
Qu’elle soit cuisine ou bien Femen
Qu’elle soit coquine aux airs de chiennes
Qu’elle soit travelotte ou bien femelle
Qu’elle soit Saint Trop ou Sainte Chapelle
Qu’elle soit grosse ou bien maigrelette
Qu’elle soit cassos ou Mistinguette
Qu’elle soit sagesse ou bien tempête
Qu’elle soit tristesse ou les pommettes
Qu’elle soit sociable ou solitaire
Puisqu’elle porte toujours la terre
Qu’elle soit vêtue ou toute nue
Qu’elle soit voilée ou dévêtue
Que je t’aime
Oh, que je t’aime
Moi, que je t’aime
Qu’elle soit silence ou casse la tête
Qu’elle soit jouissance sous la pépettes
Qu’elle soit l’éternité en soi
Ou juste un instant avec moi
Qu’elle soit pleurotte ou bien sourire
Qu’elle soit Syncopée de soupir
Qu’elle soit sueur ou bien Chanel
Tenue de soirée ou naturel
Qu’elle soit barrée ou bas résille
Qu’elle soit perlée sous les faux cils
Qu’elle soit fontaine, torrent de pluie
Qu’elle soit féline ou Fellini
Qu’elle soit jouissance ou bien souffrance
Qu’elle soit pardon ou pénitence
Qu’elle soit sanglot sous les rimmels
Qu’elle soit Gréco qui chante Brel
Que je t’aime
Que je t’aime
Moi, que je t’aime
Qu’elle soit des louves ou des chatons
Si quand elle couve sous les tétons
Oui moi c’est toujours l’univers
De quand la Femme devient la mère
Si je crois c’est la terre entière qu’elle porte au ventre
La lumière du miracle des horizons qu’elle vous dessine dans son bidon
Alors moi, si je n’ai que moi, à offrir au ventre je crois de celles-là qui ressemblent à Dieu,
De celles qui font perler mes yeux
A chaque seconde avec toi à faire le meilleur d’ici-bas
Au fond des yeux, Amour je crois, rien n’est plus Dieu que toi et moi
Oh, que je t’aime
Moi, que je t’aime
Oh, que je t’aime
Petites putes ou les religieuses
Les hirsutes ou bien les coiffeuses
Les maniérées, les poissonnières
Les pompières ou les incendiaires
Les amoureuses au cœur pleureuses
Celles qui ont le flingue ou celles qui creusent
Des infirmes aux infirmières
Les pas fut fut ou les lumières
Les classiques ou les exotiques
Qui croient en rien ou les bibliques
Les salopes ou les romantiques
Les psychotropes ou psychotiques
Les paysannes ou les citadines
Celles qui rotent après leur bibine
Les bien habillées de couture
Les rien à foutre de leur dorure
Les hétéros puis les lesbos
Les p’tites mannequines de Mykonos
Les intellos, les justes belles
Les toxicos à leur rimmel
Les activistes, les féministes
Les Bovary, les arrivistes
Les sauvageonnes ou les bringueuses
Les polissonnes ou camionneuses
Les résistantes aux oppressions
De toutes les confessions
Les noires ou blanches, les arc-en-ciel
A mes yeux toutes des tourterelles
Les poings levés de mes concerts
Pour les libertés de mes frères et sœurs révolutionnaires
Puisque la Femme est Dieu sur Terre
Puisque la Femme est Dieu sur Terre
Puisque la Femme est Dieu
Puisque la Femme est Dieu
Puisque la Femme est Dieu
Puisque la Femme est Dieu
C’est la main de l’homme ouvrier
Qu’on voit s’envoler en fumée,
Là, dans les flammes ;
C’est l’histoire de l’humanité ;
Tu sais, c’est quand on bâtissait
L’inatteignable ;
Ce sont les siècles de prières ;
Ce sont les siècles de sanglots
Des Misérables ;
Quand ce que l’Homme a fait de mieux
Part en poussière devant les yeux :
C’est l’impensable !
C’est les hommes morts tombés du toit ;
C’est les charpentes dignes des rois ;
C’est la Beauté…
C’est l’art sacré des mains de l’Homme,
Je crois, voulant parler à Dieu
D’éternité…
Toi, les prières des millénaires,
Toi, les cierges des bords de Seine,
Triste Paris !
Oui, la blessure restera, là,
Gravée dans le cœur, pour que, plus
Jamais, l’oublie…
Je pleure, je pleure, et mes sanglots
Ne peuvent rien contre les flots
Du Ciel en feu.
Toi, qui auras fait écrire Hugo,
Toi, l’abri de Quasimodo,
Touchant les cieux,
Toi, les murs de l’éternité,
Moi, quand j’étais agenouillé,
Chantant Marie !
Toi, qui auras survécu les guerres,
De te voir, luttant les Enfers :
Quelle tragédie !
Que la modernité tristesse,
Dans son pathétisme, toujours,
Vienne à laisser
Mourir en direct cultures :
Y avait pas d’technologie pour
Sauver l’humanité ?
En bord de Seine, 2019 :
Quand l'incendie vient ravager
Mille ans d’humains !
Nos échelles, ami, ne pouvaient
Atteindre jusque sur les toits ;
On n’y peut rien…
D’abord, y a mon église à moi,
Sous les feux des armes des fous,
Virant charnier ;
Et, maintenant, brûlent les toits
De mille ans d’art, dessous les yeux
Du monde entier !
À qui la faute ? Pas au Bon Dieu !
Crois-moi, non, Notre-Dame en feu,
N’est pas biblique !
Elle n’est l’œuvre que de l’humain,
Des gouvernants de ce pays,
De pathétiques…
Ils se cacheront derrière des lois,
Ils se cacheront derrière le droits
Des pourritures !
Qu’ils nous rappellent, la Dame en feu,
Que, de la France, n’est rien de mieux,
Que sa culture…
Dis-moi, quand viendra le procès
Contre l’Etat qui, pour sauver
Ses pauvres sous,
Aura laissé brûler la vie
De mille ans d’art ? On est gouverné
Par des fous…
Toi, qui resteras sur la Terre,
Quand on aura tout détruit, toi,
L’art du sacré,
Toi, la gothique, toi, la baroque,
Toi, le symbole de cette époque
De crucifiés,
Oui, toi, la flèche tombée au feu :
Pourvu qu’un jour, face à nos yeux,
Soit renaissance ;
Oui, pourvu que l’humanité,
Oui, face à la fatalité,
Soit résilience !
Quand les rues de Paris, soudain,
Dans leur chagrin, virent au silence
Des églises,
Devant la tragédie, au sein
Du Saint des Saints, le Saint-Esprit
N’est plus de mise…
Toi, de Paris, reine des fleurs,
Toi, l’autel, accueillant les pleurs
Du désespoir,
Du richissime aux pauvres gens,
À faire de l’athée le croyant,
Par le regard…
Nous pleurons de tristes sanglots,
Qui ne peuvent arrêter les flots
De la tristesse :
De voir Mère de Quasimodo,
Oui, mettre le Ciel en flambeaux,
Sonnant la messe…
De la Mille Ans qui, dans mille ans,
Sera toujours le testament
Du souvenir
Des sanglots des millions de gens
Qui te regardent, les yeux pleurant :
Comment te dire…?
Notre-Dame, tu renaîtras
Pour que, dans dix mille ans de ça,
Vienne un enfant,
Vienne, au devant, lire ton histoire,
Pour comprendre, bien mieux que nous,
L’histoire d’avant,
Que, bien plus que nos tristes vies,
Certaines choses n’ont pas de prix,
C’est l’Histoire,
Oui, qu’on a bien du mal, ici,
À protéger contre la nuit,
Courte mémoire…
Mille ans d’Histoire, partis en feu :
Pourquoi t’as pas pleuré, Bon Dieu,
Un ciel d’orage ?
Histoire que tes sanglots, un peu,
Viennent éteindre l’Enfer des Cieux,
De ce carnage,
De ce ciel, qui ne sera plus
Jamais le même, puisque, perdues,
Vont nos mémoires -
L’histoire des Hommes, pendant des siècles,
Qui auront construit, force des mains,
Oui, notre Histoire…
J’ai pas les mots, j’ai pas les mots,
Et puis, que dire, face à ce monde
Inconcevable,
Oui, où tout se barre en lambeaux,
Mais, surtout, où jamais personne
N’est responsable ?
Un incendie en bord de Seine
Venu brûler l’Histoire de l’Homme,
Moralité :
L’Homme est toujours le criminel,
Triste de lui, oui, de sa propre
Éternité !
Elle a les yeux d’un Rhône coulant des bords de Seine
Le sourire de Gascogne d’un café de Compiègne
La vieillesse d’un Bourgogne au brame sur les plaines
Du chant d’une cigogne chantant sur les Cévennes
Elle a le cœur maquis du gilet résistant
D’un Jean Moulin tapi dans les Vercors du temps
D’une nappe Vichy soudain tachée de sang
Non, elle n’est pas Paris, elle est le paysan
Elle a les yeux d’un bar tabac du populaire
Montluçon ou mon bar font les mêmes prières
C’est Buffon, c’est Rousseau, c’est Balzac, c’est Flaubert
A ceux qui se lèvent tôt, c’est le brame d’un cerf
C’est le chant du rouge-gorge puis du martin-pêcheur
C’est le chant des manifs du peuple travailleur
Qu’il beau temps ou qu’il pleuve des rivières sur nos cœurs
Dans les gorges des fleuves, c’est quand le soleil pleure
C’est l’enfant de la Drôme au clocher de Provence
C’est quand la Baie de Somme ressemble à mon enfance
C’est le fort de Bretagne, c’est Saint-Malo qui trinque
Des villes ou des campagnes, c’est le chant des complaintes
C’est quand tout se finit au fond d’un Finistère
Qu’on n’a plus d’autre choix que combattre les mers
Des plaines ou des montagnes, en été en hiver
Oui, c’est quand l’eau de vie fait combattre l’enfer
Elle a le cœur des plaines et les yeux bord de mer
Des populaires sueurs, des travailleurs des terres
De Marseille à Toulouse, elle fait trinquer les verres
De l’aube qui vous chante les patois de la terre
De l’Ardèche aux Ardennes jusqu’au fond de l’Ariège
Elle est quand, sur Paris, soudain tombent les neiges
C’est quand La Réunion vous enfante un Bas-Rhin
C’est comme une Martinique soudain qui tend la main
Ils l’appellent la Province, je l’appelle la France
C’est le terre travailleur puis c’est cette enfance
Piano jouant Chopin dans les tours des misères
Pour égayer un peu le triste populaire
C’est pisser dans la Meuse que creuse une rivière
Un ruisseau pour aller, oui, voir le bord de mer
C’est le doux du Jura, c’est la Marne en Lozère
Au Luberon qui chante, oui, l’accent de mon père
Elle a les yeux froncés ou la peau de l’ébène
Elle est des Indochine ou de Mostaganem
Elle est le sang mêlé, oui, puisque dans nos veines
Se marient les mêmes sangs, de l’ivoire à l’ébène
Qu’importe national, elle restera l’internationale
Terre d’asile, oui, toujours à mes frères
Elle est de tous pays la plus belle des terres
A qui cherche un abri, garde le cœur ouvert
Et si toujours se pointent les discours pourritures
Pour virer les pédés, les blacks, quand les ordures
Nourrissant des misères, oui, vous jettent en pâture
Ceux qui ne portent pas les mêmes traits aux figures
A ces gens-là il faut tendre le doigt bien haut
Il faut porter toujours, oui, l’unique drapeau
La France face à l’humain, elle ouvre son manteau
Pour donner le sein aux orphelins des drapeaux
Elle est pourquoi je tiens mon histoire bout de bras
Contre tous les fascismes qui gangrènent je crois
Sur les terres imbéciles de leur paranoïa
Contre tous les dandysmes qui gangrènent tu vois
De ces tristes Paris qui se rêvent en London
Qui se rêvent Amérique puis qui pensent que freedom
Sonne mieux que liberté, tristesse de gavage
Au goulot qu’on enfonce dans les cerveaux propage
Toujours la même histoire, alors garde le poing
Levé toujours gamin, levé contre l’empire du rien
Pour l’histoire de ta mère, pour l’histoire de ton frère
Pour celle de ton voisin, pour celle de l’étrangère
Face à l’humain toujours qui voudrait répéter
Le pire de sa nature pour nourrir les charniers
Il n’y a que l’union mariant la différence
Oui qui toujours a fait l’histoire de notre France
Il n’y a que l’union mariant la différence
Oui qui toujours a fait l’histoire de notre France
Elle a les yeux d’un autre temps
Des siècles des mineurs de fonds
De ceux qui tombaient de la mine
Ceux qu’on parquait dans les corons
Elle est pas fringuée à la mode
Il y pas de logo sur son veston
Je crois qu’elle est juste aux antipodes
Comment dire, de sa génération
Abreuvée toujours au fumier
De celles qui aiment trop vendre leurs nues
Non elle tu pourras pas l’acheter
Ma populaire vend pas son cul
Elle a l’odeur des vieux bistros
Elle a l’odeur des prolétaires
Qui savent vous réciter Rimbaud
Autant qu’ils savent ouvrir leur bière
Avec les dents sur des comptoirs
Elle est la meilleure ouvrière
Elle a le drapeau de l’espoir
A l’encre rouge dans ses paupières
Tu pourras voir ses horizons
Qu’aucun pognon ne peut acheter
Tu pourras voir comme un pinson
Au matin qui vient vous chanter
Crois-moi qu’elle met pas de Chanel
Elle a pas de bijoux à porter
Que cette croix montrant le ciel
Tatouée sur son poignet
D’ailleurs elle porte rien du tout
Je crois que l’odeur de sa mère
L’odeur de ceux qui ont pas l’oseille
Mais qui ont le cœur des libertaires
Ceux qui ont les cœurs couleur vermeils
Ceux qui ont les cœurs comme des soleils
Pour venir réchauffer l’hiver
De ceux qui dorment sous les gouttières
Ma populaire
Ma populaire
Ouais, peut-être qu’elle elle a l’air de rien
Elle est pas comme toutes les putains
Qui vendent à tous les fils de rien
Leur gueule ouais sur des sacs à main
Elle a le migrant dans la peau
Elle a le cœur du sans-papiers
Elle a la lumière des flambeaux
Des populaires qui savent brûler
Pour éclairer l’obscurité
Pour éclairer l’obscurantisme
De cette triste humanité
Pour en faire oui des humanismes
Avec son sourire à tomber
Toutes les violences de la Terre
Son sourire à faire rêver
Oui je crois tous les populaires
Elle a le combat dans le sang
Elle a le point levé des luttes
Elle a le regard d’un enfant
D’une espérance face à la chute
Elle le regard qui se tend
Toujours vers celui à la rue
Quand elle lui offre un sentiment
Pour éponger un peu les crues
De ces oubliés des trottoirs
Des destins des désespérés
Ma populaire du désespoir
Elle elle sait vous faire espérer
Avec son air de populaire
De rien
Tu la verrais mon frère
Crois-moi que ça bronche pas au bistrot
Crois-moi quand elle me met la guerre
Pour que je finisse jamais vendu
Que je garde les pieds sur terre
Comment te dire ma populaire
Elle a les yeux d’une incendiaire
A vous faire cramer le pays
Histoire de faire de la lumière
Pour éclairer un peu la nuit
Du triste horizon de la Terre
Non elle elle croit pas aux nations
Du privilège et du pognon
Elle croit pas à cet état roi
Qui met son peuple dans les corons
Au profit de toujours les mêmes
Oui de tous les marchands d’esclaves
Au pouvoir de ces assemblées
Qui mettent le peuple sous l’enclave
Qui viennent racketter ton salaire
Oui toi le fils de la misère
Du berceau jusqu’au cimetière
Faut raquer pour le milliardaire
Elle dit mort aux démocraties
Puisqu’elles sont devenues putains
Qu’on laisse crever dans les ghettos
Toujours engraissée au purin
Pour abreuver le compte off-shore
Puisqu’il faut bien que le seigneur
Sur le dos des courbant l’échine
Fasse du pognon sur la sueur
Puis comme ils sont cons les prolos
Se faire enculer, ben ils aiment bien
Sélection naturel potos
Déterminisme quand tu nous tiens
Il y a pas de gauche, il y a pas de droite
Elle elle dit tous des enculés
Sont bon qu’à mettre des coups de matraque
Sur des manifs d’ouvriers
Toujours de la mort à crédits
Pour enrichir des actionnaires
Elle elle dit c’est quand l’incendie
Qui fera naître la lumière
Elle elle dit qu’il faut tout cramer
Pour mieux recommencer la Terre
Qu’ici il y a rien de bon à garder
Que seul l’amour est salutaire
Ma populaire
Ma populaire
Elle a les yeux des littéraires
Elle a les yeux des révoltaires
Poing levé face à l’univers
Tu la verrais ma populaire
Ma populaire
Ma populaire
Elle a les yeux des littéraires
Elle a les yeux des révoltaires
Poing levé face à l’univers
Tu la verrais ma populaire
Ma populaire
Le soir quand il est tard, dit qu'elle veut plus me voir.
Qu'elle m'laisse seul dans mon froc le poignet désespoir.
Qu'elle m'laisse comme un crevard qui sait même plus crever.
Moi j'ai beau aboyer comme un loup mal luné.
Qui serait passé du loup au p'tit clébard dressé.
Ouai vas-y retiens moi, un jour je vais la frapper.
Quand elle me fait ramper, comme un chien à ses pieds,
Quand elle me fait pleurer, j'sais qu'ça la fait mouiller.
J'sais qu'ça la fait trinquer à foutre des dérouillées,
Sur à tous les piliers de tous les bars clandés.
Qu'on dirait un tonneau qui sait même plus rouler,
Quand elle dit qu'elle veut s'battre puis qu'elle s'met à chialer.
Elle elle met pas d'tissus sur sa gueule pour s'cacher.
Non elle elle a pas b'soin de voiler la vérité.
Quand elle me fait cocu, qu'elle m'dit m'fait pas chier.
Elle elle a juste besoin d'sentir son cœur bruler.
Elle couche avec les filles, avec tout c'qu'on peut p'loter.
Elle couche avec les mecs autant qu'ça peut s'tirer.
Elle couche sur avec toutes les brebis égarées.
Elle elle pourrait baiser l'univers tout entier.
Elle dit qu'elle croit en rien, qu'les verres sur les comptoirs
Qu'elle elle a pas de destin qu'd'sortir le soir,
D'aller trainer la nuit, d'aller trainer les bars,
Quand elle fait peine à voir, ouai ressers lui à boire.
Ouai y'a son cœur qui bat, quand elle est trop bourrée,
Qu'elle te prend par le bras juste pour aller danser,
Elle a les yeux d'un roi, la reine des écorchées.
Elle est mon p'tit vin blanc, elle chante les partisans,
Même quand elle a trop bu Elle est pas d'celles qu'on vend.
Quelque soit le billet elle on peut pas l'acheter
Germaine
Elle a sur son épaule tatoué "liberté".
Quand elle se torche à la gnole tu la verrais s'marrer.
Elle est tout ce que leur fric pourra jamais s'payer.
Germaine
C'est la fureur de vivre, c'est la fureur d'aimer,
Comme une envie de mourir juste pour exister,
Comme une envie d'frapper, comme une envie d'violer.
La Germaine
Elle veut pas d'mot d'amour, elle veut juste un p'tit jour.
Qu'on l'enlève au matin de la laideur des faubourgs.
Qu'on l'enlève à la vie des destins mal écrits.
Dans les bras des couches-tard, le regard urinoir,
Qui pisse son désespoir sur tous les comptoirs.
Elle elle veut pas parler, elle elle veut juste baiser.
Ouai tu verrais sa bouche, comme une bouche de tro-mé,
Qui parle comme de la merde, ouai juste pour te faire chier,
Qui dit qu't'en a dans le froc autant qu'un lévrier,
Qu'elle enquille les whisky, ouai putain laisse tomber.
Quand le fond des pupilles pue l'alcool à plein nez,
Quand elle me met des baffes aux milieux des troquets,
Qu'elle vient m'insulter juste pour me voir prier.
J'dois vraiment être tarré, j'dois vraiment être cinglé.
Quand moi j'en finis par toujours d'en redemander.
Elle a le cœur féminisme à la façon grand-mère,
Celle qui tenait les hommes qui partaient à la guerre.
Elle est pas toutes ces connes qui trainent sur les réseaux.
Non Elle fait pas la pute à la foire pour blaireaux.
C'est pas le capitalisme, les strings dans les cerveaux
C'est plutôt le communisme des frangins du pogo.
Elle a le regards triste des horizons sanglots.
Elle a la croix des christs tatoués sur la peau.
Y'a marqué mort aux cons, y'a marqué mort aux rois,
Y'a marqué mort à dieu et puis mort aux bourgeois,
Y'a marqué gloire à ceux qui pourraient la violer,
Viens voir au fond des chiottes ouai si tu veux tenter.
Comme une envie d'frapper, comme une envie d'tuer,
Comme une envie d'mourir, comme une envie d'aimer,
Des rasoirs aux poignets juste pour dessiner,
Comme une envie d'se jeter face à l'éternité.
Elle dit qu'elle veut s'barrer comme une bouche de tro-mé,
Elle dit qu'elle veut s'flinguer, comme une envie de pisser,
Elle dit qu'elle veut mourrir, elle dit qu'elle veut, elle dit qu'elle veut crever !
Germaine hey hey hey !! hey hey hey hey hey !!
Germaine hey hey hey !! hey hey hey !! hey hey hey !!
Elle est garçon pigalle, elle est garçon boucher,
Elle est née germinal, elle est née bérurier.
Elle est l'anti-sociale de mes nuits torturées.
Elle est comme une étoile, ouai qui serait mal lunée.
Quand elle roule des gros joints dans tous les bars clandés,
Comme une tristesse au poing, garde le poing levé.
Elle a pas de religion, que celles des thénardiers,
Celle des sans pognons, des générosités.
Aux époques des putains qu'on la chatte bon marché.
Elle elle a les destins du combat du guerrier.
De ceux là qui n'ont rien que leur cœur à donner.
De ceux là qui n'ont rien que leur cœur à s'aimer.
Elle est des camarades, elle est des cœurs sacrés.
Quand les autres tombent en rade, elle continue d'rouler.
Elle est comme un drapeau, comme si t'avais planté,
Au milieu du bistrot la statue liberté.
Germaine aine !! Germaine aine aine aine !!
Germaine aine aine !! Ouai hey hey hey, hey hey...
Si c’est écrit des amours quelque soit le feu
Si il y en a toujours un des deux sur les braises qui peut plus souffler
Si tout fini au cimetière quand les yeux virent au bord de mer
Tous les amours finissent un jour par échouer
Si on finit tous comme des cons sans horizons dans du béton
Sur la gueule si on finit par se cogner
Si toutes les chairs un jour reviennent à la poussière ou si tout revient à la terre
Si on n'est que là l'éternité
Tu sais je crois tous les intimes virent aux sanglots au bout du fil
Un jour ou l’autre sûr qu’on sera des étrangers
A s’envoyer par satellite histoire de se dire qu’on est quitte
Des mots d’adieux oui par texto comme des paumés
Quelque soit les pays qu’on se sera inventés, les enfants qu’on aura fait
Oui l’amour vire à l’amitié
Tu sais sans toi je pourrais pas ici-bas ou dans l’au-delà
Tu sais je crois que les soleils peuvent briller
Qu’à tes côtés
Je resterai
Je te promets, même si c’est dur, de pardonner l’impardonnable que tu m’as fait
Putain je te jure je te pardonnerai
Que je serai pas comme ces connards qui ont pour besoin que de posséder
Comme tous ces cons qui supportent pas la liberté
Que je tiendrai bon oui même si toi tu me fait ramer comme un galérien
Moi j’irai au bout du monde pour te chercher
Si la vie te prenait à moi, oui même si j’avais plus le choix que t’oublier
Tu sais que moi je combattrai
Loin des yeux, oui mais près du cœur, comme un paysan aux labeurs
Tu sais nos terres toujours moi je cultiverai
Quelque soit nos amours qui meurent, l’insurmontable des douleurs
Tu me connais moi j’ai le cœur d’un ouvrier
Je finirai pas par bégayer oui nos amours chez les huissiers
Comme ceux qui n’ont que leur malheur à dégueuler
Puis même si je vais voir les putains, quand je suis bourré, quand je suis torché
Si je fais que leur dire putain que je t’aime à en crever
A tes côtés
Même si tu veux plus me garder
A tes côtés
Je resterai
Si l’amour fait quitter la terre s’il fait surtout saigner l’artère
Face à l’abîme quand il y a qu’un pas faut s’y jeter
Quand tu voudras marier ta chair à d’autres vents d’autres hémisphères
D’autres que moi pour faire oui les guerres des tranchées
Quand t’auras le cœur arraché, quand nos amours auront cassés,
Quand t’auras plus l’envie que de tout tabasser
Puisque je crois tous les fertiles un jour ou l’autre virent à l’aride
C’est la nature puis surtout vire au fumier
Quand tu seras perdu en mer quand tu chercheras la lumière dans la tempête
Pour aller voir l’autre côté
Que cette étoile aura cramée,
Qu’il ne restera pour briller dans le ciel noirs de nos amours faut pas lâcher
Quand déborderont les rivières sur tous les fards de tes paupières
Au fond des mers quand le cargo aura coulé
Oui quand se noieront nos paupières au confluent des mortuaires
Tu sais la vie me mènera à tout jamais
A tes côtés
A en crever
A tes côtés
Je resterai
A tout jamais
Tous les dimanches au coin d’une cheminée sans feu
Je me revois gamin des sourires dans ses yeux
Elle parle plus beaucoup, elle me fixe sans voix
Ça sent l'usure aux yeux et le sapin parfois
Elle parle de ces choses qui veulent pas dire grand-chose
Du triste des jardins qui feront plus de roses
La radio est trop forte et l’odeur est moisie
A ce temps qui emporte l’odeur du pot-pourri
Elle radote des aigreurs, elle pleurote sa misère
Puis soudain triste morte elle vous parle de sa mère
Quand elle marche la Vieille elle ressemble à l’Enfer
Le dos courbé pour dire : « ramène-moi à la terre »
Ma Vieille
C’est elle qui perd la tête et c’est moi qui ai mille ans
Et dire que tous les vieux ont eu un jour vingt ans
Ces muets qui entendent rien, dire qu’ils chantaient avant
Ma Vieille
Comme un fruit trop pourri ouais que le temps emporte
Un jour on finit tous sans les clés à la porte
Les ports ne sont pas faits pour garder les épaves
La vie est sans pitié pour ceux qui ont passé l’âge
La Vieille elle sait plus bien où elle en est la Vieille
Avec ses mains flétries, avec ses pieds pourris
Avec ses yeux fuyants et sa voix qui vacille
Son dos courbé portant les mémoires des familles
Elle est cœur du troupeau des modernes la Vieille
Dans ses albums photos c’est la mort qui sommeille
Ces choses d’où l’ont vient, qui coulent dans nos sangs
Elle a peur de mourir mais se meurt à chaque instant
Quand la viande à le cuir, le cuir fripé des vagues
Quand l’animal s’en va mourir auprès des vagues
Quand on comprend plus rien mais tu sais qu’on comprend
Que la fin du chemin n’en est plus pour longtemps
Elle ressemble aux églises, elle ressemble à la mort
Elle ressemble aux Marquises qui ont perdues leur porte
Y'a que des testaments dans les yeux de nos vieux
Plus on rejoint la fin et plus on croit en Dieu
Solitaire sous la terre tout fini dans la cage
On se retourne un jour avec ses mille ans d’âge
La Vieille elle se voyait plus loin que cette chambre morte
Où l’on attend que l’on vienne vous chercher
Faudrait pas être en retard pour votre enterrement
Ma Vieille
Je revois dans tes yeux comment t’étais avant
Ma Vieille quand toi t’aimais encore oui les enfants
Quand c’était pas encore la mort à tous les temps
Ma Vieille
Il y a qu’à voir un peu comme on te l'a bien rendu
Aux abattoirs pour vieux où l’on stocke la viande
Ces vieux qui nous font chier faut bien qu’on leur rende
Ma Vieille
Ma Vieille
Elle est d’un autre temps, elle sait plus bien l’époque
Elle sait même plus comment je m’appelle
Ma Vieille
Parfois le téléphone sonne au loin du silence
Mais ce n’est pas pour elle c’est pour une autre morte
Et dire que très bientôt nous on sera comme eux
Las, à bégayer comme des volcans sans feu
Des amours emportés aux portes des adieux
Ma Vieille
Alors viens, on se danse comme on dansait avant
Un vieux slow comme au temps où j’étais ton enfant
C’est toi qui perds la tête et c’est moi qui ai mille ans
Et dire que tous les vieux ont eu un jour vingt ans
Ces muets qui entendent rien de ce qu’ils chantaient avant
Je revois dans tes yeux comment t’étais maman
Oui ma Vieille
C’est un peu de Jimmy puis c’est un peu de Brel
C’est un peu Barbara qui vous prend sous son aile
C’est un peu de Cerdan, c’est un peu de Gabin
C’est un peu Depardieu, c’est un peu de Verdun
C’est un peu de Deneuve, c’est un peu de Delon
C’est un peu de nos vieilles, un peu de nos darons
C’est un peu de Bardot, c’est un peu de Godard
Un peu de la Moreau, un peu de nos comptoirs
C’est un peu l’Amérique au cœur de Pontarlier
C’est quand le cœur panique, qu’on voudrait bien sauter
C’est un peu nos parents, c’est la fin d’une époque
C’est un peu quand les gens s’embrassaient sur du rock
On a tous dans nos cœurs un peu de Tennessee
On a tous dans nos cœurs l’envie d’avoir envie
Comme on a des parents, comme on a qu’une seule vie
On a tous dans nos cœurs quelque chose de Johnny
C’est les fils de l’usine, c’est les gens des marchés
C’est les chants de la mine qui montent sur une Harley
C’est les chants de Verdun, c’est ceux de Knokke-Le-Zoute
C’est comme un orphelin qui va de route en route
C’est le ringard qui emmerde le dandy parisien
C’est chanter en français quand on se rêve ricain
C’est les perfectos noirs accrochés aux santiags
C’est chanter Noir c’est noir comme un Printemps de Prague
C’est la force du cœur de ceux qui ont pas les mots
C’est le cœur des bandits, c’est le cœur des prolos
Pour se dire que l’on s’aime, c’est ceux qui ont que les poings
Qui ont que des chrysanthèmes pour unique destin
On a tous dans nos cœurs quelque chose de Tennessee
On a tous dans nos cœurs l’envie d’avoir envie
Comme on a des parents, comme on a qu’une seule vie
On a tous dans nos cœurs quelque chose de Johnny
C’est comme un 3,5 tonnes qui aurait quitté la route
C’est comme une Davidson qui a l'réservoir qui goutte
Aux yeux de Gabrielle, aux yeux de tous ces gens
Qui regardent le ciel puis qui pleurent en chantant
On a tous dans nos cœurs un peu de Tennessee
On a tous dans nos cœurs l’envie d’avoir envie
Comme on a des parents, comme on a qu’une seule vie
On a tous dans nos cœurs quelque chose de Johnny
Il se lève au matin au lever du printemps
Le soleil de Provence fend le ciel d’un passant
Il y a du Van Gogh qui pleure à ce tableau
Il se lève au jardin pour faire couler de l’eau
Pour nourrir l’olivier puis pour nourrir la terre
Il regarde l’oiseau qui vient chanter prière
Il doit penser c’est sûr à ceux qu’on laisse ici
Des coups puis des blessures puis comment dire la vie
Il mange sous le soleil oui le pain de la terre
Il regarde le ciel puis il fait la prière
Sans un mot je crois bien oui qu’il parle avec Dieu
Qu’il parle de ces siècles qu’ils passeront tous les deux
Il regarde le temps qui coule doucement
Et qui a coulé si vite qu’on a pas eu le temps
Pas le temps de bien voir ce que l’on fait ici
Pas le temps de savoir que c’est déjà fini
Il marche dans le jardin il regarde les fleurs
Qui sortent de l’hiver puis qui ouvrent leur cœur
Les peuples des insectes qui lui font des sourires
Aux effluves des parfums il se souvient du rire
Et sa mère qui lui fait soudain mouiller un peu
Les yeux de sous l’écorce de la vie, le vieux
Il ressemble soudain au visage d’enfant
C’est mille ans qui retrouve la gueule de ses vingt ans
Le printemps est si beau quand la vie recommence
Ce qui fait l’existence qui reprend tout son sens
Tout quitter maintenant pour ne garder que lui
Que le doux souvenir d’un printemps qui sourit
Il est là comme un roi oui qui refait ses guerres
Il est là comme un roi qui contemple la Terre
Il est là comme un roi au siècle d’infini
Comme un souffle du vent au printemps qui lui dit
Les terres de l’existence auront été fertiles
A la mémoire ton encre qui reste indélébile
Des visages qu’on a pas vu, des sonates du temps
Qui vous chantent soudain le retour d’un printemps
Quand la vie recommence il est l’heure de partir
Quand il n’ait non plus rien qu’il n’ait plus rien à dire
Il a coupé son bois il a passé l’hiver
Pour repartir au printemps rejoindre sa mère
La journée est passée, elle était belle je crois
Elle me rappelle assez mes amies d’autrefois
Celles dont on se souvient quand le temps est venu
Venu de dire adieu, adieu au temps perdu
Il se couche au coucher du soleil au printemps
Au silence des rêves il se couche en sachant
Que l’heure est au voyage du retour sur ses terres
De retrouver sa mère, de retrouver ses frères
Il s’endort au bout du silence des dieux
Prend le dernier bateau pour l’infini brumeux
Un bateau pour un ciel pour rejoindre la terre
Il voulait s’endormir à côté de sa mère
Il s’endort au repos au silence des dieux
Prend le dernier bateau dans l’infini, le vieux
Un bateau pour un ciel pour rejoindre la terre
Il voulait s’endormir à côté de sa mère
Il a eu l’existence de ceux qui existent plus
Ceux qui portent en eux l’infini et bien plus
La mémoire des pays, la mémoire des campagnes
De ceux qui ont fait la guerre puis les camps d’Allemagne
De ces gens là qui ont le courage dans le cœur
Pas besoin de légion pour ceux qui ont l’honneur
Au fond des yeux de ceux dont on sait les profonds
Les profondeurs de ceux qui ont les yeux du charbon
De ceux à qui la vie n’a rien donné d’offert
De ceux qui ont dû se battre pour protéger leur terre
Pour protéger leur terre et puis la terre des autres
La mienne et puis la tienne, puis comment dire la nôtre
Ceux-là à qui la vie toujours n’a fait que prendre
Mais qui se sont battus s’échinant à reprendre
Pour mettre dans l’assiette des enfants de l’exil
Un peu d’espoir peut-être et puis les terres d’asile
Mohamed, Mohamed, c’est mon prophète à moi
C’est tel hajj c’est celui qu’on appelait Bouhia
Mohamed, Mohamed, c’est le père de ma mère
Il s’appelait Bouhia et c’était mon grand-père
Le grand-père, le grand-père, le grand-père est parti
C’est un siècle d’histoire qui rejoint l’infini
De ces histoires, de ces voyages au bout des nuits
Qui prennent des bateaux pour construire des pays
Il a tenu cent ans comme tiennent les vieux chênes
Les oliviers le savent ils connaissent la peine
Des destins qui traversent et contrent tous les vents
Qui tiennent comme un phare au-devant les courants
De ces générations qui mettaient pas des voilent
Aux gueules de leurs jeunes filles, au visage de ma mère
De ceux qui gardaient leur intérieur au fond d’eux
De ceux là qui savaient ce que vous font les guerres
Il était dix-neuf-cent seize on y revient
Sur les terres Zemmora, sur les terres des destins
Qui sont nés d’un pays puis qui ont fini d’un autre
Ceux qui toujours du cœur resteront les apôtres
Il avait fait trois guerres pour finir à l’usine
L’écorce populaire qui vous marque l’échine
Les camps d’Allemagne et puis les tristes de l’Indochine
Le retour au pays puis la guerre d’Algérie
De ces chairs que l’ont placent toujours en premières lignes
Puis qu’on rappelle un jour pour rejoindre la mine
De ceux là dans l’oubli qui construisent nos pays
Puis qui rossent leurs fils qui parlent mal aux mairies
A Djamel, à Nacer, à ma mère, à Benaouda
A Mok, Rachida, à Lili, à Nadia
A ma grand-mère puis a le monde entier je crois
A mon grand-père comme on dit chez nous à Bouhia
Mohamed, Mohamed, c’est mon prophète à moi
C’est tel hajj c’est celui qu’on appelait Bouhia
Mohamed, Mohamed, c’est le père de ma mère
Il s’appelait Bouhia et c’était mon grand-père
Le grand-père est parti, le grand-père est parti
C’est un siècle d’histoire qui rejoint l’infini
De ces histoires, de ces voyages au bout des nuits
Qui prennent des bateaux pour construire des pays
Toi qui as eu l’existence dont on fait les romans
Les épopées des guerres des épopées du temps
Toi qui venais des siècles oui des guerres à chevaux
Te voilà au printemps reparti pour là-haut
Toi qui as tenu cent ans comme tiennent les vieux chênes
Saches qu’à ton jardin aux murmures de nos peines
Les oliviers te chantent comme on chante un héros
Ta légion d’honneur toi tu l’as dans la peau
T’avais séché ta larme quand t’avais vu télé
Oui la légion d’honneur pour des stars de ciné
Toi qui l’as jamais eu, c’est normal c’est ainsi
Oui que marche le monde comment dire nos pays
En toute humilité si nous chantons ton nom
Dans les villes comme un chant d’éternelles oraisons
Dans les villes du pays pour qui t’as fait trois guerres
Si nous chantons ton nom comme on fait la prière
C’est pour te rendre un peu, même si ridicule
Je ne pourrai jamais te rendre le pécule
De cette histoire que toi tu as semé un jour
Toi qui avais pris l’aller sans le billet retour
C’est pour vous dire à tous mes amis, ma famille
Que si moi j’ai la chance de faire des feux qui brillent
C’est parce qu’un jour un homme a traversé la mer
Comme hymne à la vie et c’était mon grand-père
Toi le sourire du vieux, toi le cœur de l’enfant
À toi qui priais Dieu pour combattre le temps
À toi le cœur du vieux au sourire de l’enfant
Te voilà dans les cieux au souffle du printemps
Nous te disons adieu ou plutôt aurevoir
En revoyant tes yeux qui nous content des histoires
De notre histoire commune puis de l’histoire de l’homme
Les racines de ces chênes qui font l’humain en somme
Je te dis dernier mot avant que le silence
Je te dis dernier mot avant oui ton absence
Ne m’emporte mes mots au souffle du printemps
Emporte ton radeau dans les brumes du temps
Dans ton dernier voyage si tu vois de là-haut
Puisque c’est à la terre que retournent nos sanglots
Saches bien que tu as planté dans ce bas monde
Ces choses qui vous disent bien plus loin que les tombes
Là où tu es parti nous laissant orphelins
Nous laissant triste nous, l’océan dans nos mains
Je sais que tu m’entends d’où tu es le héros
Toi le père de ma mère, je te dis à bientôt
Mohamed, Mohamed, oui c’était mon grand-père
Mohamed, Mohamed, il avait fait trois guerres
Mohamed, Mohamed, toi le père de ma mère
Je sais que brûlera à jamais ta lumière
Y’a les quartiers de Watts et puis y’a Medellín
Il y a dans ma mémoire (ouais) Malik Oussekine
Il y a ceux de Charonne, y’a tous ceux d’en bas
Il y a tout ce pourquoi le poing se lèvera
Y’a nos tristes conforts, y’a nos p’tits culs bourgeois
Y’a l’odeur de la mort puis y'a ce qui sent pas
Y’a la sueur des peuples et nos déodorants
Y’a l’odeur des parfums puis l’odeur de l’argent
Y’a les rêves que l’on fait puis y’a quand on rêve plus
Quand même de respirer, il y a quand on peut plus
Quand y’a plus de bons dieux pour vous voiler la face
Quand y’a plus que vos yeux pour pisser une trace
Y’a les fleurs que l’on offre au sourire inconnu
Ces choses qu’on apostrophe pour des malentendus
Pour réveiller les vieux, y’a les cris des enfants
Y’a quand on est heureux puis y’a les testaments
Y’a l’Occident qui poste ses photos de vacances
Y’a toujours l’indécence du progrès décadence
Y’a ceux qui crèvent la dalle puis les millions qu’ils font
Sur le dos des esclaves qui rêvent que de pognon
Y’a Martin Luther King, il y a Mandela
Il y a Rodney King, il y a Che Guevara
Sûr qu’il y a Lady Di et puis Mère Thérésa
Ceux qui offrent leur lit, ceux qui pètent dans la soie
Il y a les droits des femmes et puis les moyens-âges
Il y a le chant de l’âme puis les chants de la rage
Y’a les guerres des bons dieux puis y’a les guerres des livres
Puis y’a toujours tous ceux qui ne savent que suivre
Dans les sanglots d’Alep, je crois qu’il y a tout ça
Y’a comme un violoncelle qui chante l’opéra
Quand le ciel pleure des bombes sur des gamins qui lancent
Des cailloux vers le ciel comme une indépendance
Il y a « Levez les poings contre leur pognon roi »
Il y aura le jour où le peuple se lèvera
Dis-moi qu’est-ce qu’on attend pour les révolutions
Que l’oiseau dans le vent retrouve l’horizon
La Maria c’est la bière au whisky qu’on marie
Qui fait chanter les airs de Hambourg à Paris
Qui fait chanter l’amour aux amours qu’on se dit
Qu’on se dit dans les bars de Hambourg à Paris
La Maria, tu sais bien c’est celle qu’on marie pas
C’est celle qui vous sourit avec des airs d’opéra
Comme Hambourg et Paris soudain qui se marient
Comme un Alléluia aux airs d’Ave Maria
Oh non toi la Maria, toi tu la connais pas
Si tu la connaissais tu pleurerais je crois
De voir tant de beauté mariée dans les draps
À vous en faire chialer des océans je crois
On s’était rencontré sur la place d’Hambourg
On s’était rencontré tous les deux triste jour
De ces jours-là de pluie nous deux qu’on s’était dit
Qu’on y passerait nos vies qu’à se parler d’amour
Maria m’avait dit qu’elle voulait voir Paris
Loin des larmes d’Hambourg Maria m’avait dit
Qu’elle partirait loin du port de ces marins sans port
S’en aller avec moi pour aller voir Paris
Alors, j’ai attendu, au matin, sur le port
Avec mes fleurs à la main, avec le diable au corps
Alors, j’ai attendu, la Maria elle est pas venue
Elle m’avait dit qu’elle viendrait puis moi j’y avais cru
La Maria, c’est la servante de mes bières, la Maria
La Maria, quand elle danse un tango, la Maria
Quand elle montre ses seins à tous les bars du port
La Maria je crois qu’elle sait que moi je l’aime encore
Alors moi je fais semblant qu’elle me plaît plus, la Maria
Je lui dis que je suis amoureux d’une autre fille de joie
Mais je crois bien que la Maria non elle ne me croit pas
Elle sait bien la Maria que je l’aime encore je crois
Mais c’est pas moi qui l’aime c’est mon cœur qui veut pas
C’est mon cœur qui veut pas l’oublier la Maria
Faut pas croire qu’on est cons de bêtise mon cœur et moi
On est juste cons d’amour, d’amour pour la Maria
Puis mon cœur qui sait pas et puis qui sait qu’elle lui refera
Qu’elle lui refera les horreurs qu’elle vous fait la Maria
Moi j’crois juste qu’on aime bien un peu trop souffrir parfois
Alors c’est pour ça qu’on en redemande, qu’on en redemande de la Maria
La Maria dans les ports c’est celle qui se marie
Qu’à des marins sans port ouais c’est celle qui vous dit
Qui vous dit de l’opéra avec une douce voix
Ouais qu’on croirait entendre le bon dieu, la Maria
Mais ma Maria à moi elle a pas fait de Jésus-Christ
À moins que si la Maria elle doit tenir de Marie
Quand on lui sortira des reins l’avenir de la Terre
Quand elle fera un gamin on connaîtra pas le père
Et puis te voilà, toi qui ressembles à la Maria
Avec ton cœur en croix ton cœur de Traviata
Avec ton cœur tatoué aux amours sous la croix
Pour un soir pourquoi pas toi tu seras ma Maria
On s’était rencontré la Maria et moi
Sur un air de tristesse sur un air d’opéra
Alors prends garde à toi alors prends garde à moi
Prends garde à ces sourires qu’elle vous fait la Maria
Terrible dieu qui vous parle et puis c’est l’opéra
De Wagner qui marie Schubert, la Maria
La Maria elle ressemble à ces vierges Marie
La Maria elle aime bien faire la putain aussi
Quand elle montre ses seins dans les bars la Maria
C’est quand l’Alléluia devient l’Ave Maria
C’est le bon dieu qui vous parle à faire pleurer les reins
De tous les porcs du monde, de toutes les putains
Et puis si c’est pas toi si t’es pas la Maria
Et puis si t’es pas d’Hambourg si toi t’es juste là
Dans le bar avec moi dessous le ciel en croix
Aux mots d’amour qu’on se dit qui sait qu’on s’aimera
Comme on s’aime à Hambourg, comme on s’aime à Paris
Comme on s’aime tout court sous le ciel qui vous dit
Que l’on soit de Hambourg, que l’on soit de Paris
Que c’est toujours l’amour qui fait le ciel en pluie
La Maria c’est ma blonde puis c’est ma brune aussi
La Maria c’est de la bière pour les marins sans le port
De Berlin ou d’Hambourg la Maria c’est de l’amour
C’est mettre du tango au cœur des gens du Nord
La Maria avec ses airs de putain d’Ave Maria
La Maria elle a pas voulu se marier avec moi
Elle, elle veut juste qu’on couche des Maria-couche-toi-là
Pour faire pleurer mon cœur oui d’amour la Maria
Que les putains d’Hambourg, de Paris ou d’ailleurs
Qu’elles viennent boire avec nous pour éponger le cœur
De ces marins perdus dans les bars de ce port
À nos amours perdus oui moi je trinque encore
À la santé des amours, à la santé de la bière
Des filles montrant leurs seins qui gardent le cœur ouvert
Moi je trinque à toi putain qui m’a fendu le cœur
Et tant pis pour Lennon si c’est Hambourg qui pleure
Si ça devient Varsovie quand se perdent les cœurs
Moi je veux de l’amour, je veux de l’amour et tant pis si j’en meurs
Dans les bras des putains d’Hambourg ou bien d’ailleurs
Dans tes bras mon amour c’est toujours moi qui pleure
Avec mes yeux d’Hambourg, avec mes yeux maudits
Par tous ces mots d’amour qu’elle m’a dit sous la pluie
Sous les pluies des amours, sous les pluies de Paris
De Cherbourg ou d’ailleurs, de Hambourg à Paris
De Paris, de Cherbourg ou de Saint-Pétersbourg
Toutes les pluies du monde ressemblent à la Maria
Ressemblent au ciel d’Hambourg quand je pleure mes amours
Mais si la Terre est ronde on se retrouvera
À Paris, à Cherbourg ou à Saint-Pétersbourg
Toutes les filles du monde s’appellent Maria
Alors tant pis bon dieu si t’es pas la Maria
Si tu veux bien te marier pour un soir avec moi
Perdu dans les bars russes à pleurer la Maria
Les yeux noyés des crues des larmes de vodka
Quand soudain je l’ai vu comme un air d’opéra
Quand je t’ai aperçu t’étais la Petrushka
Elle avait les yeux clairs de ces pays là-bas
Qui font fondre les neiges des terres de la toundra
Elle avait le regard des sibéries je crois
À faire du Nijinski oui d’une planche en bois
A danser dans la nuit tes yeux de Petrushka
Resserres moi l’ami que mes yeux se noient
Resserres moi l’eau de vie des yeux Bratislava
Les yeux de ces pays où quand l’hiver est froid
A la lie dans les lits oui l’amour ça se boit
Comme un soleil de nuit, comme un soleil de toi
Quand le ciel infini de tes yeux morts de froid
Perdu dans les bars russes je revois Petrushka
J’ai le cœur au goulag pour Raspoutine parfois
Quand elle danse avec d’autres oui tu sais Petrushka
Puis quand moi j’en oublis mon communisme à moi
Quand je suis là comme un con perdu dans la vodka
Que j’en deviens Noureïev ou bien Plissetskaïa
Que je suis Diaghilev pour lui payer je crois
Un peu tout ce qu’elle voudra
Oui crois-moi qu’elle l’aura
Mais elle, elle veut rien d’autre qu’un peu d’amour tu vois
Perdu dans mes bars russes ma poupée russe à moi
Tu sais les autres ils disent qu’elle est trop belle pour moi
Elle elle dit qu’elle s’en fou des autres Petrushka
Que les autres ils sont jaloux et qu’elle elle est qu’à moi
Mais moi je sais qu’elle me ment, qu’elle dit juste ça comme ça
Pour que moi j’ai pas trop mal quand elle va Petrushka
Dans les nuits, dans les lits, de tant d’autres que moi
Il faut bien se chauffer quand le cœur à trop froid
Sortie du cirque Gruss ma poupée russe à moi
Quand elle couchera ailleurs, oui peu m’importera
Qu’on monte, qu’on démonte, ma porcelaine en bois
Tu sais moi j’ai pas honte de son libre tu vois
Petrushka c’est un peu mon communisme à moi
Elle elle prend tout ce qu’elle veut sans demander je crois
Les garçons puis les filles, tout ce qui passe par là
Elle est pas difficile oui tu sais Petrushka
Tous les cœurs du monde elle en fait des polkas
Puis quand la neige tombe sur ma joconde à moi
Moi j’en suis Nijinski moi j’en suis fou tu vois
Dans les rues de Paris à faire des opéras
Quand elle me gueule dessus putain comme un putois
Et quand elle a trop bu et qu’elle tient plus tu vois
Debout comme une statue qui a les yeux qui se noient
Que soudain c’est la Baltique, que c’est la mer noire à moi
Je te prendrai dans mes bras dans tous les bars de joie
Pour y faire des soleils danser la polka
Pour y boire, pour y boire, y boire comme des soldats
Pour y boire l’infini avec toi Petrushka
Si toi t’es Venise que t’as les yeux qui se noient
Puis qui font des tamises aux terres de la toundra
Si ça devient Stravinsky mon Essénine à moi
Quand dans les yeux la pluie rend triste la vodka
Elle est embuée dans le bain
Elle est l’essence des parfums
Elle est la rosée du matin
Ma magnifique
Faut voir quand elle donne le sein que je redeviens comme un bambin
Il y a qu’elle qui fait que j’ai peur de rien
Ma magnifique
Elle est la beauté des Vinci, des Rembrandt, des Botticelli
C’est pas Picasso, pas Dali
Ma magnifique
Dessous les draps quand elle me dit le chuchotement d’une eau de pluie
Qui coule dans ses yeux poésie
Des magnifiques
Elle a les yeux d’une hirondelle à faire rougir les Gabriel
Mon ange à moi, ma tourterelle
Ma magnifique
Le soleil peut se recoucher, puis toi tu peux te rhabiller
Puisque rien ne peut égaler
Ma magnifique
Elle est pourquoi j’ai pas flingué ma tête il y a longtemps tu sais
Pourquoi moi je l’ai statufiée
Ma magnifique
Tableau d’un instant quand les crues viennent inonder son cœur perdu
C’est la Vérité dévêtue
Ma magnifique
Elle est comme un fruit défendu quand soudain elle se défend plus
Elle est l’automne quand il a plu
Ma magnifique
Elle est de toutes les saisons, elle a le corps de l’horizon
Qu’on veut juste remplir son bidon
D’un magnifique
C’est comme un big bang dans mon cœur
Un moine qui mari la bonne sœur
C’est comme un Pierrot à Honfleur
La magnifique
Je crois qu’elle est le saint des saints
De toutes les saintes femmes les putains
Elle est la vieillesse d’un bon vin
Ma magnifique
Elle dit des bêtises grosses comme elle
Puis elle rougie comme une chandelle
Qu’avec elle le superficiel est magnifique
Elle est de mes yeux la prunelle
A la prune ou la mirabelle
Elle est le meilleur fruit du ciel
La magnifique
Qu’elle soit nature ou bien rimmel qui coule à faire pleurer le ciel
De ses yeux oui de tourterelle
La magnifique
Elle s’envole un peu trop parfois dans les cieux
Ou bien dans les draps des rivières pour noyer je crois des atlantiques
Puis elle revient, sourire en coin, se faire pardonner le chagrin
Que nous deux, ouais, on s’est fait pour rien tout ce tragique
De mes sanglots elle fait le vin comme une ivresse vous prend la main
Pour de la nuit jusqu’au matin faire des bibliques
A en devenir religieux
A genoux à prier ses yeux
A vous faire croire oui au bon dieu
La magnifique
Elle a les yeux qui font croyant les siècles de ces tristes gens qui n’ont pour vie que le néant
La magnifique
De la laideur elle vous en fait, de nos pauvres cœurs à pleurer, de nos tristes humanités, nos pathétiques
Elle aime souvent se faire la belle, elle est colombe à tire d’aile
Tu sais qu’importe sous quel ciel
Ma magnifique
Elle a la beauté des dentelles
Elle a la couture éternelle
Elle a le regard d’un soleil
La magnifique
Comme un instant fait l’éternel
Elle est pourquoi la Terre est belle
Elle a dans le regard le ciel
Des romantiques
De ceux là qui n’ont besoin que de se noyer dans les yeux de l’autre oui pour croire en Dieu
Pour y voir des magnifiques
Et moi quand j’arrive au matin
Que je la vois dans son train-train
C’est tous les jours que je prendrai le train
Pour l’Amérique
Là dans le ventre du destin
A mettre des coups de pieds, des coups de poings
A se battre comme un galérien
Dans l’Atlantique
Un bout d’amour, un bout de rien pour combattre les lendemains
Qui font que la vie tous les matins c’est pas magnifique
Un jour je lui ferai un gamin
Un p’tit amour, un p’tit Damien
Pour un infini dans l’écrin
De ma magnifique
Pour voyager toujours plus loin
Pour faire des rires de nos chagrins
Pour faire d’un bourgeon un jardin
Un magnifique
Mais qu’il sera beau notre chérubin
Mais qu’il sera beau le petit bambin
Qu’on aura même plus besoin de rien
Ma magnifique
Quand je vois son ventre comme un dessin
A faire pâlir tous les Rodin
J’arrive même à me dire que l’humain
C’est magnifique
Anatoline dis-moi qu’allons-nous faire ensemble
Dans ce monde qui bat jusqu’au cœur de mon ventre
Est-ce qu’on pourra un jour mettre à jour cet amour
Qui ressemble au démon qui nous appelle à l’ombre
D’ici moi je vois Dieu aux caresses de l’âme
Quand tu mets tant de venin d’oxygène à la flamme
Si nous ne faisons qu’un, mort aux cons, mort au monde
Qui n’ont pour seul destin que brûler les Jocondes.
Qu’importe leur morale, qu’importe les poncifs
De leurs éducations nous sommes le récif
Face au conventionnel de leurs tristes prisons
Ils ne sont que frontière et nous sommes l’horizon
Si tu es mon miroir je serai l’impossible
À voir par le regard nous serons l’invisible
À leurs yeux trop stupides pour comprendre les cieux
Impossible aux cupides de leur triste bon dieu
Nous serons le plus beau des tableaux de l’humain
Comme un pinceau d’amour l’amour soudain vous peint
Si l’infinité oui portera ton nom
Puisque tes doigts de fée savent faire le frisson
Comme une éternité d’un amour horizon
Sait faire de l’univers une simple saison
En Enfer avec toi j’irai mille fois plus qu’une
Comme un soleil se couche dans les bras de la Lune
Marions dans les lits mais jamais sur l’autel
Des églises qui ne feraient de nous qu’un ciel
Qui n’auraient plus de libre qu’être pris dans la cage
De ces oiseaux privés à jamais du voyage
Moi j’emmerde leurs dieux, leur morale et leurs anges
Moi j’emmerde tous ceux qui trouvent ça étrange
Si moi je n’ai de Dieu que cet amour pour toi
Pour toi qui me ressembles du même sexe que moi
Oh non Anatoline l’amour n’a pas de sexe
Que celui de l’amour et tant pis si ça vexe
Les tristes conformismes des coutumes des moutons
Tous les impérialismes de la pensée des cons
Et crois bien oui que quoi qu’en disent les religions
Il n’est pas de Dieu mon ange qui condamne le frisson
Qu’il soit tout là-haut ou bien qu’il soit en bas
Il sait que l’amoureux n’a pas besoin de lois
Et toi qui me fredonnes tous les mots des poètes
Infinité de toi quand soudain la tempête
En tes yeux dit tout bas : prends-moi dans l’océan
Qui jaillira de moi pour faire de toi l’aimant
Qu’en papillons de lune là dans le clair-obscur
Nous nous réincarnions pour soigner la blessure
Et que l’étreinte nous mène bien plus loin que nous-mêmes
Pour que soudain la peine se transforme en je t’aime
Anatoline, nous sommes sans doute diaboliques
Mais que le Diable est bon quand il reste biblique
Si tu es mon péché Dieu que la pêche est bonne
Quand nos âmes aux plaisirs de la chair s’abandonnent
Nous les indestructibles là comme deux Jocondes
Soyons cet invincible face au tonnerre qui gronde
Soyons l’éternité, soyons chaque seconde
Face à la fin des temps, face à la fin des mondes
D’un seul cœur unifié oui mais d’un feu d’amour
Qui sait faire de l’éternité lever du jour
Quoi de mieux pour renaître ouais bien meilleur que soi
Que de perdre son être à l’intérieur de toi
Et s’il faut tant mourir, mourir d’amour pour toi
Alors oui que je meure étouffée dans tes bras
Car tu le sais mon cœur notre amour sera roi
Puisqu’il n’est rien ici plus Dieu que toi et moi
J’emmerde ceux qui jugent, j’emmerde leur morale
J’emmerde ceux qui croient que l’amour est un mal
J’emmerde leur bêtise puis leur bienséance
J’emmerde leur bon dieu puisque j’ai l’innocence
D’aimer à cœur ouvert le même sexe que moi
Comme on aime la beauté de retrouver en soi
La liberté d’aller au delà les prisons
Pour faire du verbe aimer oui toujours l’horizon
À vous mes amis des concerts
Toi le compagnon qui a tenu
Le combat quelle que soit la guerre
De nos yeux noyés sous les crues
Je crois qu'il est venu pour moi
Le temps de tirer révérence
D'aller me blottir dans les bras
De l'inconnu de votre absence
Je crois que les chemins de pluie
Ne trouvent plus de terre où sécher
Que les ruisseaux mélancolie
N'ont même plus les yeux pour pleurer
Je vous écris le cœur noyé
Ces quelques mots que vous lirez
Au détour d'un quelque avenir
Au détour d'un quelque café
Je t'écris avec l'espérance
Qu'un jour tu m'auras remplacé
Faut jamais laisser la souffrance
Au cœur trop longtemps s'installer
Après tant d'années à se dire
Après tant d'années à s'aimer
Tu sais j'ai le cœur qui chavire
Ce soir à devoir vous quitter
Et s'ils ont eu raison de nous
Si je crois le monde est devenu fou
Puisqu'ici tu sais rien ne dure
Guère plus longtemps qu'une aventure
Puisque sont voués les printemps
À s'enfuir dans des manteaux blancs
D’un hiver implacable loi
Qui veut que tout meurt ici-bas
Quelque soit l'or à nos palais
Quelque soit tout ce qu'on promet
Puisqu'ici tout vous abandonne
La vie reprend ce qu'elle vous donne
Si j'ai plus la force à chanter
Si j'ai la force qu'à pleurer
Si j'ai plus rien à dire tu sais
Que de la meute faut s'isoler
Si mes mots d'amour sont trop grands
Pour les livrer comment te dire
À cette époque où même un livre
Oui je crois ne sait plus écrire
À l'heure où tout devient fragile
Où la vie me reprend tu sais
Si j'ai pas eu le cœur docile
C'était pour toi que j'échouais
Des mots sur des chants de musique
Des mots d'avant sur du papier
Je crois pour rendre le biblique
À ceux qui ont le cœur athée
Si j'ai jamais eu la prudence
Ma langue si j'ai pas su tourner
Si j'ai le cœur des résistances
Vouées à gagner sans régner
C'était pour vous vous mes amis
Que mon cœur n'a jamais plié
C'était pour vous ces poésies
Qui font du rien l'éternité
Alors votre humble serviteur
S'il vous dit adieu au revoir
Sachez que rempli est le cœur
Des souvenirs de notre histoire
Que je vous garderai toujours
Comme on garde un premier amour
Que toujours moi je garderai
Oui votre amour à tout jamais
Si vous saviez ma solitude
Si vous saviez comment mon cœur titube
Puisque la vie ne m'a donné
Oui je crois que la loyauté
D'avoir sur le cœur tatoués
Les mots d'amour de l'amitié
J'ai le cœur qui chavire
Mes amis ce soir de devoir partir
Et quand le temps viendra perler
Mes yeux noyés d'un souvenir
Même en-dessous la terre tu sais
C'est à vous que je penserai
Un jour on part pour un amour
Un jour on part pour un cimetière
Et si puisqu'on part tous un jour
Je crois pour la dernière guerre
Alors s'il faut poser les armes
Ou les rendre à plus combattant
Je vous les laisse au champ des larmes
Je vous les laisse en testament
Si sur ma terre il a trop plu
Les sanglots longs de ces douleurs
Qui font je crois que nos jardins
Ressemblent au cimetière de fleurs
Que j'ai plantées pour nos amours
Que j'ai plantées pour qu'elles reposent
Qu'elles reposent en paix pour toujours
Dessous le doux parfum des roses
Si pendant ces années labeur
Si je crois n'a battu mon cœur
Que pour aller planter des fleurs
Dans les jardins de la douleur
Sûr à chaque pas que j'ai fait
À chaque pas que je ferai
Si c'est à toi que j'ai pensé
C'est à toi que je penserai
Et s'ils ont eu raison de nous
Si je crois le monde est devenu fou
Puisqu'ici tu sais rien ne dure
Guère plus longtemps qu'une aventure
Puisque sont voués les printemps
À s'enfuir dans les manteaux blancs
D'un hiver implacable loi
Qui veut que tout meure ici-bas
Puisqu'ici tout vous abandonne
La vie reprend ce qu'elle vous donne
Quelque soit l'or à nos palais
Quelque soit tout ce qu'on promet
Même en dessous la terre tu sais
Si c'est à toi que j'ai pensé
Même en dessous la terre tu sais
C'est à toi que je penserai
Définir des possibles pour défier l'impossible
Et m'exploser le cœur.
J'en ai plus rien à foutre
Repousser les limites et lire ta main
Surfer sur les océans,
Ne jamais toucher le fond
Toujours ces autoroutes,
Nos cœurs en cimetière
Au feu les idéaux, au feu leurs idéaux
Sans doute tu seras ma mort, j'espère que tu seras encore...
A bout de souffle
Puisque chaque nuit à son aurore
puisque Lisa chante encore
A bout de souffle
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Tu le sais bien on est vivant, tant qu'on est inconscient
A bout de souffle
Et le dernier des jugements, il peut venir nous on l'attend
A bout de souffle
Rien ne sert de panser, immortelle est la plaie
d'éviter le combat
Mais tu connais ça
Atteindre des sommets
Qu'on morde la poussière,
et croire en des idées
Oh non c'est plus pour moi
Sans doute tu seras ma mort, j'espère que tu seras encore...
A bout de souffle
Puisque chaque nuit à son aurore
puisque Lisa chante encore
A bout de souffle
Tu le sais bien on est vivant, tant qu'on est inconscient
A bout de souffle
Et le dernier des jugements, il peut venir nous on l'attend
A bout de souffle
Sans doute tu seras ma mort, j'espère que tu seras encore...
A bout de souffle
Puisque chaque nuit à son aurore
puisque Lisa chante encore
A bout de souffle
Sans doute tu seras ma mort, j'espère que tu seras encore...
A bout de souffle
Puisque chaque nuit à son aurore
puisque Lisa chante encore
A bout de souffle
Sans doute tu seras ma mort, j'espère que tu seras encore...
A bout de souffle
Puisque chaque nuit à son aurore
puisque Lisa chante encore
A bout de souffle
Au bar tabac du populaire,
Y a toujours la vieille qui tapine,
Le vieux discours de vieux facho :
Ah c'qu'on était bien sous franco !
Alors moi comme un vieux soldat,
Ben moi je reprends du service,
Pour expliquer aux filles de joie,
Entre les vertus et les vices.
Alors ma vieille, comment tu vas ?
Puis dis moi t'as vu un peu la France ?
La vieille misère de nos esprits,
Que toi t'aimes bien sonder ici.
Puis cette aigreur au fond du coeur,
Des peines à jouir dans la culotte,
De celle-la qui jamais ne pleure,
Puis comment dire des vieilles salopes.
Elle tapine à tous les carr'fours,
Non elle elle connait pas l'amour,
Elle fait son blé sur la misère,
Elle vend son cul au populaire.
Ma salope dans les contre-jours,
Profondément dans l'ignorance,
Ma salope elle aime pas l'amour,
Ma salope elle s'appelle la France.
Au bar tabac du populaire,
Elle elle dit qu'elle aime pas noiches,
Les nez crochus, puis les ratons,
Qu'Ils sont tous bons pour la prison.
Alors moi comme un vieux soldat,
Ben moi je reprends du service,
Pour expliquer aux filles de joie,
Entre les vertus et les vices.
Mais ma salope, qu'est c'qu'il t'arrive ?
Dis, c'est qui qui t'a brisé l'coeur ?
Puis qu'est c'qu'il t'est donc arrivé dans l'coeur,
Pour avoir tant d'horreur ?
Alors viens un peu avec moi,
Viens voir au fond des bars tabac,
Allez viens que j'te montre un peu,
Comment ça pue en bas d'chez moi.
Elle tapine à tous les carr'fours,
Elle tapine à tous les carr'fours...
Dix ans après, puis te voilà,
Comme une vieille putain qui tapine,
Pour vendre aux fils de la misère,
Du populisme au populaire.
Putain mais tu perds la mémoire,
Puis t'as pas bien lu l'histoire,
Quand tu donnais gentille, contente,
Ton joli p'tit cul aux allemands.
Tu m'fais pitié avec ton Louvre,
Puis avec tes paysages pourris,
Par la thune et par l'ignorance
De l'illettrisme qui règne ici.
Tes gamins savent même plus parler,
L'éducation est à la rue,
"Casse toi pauv'con" à l'Elysée,
T'as vu la gueule de nos av'nues,
Faudrait nettoyer au Karsher,
Fautes de français au ministère,
Faudrait nettoyer au Karsher,
Fautes de français au ministère.
Les p'tits vendus aux financiers,
Qui viennent parler d'identité,
Ta culture a la gueule des pubs,
Ton cinéma sent la télé,
Dis qu't'es français à l'étranger,
Tu vas voir un peu la fierté,
Mais le p'tit peuple...
Mais le p'tit peuple il est content,
Mais le p'tit peuple il est content,
De se faire mettre à tous les vents,
De se faire mettre à tous les vents,
De se faire mettre... à tous les vents,
D'aller voter pour des fascistes !
Mais s'il vous plait, anonymement.
Puis les p'tits vieux,
Les p'tits vieux qui ont peur de tout,
Qui l'ont vu à la télé,
Qu'à la ville, y a des étrangers !
Qu'ils sont dang'reux à c'qu'il parait !
Mais dans son p'tit village moisi,
Lui n'a jamais vu d'étranger,
A part son propre nom d'famille,
Ouais qui sonne pas vraiment français.
Et puis les merdes d'entre les merdes,
Et puis les merdes d'entre les merdes,
Les p'tits médias le grand théâtre,
Qui leur dress'ront le beau tableau,
De l'insécurité, mon cul,
Que c'est dang'reux de vivre en France !
Faudrait rétablir la potence !
Fais moi rire...
La peur et la paranoïa,
Pour contrôler la fourmilière.
Puis pour finir y a l'prolétaire,
De la ville ou bien de la campagne,
Qui vote à gauche, qui vote à droite,
Qui vote à droite, qui vote à gauche...
Faudrait changer l'pays.
Y a c'lui qu'a peur des fonctionnaires,
Celui là il est bon aussi...
Lui qui préfère donner son blé,
Au profit du grand tout boursier,
Plutôt qu'aux hôpitaux, pauv'con !
Qu'à ceux qui f'ront l'éducation.
Ben mon pauv'vieux...
Ben mon pauv'vieux...
C'est ton pays qui parle mal,
Et c'est ton pays qu'a plus de morale,
Puis c'est ton pays qui te licencie,
Puis c'est ton pays qui fait profit,
De tes fins d'mois où tu galères,
Du prix de ta pierre au cim'tière.
Alors mon ami je te dis :
Jusqu'à ma mort, pour mon pays,
C'est la lutte,
Mort au Fascisme,
C'est la lutte,
Mort au Capital,
C'est la lutte,
Petit bourgeois,
C'est la lutte,
Mort au combat,
C'est la lutte,
A vous mes frères,
C'est la lutte,
Enfant des terres,
C'est la lutte,
Toi l'étranger,
C'est la lutte,
On est tous français,
C'est la lutte,
Crois en les chiffres,
C'est la lutte,
Au gré des salines,
C'est la lutte,
Mort aux petits rois,
De gauche à droite,
Aux petits rois,
C'est la lutte,
Mort aux petits rois,
C'est la lutte,
Mort aux petits rois.
Ouvrir les yeux sur ce monde de merde
Des milliards de crétins, et moi le premier
Dans ce peuple perdu
Dans ce pays vendu
Aux enchères des monnaies
Et puis fermer les yeux
Ouvrir les yeux sur mes parents trop morts
Et leur jolie jardin
Et leur jolie voiture
Et ma jolie copine
Aussi bien maquillée que ce monde qui m'entoure
Je voudrais mourir en paix
Ouvrir les yeux sur ce prof de merde
J'suis encore défoncé et puis j'y comprends rien
Mais qu'est-ce que tu racontes
Et ton éducation, la seule éducation c'est la consommation
Ouvrir les yeux sur ce prof de merde
J'suis encore défoncé et puis j'y comprends rien
Mais qu'est-ce que tu racontes
Et ton éducation, la seule éducation.......
Je voudrais mourir en paix
Ouvrir les yeux on n'a pas de futur
Mais rien ne presse puisqu'on est les champions
Consommation, éducation, compétition, élimination
Ouvrir les yeux on n'a pas de futur
Mais rien ne presse puisqu'on est les champions et 1 et 2 et 3, 0
Puisqu'on est condamné, condamné
Ouvrir les yeux on n'a pas de futur
Mais rien ne presse puisqu'on est les champions
Consommation, éducation, compétition, élimination
Ouvrir les yeux on n'a pas de futur
Mais rien ne presse puisqu'on est......
Puisqu'on est (x2)
Condamné (x3)
Y'a les hommes qui font la guerre
Y'a les hommes qui font les enfants
Y'a les hommes qui font les prières
et puis y'a les gouvernements
Y'a les hommes qui font la lumière
Et puis il y a les moutons blancs
et puis y'a les con-testataires
Et puis y'a les collaborants
Imagine un peu ce que l'on pourrait faire
A chanter la même chanson
Putin on est quand même des frères
Marchons vers le même horizon
Y'a mon pays c'est la misère
Et y'a ce drapeau bleu blanc sang
Mais c'est quand même la misère
Que je sois rouge , que je sois blanc
Et moi je sais pas faire les guerres
Et je sais pas faire les enfants
Mais ce que je sais c'est que je suis ton frère
Et que c'est être , qu'être diffèrent .
Imagine un peu ce que l'on pourrait faire
A chanter la même chanson
Putin on est quand même des frères
Marchons vers le même horizon
C'est le chant de ceux qui ont rien
Rien que des idées pour aller plus loin
C'est le chant des fous, des poètes
Tous les perdus sur leur mega planète
C'est le chant des désespérés
Que leurs ailes empêchent de marcher
Ceux qui préfèrent être condamnés
A garder les yeux fermés
Ceux qu'on tue, ceux qu'on brûle en enfer
Ceux qui parlent et ceux qu'on voudrait faire taire
Ceux qui n'ont pas de religion
Ceux qui n'ont pas de dieu ni de maître
Pour ceux qui, qu'importe la saison
Vont tendre la main à un de leur frère
Ceux qui préfèrent être fusillé à garder leur tête baissée
Ceux qui prennent au nom des libertés
Une plume, de l'encre et du papier
Pour refaire, pour mieux réinventer notre pauvre réalité
Et puis toi que je ne connais pas
Mais qui je sais fait bien plus que moi
Liberté, ô je prie pour toi que jamais ne cesse le combat
Et puis toi que je ne connais pas
Mais qui je sais est bien plus que moi
Liberté, ô je prie pour toi que jeunesse ne cesse le combat
Il est un endroit perdu
Il est un endroit tu sais
Où je recueille en passant
Mes deuils et mes tourments
Il y avait un cimetière là
Et moi j’y ai planté des roses
Que les poussières des âmes en pleurs
Oui qu’elles viennent nourrir les fleurs
Il est de ces destins maudits
Il est de ces mots qu’on se dit
Il est un endroit de fantômes
Il est des lignes au creux des paumes
Il est des soirs mélancolie
Il est des brouillards dans la nuit
Là-haut sur la campagne belle
Il est la terre des tourterelles
Il est des murs qui m’emprisonnent
Et si moi là je t’abandonne
Si l’amour parfois doit s’enfuir
Tu sais c’est pour mieux revenir
Dans mon château de brume
Juste en-dessous la lune
Je suis princesse parfois
Mais dis-moi princesse de quoi
Si mon roi est parti toujours
Pour d’autres cœurs d’autres amours
Moi j’aime à retourner là-bas
Juste à penser à toi et moi
La nuit je vais cœur de fantôme
Je marche nu dans la forêt
J’ai ta blessure au creux des paumes
J’ai la blessure du condamné
Je suis le murmure du vent
J’entends le sacre du printemps
Moi je repars à la conquête
Oui de mon cavalier sans tête
Il reviendra par la forêt
De ce donjon me libérer
Du fond de mes éternités
Moi je l’attends mon écuyer
La lune est belle et moi je meurs
Du fond de mon tombeau de fleurs
Au gré des cœurs de chrysanthèmes
Au gré des adieux, des je t’aime
Au gré des fleurs de chrysanthèmes
Au gré des adieux, des je t’aime
Il est perdu dans un jardin
Entre la neige et le chagrin
Les mots d’amour qu’on s’était dits
De ces destins qui sont maudits
Il est le chant des mornes plaines
Aux hivers à chanter qu’ils s’aiment
Avant de mourir au combat
Comme je meurs d’amour pour toi
Il est oui des champs de bataille
De cet amour dans mes entrailles
Qui ressemblent au dernier repas
Il est oui quand l’hiver est froid
Il est sous le ciel de novembre
Il est oui les siècles à se pendre
Il est des empires de blessures
Il est l’envol et l’envergure
La nuit je vais cœur en détresse
Je marche nu dans les forêts
J’ai la blessure du chant des messes
J’entends le pleur du condamné
Je suis le murmure du vent
J’entends les sacres du printemps
Moi je repars à la conquête
Ouais de mon cavalier sans tête
Il reviendra par la forêt
De ce donjon me libérer
Du fond de mes éternités
Moi je l’attends mon écuyer
La lune est belle et moi je meurs
Du fond de mon tombeau de fleurs
Au gré des fleurs de chrysanthèmes
Au gré des adieux des je t’aime
Dans mon château de brume
Juste en-dessous la lune
Je suis princesse parfois
Mais dis-moi princesse de quoi
Si mon roi est parti toujours
Pour d’autres cœurs pour d’autres amours
Là-bas tu sais je pense à quoi
Là-bas je pense à toi et moi
Pays réveilles toi,
C.N.N. en folie,
Tes villages en sommeil,
Continuer la lutte,
Y'a t-il un autre choix
J'avais prêté serment,
Mais je ne crois pas
Toujours des sacrifices,
On me laisse pas tomber,
On me laisse sans patrie,
Comme toi je saurais
"L'Asie" dans les bras ouverts,
A New York ou Shangaï,
Dictateur démocrate,
Asile cimetière
Ne suis pas la lumière
Ne suis pas la lumière
Ne suis pas la lumière
Ne suis pas la lumière.
Des mecs dessous les tentes
Qui n’étonnent plus grand monde
Aux pornos sur l’écran
Des richesses des culs de bombe
Plastifiée notre étoile
Qui a plus grand chose à croire
Que bientôt l’avenir
Mariera les trous noirs
Des gamins sur leur tel'
Comme des junkies qui se cament
Ô décadence du ciel
Sais-tu lire dans les flammes ?
De ce jardin en feu
Feu, notre mère la Terre
Non, il n’est pas de Dieu
Il n’est que les enfers
La politique est morte
(Faut élire les) ???
Puisque l’unique porte
De leur monde en lambeaux
Ne mène qu’à la laideur
De ce que devient l’humain
Troupeau de buffles tout droit
Fonçant vers le ravin
Nous allions vers le pire
Et le pire est venu
Gardes-tu le sourire
Face à la Terre perdue
Face à l’humain qui crie
Face à la fin des mondes
Face au viol collectif
Par derrière la Joconde
S’est faite prendre au milieu
Du Colisée d’horreur
Des pouces levés d’esclaves
De ces likes avant l’heure
Donnant vie donnant mort
Dans les huées clameur
A celui, pauvre fou
Qui défia l’Empereur
Quand l’Empereur s’oblige
Et crucifie devant cette horde affamée
Oui de buveurs de sang
Qui des bourreaux d’antan
N’ont même pas l’honneur
Facile d’aimer le sang
Quand on n’a pas l’odeur
De la mort, de ces cirques
Virtuels abattoirs
De cette foule arriérée
Des numériques pouvoirs
De l’anonyme milice
Des pensées, faut les voir
Tous les enfants du souffre
Dans les dénonciatoires
Prétoires des temps modernes
Discussions des comptoirs
Offertes au monde entier
Faut les voir les trottoirs
De leur monde en pixels
Pillant tous les intimes
A faire du haut des cimes
Ouais le fond des abîmes
Qu’on les juge sur le champ
Qu’on leur coupe la tête
S’écrie la foule ignare
Aux quatre coins de la planète
Un jour pour le violeur
Un jour pour la mytho
Un jour pour l’innocent
Un jour pour son bourreau
Nul besoin d procès
Si les réseaux l’ont dit
Dans les numérisés
Va la démocratie
Du plus con, du plus fou
Du plus analphabète
Des troufions garde-à-vous
Face à leurs proxénètes
La femme on l’a violée
L’enfant décapité
Le révolté jeté
Aux lions du progrès
Les lettres on a souillé
L’intime abandonné
Aux meutes paparazzi
Du profit liberté
Rien n’est hiérarchisé
Que cette odeur de sang
De ce sang sans odeur
Qui nourrit les néants
Des cerveaux sans cerveau
Des neurones, des enfants
Toujours la gestapo
Sur les petits écrans
Le chanteur qui devra
Oui, montrer son casier
Pour monter sur une scène
Dire sa réalité
Mort le jazz, morts les arts
Mort le son des concerts
Si t’es pas validé
Par la foule illettrée
Honte à toi France élite
Oubliant ton drapeau
Les Lumières au profit
De ces autres drapeaux
Des multinationales
Laissant tous les fascismes
Pulluler sur cette toile
Aux odeurs de diarisme
Ils cacheront le sein
Mais montreront l’enfer
De ces culs sous sponsor
Oui, qui vendraient leur mère
L’humain décapité
Non, n’a pas de censure
Quand l’œuvre du lettré
Est jetée en pâture
Dans les mathématiques
C’est crucifier le monde
Plus l’humain fait du chiffre
Plus l’humanité tombe
Il faut tout arrêter
Nos cœurs de compte en banque
Nos rêves sont des pixels
Pour des junkies en manque
Il faut tout arrêter
Nos égoïsmes mère
Les soufrières de Dieu
Entre nos mains qui brûlent
L’espoir comme un flambeau
Dans cette nuit des temps
Qui nous attend devant
L’horizon s’enflammant
Comme un enfant qui rêve
D’un ciel quand vient l’orage
Comme un animal crève
Pour sortir de la cage
Le ciel n’a de frontière
Que l’intérieur de soi
Le sais-tu mon frangin
Mon ciel à moi c’est toi
Quels que soient les enfers
De leurs yeux tortionnaires
Quel que soit cet humain
Crucifiant l’univers
Gamin, tu peux refaire
Un monde qui tourne mieux
Faire les eaux nourricières
De la pluie de tes yeux
Pour laver de lumière
Oui, tous les ténébreux
Pour en faire les solaires
Qui font naître le feu
Si de l’âme, oui le cœur
Est la force ouvrière
Est-ce que la main de l’Homme
Pourra sauver la Terre ?
Ils ont assassiné Jaurès
Ils ont fusillé Jean Moulin
Ils ont torturé l’Algérie
Pour coloniser le destin
Des petites mains des travailleurs
Pour placer chez les Africains
La dictature de l’Occident
Sûr, a des allures de parfum
Ils ont violé culture
Pour abonner le monde entier
A l’insatiable envie d’ordure
Oui, dont le peuple est affamé
Ils ont fait rêver les gamins
Des drapeaux toujours de l’argent
Alors que le peuple rêve en Dior
Ils ont prostitué l’enfant
Ils ont (médiatisé) le monde
(Battu aux foires d’opinion)
Pour mieux discréditer les frondes
Pour étouffer les rebellions
Ils ont construit une Assemblée
Pour ses serviteurs de banquière
Ils ont mis des journaux télé
Pour la propagande financière
Ils ont censuré les poètes
Ils ont anéanti les arts
De quelque coin de la planète
Le clochard reste le clochard
Pourriture démocratie
N’aura donné que la gangrène
De ces nouvelles monarchies
Putain ma France
Tu me fais de la peine
La République est morte (x2)
Ils ont fait travailler ma mère
Ils ont fait travailler ton père
Pour quelques sous
Juste de quoi de temps en temps
Prendre un peu l’air
Dans l’asphyxie de ces chemins de croix
Noyés sous les factures
Il faut enrichir les bons maîtres
Puis les guillotiner c’est sûr
Des journalismes à la baguette
Tristes cabots de ce fascisme
Tu sais pour sauver la planète
Il suffira pas l’utopisme
Entre l’anonyme Roi derrière
Tient le collier des libertés
Aller mon chien va répéter
Faire Ouaf ouaf! dans la télé
Les toujours politiques tocards
Passent plus de temps sur les plateaux
Qu’aller voir dans les HLM
les cages d’escaliers des troupeaux
Avec le pognon populaire, Monsieur (x2)
La République est morte
Mais c’est le peuple qui est enterré
La République est morte
Mais c’est le peuple qui est enterré
Et toujours le peuple trop con
Qui aime bien s’abreuver, ça c’est sûr
Qui peut dire son opinion
Pour faire partie de la pourriture
Puis ta mère, puis tes ancêtres
Puis ton nouveau-né dans la foire
Au grand bétail
Qui ne sert que ces gens
Qui tiennent les abattoirs
Et continue pauvre mouton
A connecter ta pauvre vie
Aux collaborants du pays
Qui aime bien racketter ton petit
Que toujours fleurisse la gangrène
Ici qui viole nos enfants
Mais nous, nous gardons le sourire
Oui, quand par derrière on nous prend
Dis t’en as pas marre de voter ?
Pour celui qui enculera ton gamin
Dis t’en as pas marre de pleurer
Tous les 5 ans le même refrain ?
Faudrait voter pour les chiots (x2)
Arrêtez triste pantomime
Démocratie du vide
Arrêtez triste pantomime
Démocratie du vide
Puis tu vas voir comme il est con le populaire
Populaire sans cerveau
Va bien voter pour les fascistes
Au lieu du social du prolo
Histoire qu’on se tape la dictature
Pour enfin trouver la révolte
Des foudres dans les cieux
Des lueurs dans tes yeux
Des rêves qu'on défait
Des mots sur du papier
Des lignes de ta main
S'écrira mon chemin
Mais quelle que soit la lutte
Continuera la chute
Quelle que soit la chute
On continue la lutte
Des foudres océanes
Du sang de la flamme
Des rêves qu'on a fait
Du feu dans nos idées
Des lignes de ta main
S'écrira mon destin
Mais quelle que soit la chute
Continuera la lutte
Quelle que soit la lutte
Continuera la chute
Strange guys are lonely
And that's for sure
Strange guys love
And tried to share
Love love love
Why are you lyin' me ?
Why why why
Do I keep fallin’ ?
Do I keep fallin’ ?
Same old bag
And broken dreams
Same old day
Forgives the queens
So now
Drive me as fast as you can
Into your soul
And crash can set us free
Love me as hard as you want
We’ll be back in my soul
To let you into me
Love is frozen around
Abouding here
Love is you
Love is peace over me
Holdin’ you
Drive me as fast as you can
Into your soul
Crash can set us free
Love me as hard as you want
We’ll be back in my soul
To love you into me
Drive me as fast as you can
Into your soul
Crash can set us free
Love me as hard as you want
We’ll be back in my soul
To love you into me
You can kill me if you want
You can kiss me if you need
As long as you’re driving fast
And forget about the past
You can kill me if you need
You can kiss me if you want
As long as you’re driving fast
And forget about the past
My love, my soul
My love, my soul
My love, my love
My soul, my soul
My soul, my soul
You’re soul, my soul
You’re my soul, my soul
J'y peux rien tu m'allumes
Rien qu'à me regardé
Ca m'excite ça me défonce rien
Qu'à te voir danser à mes genoux
Comme un ange en danger
Tu me le fais ça me le fais
De te savoir paré
Écorché déchiré jusqu'à n'en plus savoir
A n'avoir jamais su
Qui je suis ou je vais
Je sais plus si c'est toi ou si c'est moi
Qui suce et qui me tire
En jurant que tu vas me bourrer
Écorché déchiré écartelé x2
Défoncé défonce moi ; moi sans dessous dessus
Déchiré déchire moi , moi sans dessous dessus
Attends moi tu vas voir ce que tu fais de moi
Tu es beau quand tu jouies
C'est moi qui m'extasie
Tu es beau quand tu m'obéis
Nous plaire nous déplaire , nous faire et nous refaire
Allez suce mon amour
Défoncé défonce moi ; moi sans dessous dessus
Déchiré déchire moi , moi sans dessous dessus
Que l'on brûle en enfer
Paraît qu'elle est en ville
Celle dont on tait le nom
Celle qui a fait oui
Ramper mon âme sur le goudron
Paraît qu'elle danse au soir
Quand la nuit vient mouillante
Aux marins dans les bars
Ouais qu'elle pleure comme elle chante
Oh non n'y retourne pas
Tu vas bouffer des clous
Elle mangera ton cœur
Et tu deviendras fou
A ne garder d’honneur
Que l’acide des sanglots
Qui couleront sur tes joues
Emportés par les flots
Éloigne-toi de moi toi qui parles trop bien
Et viens plutôt chercher le monde entre mes reins
Et puis les dents serrées à lacérer les cœurs
Viens pleurer contre moi me faire voir ta douleur
Éloigne-toi de moi toi qui parles bien trop
Le dandy est puant à tout ce qui m'entoure
Vampirisant tes lames, couché sur la banquette
Toujours le corps de ces femmes qui ont trop fait la fête
Ne crois pas la connaître, elle et ses grands sourires
En amour, mon amour, il faut être vampire
Comme un loup solitaire, elle va dans la nuit noire
Et se nourrir de sang est bien son seul espoir
Puisque rien ne tarit la faim de la chair tendre
Tu le sais bien, ici, ici, tout est à vendre
Éloigne-la de moi avant qu'elle ne me bouffe, à pleines dents
Ses seins sur l'étendard avant qu'ils ne m'étouffent
On est là pour s'aimer
On est là pour se battre
On est là pour saigner nos amours sur l'asphalte
On est là pour sentir le bien qu'on fait aux autres
Pour mieux les voir pleurer quand la marée descend
Elle était sexuelle
Elle était profonde
Putain qu'est ce qu'elle est belle
Putain quand elle s’inonde
Elle était un peu ronde
Elle avait l'air féconde
Et t'aurais dû la voir
Comme un tonnerre qui gronde
Allez, tournez sanglots
Allez tournez les terres
Dans la folie ici
Dans les tortionnaires
J'ai des mélancolies
A en creuser des tombes
A n'aimer la vie
Que quand elle est profonde
Il faudra rester fort
Il faudra rester fou
La tête reposée sur leurs seins à genoux
Sûr qu’on jouera à des riches sans avoir le sou
Doigt levé vers le ciel
Oui pisser sur l'amour
Allez frappe mon cœur
Pour qu'il se batte encore
Avec le tien toujours
Toujours jusqu'à la mort
A croquer l'infini
Allez mord dans la chair
De ces amours qui font l'amour
Et puis la guerre
Mon cœur ne bande plus
que pour des insipides
Mes yeux ne pleurent plus
que pour des terres arides
Mes poings ne se serrent plus
Que pour serrer l'enfer
Mes bras ne lèvent plus
Que le poids de ta chair
Il n'y a plus rien dedans
Faut jeter à la casse
Le vieux chien va mourir
Oui sans laisser la trace
Je n'ai peur de personne
Je peux mourir demain
Allez vas y plus fort
A faire pleurer mes reins
tes parents sous anxiolytiques
dans les mines modernes
faut du gasoil dans la bagnole
rentrer la thune dans ta compagnie
des bénéfices aux actionnaires
et toi qui galères pour payer des fringues à tes mômes
que t’es triste à mourir
la jeunesse est au shit, à la C, à la colle,
dis-moi qu’est-ce qu’on lui offre
qui valle mieux que ça
que l’appât du gain toujours encore
de l’avoir sur nos êtres
nous n’avons plus de rêves
que celui d’oublier
tu les as vu les autres ?
ils ont le regard pauvre
plein de sous dans leurs poches
la commission qu’ils se sont fait
pour le crédit de leur bagnole
ils sont en Porsche ou en Aston
toujours accompagné d’une conne
ils ont le regard de la mort, le regard de la mort
l’obscurantisme décidemment fait des petits de jours en jour
c’est sûr eux ils brulent pas de bagnoles
pendant qu’ils font des farandoles
dans leurs putains de boites de nuit
dans leur putain d’assemblée
c’est sûr qu’ils font partie de la communauté
servir à soif à qui a faim
prôner le vide à qui est plein
et faire l’amour à des corps sourds
pourquoi faudrait-il que l’on s’aime ?
pourquoi faut-il qu’on s’en souvienne
quand ça rend le cerveau trop lourd
servir des rires à qui a peine
et se jeter sous des poids lourds
s’effiler au fil du rasoir
se pendre à coups de corps perdus
évadez-moi
embrasons- nous
me voir devenir mort quand la chaire est à vif
dans les combats de tigres passer entre le griffes
et sentir dans la veine qu’on est proche de Dieu
et puis sentir la haine qui me monte aux yeux
mes cris dans le silence ne me ramènent plus
qu’à de tristes équations, à de tristes inconnues
que je connais trop bien la déchire et la viande
qu’on serre entre ses bras où qu’on coupe au couteau
s’effiler au fil du rasoir
se pendre à bout de corps perdus
évadez, évadez, évadez, évadez-moi
embrasons, embrasons, embrasons, embrasons-nous
au devant les supplices j’ai le coeur qui crie
faut foncer dans le tas
les barrages de police
avec moi les fantômes aux ombres invincibles
devenir invisible pour mieux toucher la cible
y a pas d’ordre qui tienne si y pas le désordre
y a pas la liberté si t’es pas prisonnier
évadez, évadez, évadez, évadez-moi
embrasons, embrasons, embrasons, embrasons-nous
allez
ils n’ont que l’argent à la bouche
il n’y a que l’argent qui les touche
il y a des dollars sur leurs bavoirs
sûr qu’ils en ont à nous en vendre
de la connerie
moi je dis que celui qui s’achète une action a du sang sur les mains
celui d’un ouvrier à l’autre bout du monde qu’on renverra chez lui
en lui disant merci
mais il faut gagner plus, mais il faut gagner plus, mais il faut gagner plus
de l’or, de l’or, toujours on veut de l’or
de l’or, de l’or, toujours on veut de l’or
il rentrera chez lui
annoncer à sa femme
qui le quittera bientôt
qu’il n’a plus rien
tu rentreras chez toi
annoncer à ta femme, connard
que tu n’as plus rien
que tu n’as plus rien
il est où le procès ?
il est où le putain de procès ?
allez brûlons la bourse
histoire de leur donner le change
moi j’attends le procès
moi j’attends le procès
de ceux qui s’amusent avec des milliards
des milliards de dollars
des milliards de dollars
pauvres petits cons
Total : 12 milliards de bénéfices
12 putains de milliards de bénéfices
sûr, si tu voles un putain de portable
tu prendras 2 ans
sûr si tu paies pas ton putain de loyer
ils t’enverront l’huissier
mais si tu prends des milliards
allez sers la main aux politiques
on veut les voir en tôle
on veut les voir en tôle
on veut les voir en tôle
je ne vois qu’un royaume
démocratie, démocratie mon cul
t’en as pas marre ?
t’en as pas marre
toi putain de peuple
qu’on te fasse le cul
à chaque coin de rue
t’en a pas marre ?
je ne vois que la rage
de ceux qui n’ont plus rien
la tête au fond des chiottes
à chercher l’oxygène
à chercher l’oxygène
à chercher l’oxygène
un jour un jour
un jour un jour ouais
un jour le peuple se lèvera
un jour le peuple se lèvera
un jour le peuple se lèvera
La cervelle en passoire
Des p’tits trous dans ma mémoire
J’me traîne un sale cafard et ce soir j’ère dans le brouillard
J’t’avais pas vu sors il est tard
Proscrire long après tes lèvres dans le grimoire
S.O.S. cœur chagriné, croix rouge dans le pavé
M’as-tu bien vu quand je perds pied ?
Moi c’est tout vu, refuse tout amour édulcoré
Tu vois bien ma belle que j’t’adore trop comme ça
Y’a rien à voir dans mes histoires, et seulement toi et ton cinéma
La représaille déjà morte des banquiers de ta culotte
Et moi j’rampe là comme un chien à guetter tes hanches et tes seins
J’me saignerai pour ta chair, j’brûlerai même à frôler tes seins
Pire, j’voudrais séduire ton étoile de mer
Rester aux vestiaires.
M’as-tu bien vu quand je perds pied ?
Moi c’est tout vu, refuse tout amour édulcoré
Tu vois bien ma belle que j’t’adore trop comme ça
Y’a rien à voir dans mes histoires, et seulement toi et ton cinéma
J'ai vu, les larmes aux yeux, les nouvelles ce matin
20% pour l'horreur, 20% pour la peur
Ivres d'inconscience, tous fils de France
Au pays des Lumières, amnésie suicidaire
Non, non, non, non, non.....
Nous sommes, nous sommes la nation des droits de l'homme
Nous sommes, nous sommes la nation de la tolérance
Nous sommes, nous sommes la nation des Lumières
Nous sommes, nous sommes à l'heure de la résistance
Pour les rêves qu'on a fait,
pour ceux qu'on fera
Pour le poing qu'on a levé,
pour celui qu'on lèvera
Pour un idéal,
pour une utopie
Allons, marchons ensemble
enfants de la patrie
Fils de France
ça pour baisser la tête, ah oui ça t'aimes bien les minutes de silence
Fils de France
c'était à peine hier et déjà tu brandis le drapeau de l'ignorance
Fils de France
nous n'oublierons jamais que nous sommes et serons les enfants de la résistance
Fils de France
au royaume des aveugles, tu sais bien ce qu'on dit, les borgnes sont les rois
Y'a ces ombres derrière nous
Y'a ces idées vendues
Y'a ces drapeaux qui flottent
Et ces hymnes dessus
Et puis y'a toi mon frère
Oui toi qui n'y crois plus
Et puis y'a nos prières
Et nos causes perdues
Honte à notre pays
Honte à notre patrie
Honte à nous la jeunesse
Honte à la tyrannie
Honte à notre pays
Revoilà l'ennemi
Allons, marchons ensemble
Enfants de la patrie
Nous sommes, nous sommes la nation des droits de l'homme
Nous sommes, nous sommes la nation de la tolérance
Nous sommes, nous sommes la nation des Lumières
Nous sommes, nous sommes à l'heure de la résistance
Nous sommes, nous sommes la nation des droits de l'homme
Nous sommes, nous sommes la nation des différences
Nous sommes, nous sommes la nation des Lumières
Nous sommes, nous sommes à l'heure de la résistance
Frère
Frère de sang, frère de nation
Frère de rien, frère de putain
Juste des frères
Frère
Mais dis-moi que je ne suis plus seul
Au milieu de milliard de moi
De milliard de toi
Puisqu'on est déjà mort
Puisqu'on est déjà mort
Puisqu'on en veut encore
Chaque jour un peu plus
Frère
Frère de sang, frère d'horizon
Frère de rien, frère de chemin
Juste des frères
Frère
Mais dis-moi que je ne suis plus seul
Au milieu de milliard de moi
De milliard de toi...
Il y a ton sourire qui s'élève
C'est comme une lueur d'espoir
Il y a l'ombre et la lumière
Au milieu , notre trajectoire
Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie
Acide à s'en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits
Il y a tes yeux qui me tuent
Quand tu me dis que c'est fini
Il y a le vent de nos sanglots
Qui souffle pour une amnistie
Mais rien n'arrêtera la lutte
Rien n'asséchera cette pluie
Rien ne finira la chute
Rien ne finit l'infini
Rien ne desserrera nos mains
Rien n'éteindra l'éphémère
Nous forcerons nos destins
puis nous percerons les mystères
Il y a les lois de l'empire
Et les trous noirs dans ma mémoire
Il y a le meilleur et puis le pire
Au milieu , notre trajectoire
Combien tu vends ta liberté ,
Dis combien tu vends ta poésie
Moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire
Puisque tout est aléatoire dans le chaos des univers
Et puisque insoluble est la réponse et puisque déjà me manque l'air
Et qu'importe les directions jusqu'au delà de la limite
Tous les chemins mènent à tes yeux
Tous les chemins mènent à la fuite
Rien ne desserrera nos mains
Rien n'éteindra l'éphémère
Nous forcerons nos destins
Nous percerons les mystères
Rien ne desserrera ces poings
L'univers , l'univers ... nous retrouverons nos chemins
Nos idées puis l'univers
Il y a ton sourire qui s'élève
C'est comme une lueur d'espoir
Il y a l'ombre et la lumière
Au milieu , notre trajectoire
Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie
Acide à s'en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits
Pour la lumière, pour les ténèbres
Je suis prêt, je suis prêt
A me tailler, à tailler les veines
Je suis prêt, je suis prêt
Pour mon frère, pour mon ennemi
Je suis près, je suis prêt
Sous la terre ou sur l’Infini
Je suis prêt, définitivement prêt
Kill me tonight
Kill me tonight
Te rejoindre mon Amour
Je suis prêt, je suis prêt
A tout brûler, à tout éteindre
Je suis prêt, je suis prêt
Plus d’Amour, plus de haine
Je suis prêt, je suis prêt
A mettre fin à ma pauvre peine
Je suis prêt, définitivement prêt
Kill me tonight
Waiting for the end
Waiting for you to take my hand
Waiting for the end
Waiting for you to take my hand
She did a ride
Cause she is going back to hell
Yes she was
Something to fix her
For a while
To kill herself
To feel alive
I don't know why
I don't know where to go
I don't know when I'll see her again
And I miss her
Beautying messed up
I, yeah I miss her
But I guess she is to win alright
Jessie is so cool
Chasing the devil
Too bad, she found God
She don't know
She did a ride
Cause she was going back to hell
Yes she was
She said she wants to kill herself
Or anybody else
Spilling on dead and life
I don't know why
I don't know where she goes
I don't know when I'm not see her again
And I miss her
Beauty of a facting mind
Yeah I miss her
And I know she is to win all right
But who knows
Where she's gone tonight
But who knows
Where she's gone
But who knows
Where she is gone
But who knows
Where she's gone tonight
She's an nasty
Always a plague
And me inside
To count enough
And when she asks you
For a life
You know she's set
The road on fire
You know she's set
The road on fire
You know she's set
The road on fire
Jessie is so cool
Chasing the devil
Too bad, she found God
Jessie you're so cool
Chasing the devil
Too bad, you found God
Jessie you're so
Jessie you're so
Jessie you're so cool
You found God
Elle ne savait pas
Qu'elle prenait la route
Car elle retourne en enfer
Oui elle était
Quelque chose pour la réparer
Pour un moment
Se suicider
Pour se sentir vivant
Je ne sais pas pourquoi
Je ne sais pas où aller
Je ne sais pas quand je la reverrai
Et elle me manque
Beauté foutue
Ouais, elle me manque
Et je sais qu'elle va gagner
Jessie est si cool
Pourchassant le diable
Trop dommage, elle a trouvé Dieu
Elle ne savait pas
Qu'elle prenait la route
Car elle retournait en enfer
Oui elle était
Elle disait qu'elle voulait se suicider
Ou n'importe qui d'autre
Crachant sur la vie et la mort
Beauté d'un esprit artificiel
Ouais, elle me manque
Et je sais qu'elle va gagner
Mais qui sait
Où elle est partie ce soir
Elle est vicieuse
Toujours une peste
Et moi à l'intérieur
Pour compter assez
Et quand elle te demande
Une vie
Tu sais qu'elle met
La route en feu
Jessie tu essi cool
Pourchassant le diable
Trop dommage, tu as trouvé Dieu
I think I lost myself
in the arms of a girl
Don’t worry my friend
Nothing matters in the end
I think I drunk myself
Cause I thought she could
Come rescue me
If I could be happy
If I could be happy
But I don’t believe
I think I lost myself
in the arms of a girl
Don’t worry my friend
Notthing matters in the end
I think I drunk myself
Cause I thought she could
Come rescue me
If I could be a happy
I don’t believe
and I don't trust
But ever let means
To kill anyone
I don’t believe
I’d never trust it
……….. my head
But she gives me
Julie was died
Julie was died
Julie was died
I don’t wanna be
One of that joke
I don’t wanna see
Julie’s blue eyes
I don’t wanna know any other friend
‘Cause when I see the cliff
I just go to jump
I just wanna fall
I don’t wanna think
When I wanna cry
My eyes are dry
Julie is a queen of an empire
Julie is the night
And I don’t have the sun
I don’t wanna be
One of that joke
I don’t wanna see
Julie’s blue eyes
I don’t wanna know any other friend
‘Cause when I see the cliff
I just want to jump
I just wanna fall
I don’t wanna think
When I wanna cry
My eyes are dry
Julie is a queen of an empire
Julie is the night
And I don’t have the sun
Silence in my head
Silence in mind
Je crois que je me suis perdu
Dans les bras d'une fille
Ne t'inquiète pas mon ami
Rien n'importe à la fin
Je crois que je me suis noyé
Car je pensais qu'elle pourrait
Venir me sauver
Si je pouvais être heureux
Si je pouvais être heureux
Mais je ne crois pas
Et je ne fais pas confiance
Mais à jamais laisser signifier
De tuer qui que ce soit
Je ne crois pas
Je n'ai jamais fait confiance
Bousiller ma tête
Mais elle me donne
Julie était morte
Je ne veux pas faire partie
De cette blague
Je ne veux pas voir
Les yeux bleus de Julie
Je ne veux pas connaître d'autre ami
Car lorsque je vois le ravin
J'ai juste envie de sauterJe veux juste tomber
Je ne veux pas penser
Quand je pleure
Mes yeux sont secs
Julie est une reine de l'empire
Julie est la nuit
Et je n'ai pas le soleil
Silence dans ma tête
Le silence dans mon esprit
J'aime pas les jeux de sociétés, J'suis ni voleur ni policier, Le loup m’fait peur, il veut me manger L’est trop méchant, j’veux plus jouer J'suis qu'une souris dans un grenier Qu'a peur du vilain chat perché Mais quand je me cache, il vient me chercher Il est méchant, il veut me manger J’fais des petits avions en papier Je les jette du haut de mon escalier Le petit avion va s'écraser le bout du nez Et mes rêves de s’envoler J'suis un gamin Un peu méchant un peu vilain Juste un gamin sur le chemin Qui s'en va loin des siens Qui s'en va loin des siens
Toujours à droite ici c'est sûr,
Toujours nourrir les pourritures,
Dans mon pays,
Toujours le soufre.
Dans la misère toujours mes frères,
Du populisme au populaire,
Toujours la nuit,
Qui s'y engouffre.
Toujours le franc à l'horizon,
Au premier mai, vends des chansons,
Au vent du nord,
Chantant l'espoir.
Toujours la rue qui pue la mort,
Toujours celui qui dort dehors,
Un jour ici tu sais,
Y aura la guerre.
Toujours les plaies et la faucille,
Toujours la suie et ce qui brille,
Toujours les fleurs,
Et les pourritures.
Toujours les parfums des blessures,
Toujours nos poings contre les murs,
Et puis bien sûr,
Toujours la lutte.
Contre le ciel plus bas que terre,
Toujours l'envol de l'éphémère,
Toujours le feu,
Sous tes paupières.
Contre ce drapeau crucifié,
Moi j'ai toujours le poing levé,
Moi j'ai toujours,
Le coeur blessé.
C'est la lutte,
L'hirondelle est dans l'incendie,
Ouais c'est la lutte,
Ouais c'est la lutte pour mon pays.
Peuple violé a voté,
Pour l'ordre sur les carrefours,
Faut la piquer la chienne,
Qui aboie comme un coq au lever du jour.
Faut retourner aux pogos,
Des berruriers dans les ghettos,
Faut retrouver le doux parfum,
Quand on parlait avec les poings.
Déculpabilisé le discours,
Puis cette époque où rien n'étonne
Au bleu marine sur les carrefours,
Peuple violé en redemande.
Au tout gratuit sur les réseaux,
Moi je fais dans la contrebande,
Au bilan de nos illettrismes,
Toujours la voix de ce fascisme.
C'est la gangrène,
Dans mon pays,
C'est la gangrène,
C'est la gangrène,
Dans mon pays,
Moi j'ai la haine.
Si l'internationale est morte,
Puis si le national emporte,
Mon coeur blessé,
A quand la lutte ?
Si le fascisme est à la porte,
Et que le diable nous emporte,
Au vent mauvais,
A quand la lutte ?
A la santé des univers,
A la santé d'aimer son frère,
A ta santé,
A la santé des lettres.
Pour l'étranger, pour notre terre,
Pour tes yeux doux sous la lumière,
Pour oublier,
Ouais qu'ici c'est la lutte...
C'est la lutte,
L'hirondelle est dans l'incendie,
C'est la lutte,
Ouais c'est la lutte dans mon pays.
Des soirées au comptoir de la vie, dis-moi, tu te souviens
De ces vents qu’on croyait tenir ; ces illusions qui filent entre tes mains
Ces routes qui ne mènent toujours, oui, jamais qu’à soi
Et les sourires que tu faisais quand t’avais ce foutu temps, oh, devant toi
Des lumières de ces villes dont j’ai oublié les prénoms, les visages
Mélancolie qui tient aux vieillesses du vin ; les doux naufrages
Des combats à venir quand il faut porter l’autre à bout de bras
Au détour des amours, les violences qu’on se fait parfois
Des mains qui se serrent fort comme si c’était la dernière étreinte
Des yeux qui se disent tout juste avant de ne plus rien se dire
Des corps voués, toujours, à nous faire sentir, oui, nos vieillesses
Et les filles qui ont toujours des allures de princesses
Et si le ciel en pleure encore
De nous savoir désunis l’un de l’autre
Et si le corps de nos amours a disparu au fond des ports
Naufragé, je t’aime encore
Les proches qui nous tuent mais qui nous manquent tant quand ils partent
Ces jours où j’en peux plus que j’ai même plus le cœur à boire
Les courants qui éloignent le cours des rivières de nos enfances
Et les siècles passés à tenter de combler le vide immense
Mais je te porterai quels que soient les travers ou la distance
Je resterai l’épaule pour que tu t’y reposes quand le souffle manque
Et les démons d’antan, à la sueur de mes poings, je combattrai
Comme un vieux chêne tient quand l’orage a tout naufragé
Oui, tu peux croire en moi, mon frère ; oui, mon frère, tu peux croire encore
Quel que soit le combat, toujours, nous combattrons ensemble
Et si la vie sépare ceux qui s’aiment, non, elle ne peut reprendre
Cet éternel en soi, oui, qui ressemble à Dieu… à s’y méprendre
Si le ciel en pleure encore
De nous savoir désunis l’un de l’autre
Et si le corps de nos amours a disparu au fond des ports
Naufragé, je t’aime encore…
On leur fera des paranoïas
Des sueurs froides coulant le front
On leur créera des fièvres obscures
Pour leur fourguer ce qu'ils demandent
Ils s'diront qu'on s'occupe bien d'eux
Puis que c'est pas si mal ici enfin
On leur mettra dans leurs écoles
Tellement de pubs pour leurs gamins
Que quand ils rentreront chez eux
Les petits incultes les morveux
Ils feront braquer à leurs parents
Le nouveau truc indispensable
Fabriqué par des petits comme eux
De l'autre côté des planisphères
Des petits qui ont du mal à bouffer
Et qui ont plus dans le cerveau
Tellement qu'un jour ils nous pendront
Pour tout le mal qu'on leur a fait
A moins que d'ici là bien sûr
On leur ait mis bien sur la gueule
Un autre champignon histoire
De prolonger un peu l'histoire
De l'hégémonie de l'Ouest
Et puis les cris des abattoirs
Tu les as vues nos cours d'école
Ca pue le fric ça pue la mort
Faut voir les modèles qu'on leur donne
Aux mômes putain qu'on abandonne
Il baisse son froc comme il respire
Devant les capitaux du monde
Les téléphones pour les gamins
Pour mieux toucher le coeur de cible
Un pauvre con parmi les fous
Qui aura jamais quitté son trou
Et qui aura vu sur sa machine
Oh oui tous les pays du monde
Les plus belles filles et puis du son
Ouais ça y en a dans les fichiers
Tellement qu'il a rien écouté
Parce qu'il y en a jamais assez
Pour les meilleurs ils finiront collabos
Grands communicants dans une boite
Qui changera cent fois de nom
Et puis de président ben oui
Parce que ça fait monter l'action
D'un autre à l'autre bout du monde
Ben ouais parce que virer des gens
Ben ouais ça fait monter l'action
Il vendra sa mère et son père
Puis toute la sainte famille
Ah putain ce qu'on ferait pas
Pour se payer une piscine
Sous le soleil à se bronzer
Pour un instant qui n'oublierait
Le sang sur ses mains délavées
Non qui ne s'efface pas
Puis si tout ça pète un jour
Toute façon il y aura l'état
Pour aider nos amies les banques
Oui avec vos impôts monsieur
Non les bonus faut pas toucher
Tu comprends ça remettrait en cause
Des p'tits milliers de privilégiés
Tous ceux qui n'arrivent à bander
Que s'ils ont fait craquer la bourse
Et des suicides aux licenciés
L'armée est tellement dans la planche
Qu'ils en croient qu'ils pisseraient de l'or
Qu'ils en croient qu'ils en seraient Dieu
Et puis après tout c'est bien ça
Mon Dieu ne fume pas de havane
Ni de havane ni quoi que ce soit
C'est un dollar en transaction
Et la bourse est sa religion
Et puisqu'il y a des milliards de boeufs
De crétins ouais de toi et moi
Des petits chiens bons qu'à bouffer
La merde qu'on nous vend toujours
Faut voir qu'est-ce qu'on se prend dans le cul
Oui tellement que ça nous fait plus mal
Allez marchons fils de l'ouest
Et que le pire vienne demain
Histoire de commencer enfin
Un bout d'histoire ça fait longtemps
Une guerre pour tout recommencer
L'horizon plein sur le lointain
A croire décidément qu'ici
L'être humain n'est bon qu'à saigner
On avait tout, les humanismes l'art et le progrès
Dis-moi t'as vu un peu qu'est-ce qu'on en fait?
Des bouts d'actions pour des tocards
Et toi t'es là à m'écouter
Et moi qui suis là qu'à pleurer
Comme un pauvre con qui change rien
Putain faudrait prendre les armes
Mon pays ma maison de retraite
Ma vie pour quelques lots de touristes
A faire offrir peuple de cons
Ouais le troupeau d'arrivistes
Dans ce pays cimetière terrien
T'as vu la gueule de tes campagnes
Elles ont le goût des chrysanthèmes
Au parfum des nationalismes
Mon pays ma banlieue c'est sûr
Avec ces joueurs de ballon
Ceux qui ont faim mais qui n'ont rien
Que du français dans les chansons
Les immigrés chantent en français
Les p'tits bourgeois chantent en anglais
Alors dis-moi lequel des deux
A des problèmes d'identité?
Et puis à ceux qui communiquent
Via les télés et les réseaux
Et à tout ce qui ne sert qu'au blé
Au pouvoir du grand tout boursier
Mais sûr c'est la viande des fientes
C'est la merde incarnée
C'est le fond de teint pour cacher
La laideur de qui ils sont
Et la bêtise c'est l'addiction
C'est la mort des littératures
C'est la propagande toujours
Tellement cynique qu'elle sait même plus
Elle même sur quel bord de la chaise
Elle pourrait foutre son gros cul
De collabo, de petit roi
Attention tu verras un jour
Le peuple viendra te chercher
Et il aura le goût du soufre
Le goût de tous ces licenciés
Dont toi tu n'auras pas parlé
L'odeur de l'humain sacrifié
Ouais l'odeur du béton armé
J’vais te faire sentir dans mon immeuble
La pisse dans ma cage d'escalier
Un peu que tu prends des cailloux
Quand tu t'en vas faire ton pognon
Sur le dos des boucs-émissaires
Que t'as bien trié sur le volet
Moi je suis fils des HLM
Et dans le sang j'ai tant de rage
Mes origines au fond du coeur
Il faudrait pas trop les chercher
N'as-tu pas honte toi salarié?
Des caddies, des publicités
Et n'as-tu pas trop mal au cul?
Tellement que toi tu l'as donné
Avec ta gueule de marionnette
D'animateur de supermarché
Prends garde à toi quand tu promènes
Faudrait pas te tromper de quartier
Vous ne comprenez rien à rien.
Vous êtes la chienlit de ce pays.
L’horreur de l’Homme s’est incarnée en vous.
Depuis une moitié de siècle que vous nous mentez, vous manigancez, vous assassinez.
Vous êtes la honte de mon pays.
La honte à la solde des plus puissants, à la solde de nos réels dirigeants, les maîtres des actions et du pognon.
Vous avez laissé pour compte tous vos enfants, de nos quartiers populaires ou de nos classes moyennes
Vous nous avez roulé dans la suie.
Vous avez piétiné votre propre drapeau comme on marche sur des fleurs.
Vous êtes devenus les marionnettes d’une Real-TV politique qui ne fait que baver et puis gaver la populasse de ce théâtre pathétique mis en scène par la dictature médiatique.
Vous avez laissé le pouvoir du peuple aux mains de ces marionnettistes qui vous font tourner la tête où le vent souffle.
Vous entretenez le racisme des classes, vous entretenez le racisme des races.
Pour vous les noirs ne sont bons qu’à danser, les arabes bons qu’à terroriser et puis les blancs bons qu’à raquer.
Bravo vous avez réussi. Le racisme n’a jamais été aussi grand dans ce triste monde.
Vous avez rendu gratuite notre culture pour vendre des téléphones.
Vous avez laissé la culture devenir la pute de fournisseurs d’accès.
Vous avez fait de l’art un produit dérivé pour vendre des couches-culottes.
Vous avez laissé faire le viol de notre culture, des arts ou bien des tomates.
Tout ça n’est bon qu’à enrichir l’intermédiaire puis votre grand-grand-maître l’actionnaire.
Vous envoyez des matraques pour lutter contre des manifs d’ouvriers
Vous écrivez en anglais sur la Tour Eiffel et vous parlez d’identité.
Vous ne savez plus ni écrire ni parler la langue de votre pays.
Vous bafouez l’origine de la France, vous amputez son orthographe, vous ne votez aucune loi en phase avec les modernes que vous nous vendez.
Vous laissez l’impunité des Start-Up devenues Internet-réalité, la société vire à la dictature des violences et vous ne votez rien que l’immobilisme, toujours plus paralysant de notre société.
Vous n’êtes devenus qu’un trésorier qui rackette son petit peuple.
Vous n’êtes descendants de personne.
Vous êtes juste descendants d’émissions de télé pour atrophiés du cerveau.
Vous n’êtes plus qu’un compte Tweeter.
Pour vous un présentateur télé vaut plus qu’un éducateur, un Tweet est plus important qu’une lettre d’un ancien combattant.
Vous êtes la corruption incarnée qui prêche l’impôt pour payer vos femmes et vos enfants « A ta santé Filllon ! ».
Le sentiment patriote pour vous c’est apprendre à trahir son pays.
Vous êtes la maladie qui fait raquer le médicament.
Vous êtes la moisissure sur l'arbre démocratie.
Vous êtes l’infiniment nocif des pathologies chroniques.
Vous êtes pourquoi des peuples par milliers sous des tentes et meurent de froid chaque hiver.
Vous n’avez que le mot démocratie à la bouche, quand vous n’incarnez que le crachat sur son étendard.
Vous êtes médiocratie.
Vous êtes pornocratie.
Vous êtes les pions de ceux qui parient sur les dettes de vos pays voisins de vos pays frères.
Vous êtes tristes esclaves de vos pourritures d’amitiés financières « A ta santé Bolloré ! »..
Vous êtes des comptes en Suisse ou Panama.
Vous parlez de combat quand vous ne savez que fuir.
Vous parlez de victoire quand vous puez la défaite.
Vous parlez d’union quand vous n’êtes qu’ambition individuelle.
Vous êtes la fin des idéaux.
Vous êtes la cause des montées des fascismes.
Vous êtes la cause des peuples suicide, agriculteurs, profs, chômeurs.
Vous n’êtes plus rien que les porte-valises des maîtres de la bourses.
Vous êtes drapeau des Tartuffières.
Vous êtes faiseurs de soufrière, qui bientôt prendront feu.
Vous aurez sur les mains le sang de la mort de la démocratie un jour, au profit de l’esclavagisme de l’Homme par le cours des actions.
Démocratie a enfanté du pire.
Que continue le fascisme anonyme de la grande toile boursière.
Que continue la fange satellitaire.
Que continuent les flux d'argent.
Que continuent les guerres.
Que continue l'enfant, sous les bombardements.
Que continue la mort, de la classe populaire.
Que continue chimique qui vient violer ta terre.
Bien triste politiques marionnettes aux pantalons baissés
Le financier encule les compagnies. Les compagnies enculent les pays. Les compagnies financent les médias. les médias font élire le politique. Et le politique encule son peuple !
Le jour se lève à peine et ça ne change rien
Je ne suis plus le même tel était mon destin
De voir tant de souffrances jusque dans mon jardin
Sans avoir eu la chance de l'amour du prochain
Je m'endors sur nos peines le fusil à la main
J'ai vu mon père ma mère, s'agenouiller soudain
Puis tombés face à terre, tués main dans la main
Qui donc avait tiré jusque sur mon destin
Sur mon bonheur intime et fait tant de chagrin
Mais l'auteur de ce crime n'était que mon Voisin
Et le monde est venu apporter son soutien
Partout on nous a vu et le sang sur nos mains
Faut il leur en vouloir de nous avoir vendu
Faut il les remercier de n'avoir pas voulu
Nous prendre dans leur bras
L'humanité, c'est ça !
L'amour s'en est venu
C'était un soir d'automne
Dans la ronde des feuilles mortes
Qui s'abandonnent
Dans le tourbillon fou
Des jours et des nuits
Par une nuit d'amour
Mon amour est parti
Dieu que la lune est belle
Quand on est en amour
Dieu que la lune est belle
Quand tu es de retour
Ici je me souviens
Qu'un jour toi tu m'appelles
C'est que quand tu es là
Je saigne
Et s'il me faut pleurer encore
Pour te voir revenir
Alors je pleurerai si fort
Que tu voudras repartir
Et si c'est à la vie, à la mort
Comme un coeur qui respire
Alors je pleurerai si fort
Que tu voudras repartir
L'amour s'en est venu
C'était un soir d'automne
Dans la ronde des feuilles mortes
Qui s'abandonnent
Dans le tourbillon fou
Des jours et des nuits
Par une nuit d'amour
Mon amour est parti
Dieu que la lune est belle
Quand on est en amour
Dieu que la lune est belle
Quand toi, tu es de retour
Et si je pleure encore
Qu'un jour tu me reviennes
C'est que je saigne
Et s'il me faut pleurer encore
Pour te voir revenir
Alors, je pleurerai si fort
Que tu voudras repartir
Et si c'est à la vie, à la mort
Comme un coeur qui respire
Alors je pleurerai si fort
Que tu voudras peut-être revenir
Out of reach
Out of sound
Wasn’t many for anyone?
Just trying
Just a quick thing
Another way
To kill the day
You were crying at my door
Broken glass
On the floor
Wasted love
Break my heart
I wish I could
But I can’t feel a thing
Out of reach
Out of mind
I think of you
All the time
I can’t find peace
An close my eyes
I think of you
All the time
When you loved
I didn’t care
But your silence
Wake me down
And your voice
Like, like a way of breaking
Shut me down
The same old song
I hurt you babe
Love is all I have
I wish I had sleeping
To give to you
Wasted love
Break my heart
I wish I could
But I can’t feel, god damned, feel
Out of reach
Out of mind
I think of you
All the time
I can’t find peace
I close my eyes
I think of you
All the time
Hors d'atteinte
Hors de portée sonore
N'y avait-il pas plusieurs pour tous?
J'essaie juste
Juste un truc vite fait
Une autre façon
De tuer le temps
Tu pleurais à ma porte
Du verre brisé
Sur le sol
De l'amour gâché
Briser mon cœur
Je voudrais pouvoir
Mais je ne peux rien ressentir
Hors d'atteinte
Hors d’esprit
Je pense à toi
Tout le temps
Je ne peux trouver la paix
Et fermer les paupières
Je pense à toi
Tout le temps
Quand tu aimais
Je m'en foutais
Mais ton silence
Me réveille en bas
Et ta voix
Comme une façon de rompre
M'a mis hors-circuit
La même vieille rengaine
Je te fais du mal, bébé
L'amour est tout ce que j'ai
J'aimerais avoir dormi
Pour te donner
De l'amour gâché
Briser mon cœur
Je voudrais pouvoir
Mais je ne peux pas ressentir, bon dieu, ressentir
Circulez il n'y a rien à voir à l'Ouest,
Du désespoir,
Des faux frais pour la République,
Y'a des soirées au ministère
Qu'il nous vendront pour faire flipper
La ménagère à son bon roi
Les p'tites putains, les p'tits médias
Pour vendre la paranoïa
Police aux quatre coins du globe
Police aux allures de milice
Police qu'on appelle au secours
Police à tous les carrefours
Police sur les nationales
Police tout devient banal
Police dans les banalisés
Police pour les fourgons blindés
Police
Puisqu'il faut défendre la vierge
Police quand j'ai le diable au corps
Dis- moi qui porte la mort ?
Police dans les pays du Nord
Toujours dans les diplomatiques
Police j'ai mon automatique
Et des PV pour les smicards
Moi j'ai le python noir
Police dans les discothèques
Police plus rien ne nous étonne
Police que le ciel me pardonne
Ouais d'avoir le calibre au cœur
Police pour nous cacher la merde
Police toujours qui nous emmerde
Police pour protéger les blés
Des quartiers hautes sécurités
Police
Police sur tous les continents
Police dans les chambres étudiants
Police sur les places boursières
Police j'ai un goût amer
Police pour nos identités
Police pour la communauté
Police dans la chair à vif
Police dans le trafic
Police dans les partis
Police quand le cœur prie
Police dans les rues vitry
Police dans mon pays
Police dans les discothèques
Police dans les temps modernes
Police dans les salles de classe
Police quand les mirages chassent
Police sur la place rouge
Police à la maison blanche
Police dans les bars de Pigalle
Police chez le rouge Vietnam
Police chez le peuple Chinois
Police dans les casbahs
Police sur tout c'qui bouge
Ouais surtout si c'est rouge
Police dans les rues la nuit
Police dans les armoires
Police quand les sirènes crient
Police quand il fait noir
Police
Police à coups de lance flammes
Mon pays a mal au crâne
Des bidonvilles sur le périph'
Putain j'ai le cœur qui griffe
Des fachos au gouvernements
Des cachets pour maman
Putain n'entends-tu pas la larme,
Ouais c'est la Terre
Qui chiale
Des clochards qu'on nique à coups de latte
Toujours par des ptites frappes
Le peuple a faim de merde encore,
Qu'on lui vend pour de l'or.
La misère de nos esprits
Si t'en veux t'en aura
Des idées pour de l'illusoire
Jusque dans ton cercueil
Dictateur du monetaria,
Dis moi où tout ça ira ?
Non pas chez les Afghans
Certainement pas chez les Afghans
Guerres de gangs au Mexique
Pour la blanche aux Etats Unis
Manifestants Chinois
Non moi je n'oublie pas
Badgad sans le sacrifice
Sur l'autel des sévices
Des armes et du pétrole
Ah putain je rigole
C.I.A quand tu nous tiens
Dictateur sous les tropiques
Ouais toujours en Afrique
Colonisation toujours
Coule à flot autour du monde
Le sang de nos frères qui tombent
Mais que font nos pays ?
Ils crient allô Police ?
Police aux quatre coins du globe
Police aux allures de milice
Au pays des balances
Putain ça sent l'alcool
Que le ciel nous pardonne
Plus rien ne nous étonne
Faut protéger les blés
De nos terres,
Faiblesse aux ombres calcinées
Dans les banalisés
Dans le chaud des quartiers
J'ai les putains en laisse
A des connards perdus
Gardons le doigt bien haut
A nos destins flingués
Dans les banalisés
Comme un chien infidèle
Aux allures de fidèle
Quand toi t'as le cœur pur
J'ai le python en ceinture
Quand les mirages chassent
J'ai rêvé d'un pays mon frère
Un pays qui n'aurait
De lois oui que le solidaire
Oui de se partager
Un horizon pour l'éphémère
Pour une éternité
Nous serons la lutte
S'il faut faire du peuple béton
Des peuples de muguet
Crâmer leur pognon pour en faire
Un feu pour réchauffer
Le sans-abri quand vient l'hiver
Le cœur du sans papier
Nous serons la lutte
Toujours aux manifestations
Ami le premier mai
Pour dessiner un horizon
Pour nos humanités
Toujours le cœur contre le front
Ouais lâche-moi ton briquet
Toujours le cœur contre le front
Moi j'ai le poing levé
Sur les réseaux la fachosphère
Vient toujours gangrèner
Le cœur de mes humanitaires
Envies de tout casser
Contre les barbares de la Terre
Ami faut pas lâcher
Nous serons la lutte
Contre les croix des religions
Les enfers du progrès
Contre les maquerelles du pognon
Contre les croix gammées
Ami s'il faut planter des fleurs
Ou lancer des pavés
Nous serons la lutte
Entre les trous noirs et les guerres
Nos univers écartelés
Entre nos salaires de misère
Et l'odeur des charniers
Si c'est toujours toi populaire
Contre la société
Nous serons la lutte
Contre les marchands du malheur
Des bonheurs bon marché
Les réseaux d'amputés du cœur
Violeurs d'Humanité
L'oiseau liberté dans la toile
Le peuple est prisonnier
Nous serons la lutte
Un jour j'irai brûler la bourse
Ami un premier mai
S'il faut crâmer la financière
Ouais lâche-moi ton briquet
Ouais pour aller pisser nos bières
Sur la gueule du banquier
Si l'horizon c'est la galère
Ouais pour l'éternité
Un jour j'irai brûler la bourse
Ami un premier ami
Ami si pour sauver la Terre
Faut pendre le banquier
Avec toi le peuple des tours
Toi peuple des forêts
Avec le peuple enfant des plaines
Ou celui des quartiers
Avec tous les peuples printemps
Les peuples d'écoliers
Avec le peuple camarade
Quand vient le premier mai
S'il faut monter la résistance
Contre les enculés
Ami s'il faut sauver la France
S'il faut la libérer
Des sourires des politicards
Des sourires de banquier
S'il faut garder le cœur anar
Garder le poing serré
Un jour j'irai brûler la bourse
Ouais lâche-moi ton briquet
Avec les potes manifestants
S'il faut la lutte armée
Ami s'il faut refaire la Terre
S'il faut l'imaginer
Un peu comme une égalitaire
Oui fleur d'Humanité
Pour faire des jardins de nos cœurs
Des amours en bouquet
Dans les yeux du peuple labeur
Un rêve une liberté
Dans les yeux du peuple labeur
Un rêve
Une liberté
And no, I’m not going to Heaven
I Known You know this way
As you make up to be,
If you leave the light on,
If you leave the light on,
Leave me alone,
No more those promises,
No more those promises,
No more those promises,
No more those promises.
Leave the light on
Leave the light on
Leave the light on,
Leave me alone,
No, I’m not going to Heaven
I Known You know this way
As you make up to be,
It’s all the same to me,
If you leave the light on
If you leave the light on
If you leave the light on,
Leave me alone,
No more those promises,
No more those promises,
No more those promises,
No more those promises.
Leave the light on
Leave the light on
Leave the light on,
Leave me alone,
And no, I’m not going to Heaven
I Known You know this way
As you make up to be,
It’s all the same to me
Et non, je ne vais pas au ciel
Je sais que tu connais ce chemin
Tandis que tu te maquilles
Si tu laisses la lumière
Laisse-moi seul
Plus jamais ces promesses
Laisse la lumière
Laisse-moi seul
Non, je ne vais pas au ciel
Je sais que tu connais ce chemin
Et non, je ne vais pas au ciel
Je sais que tu connais ce chemin
Comme tu te maquilles
C'est du pareil au même pour moi
On se désire, on se déchire
On s'fait du mal, on s'idéale
On se retient, on se retire
On se souvient, on se soupire
On s'imagine, on se dessine
On se devine, on se divine
On se ruisselle de choses belles
On se promène aux bords de Seine
On se dit tout, on dit tout bas
Pour que le monde n'entende pas
On se murmure, on se blessure
On s'écorchure, on s'aventure
On dit qu'on aimera plus jamais
Puis on retombe sur un cœur
Sans l'amour sur le bout d'un quai
On se promet au vent mauvais
Amour noyé dans les métros
Pour un sanglot, un mot de trop
On fait des scènes, des opéras
En pas de danse, en pas de chat
On s'univers, on fait des terres
On se câline, on s'orpheline
On se marie, on se finit
On s'infinit
On se méprend, on se méprise
Elle est contente, elle est conquise
Coule la Seine, on se promène
Aux amours vaines, et on s'invente
On prend des bateaux au matin
Qu'on sait qu'on ne prendra jamais
On s'y noie, on s'y croit
On s'aperçoit, on se combat
On s’enchaîne, on s'enchante
On se déchaîne, on se déchante
On s'enfuit, on se suit
On mots d'amours, puis on maudit
On se consomme, on se consume
On se délaisse, on se promesse
On se concède, on se possède
On se fête, on se défaite
On s'entête, on s'ennuie
On se défend, on se détruit
On s'empire, et sans le dire
On se navire, on se chavire
On s'échoue, on se cloue
On se naufrage, on se rivage
On s’emmêle, on se dit qu'on s'aime
Qu'est ce que t'es belle aux bords de Seine
Amour noyé dans les métros
Pour un sanglot, un mot de trop
On fait des scènes, des opéras
En pas de danse, en pas de chat
On s'univers, on fait des terres
On se câline on s'orpheline
On se marie, on se finit
On s'infinit
Tu partiras je reviendrai
Tu pleureras moi j'en rirai
Tu tomberas sûr dans les bras
Un jour oui d'un autre que moi
Tu lui diras c'qu'on s'est dit
Et puis qu'on s'était rien promis
Vous larguerez oui les amarres
Avant de vous larguer tout court
Tu reviendras un jour de pluie
Pour trouver mouchoir à tes yeux
Car c'est toujours un jour de pluie
Que reviennent les amoureux
On se retrouvera au hasard
Du désespoir d'un quai de gare
Nous parlerons de ce qui fait
Pleurer les hommes
Tu diras que tu ne m'aimes plus
Je te dirai bien entendu
Puis tu diras tu m'aimes encore
Que tu t'étais trompée de port
Nous refermerons nos blessures
Nos horizons seront sans murs
Et comme deux oiseaux de passage
Nous retrouverons le rivage
On s'refera Quais de Seine
On se redira oui qu'on s'aime
On sera comme au premier jour
Tu seras mon premier amour
Amours noyés, quai des métros
Nous les prendrons oui ces bateaux
Et tu verras les chrysanthèmes
Auront le parfum des je t'aime
Mon Amour quand tu reviendras
Je porterai à bout de bras
Le monde à tes doigts j'offrirai
Des chansons qui auront ton nom
Tes yeux seront plus jamais tristes
Et si j'en dois devenir Christ
C'est pour que toi, toi mon Amour
Toi tu sois Dieu !!
On se promène aux bords de Seine
On se désire, on se déchire
En pas de danse, en pas de chat
Pour que le monde n'entende pas
On se promet au vent mauvais
On dit qu'on n'aimera plus jamais
Pour un amour au bout d'un quai
On voudrait tout recommencer"
C'est beau l'amour
Quand on est amoureux
C'est beau l'amour
Quand tu es dans les yeux
De ceux-là qui s'aiment
Autant que moi je t'aime
C'est beau l'amour
Et moi je t'aime
Regarde ce village aux allures de Farwest
C'est d'ici d'où je viens
Solitude au mistral et la sieste aux ivrognes
L'alcool toujours, on y revient
Au flipper chez Léon, c'est la fête à Raymond
Moi j'ai l'odeur de mon père
Qui me colle à la peau, qui colle à mon cerveau
Qui tiendra ma lumière
A soigner les fêlures, embellir mes dorures
J'ai le cœur en éclats
De rubis, de poussière, d'émeraude et sans doute
Sans doute d'un peu de toi
Je t'emmène au silence au bord de ma Durance
Oui c'est un peu chez moi
Jeté à la rivière, faire ricocher la pierre
Et couler avec toi
Pommé dans les sentiers de la gloire les lauriers
Ya le feu à la montagne
Du blues au flamenco de l'accent dans les mots
Du commerce à la plage
Résistant moi j'ai pris à Paris le maquis
J'ai mis ma chair aux enchères
Et me manquera toujours quand on gravissait colline
Quand on était comme l'air
Tous les deux au sommet de ce triste clocher
Oui de ma triste jeunesse
C'est bon que tu sois là à revivre avec moi
Qui je suis oui d'où je viens
Tu ressembles à Manon moi je te chante jeune et con
Oui je retourne à la source
Dans le ruisseau du temps on revit nos putains de 16 ans
Quand on faisait la course
De Reillanne à Aubagne
De Manosque à Saint-Jean
De Maurienne à Dijon city
De Dijon à Paris,
De New York à Varsovie
Sur mes jours à tes nuits
De Reillanne à Aubagne
De Manosque à Saint-Jean
De Maurienne à Dijon city
De Dijon à Paris,
De New York à Varsovie
Oui de mes jours à tes nuits
Enlacés, se trainer, sous des horizons noirs,
L'avenir devant nous et l'univers entier
Et se perdre comme toujours, se donner mon amour
Et rêver de te retrouver un jour
Amour, dis-moi, mais quand reviendras-tu ?
Un jour viendra, mais quand ? Le sais-tu ?
Ecorcher, se déchirer, sous des horizons
Voir l'avenir derrière nous et l' univers entier
Puis se perdre encore, se pleurer encore
Mon amour comme toujours, et rêver....
De te retrouver un jour (x2)
Adieu mon amour, mais quand reviendras-tu ? Un jour viendra, mais quand ? Le sais-tu ? (x2)
Ecorcher, se déchirer, l'avenir devant nous et l'univers entier (x4)
Sous le chant des sirènes
Cachés dans l'ambulance
Toi et moi
Passagers clandestins
Nous faisons résistance
Si il faut y passer
Peu m'importe
Si c'est avec toi
Moi j’y crois
Réfugiés sans frontières
Au devant des possibles
La nuit nous faisons route
A la vie, à la mort
Au combat, des sorcières
Et des jeteurs de sorts
Dans la fosse commune
Tant qu'on respire encore
Sous le chant des extrêmes
Tu m'as montré la voix
Si il faut y passer
Peu m'importe
Si c'est avec toi
Allez viens, on y va…
Réfugiés sans frontières
Au devant des possibles
La nuit nous faisons route
A la vie, à la mort
Au combat des sorcières
Et des brûleurs de corps
Dans la fosse commune
Allez donne le corps
A la vie à la mort
Tant qu’on respire encore
A la vie à la mort
Tant qu’on respire encore
Au milieu des armées, des armées des puissances,
Si tu tentes la fuite,
Reste, reste, reste encore un peu
Sous le chant des extrêmes,
Toi tu m’as montré la voie.
Dis moi t'as vu un peu ce qu’elle devient ta France?
Réac, Prosac, matraque.
Lycéens à la rue c’est toujours beau à voir,
Vérité de la lutte on à peine à y croire.
Polices, milices faut libérer Paris
Polices, milices faut libérer Paris
Polices, milices faut libérer Paris
Polices, milices faut libérer Paris
Au royaume des ombres,
Tu dérives et tu sombres à la brume,
Les détours de la route,
Passer entre les gouttes,
N'y pensons plus.
Les jardins de tes rêves
Déchirés sous la grève,
Dis quand tu reviendras,
Me feras tu l'amour,
Au croissant de l'aurore, à la mort.
Tu es ma lumière
Tu es ma lumière
Tu es ma lumière
C'est toi ma lumière
Tu es ma lumière
Tu es ma lumière
C'est toi la lumière
Tu es ma lumière
Au centre des obscurs,
Sous le son du tombeau
On n’en revient pas
Aller droit dans le mur,
Oublier la ceinture,
Oué, dis pourquoi pas
Mon sourire est l'enfer
De combattre la chaire
Et mes incantations,
Et puis tout c'qu'on bave
Et puis tout c'qui crève
L'horizon
Tu es ma lumière
Tu es la lumière
Tu es ma lumière
C'est toi la lumière
Tu es la lumière
Tu es ma lumière
Tu es ma lumière
C'est toi la lumière
I don't know how to tell you why I feel sad
I don't know how to say
I don't know why
why can't you see
what you're doing to me
when you walk by
I don't know how to tell you ...
I don't know what to say
I don't know why
why can't you see
what you're doing to me
when you walk by
ooooooo
can't anybody see
oooooooo
when you walk by
I don't know how to say I want you
I want you now
I don't know how to say I want you ....
Why can't you see
what you're doing to me
when you walk by
oooooo
oooooo
can't anybody see
and you're in my head
and I feel like a child
turn out to me
tell me you'll be here
when I'm alone
when I am sore
when you walk by
I'm cold
I'm cold
can't anybody see
I want you to want me
can't anybody see
What you're doing to me
can't anybody see
What you're doing to me
can't anybody see
what you're doing to me
can't anybody see
what you're doing to me
you make me smile
you make me smile
It wasn't the time
'Cause it never ends
Can taste the break ?
And we miss you so
No, nothing can
My prayer
My answer
Can help as understand
We miss you forever
You’ll find your way to heaven
They’ll be another angel
Breaking end to heaven
I’ll follow you
I’ll follow you
If you feel alone
Please be patient
I’ll see you later
I won’t I won’t be long
I’ll find my way to heaven
They’ll be another angel
Breaking end to heaven
We’ll be one
We’ll be one
Free like leaf
Blown away
Over the city
I’ll can see us
You and me
So far away
You are smiling
You’re smiling back at me
I’m gladding
Surfin’ on the wind
I’m free
Finally
You’ll find your way home finally
You you’ll find your way home finally
You you’ll find your way
Oh you you’ll find your way home finally
You’ll find your way home finally
You you’ll find your way
Home finally
Ton chemin vers le ciel
Ce n'était pas le moment
Car ça ne finit jamais
Pouvoir sentir la fissure
Et tu nous manques tellement
Non, rien ne peut
Aucune prière
Aucune réponse
Ne peut nous aider à comprendre
Tu nous manqueras toujours
Tu trouveras ton chemin vers le ciel
Il y aura un autre ange
Qui pénétrera dans le ciel
Je te suivrai je te suivrai
Si tu te sens seule
Sois patiente
Je te verrai plus tard
Je ne serai pas, je ne serai pas long
Je trouverai mon chemin vers le ciel
Il y aura un autre ange
Qui pénétrera dans le ciel
Nous serons unis
Libres comme des feuilles
Soufflées au loin
Par-dessus la ville
Je peux nousvoir
Toi et moiSi loin
Tu souris
Tu me souris en retour
Je glisse
Surfant sur le vent
Je suis libre
Enfin
Tu trouves le chemin de la maison
Enfin
Avons-nous donc commis une action étrange?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi
Je frissonne de peur quand tu me dis: "Mon ange!"
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée!
Toi que j'aime à jamais, ma sœur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition!
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition!
Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté!
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
À ce rouge soleil que l'on nomme l'amour!
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître!
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain: " Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant; cet abîme est mon cœur!
Brûlant comme un volcan, profond comme le vide!
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménides
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang
Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos!
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux! "
Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel!
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel
Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrant, s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous!
Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir?
Hippolyte, Ô ma sœur! Tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!
Des soirées au comptoir de la vie, dis-moi, tu te souviens
De ces vents qu’on croyait tenir ; ces illusions qui filent entre tes mains
Ces routes qui ne mènent toujours, oui, jamais qu’à soi
Et les sourires que tu faisais quand t’avais ce foutu temps, oh, devant toi
Des lumières de ces villes dont j’ai oublié les prénoms, les visages
Mélancolie qui tient aux vieillesses du vin ; les doux naufrages
Des combats à venir quand il faut porter l’autre à bout de bras
Au détour des amours, les violences qu’on se fait parfois
Des mains qui se serrent fort comme si c’était la dernière étreinte
Des yeux qui se disent tout juste avant de ne plus rien se dire
Des corps voués, toujours, à nous faire sentir, oui, nos vieillesses
Et les filles qui ont toujours des allures de princesses
Et si le ciel en pleure encore
De nous savoir désunis l’un de l’autre
Et si le corps de nos amours a disparu au fond des ports
Naufragé, je t’aime encore
Les proches qui nous tuent mais qui nous manquent tant quand ils partent
Ces jours où j’en peux plus que j’ai même plus le cœur à boire
Les courants qui éloignent le cours des rivières de nos enfances
Et les siècles passés à tenter de combler le vide immense
Mais je te porterai quels que soient les travers ou la distance
Je resterai l’épaule pour que tu t’y reposes quand le souffle manque
Et les démons d’antan, à la sueur de mes poings, je combattrai
Comme un vieux chêne tient quand l’orage a tout naufragé
Oui, tu peux croire en moi, mon frère ; oui, mon frère, tu peux croire encore
Quel que soit le combat, toujours, nous combattrons ensemble
Et si la vie sépare ceux qui s’aiment, non, elle ne peut reprendre
Cet éternel en soi, oui, qui ressemble à Dieu… à s’y méprendre
Si le ciel en pleure encore
De nous savoir désunis l’un de l’autre
Et si le corps de nos amours a disparu au fond des ports
Naufragé, je t’aime encore…
La sublime représentante de l’Afghanistan a raflé 81 % des suffrages; voulant rendre hommage au jury, l’élégante a déclaré: "Inch’Allah"
Génocide inter-ethnique généralisé en Afrique: Rwanda, Botswana, Congo, Angola, Ethiopie, Ghana, Côte D’Ivoire, Namibie, Malawi, Nigeria, Tanzanie sont touchés.
Tremblement de terre à la Hague. La question nucléaire est de nouveau d’actualité.
Afrique: le SIDA termine son travail.
Charme: l’élection de Miss Univers…
La princesse Diana 4 à mit fin cette nuit à ses jours dans le grand salon de Buckingham Palace On déplore 4 morts et une centaine de blessés
Guerre sainte à Jérusalem: les chrétiens en ont marre
La forêt amazonienne n’est plus
Chronique d’une mort annoncée
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Santé publique: le port du masque anti-pollution est toujours obligatoire
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Problème: séisme, les sans abris dans le froid
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La crise au Vatican
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La performance du bouclier anti-missile Américain
L’église baise les enfants de Dieu
L’église baise les enfants de Dieu
L’église baise les enfants de Dieu
L’église baise les enfants de Dieu
Le monde pleure, mais gardez le sourire
Le monde pleure, mais gardez le sourire
Le monde pleure, mais gardez le sourire
Le monde pleure, mais gardez le sourire
Viol collectif dans le métro parisien
Guerre sainte à Jérusalem
Mais que fait la police
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Charme: l’élection de miss univers hier soir à Buenos Aires… les plébiscites.
La sublime représentante de l’Afghanistan a raflé 95 % des suffrage; voulant rendre hommage au jury, l’élégante a déclaré: "Inch’Allah"
… ce soir sans discontinue
Etats-Unis, Texas: montrons l’exemple
Etats-Unis, Texas: montrons l’exemple
Montrons l’exemple
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… des corps…
Le monde pleure, mais gardez le sourire
Etats-Unis, Texas: montrons l’exemple
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Génocide inter-ethnique généralisé en Afrique.
Le monde pleure…
Rwanda, Botswana, Congo, Angola, Ethiopie, Ghana, Côte D’Ivoire, Malawi, Tanzanie, Djibouti, Namibie, Nigeria.
Viol collectif dans le métro parisien.
Mais que fait la police?
Mais gardez le sourire
Mais que fait la police?
Droits de l’homme
L’humanité
Mais que fait la police?
Droits de l’homme
Mais que fait la police?
Le monde pleure
L’humanité
Droite de l’homme
Mais que fait la police?
L’humanité
Mais gardez le sourire
Le monde pleure
Mais que fait la police
Mais gardez le sourire
Le monde pleure
Mais gardez le sourire
Enlève ton masque que je t’embrasse
Tant pis si c’est la fin de monde
Y’a qu’à l’remettre si on se lasse
Tous les deux sous la pluie qui tombe
Tu m’dis qu’tu m’aimes ça sert à quoi ?
Y’a que d’la haine autour du monde
Moi j’voudrais m’barrer loin d’chez moi
Autant qu’ma chanson sur les ondes
Enlève ton masque
Enlève ton masque
Enlève ton masque
Enlève ton masque
J’voudrais partir un autre monde
Loin de leur monde oublier tout
Où y’aurait qu’moi et puis ma blonde
Je crois qu’le monde est d’venu fou
J’préfère encore m’barrer dans l’sud
Me faire ma plage abandonnée
Avec mes chiens pour compagnie
Et qui voudra bien m’enlasser
Enlève ton masque
Que je t’embrasse
Enlève ton masque
Que je t’embrasse
Enlève ton masque
Enlève ton masque
Que je t’embrasse
Enlève ton masque
Que je t’embrasse
Enlève ton masque
Que je t’embrasse
Enlève ton masque
Cheveux au vent cœur liberté
Moi j’veux faire le tour de la Terre
Puisque vivre c’est transgresser
L’horizon sera nos frontières
lls nous ont pris nos 18 ans
Ils nous ont pris nos libertés
Mais la vie c’est suivre le vent
Même quand le cœur est prisonnier
Je marche habillée de nos rêves
Moi j’voudrais juste vivre nue
Regarder le jour qui se lève
Perdue dans un monde perdu
Faut s’barrer à l’aut’ bout du monde
Faut faire l’amour sans s’arrêter
S’embrasser sous la pluie qui tombe
Se perdre pour se retrouver
J’ai pas la thune mais c’est pas grave
Je dormirai en boîte de nuit
Ou j’me f’rai un feu sur une plage
Avec mes chiens pour compagnie
ON EST JEUNE
ON EST FOU
LA FIN DU MONDE
ON S’EN FOUT
ON EST JEUNE
ON EST FOU
LA FIN DU MONDE
ON S’EN FOUT
ON EST JEUNE
ON EST FOU
LA FIN DU MONDE
ON S’EN FOUT
ON EST JEUNE
ON EST FOU
LA FIN DU MONDE
ON S’EN FOUT
Enlève ton masque (x16)
Tu prends ta caisse mais tu pollues
Tu manges d'la viande t'es l'assassin
Tu dragues les filles t'es qu'un violeur
Hors la loi de s'tenir la main
Les enfants dans les cours d'école
Masque sur la gueule vas-y l'ambiance
Des nourrissons jusqu'aux cercueils
Putain c'est la grande teuf en France
Tu mets une jupe t'es qu'une salope
C'est l'époque des dégénérés
Au coin d'la rue t'allumes ta clope
Y'en aura cent mille pour gueuler
Tu t'fais virer par le syndic
Parce qu'les voisins aiment pas ton chien
Ces connards ont appelé les flics
Parce qu'il a pissé dans l'jardin
Ils supportent pas les animaux
Mais paraît qu'ils sauveront demain
La planète sur application
Les gorilles et puis les dauphins
La dénonciation c'est connu
Est une seconde nature en France
Faut nettoyer ces trous du cul
D'la mythomanie à outrance
Cochez cochez les p'tits papiers
Pour pouvoir aller se promener
Fichées fichées nos libertés
Faut un code barre pour s'embrasser
Fliquez fliquez les p'tits bébés
Faut mettre ton masque à la récré
Piquez piquez les p'tites mémés
Dans les globules faut la 5G
Lui il lui a mis la main au fesses
Elle elle a sucé pour du fric
J'crois qu'eux ils vont pas à la messe
Lui il est noir lui il est juif
Lui il cultive de l'herbe chez lui
Lui il trafique avec Momo
Lui il m'a dit qu'j'étais trop bonne
J'crois qu'il m'a violée par texto
Brigitte a appelé Débila
Tu sais pour la féliciter
Dix mille euros la solidaire
De Dubaï défiscalisée
Dis c'est quand la légion d'honneur
Pour la télé-réalité ?
Puisqu'ils l'ont élue tous en chœur
L'influenceuse à l'Élysée
Quand ils apprendront dans cinq ans
Qu'dans leur vaccin y'a la 5G
Ils deviendront tous résistants
Tu connais l'histoire des Français
Cochez cochez les p'tits papiers
Pour pouvoir aller se promener
Fichées fichées nos libertés
Faut un code barre pour s'embrasser
Fliquez fliquez les p'tits bébés
Faut mettre ton masque à la récré
Piquez piquez les p'tites mémés
Dans les globules faut la 5G
Fliquez fliquez
Piquez piquez
Prof égorgé gamine pendue
Parce qu'on l'a filmée s'faire violer
En live sur les réseaux sociaux
Puisque le monde est harcelé
J'vois pas beaucoup d'jeunes dans la rue
Pour protéger les opprimés
À part bien sûr pour les martyrs
Des Amériques j'vais dégueuler
Au pays des droits de l'Homme mon cul
Au QR code des libertés
Pass vaccinal pour trous du cul
Même les Anglais ont refusé
Vingt ans d'impôts moi qui croyais
Qu'tout ça allait pour la santé
Ouais vingt ans à s'faire enculer
Par tous les trous même par le nez
C'est pas ma faute maman j'aime pas
Trop les piqûres
Tout comme c'est pas ta faute si toi
T'aimes un peu trop la dictature
J'veux pas finir à la santé
Tout juste libre d'être prisonnier
Dis-moi à quoi ça sert de vivre
Pour finir par se faire piquer ?
C'est la chanson du vieux réac
Du vieux réac non vacciné
La censure ou les coups d'matraques
Tu sais j'en ai rien à carrer
Ça fait vingt ans pour moi connard
Qu'j'leur chie à la gueule toute l'année
Blanc hétéro non vacciné
Qui vous emmerde
Qui vous emmerde
Qui vous emmerde
Qui vous emmerde
Cochez cochez les p'tits papiers
Pour pouvoir aller se promener
Fichées fichées nos libertés
Faut un code barre pour s'embrasser
Fliquez fliquez les p'tits bébés
Faut mettre ton masque à la récré
Piquez piquez les p'tites mémés
Dans les globules faut la 5G
Cochez cochez les p'tits papiers
Pour pouvoir aller se promener
Fichés fichés no liberté
Faut un code barre pour s'embrasser
Fliquez fliquez les p'tits bébés
Faut mettre ton masque à la récré
Piquez piquez les p'tites mémés
Dans les globules faut la 5G
Pas vacciné
J'suis vacciné
Pas vacciné
J'suis vacciné
Pas vacciné
J'suis vacciné
Pas vacciné
Quand vient l’été les amoureux
Sur la plage marche deux par deux
Main dans la main
Le cœur serré
Se déchirer par les yeux
Peut venir la fin du monde
Ça ne changera rien à ceux
Chaque minute chaque seconde
Ceux qui se tiennent par les yeux
Alors me voilà marchant seul sur cette plage abandonnée
En cet été de fin du monde où toutes les plages seront fermées
En cette époque où tout s’éteint
Où on a peur de s’embrasser
Hors la loi de tenir la main
De celui qu’on aime en été
Nous on s’est aimé un jour
On s’est aimé un peu comme eux
Main dans la main les yeux d’amour
Font des horizons par les yeux
C’est toi qui es parti ou bien moi ?
Qu’importe qui a dit adieu
Face à la vie tu sais toujours
C’est tant pis
Ou bien
C’est tant mieux
Alors oui moi je marche seul sur cette plage abandonnée
En cet été de fin du monde où toutes les plages seront fermées
En cette époque où tout s’éteint
Où on a peur de s’embrasser
Hors la loi de tenir la main
De celui qu’on aime en été
Et nous on s’est aimé un jour
On s’est aimé un peu comme eux
Main dans la main les yeux d’amour
Font des horizons dans les yeux
Toi t’es parti ou c’était moi
Qu’importe qui a dit adieu
Face à la vie tu sais toujours
C’est tant pis
Ou bien
C’est tant mieux
Alors moi je marche seul sur cette plage abandonnée
En cet été de fin du monde où toutes les plages seront fermées
En cette époque où tout s’éteint
Où on a peur de s’embrasser
Hors la loi de tenir la main
De celui qu’on aime en été
Alors nous voilà marchant seuls sur cette plage abandonnée
En cet été de fin du monde où toutes les plages seront fermées
En cette époque où tout s’éteint
Où on a peur de s’embrasser
Hors la loi de tenir la main
De celui qu’on aime en été
There is something in the air
The writing's on the wall
Walking on the edge
Just about to fall
Yeah
My mind 's getting crowded
with all the things you said
And all the things I've prayed for
I don't believe them anymore
I don't know
What you've been through
I just want to tell you
I wish I could tell you
My love
Show me how to read
The space between the lines
Teach me how to see
The truth instead of lies
Yeah
There is something in the air
The writing's on the wall
I'm standing on the edge
Yeah
But not afraid to fall
Anymore
I don't know what you've been through
The sunshine on the heart
You keep in you
just want to tell you
I wish I could tell you
My love
Quelque chose se prépare
Le dénouement est proche
Je marche en équilibre
Sur le point de tomber
Oui
Mon esprit s'emplit
De toutes ces choses que tu as dites
Je ne les crois plus
Je ne sais pas
Ce que tu as traversé
Je veux juste te dire
J'aimerais pouvoir te dire
Mon amour
Montre moi comment lire
Entre les lignes
Apprends moi à distinguer
La vérité du mensonge
Oui
Quelque chose se pépare
Le denouement est proche
Debout en équilibre
Mais je n'ai plus peur de tomber
Je ne sais pas ce que tu as traversé
Le soleil au coeur
Que tu gardes en toi
Je veux juste te dire
J'aimerais pouvoir te dire
Mon amour
Je m'appelle Ievguenia
Je suis mariée et mère de deux enfants
J'ai fait mes études à Paris
Je parle francais couramment
Et si je suis morte aujourd'hui
C'est parce que j'ai donné mon sang
Pour mon honneur, pour mon pays
Détruit par l'oeuvre d'un tyran
Me voilà martyre de la vie
Je voulais pas mourir comme ça
J'aurais voulu revoir Paris
Montrer à mes enfants je crois
La beauté de ces pays libres
Loin de ce slave qui coule en moi
Loin des malédictions de l'Est
Qui font que souffrir va de soi
Dans nos métros, les résistances
Comme un enfant là face aux chars
Puisque de l'Ukraine de France
Tu sais c'est le même regard
Je mourrai pour l'indépendance
De mon pays oui c'est l'histoire
De la fille de la Résistance
D'une Ukrainienne contre mille chars
Les chars russes vont bientôt rentrer
Dans ma ville au revoir mes frères
Je mourrai les armes armes à la main
Plutôt que leur livrer ma Terre
Mon drapeau sera mon cercueil
Sous le soleil de mon Ukraine
Mieux vaut mourir que faire le deuil
Oui d'être libre et Ukrainienne
Aux enfants morts armes à la main
Pour sauver nos villes, nos campagnes
Ainsi sont ecrits nos destins
Au sang de nos compagnons d'armes
S'il faut ecrire un horizon
De liberté pour mon pays
Se battre est la seule raison
De vivre face à la tyrannie
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
Morte pour la democratie
De mon pays qui pleure pourquoi ?
La liberté n'a pas de prix
Jusqu'au bout c'etait mon combat
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
D'une Ukrainienne contre mille chars
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
Je m'appelle Ievguenia je suis
L'européenne morte au combat
D'une Ukrainienne contre le tsar
Il est 22 heures sur Paname
J’ai rendez-vous sur Telegram
Avec une rebelle ukrainienne
Tous les soirs planquée dans sa rame
De métros elle chante avec moi
Elle dit qu’ça lui fait chaud au cœur
On est tous les deux unifiés
Là comme un cyber bouquet de fleurs
Je connaissais pas Telegram
Ou juste comme réseau terroriste
Me voilà moi l’anti-network
A soutenir mon activiste
Dans la matrix des stylos-plumes
C’est avec l’Ukraine que j’écris
Sur une application des russes
Je sais pas si tu vois l’ironie
On s’est rencontré tous les deux
Juste au hasard des connexions
J’ai vu son drapeau sur insta
Et ces messages de rébellion
Puis j’me suis dit ça fait bizarre
De croiser autre chose qu’une putain
Sur ce réseau que je conchie
On en a chanté des refrains
Si c’est toujours de l’intérieur
Que les vraies luttes changent le monde
Au gré des guerres planter des fleurs
Qu’importe le nombre de bombes
Je sais ça fait bizarre de s’dire
Qu'on fait rébellion dans la merde
Mais si c’est ça ou mourir
Alors fuck them all et j’t’emmerde
Dans la matrix de nos révoltes
Mon orage contre la machine
Si pour faire rugir tous les cœurs
Faut passer par l’hémoglobine
Quel que soit le chemin que prend
La lutte armée aux poésies
Ne gagne jamais aucune armée
Sans espions chez l’ennemi
Alors mon ukrainienne et moi
Sur Telegram nos anarchies
A s’envoyer des telegram
Oui de Kyïv jusqu’à Paris
On fait l’amour en secret
Toi à Kiev et moi à Paname
On y conjugue nos verbes aimer
En virtuel sur Telegram
Comme un drapeau d’amour sur Terre
C’est les gens tissés de lumière
Comme un doigt levé à leur guerre
Comme un Paradis en Enfer
Alors mon ukrainienne et moi
Sur Telegram nos anarchies
A s’envoyer des telegram
Oui de Kyïv jusqu’à Paris
Le soir avec ma Natalia
On se retrouve comme deux ados
Comme deux amours de fin du monde
Mon amour n’a pas de drapeau
Toi et moi là sur Telegram
Toi sous les bombes
Moi dans Paname
A jouer aux adolescents
A s’envoyer nos psychodrames
A rejouer des Jivago
Qui sait tu t’appellerais Lara
Perdue au fond des Siberies
Je viendrais te chercher crois-moi
Mais toi tu m’dis qu’j’suis plus utile où je suis
Puis que les poètes sont
Trop précieux pour être au front
Que leur plume est leur baïonnette
Qu’une chanson vaudra toujours plus
Que leur million de bombes atomiques
Qu’elle est la trace de cet humain
Qui rend le crucifié biblique
Alors il faut mener la lutte
Depuis la grotte mais faire trembler
Tous les despotes, tous les tyrans
Avec la plume et le papier
Quelle élégance ma Natalia
Au combat du sang et des larmes
Dans son métro à déclamer
Mes mots d’amour sur Telegram
Elle et moi sûr qu’on est mariés
Par bien plus que mille armistices
On nous coule les ruisseaux de paix
Qui savent faire de doux sacrifices
A chaque coin de rue de chaque pays
C’est la misère partout dans le monde
De la Chine aux Etats-Unis
Entre les virus et les bombes
Tout est fini les jeux sont faits
Dans quarante ans tout a pété
Pis même si ça se trouve bien avant
Y’a un con qui aura appuyé
Y’a deux mois ils voulaient tous sauver
Leur planète en cliquant du pouce
Maintenant sont tous à paniquer
Qu’l’autre fou envoie pas la secousse
Après tout le feu d’artifices
Doit pas être bien pire que l’Ehpad
A choisir le choix est vite fait
Moi j’préfère partir dans les flammes
Y’a plus d’espoir sur cette planète
Entre les kalach et les strings
Trop contaminées sont nos terres
Nos seules ailes sont des chicken wings
Moi j’voudrais juste téléporter
Mon âme en larmes dans ton pays
Faire un sourire à ton sourire
Face à la fin du monde qui crie
Quitte à crever autant qu’ce soit
A côté d’une vraie révoltée
Moi de ma terre occidentale
Tout juste bonne à défiler
Alors qu’les putes du monde entier
Défilent en cœur en parisiennes
Moi j’passe mes nuits sur Telegram
Avec ma beauté ukrainienne
Cette année y’aura pas pour elle
De Fashion Week c’est pas l’ambiance
A aller dénuder son cul pendant qu’on bombarde son enfance
Natalie elle danse immortelle
Fait de mes nuits hymne à l’amour
Pendant que les monstres bombardent
Elle elle chante Piaf dans son métro
Moi qui la regarde en live
Par satellites ma résistante
A vous faire pâlir Jean Moulin
Dedans sa tombe impertinente
Natalia la fureur de vivre
Natalia mon hymne à la vie
Natalia elle veut rester libre
Natalia au prix de sa vie
Natalia fleur immortelle
Contre toutes les intempéries
Quel que soit les ténèbres au ciel
Natalia c’est l’éclaircie
Natalia comme un soleil
Natalia comme un soleil
J’ai pas de nouvelles de Natalia
Depuis hier soir messagerie
Son téléphone ne répond plus
Et moi je suis là dans Paris
Comme une pauvre merde européenne
Qui pense à quel sera le prix
De son gasoil à la rentrée
Sa facture de gaz à Paris
Il paraît qu’c’est la Fashion Week
Des millions de putains dans les rues
D’la capitale, sûr y’a de l’oseille
Pour faire défiler les ptits culs
Et moi l’ivrogne en fin de vie
Sur les quais de l’Apocalypse
Et moi qui prie pour Natalia
Que son ciel sorte de l’éclipse
Natalia
Natalia
Natalia
Natalia
Natalia
Natalia
Natalia
On est tous là dans ce métro
Réfugiés sur nos propres terres
A entendre les bombes tomber
Faisant de Kiev un cimetière
Les enfants à côté de moi
Jouent au football et mon cœur pleure
De voir mon peuple fuyant les balles
Les kalachnikovs de l’horreur
Toujours le théâtre des guerres
Toujours sur les lignes de front
Vont les boucheries des mercenaires
Des sanguinaires, les sans nations
Vont les avions de la mère russe
Bombardant son propre berceau
2022 apocalypse
La mémoire slave est dans la peau
A ce jeune rebelle dans la rue
Descendu au premier matin
Sous les chants d’horreur des sirènes
Toi qui sous les bombes en chemin
A brandit soudain ton drapeau
Ton cœur, poing levé ukrainien
Comme on porte fier un flambeau
Tout seul contre la nuit qui vient
Toi le résistant face aux chars
De l’invasion de ces barbares
Des tristes loups des Leningrad
Rêvant encore l’empire des Tsars
A ces jeunes beautés dont les yeux
Resteront c’est sûr à jamais
Gravés au couteau dans les miens
A toi mon ami ukrainien
A toi mon frère frangin de l’Est
Ami que ma France soit ton Londres
Que ma maison soit la tienne
Nos lumières contre leur pénombre
Comme un courage contre la peur
Comme une colombe contre un empire
Rien ne peut vaincre ici les cœurs
Qui par amour veulent s’unir
A la liberté ukrainienne
Et contre tout envahisseur
Contre les assassins toujours
Que toujours libre soit notre cœur
Et que ma patrie soit la tienne
Et oui que mon pain soit ton pain
Puisque sur Terre nous sommes tous frères
L’innocent face à l’assassin
Aux femmes accouchant sous les bombes
Aux amoureux blottis d’amour
A tous les combattants de l’ombre
Aux chants d’oiseaux face aux tombeaux
A ces deux enfants face aux chars
Aux roses tendues contre fusils
A celui filmant son histoire
Sous les feux de cet ennemi
Tous les terroristes au pouvoir
De ces nations toujours en guerre
Qui n’ont coulant au fond des veines
Que la haine toujours nourricière
De tous les charniers de nos peuples
De Sarajevo jusqu’à Kiev
Honte à ces hommes bourreaux des hommes
Triste pays de Noureïev
Comment la patrie de Lénine
Comment celle de Dostoïevski
Peut-elle devenir génocidaire
Du propre berceau des Russies
Comment les russes peuvent laisser faire
Sombrer l’horreur des cieux de sang
Dis-moi toi le fou sanguinaire
Toi le génocidaire d’enfants
Combien de morts dans les ruisseaux
Faut-il sacrifier de printemps
Combien d’orphelins sans familles
De mères enterrant leur enfant
Combien de père perdant leur fils
Combien de fils perdant leur père
Combien de grands-mères sacrifices
Sous les bombes de ces tortionnaires
A toi mon ami ukrainien
A toi mon frère européen
Que tu sois toujours le symbole
Des libertés de nos destins
A Anastasia, à Igor, à Nadia
A la Terre entière
A tous ces gens, les tambours restent
Des libertés face à la guerre
A ces millions d’âmes innocentes
Toujours tâchées du sceau du sang
De la mort que partout sème
Toujours tous les tueurs d’enfants
Et si mon cœur oui toujours pleure
Oui de voir toujours tous les tyrans
Toujours nourrir la Terre des Hommes
De toujours plus de sang
Des frères assassinant des frères
Toujours va l’horreur de la guerre
Au gré des pères perdant leur fils
Au gré des fils perdant leur père
Aux mères assassinées
Aux sœurs violées
Par les hordes barbares
Par tous les monstres humanités
De désespoir en désespoir
Toujours de Staline en Poutine
La Russie toujours qui se perd
Aux Valkyries sonnant l’horreur
Des Wagner oui des mercenaires
Mon ami russe
Je crois c’est l’heure
Pour toi de choisir dans quel camp
Celui des fusils ou des fleurs
Celui de l’amour ou du sang
Quelle tristesse que ce peuple russe
Que j’aime moi depuis si longtemps
Soit devenu triste complice
Otage de ce buveur de sang
A toutes les actrices de ce monde
Sûr à toutes les putes en errance
Comme quoi non des fois il faut pas
Faut pas tout faire pour de l’argent
On est tous là dans ce métro
Réfugiés sur nos propres terres
A entendre les bombes tomber
Faisant de Kiev un cimetière
Les enfants à côté de moi
Sont endormis et mon cœur pleure
Sous les cris des femmes accouchantes
De la vie oui contre l’horreur
Sous les cris des femmes accouchantes
De la vie
De la vie
De la vie
De la vie contre l’horreur
Je vais la nuit dans les décombres
Je vais parler à mes fantômes
Ces amis que j’ai perdus
Aux lignes de main dans ma paume
Comme une rivière de sang
La mer noire devenue mer rouge
Je vais colombe ensanglantée
Aux horizons de désespoir
J’envoie des messages de paix
Sous les bombardements
Pourquoi j’ai perdu mes amis
Pourquoi j’ai perdu ma famille
J’ai perdu mon chien et mon chat
Morts sous les coups de la faucille
D’une armée rouge sang
Perdu dans les ruines d’un monde
Ma maison partie en lambeaux
Dans ces pays où sont les guerres
Déterminisme des berceaux
Toujours l’ange est de sang
Je suis l’enfant des guerres
Sur le champ de bataille
Dessous les pluies de bombes
J’espère que Dieu me garde
Une fleur à la main
Un enfant contre un char
Si tel est mon destin
Face aux hordes barbares
Messager de la Paix
Moi l’orphelin sans arme
Mes ailes ensanglantées
Oui de tellement de larmes
Mes jouets ont été brûlés
Et mes parents ont disparu
J’ai fait une cabane dans les ruines
A l’abri des montées des crues
Dans mes yeux des torrents
Sous les flocons pleurant la guerre
Des terres violées par la folie
Des enfants qui perdent leur mère
Éventrées par la barbarie
De la folie des gens
Mars étant le dieu de la guerre
Me voilà attendant Avril
Sous les flocons de la détresse
Faut pas se découvrir d’un fil
Sous les bombardements
Entre les colonnes de chars
Et les colonnes de réfugiés
Aux pluies de sanglots de l’espoir
Sous le ciel désespéré
Est-ce que c’est le printemps ?
Je suis l’enfant des guerres
Sur le champ de bataille
Dessous les pluies de bombes
J’espère que Dieu me garde
Une fleur à la main
Un enfant contre un char
Si tel est mon destin
Face aux hordes barbares
Je vais comme une colombe
Comme un bouquet de rêves
Dessous les pluies de bombes
Chaque jour qui se lève
Messager de la paix
Moi l’orphelin sans arme
Mes ailes ensanglantées
Oui de tellement de larmes
Je suis l’enfant des guerres
Une fleur à la main
Pour que la paix sur Terre
Soit l’unique chemin
Que je sois russe ou ukrainien
Du Sahel ou américain
Que je sois slave ou bien chilien
D’Israël ou palestinien
Que je sois russe ou ukrainien
Du Sahel ou américain
Que je sois slave ou bien chilien
D’Israël ou palestinien
Que je sois russe ou ukrainien
A tous les utopistes et à tous les rêveurs
Tous les fraternels de ce monde
A mes frères anarchistes, à la beauté des fleurs
A cette petite fille sous les bombes
Dessinant une étoile comme une destination
Créant de sa plume orpheline
A ces gens bras ouverts qui offrent l’horizon
Aux yeux de ces enfants de l’exil
A celui qui héberge
Celui qui va sans toit
Au migrant accueillit en chemin
Au soignant tenant main à celui qui s’en va
Au mendiant à l’offrande du vin
A l’alcool partagé à celui qui a froid
A celui qui offrira son pain
A ces gens dont la vie reste le seul combat
A celui dont survivrait le destin
A celle qui donnera le sein à l’orphelin
A ceux dont le seul dieu est partage
A la mère pardonnant un jour à l’assassin
De son enfant sachant le naufrage
Que la haine fait ici quand sonne la vengeance
A celui dont le cœur reste amour
A ces âmes éclairées qui n’ont pour seule violence
Que les larmes à leurs yeux en tambour
A l’animal courant droit vers le sacrifice
De sa vie pour sauver son maître
A celui se jetant corps dans le précipice
Pour remonter le corps d’un autre être
A celui dans les flammes qui sacrifie sa vie
Pour tenter de sauver un berceau
A l’oiseau dont les ailes blessées par le fusil
Recouvrent leur envol pour là-haut
A ces chants de marins
La nuit venant du large
Ami trinquons nos vins, nos sanglots
C’est à l’encre des yeux
Que s’écrivent nos pages
Aux mémoires de ceux partis là-haut
Aux étoiles éclairant l’univers de la nuit
Des prénoms oui de nos amis morts
A ces soleils toujours faisant naître la vie
Des ténèbres en accouchant l’aurore
Au partage de l’avoir pour la beauté de l’être
Puisque c’est notre histoire, malheureux
Toujours la lutte entre l’être ou bien le paraître
Entre le milliardaire et le gueux
A celui dont la gloire oui se compte en offrant
Bien plus qu’en nombre de diamants
A ces gens qui n’ont rien que leur propre viande
Si tu savais comme leur cœur est grand
A ces adolescents pavés contre matraques
Poing levé vers le ciel, tête haute à la mort
A ces fous magnifiques la rose face aux chars
Corps des disparus de ces navires sans port
Qui seuls face au naufrage, bravant tous les typhons
Dans la brume soudain aperçoivent une plage
A celui dont l’amour le laisse sur un carrefour
Comme on laisse une balise, comme on laisse un bagage
A la femme violée redécouvrant tendresse
A ces enfants battus découvrant la caresse
Quand l’amour vous offre la délicatesse
Au croyant sans église redécouvrant la messe
A toute l’humanité dans ce mouchoir tendu
A celui dont les yeux s’inondent sous les crues
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil
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